► Emmanuel Macron (Président de la République)
> [Elections législatives] Des élections
législatives se tiendront le 30 juin et le 7 juillet. J’ai confiance en la
capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et
pour les générations futures. Ma seule ambition est d'être utile à notre pays
que j'aime tant.
> [Elections législatives] J'y vais pour gagner! (…) On ne peut pas faire comme s'il ne s'était rien passé. (…) Cette décision s'imposait. (…) Je ne pense qu'à la France. C'était la bonne décision, dans l'intérêt du pays. Et je dis aux Français, n'ayez pas peur, allez voter. (…) C'est l'esprit de nos institutions : j'ai entendu le peuple français. L'heure est à la clarification. La dissolution, c'est le geste le plus clair, le plus radical, le plus fort. Un geste de grande confiance envers les Français. J'ai créé une élection intermédiaire pour clarifier la situation. (…) La politique, c'est une dynamique. Je n'ai jamais cru aux sondages. La décision que j'ai prise ouvre une nouvelle ère. Une nouvelle campagne commence et il ne faut pas regarder les scores par circonscription à l'aune de ceux des européennes.
> [Elections législatives] Le président doit s'engager à la place qui est la sienne. Il en va de l'avenir de la République, des institutions, du pays, de l'Europe.
> [Débat avec Marine Le Pen] Bien sûr ! Je suis prêt à porter nos couleurs et défendre notre projet.
> Je vais tendre la main à tous ceux qui sont prêts à venir gouverner et à travailler à une synthèse dans le sens d'une radicalité ambitieuse.
> [Cérémonie commémorative à Oradour-sur-Glane] Dans les ruines d’Oradour et dans la force de notre réconciliation, nous devons ensemble faire renaître la sève de notre projet européen. (…) Dans le silence d’Oradour, toute parole semble inutile. Parce que la mémoire est visible et que le lieu est discours.
> Déclaration
du Président lors de la visite d’Etat du Président des États-Unis d’Amérique.
Monsieur le Président, vous nous faites l'honneur d'une visite d'Etat en
France, après votre présence et celle de votre épouse, Docteur Jill Biden, lors
du 80ème anniversaire du Débarquement en Normandie. Merci pour cela.
Et je crois que vos vétérans, nos vétérans et ceux de toutes les forces alliées
ont été honorés durant ces jours par votre présence, celle des nombreux leaders
à vos côtés le 6 juin dernier, et par la chaleur de l'accueil populaire qu'ils
ont pu ressentir.
Vous avoir à nos côtés dans cette période dit beaucoup de la force de notre
alliance et de ce qui lie les États-Unis d'Amérique à la France, une union de
sang versé au service de la liberté et de l'indépendance de nos nations. Et
c'est ce fil, malheureusement de sang, qui lie nos deux drapeaux et nos deux
nations. Merci en tout cas infiniment de votre présence.
Nous avons pu, avec le Président aujourd'hui, évoquer les grands dossiers qui
font aujourd'hui le cours du monde et nous engagent, au premier chef duquel
l'Ukraine. Aujourd’hui en Ukraine, des femmes et des hommes se battent avec un
courage remarquable, animés par la volonté de ne rien céder face à l’agression
russe que rien ne venait justifier. Nous avons collectivement réagit pour
apporter notre soutien à cette nation européenne qui lutte pour sa survie et
pour sa liberté et nous continuerons de le faire aussi longtemps et avec autant
d’intensité que nécessaire.
Je veux ici à nouveau vous remercier, Monsieur le Président, pour l'engagement
des États-Unis d'Amérique et les décisions encore récentes que vous avez
confirmées, qui vous ont placé à nos côtés, surtout dans un rôle essentiel sur
ce conflit - je l'ai dit à plusieurs reprises - se jouent la sécurité et la
stabilité de notre Europe. Merci pour cela.
Et je crois que nous avons une vue commune sur la guerre qui se joue
aujourd'hui en Ukraine. Nous avons pris ensemble beaucoup de décisions
communes. L'autorisation que nous avons donnée pour que l'Ukraine puisse
frapper ses agresseurs en défendant son territoire, les efforts importants
consentis par nos pays pour armer, former, équiper l'armée ukrainienne et nous
avons, ces derniers mois, bâti plusieurs décisions fondamentales. Nous avons
évoqué les détails sur, évidemment, la guerre qui se joue là-bas. Nous nous
retrouverons sur ce sujet au sommet du G7, où nous l'espérons l'un et l'autre,
l'ensemble des membres du G7 pourront s'engager à nouveau à un versement de
solidarité à l'égard de l'Ukraine de 50 milliards de dollars, puis la
Conférence de paix qui se tiendra en Suisse, où vous serez représenté, et qui
sera une étape pour structurer les débats, et le sommet de l'OTAN à Washington.
