Un pari qui a été presque gagner si la crise inflationniste qui n’était pas prévue, n’avait pas déréglé cette politique.
En a résulté un déficit des finances publiques et un creusement de la dette de la France ce qui a amené une agence de notation sur les quatre existantes à dégrader la note financière du pays.
Bien entendu, les oppositions, dans le grand cirque qu’est devenu le débat politique aujourd’hui où tout doit être dramatisé, mis en scène et polarisé à l’extrême afin de devenir un événement médiatique et être récupéré par les réseaux sociaux, ont crié au scandale.
Pour apprécier la décision gouvernementale, au-delà de ces postures, il faut analyser quelles étaient les autres options et ce qui a été décidé dans les autres pays notamment européens.
La France aurait ainsi pu décider de ne pas mettre en place le «quoi qu’il en coûte» en adoptant un laisser faire ce qui aurait dégradé de la croissance et amené une haute inflation.
C’est ce qu’ont choisi des pays comme l’Allemagne, par exemple, dont l’économie demeure dans le rouge et qui a connu une inflation forte.
Mais cette décision aurait sans doute produit des effets bien plus ravageurs que chez notre voisin de l’Est.
Et l’on en revient à ce débat politique délabré et chaotique voulu par les extrêmes et les populismes, adoubé par des partis dits «de gouvernement» comme LR qui est à la remorque du RN et du PS qui est à celle de LFI, malgré les affirmations actuelles de campagne électorale pour les socialistes.
Ce qui aurait amené une menace de mouvements sociaux et de mouvements de foule qui ont touché le pays ces dernières années comme celui des gilets jaunes (lors de la taxe écologique) ou des gilets rouges (lors de la réforme des retraites) qui avaient été instrumentalisés par tout ce que la France compte d’adversaires de la démocratie républicaine libérale.
Sans doute que la politique gouvernementale a été trop généreuse au bout du compte.
Mais, sans doute également, dans le choix du gouvernement est entré le paramètre de ce chaos recherché par les extrémistes et les populistes et le moyen de ne pas déstabiliser et fragiliser encore une fois le pays.
Néanmoins, pour que le gouvernement ait pu être moins généreux, encore aurait-il fallu que les oppositions démocratiques jouent la responsabilité.
Or telle n’a pas été le cas, puisque celles-ci ont demandé des dépenses encore plus grandes dans une sorte de course à l’échalote malsaine où il fallait être le plus démagogue possible pour attirer le chaland.
Cependant cela n’était nullement écrit car si la croissance avait perduré et si la crise inflationniste – due en grande partie à la guerre scélérate que Poutine mène contre l’Ukraine – ne s’était pas déclarée, le pari aurait été gagné.
Et les observateurs étrangers ne s’y sont pas trompés qui louaient cette politique qui a donné des résultats positifs.
Reste qu’au-delà d’une dégradation des finances publiques et d’une note financière, cette politique a été globalement un succès.
L’objectif, maintenant, est de passer à une phase de désendettement qui est en cours et dont on verra la capacité à obtenir des résultats probants.
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