En tout cas, sur la question de l'Ukraine, notre vue est commune, c'est celle
du respect du droit international, de la liberté des peuples de disposer
d'eux-mêmes, de ce droit fondamental pour nos nations. Et merci une fois encore
d'être aux côtés de l'Europe.
Cette coordination étroite entre les États-Unis et la France se prolonge sur
d'autres terrains de crise, car il ne saurait y avoir deux poids, deux mesures.
Bien que nous soyons confrontés à une multiplication de foyers de crise, nous
agissons sur la base des mêmes principes avec la même détermination.
À Gaza, nous voulons obtenir la libération immédiate des otages, et à ce titre,
nous nous félicitons des 4 otages israéliens libérés ce jour par l'armée
israélienne. Nous voulons parvenir à un cessez-le-feu immédiat et ouvrir la
perspective d'une solution politique, la seule à même de créer les conditions
pour une paix juste et durable et répondre aux demandes de sécurité des deux
peuples. C'est la raison pour laquelle nous soutenons la proposition d'accord
global des États-Unis. Après 9 mois de conflits, la situation en Rafah, comme
le bilan humain, sont inacceptables ; il est aussi intolérable qu'Israël
n'ouvre pas tous les points de passage à l'aide humanitaire, comme la
communauté internationale le demande depuis plusieurs mois, et nous réitérons notre
demande de cessez-le-feu pour que l'aide puisse arriver massivement. Le Conseil
de sécurité doit, à ce titre, pouvoir jouer tout son rôle.
En parallèle, nous allons redoubler d'efforts en commun pour éviter une
explosion régionale, notamment au Liban, où nous partageons l'urgence à avancer
sur des paramètres de désescalade sur la Ligne bleue comme sur le volet
institutionnel. Et nous avons acté une coordination étroite entre nos deux pays
dans les discussions avec Israël d'une part et avec le Liban et l'ensemble des
parties prenantes d'autre part.
S'agissant de l'Iran, nous faisons le même constat d'une stratégie d'escalade
tous azimuts, qu'il s'agisse des attaques sans précédent contre Israël, des
manœuvres de déstabilisation régionale ou, bien sûr, du programme nucléaire
iranien. Nos deux pays sont déterminés à exercer les pressions nécessaires pour
enrayer cette tendance, ce que nous avons encore démontré il y a quelques jours
à peine en adoptant ensemble une résolution à l’Agence internationale de
l’énergie atomique.
C’est la même coordination et la même volonté qu’il n’y ait pas de double
standard qui est au cœur aussi de notre coordination en Afrique, dans les
crises au Soudan, dans l’Est de la République Démocratique du Congo et dans
l’ensemble des points de tension régionale.
Au-delà des crises, nos deux pays, animés par le même sens de leadership, vont
continuer d’agir pour répondre au défi de notre temps en particulier ce qui
touche les pays les plus vulnérables, cette unité que nous voulons pour rendre
justement l’ordre international plus juste. C’est tout le sens du Pacte de
Paris pour les peuples et la planète sur lequel nous allons travailler
ensemble, mais aussi des initiatives portant sur une fiscalité plus efficace,
notre action pour accélérer la sortie du charbon ou les préparatifs en vue de
la Conférence des Nations-Unies sur l'océan, comme notre mobilisation sur la
santé mondiale avec un Sommet qui se tiendra pour l'alliance du vaccin auquel
nous travaillons ensemble et qui se tiendra à Paris dans quelques semaines.
C'est la même volonté aussi qui est au cœur de la trêve olympique qui a été
agréée par une résolution des Nations-Unies il y a maintenant quelques jours.
Sur le plan économique, nous avons exprimé également les mêmes inquiétudes à
l'égard des pratiques potentiellement déloyales de la Chine, ayant pour
conséquence la création de surcapacités - sujet d'une telle importance pour
l'économie mondiale que nous devons agir de manière coordonnée. Lors de ma
visite en décembre 2022, j'avais eu l'occasion d'expliquer les conséquences de
l'Inflation Reduction Act sur l'économie européenne ; nous en avons parlé
à nouveau. Cette législation est utile, elle permet de contribuer, même
d'accélérer la décarbonation de l'économie américaine et donc la mise en œuvre
de l'accord de Paris. Notre volonté est véritablement que nous puissions aller
vers une resynchronisation de nos économies entre les Etats-Unis d'Amérique et
les économies européennes en termes de régulation, en termes de niveau
d'investissement, et sur les grands domaines comme aussi ceux des cleantech, de
l'intelligence artificielle, mais également des sujets agroalimentaires.
Enfin, nous voulons construire aussi sur le plan bilatéral une coopération
renforcée. Les étudiants américains, les chercheurs américains, les
entrepreneurs américains sont les bienvenus dans notre pays et nous souhaitons
qu'ils soient encore plus nombreux. Nous avons aussi des coopérations bâties
lors de la visite d'Etat de décembre 2022, en tout cas renforcées à cet égard.
Je pense au nucléaire civil et au spatial, où nous souhaitons aller plus loin,
et d'ailleurs, depuis, plusieurs accords ont été signés entre le CNES et la
NASA sur l'observation de la Terre - entre autres - ou sur le sujet du
programme Artemis.
Je suis aussi fier de pouvoir dire aujourd'hui que le premier TGV américain
construit par Alstom sera mis en service aux États-Unis d'ici la fin de l'année
ce qui est la marque aussi d'une coopération accrue entre nos industries
ferroviaires. Réussite qui marque notre ambition économique et de transition
énergétique en ayant recours à l'excellence technologique française.
Je veux aussi saluer ici l'importance des investissements américains en France,
encore très présents lors du sommet de Choose France il y a quelques semaines.
Et la France va également lancer une fondation inédite à hauteur de 100
millions d'euros, qui va nous permettre d'augmenter massivement les échanges
universitaires et de recherche entre nos deux pays, et je veux remercier les
entreprises qui se sont jointes à cet effort, en particulier l'engagement de
CMA-CGM. Cette nouvelle initiative fera suite au succès de la Villa Albertine
qui, dans plusieurs villes de votre pays, a d'ores et déjà accueilli 180
créateurs et intellectuels en l'espace de deux ans, au total dans une
cinquantaine de villes.
Je ne serai pas plus long, mais je veux dire là que sur les guerres aujourd'hui
qui endolorissent le cours du monde, sur les grands sujets internationaux comme
sur la relation bilatérale, nous avons à cœur, avec le Président Biden,
d'avancer sur une feuille de route commune qui est la confiance dans le
progrès, la confiance dans l'investissement, la relance, l'innovation, une
volonté de créer des emplois aux États-Unis comme en Europe pour nos
travailleurs, une volonté d'être au rendez-vous de la décarbonation de nos
économies et de bâtir la paix, de le faire sans naïveté, c'est-à-dire d'être
aux côtés de ceux qui résistent, de le faire sans naïveté, c'est-à-dire de
chercher les accords, y compris les plus exigeants.
Et pour cela, Monsieur le Président, je vous remercie d'être le Président de la
première puissance mondiale mais de le faire avec la clarté et la loyauté d'un
partenaire qui aime et qui respecte les Européens et celui qui veut, justement,
bâtir ses accords, de l'Ukraine au Proche-Orient, en passant par ce que nous
voulons maintenant reprendre sur le plan économique. Merci d'être présent sur
tous ces dossiers.
Merci, une fois encore, d'honorer Paris, la Normandie et la France de ces
célébrations et de cette visite d'Etat avec votre épouse. Merci Président.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> [Elections législatives] J'irai au bout de mon devoir pour éviter le
pire. (…) Nous ne sommes pas là pour parler de nos états d'âmes, mais pour
aller de l'avant. Aller de l’avant car la messe n'est pas dite. Le combat qui
commence a des enjeux très différents de ceux des européennes. (…)
Cette élection a un enjeu plus dramatique et historique que celle de 2022 car l'extrême
droite est aux portes du pouvoir et la Nupes a montré un spectacle révoltant
depuis deux ans. (…)
Les socialistes ont dit pendant toutes les européennes que l'après se ferait
sans Mélenchon, et ils n'ont pas attendu 24h pour construire un accord avec
LFI, ce qui est révoltant. Désormais, ceux qui s'allient à LFI ne peuvent plus
dire qu’ils ne savaient pas. (…)
On va se mobiliser dans les 20 jours qui viennent, être offensifs, dénoncer
l'accord indigne de la gauche annoncé lundi soir et porter une espérance et une
construction.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Faisons une place dans notre majorité à tous les élus et
militants LR qui refusent la collaboration. Rassemblons.
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Monsieur Ciotti nous dit qu’il ne fera jamais d’accord avec la majorité présidentielle. Peut-il dire avec la même clarté que le parti Les Républicains ne passera jamais d’accord avec le RN ? Se battra-t-il contre l'extrême droite comme l’ont toujours fait le général de Gaulle, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy ? Est-ce qu’ils vont renier l'engagement d'une vie pour quelques points électoraux et quelques places ?
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Éric Ciotti
signe les accords de Munich et enfonce dans le déshonneur la famille gaulliste
en embrassant Marine Le Pen. Une honte. Français, réveillons-nous !
> [Elections législatives] Le parti Renaissance est le seul rassemblement sérieux qui peut battre l'extrême droite.
> [Elections législatives] Si cet été madame Le Pen ou monsieur Bardella sont élus, c’est pour ceux qui paient des impôts, 5 000 euros supplémentaires par personne dès septembre.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Eric Ciotti
déshonore la droite républicaine. J’en appelle à tous les héritiers du Général
de Gaulle et de Jacques Chirac. J'en appelle à celles et ceux qui partagent nos
valeurs. Bâtissons ensemble un avenir commun en refusant les extrêmes de gauche
comme de droite.
> [Elections législatives] Les Français doivent faire un choix : l'outrance de LFI et du RN ou une majorité de projets qui va du centre gauche au centre droit. Nous avons besoin d'avancer et de réformer notre pays.
> [Elections législatives] On ne se trompe pas quand on demande au peuple son avis. Maintenant, il faut que les Français aillent voter en masse.
Rachida Dati,
ministre de la Culture
> [Elections législatives] Quand certains
veulent renvoyer une partie de nos compatriotes en leur disant qu’ils ne sont
pas Français, les autres veulent les enfermer dans une identité qui n’est pas
la France. Ne livrons pas la France aux extrêmes. Ce qui sera extrême: les
conséquences pour les Français.
> [Elections législatives] Il faut une majorité à la France. Une majorité audacieuse, forte et claire. Ensemble, engagés pour gagner partout en France.
Redonner la parole au peuple c'est redonner la parole au bon sens. Engagée totalement pour être au rendez-vous des aspirations des Français. Dès ce matin, en campagne auprès de vous.
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Quand j’ai rejoint le gouvernement, je n’ai pas quitté mes convictions de droite, j’ai quitté une ligne politique qui partait à la dérive. Ce que je redoutais vient d’arriver. En prenant la décision de rallier le RN, Eric Ciotti porte un coup terrible à ma famille politique, la droite républicaine.
> Un début d'incendie survenu sur le chantier de la toiture du château de Versailles a été rapidement maitrisé. Heureusement, aucun dégât majeur n’est à déplorer grâce à la réactivité des travailleurs du chantier, des équipes du château et des sapeurs pompiers. Merci à tous pour leur efficacité !
Éric Dupond-Moretti,
garde des Sceaux, ministre de la Justice
> [Elections législatives] On va se battre, les
enjeux sont majeurs, notre pays est trop beau pour laisser les clés à l'extrême
droite.
> [Elections législatives] Je connais suffisamment Emmanuel Macron pour dire que c'est quelqu'un de courageux, qui affronte les choses, il va aller au combat, ses ministres et les parlementaires aussi.
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Ciotti se vautre dans le déshonneur pour sauver sa tête. Offrir à Le Pen le parti du général de Gaulle sur un plateau d’argent, la honte a désormais un nom. La clarification est à l’œuvre. Les extrémistes tombent les masques. Tous les républicains doivent être à la hauteur.
> Les populistes ont un temps d'avance sur les démocrates parce que les populistes disent ce que vous avez envie d'entendre et c'est ça le danger : ils ne proposent rien parce qu'ils n'ont pas envie de solutions, ils vivent des problèmes !
> Nous avons des difficultés pour gouverner, je pense au spectacle que donne l'Assemblée nationale aujourd'hui : c'est devenu la bordélisation de l'hémicycle où s'exprime normalement la voix de nos compatriotes.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> [Elections législatives] Les
alliances de la honte!
A l'heure où des alliances contre-nature se nouent à droite comme à gauche,
interrogeons-nous sur l’essentiel. Où est passé mon ancien parti ? Où est
passée la droite républicaine ? Où sont passées les lignes rouges de mon
ancienne famille politique, ses valeurs et son honneur ? Où sont les
Gaullistes, les Chiraquiens et les Sarkozystes ? Aujourd'hui, je regarde un
parti qui n’est pas ma droite ! Aujourd'hui, je regarde des Républicains qui ne
sont plus la droite. À Angers et tout au long de mon engagement politique j’ai
toujours lutté contre les extrêmes, en réunissant une majorité large, unie et
profondément républicaine. Je ne peux pas assister à une telle compromission
sans m'exprimer.
Malheureusement l'ancienne gauche de gouvernement ne vaut pas mieux. À l'heure
où la Nupes renaît de ses cendres sous respirateur artificiel, je me demande où
est passée la gauche ? Est-ce la gauche de Rocard et de Jospin qui tolère les
pires dérapages de Mélenchon ? Est-ce cette gauche qui se compromet avec les
Insoumis, leur antisémitisme décomplexé et leurs sorties ignominieuses qui
n'ont plus rien à envier au FN de Jean-Marie Le Pen ? Le silence sourd des
sociaux-démocrates face à ce reniement me glace.
La seule question à se poser les 30 juin et 7 juillet est de savoir à qui l’on
souhaite confier les rênes de la France ? À Bardella et Marine Le Pen ? À
Mélenchon ou son hologramme ? Nous, nous construisons une nouvelle majorité !
Une majorité de ceux qui aiment notre pays. Une majorité composée de tous ceux
qui ne font pas le pari du chaos dans la rue, à l’Assemblée nationale et dans
la pays tout entier.
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la
Fonction publiques
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Quel déshonneur. Quelle indignité. Quelle trahison de cette
famille politique. Plus que jamais les forces républicaines doivent se
rassembler et faire bloc face aux extrêmes.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> [Alliance de Ciotti avec le RN] La dissolution, c'est le moment d'une grande clarification.
Eric Ciotti enterre la droite républicaine. J'appelle les députés de droite qui
refusent cette alliance déshonorante à la dénoncer, j'appelle les électeurs de
droite à refuser cette stratégie funeste pour notre pays.
> [Nouveau front populaire] Un homme condamné pour violences conjugales et réinvesti. Ce n'est pas une ligne rouge. Les attentats terroristes du Hamas le 7 octobre qui deviennent des actes de résistance. Ce n'est pas une ligne rouge. L'antisémitisme attisé matin, midi et soir. Ce n'est pas une ligne rouge. Vous vous vendez à pas cher.
> Quand on a inscrit l'IVG dans la Constitution, on nous disait que c'était inutile. Ça ne sera pas inutile si demain les lepénistes sont au pouvoir. Donc on se bat. C'est l'élection la plus importante à laquelle nous allons participer.
> [Elections législatives] La seule question posée les 30 juin et 7 juillet : oui ou non les Français veulent un Gouvernement lepéniste ou soutiennent-ils l’alternative de rassemblement que nous incarnons ? Ce sera un moment de clarification.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> [Elections législatives] Bernard Cazeneuve a raison. Face
à une extrême-droite aux portes du pouvoir, un rassemblement des forces
républicaines, autour des valeurs humanistes et de progrès, s’impose. C’est
dans cet esprit que je suis candidat de la majorité à ma réélection en Amérique
du Nord.
Olivia Grégoire, ministre
déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation
> [Elections législatives] Le risque des
extrêmes n’a jamais été aussi grand. C’est pourquoi, je serai candidate à ma
réélection dans la 12e circonscription de Paris.
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Éric Ciotti, toujours prompt à rappeler au bon souvenir de tous l’image du Général de Gaulle, salit aujourd’hui son héritage et celui de la droite républicaine. Le pire n’est jamais certain. Le pire est désormais acté. Le sacrifice des valeurs au profit de quelques sièges.
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Eric Ciotti pactise avec le RN, les
socialistes et écologistes avec LFI : ils sacrifient leurs valeurs et leur
histoire pour des sièges à l’Assemblée. Face au Front national d’extrême-droite
et face au Front populiste d’extrême-gauche, j’appelle tous les modérés à nous
rejoindre.
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> [Elections législatives] On va rappeler ce qui
a été fait, rappeler le risque et la menace de voir arriver l'extrême-droite
dans notre pays.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> [Elections législatives] Le président de la
République a fait le choix de la clarté et de la confiance. Les Français ont le
choix de leur propre avenir.
> [Elections législatives] L’accession au pouvoir des nationalistes et des populistes n’est pas une fatalité. Démocrates, républicains, nous devons tous nous mobiliser pour faire échec à leur projet funeste. C’est le combat d’une vie.
> Le sentiment de dépossession vient de décennies de désindustrialisation et d’abandon de nos services publics. Depuis 7 ans, nous avons apporté des réponses concrètes. Il faut aller encore plus loin.
> Le RN n’est pas un parti démocratique. Rappelons-le : s’il était au pouvoir, nous serions sortis de l’euro et l’armée de Vladimir Poutine serait aux portes de la Pologne.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Aujourd’hui, Jacques Chirac est mort une deuxième fois. Et
Éric Ciotti vient d’assassiner la droite républicaine. À tous ceux qui refusent
la compromission et le déshonneur, je lance un appel : unissons-nous pour la
République et ses valeurs.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Alliance de Ciotti avec le RN] J’ai toujours été un homme de droite, une droite patriote,
libérale, européenne refusant sans relâche les compromissions avec l’extrême
droite. Je suis indigné par l’opportunisme du LR d’Eric Ciotti. J’appelle à
travailler avec les Républicains qui refusent cette pantalonnade.
> [Nouveau Front populaire] Quelle honte. Après avoir fait campagne européenne contre la Nupes, s’allier à nouveau avec les antisémites, les poutinolatres, les voyous qui agressent nos institutions. Vous êtes prêts à tout pour garder vos sièges, Parti socialiste?
Maud Bregeon
(députée)
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Comment Eric Ciotti peut-il à ce point déshonorer le parti
qui fut hier celui des Présidents Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, au
détriment de tous ces élus et électeurs de droite sincèrement républicains ?
> [Elections législatives] J’ai toujours combattu les extrêmes. Il est temps de le faire à nouveau : je serai bien sûr candidate dans notre circonscription. Face à cette urgence et parce nos villes ont toujours fait bloc, l’heure est au rassemblement autour des valeurs républicaines et pour la stabilité.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Nouveau front populaire] Gauches
irréconciliables mais réconciliées sur l’autel des accords d’appareils.
Qu’importe les valeurs pourvu qu’on ait les places.
> [Elections législatives] Ce matin, le choix a le mérite de la clarté pour les Français :
Un parti d'extrême-droite fondé par un ancien SS, incompétent, irresponsable, xénophobe, anti européen et pro-Poutine.
Une gauche à qui il a suffit de 24h pour trahir ses électeurs en s'alliant avec ceux qu'ils reniaient encore la veille, ceux qui pensent que le Hamas est un mouvement de résistance, ceux qui attisent l'antisémitisme et flattent l'islamisme, ceux qui applaudissent un cogneur de femme condamné, ceux qui crachent sur nos institutions.
Un axe central républicain, progressiste, humaniste, qui a su relancer l'économie tout en réduisant comme jamais nos émissions de gaz à effet de serre, qui a su prendre des décisions difficiles en responsabilité et qui, surtout, ne composera jamais avec les extrêmes ! Faites vos jeux !
> [Elections législatives] L'heure et grave ! Droite et gauche républicaines perdent leur repères... A nous de réunir autour de nos valeurs républicaines, humanistes, progressistes et écologiques!
> [Alliance de Ciotti avec le RN] Eric Ciotti plonge son parti dans le griffes de la peste brune. Voilà qui a aussi le mérite de la clarté. J'ai de nombreux amis dans ce parti dont je sais qu'ils ne se retrouvent pas dans cet accord honteux. J'appelle tous les élus LR qui pensent que le nom de leur parti à encore un sens à se désolidariser de cette annonce, au plus vite !
> [Nouveau front populaire] La bordelisation, l'opposition à l'Europe, l'antisémitisme, le soutien aux islamistes, les ambiguïtés sur Poutine et tant d'autres dictateurs, etc. Très triste de voir le PS se fourvoyer une nouvelle fois dans une alliance électoraliste avec des Insoumis qui abîment chaque jour un peu plus la République et qu'ils disaient infréquentables il y a 2 jours. Ils le rediront dès le 8 juillet, on nous a déjà fait le coup... Les électeurs attachés à la République et à ses valeurs jugeront
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