De la démocratie qui est le système qui l’organise pour qu’elle soit la plus grande possible à la dictature qui la nie, toutes les idéologies politiques se fondent sur leur rapport avec la liberté.
Ce n’est donc pas la démocratie qui fonde la liberté mais la liberté qui justifie la démocratie.
La liberté est la condition de la démocratie et non l’inverse.
D’où cette évidence qui en découle: la démocratie, en aucun cas, n’est légitime à remettre en cause la liberté.
Car la liberté est un droit «naturel» de l’individu.
Dès lors, le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple n’est absolument pas habilité à supprimé la démocratie tout comme il ne peut remettre en cause l’égalité des citoyens devant la loi.
C’est bien la liberté qui est au centre de toute organisation d’une société juste et d’égaux.
Cependant, une autre évidence est qu’actuellement la démocratie républicaine libérale est le meilleur système qui, empiriquement, protège le mieux la liberté en appliquant le principe de réalité sur ce qu’est l’humain aujourd’hui.
Non pas ce qu’on voudrait qu’il soit ou ce qu’il pourrait être demain.
En conséquence, toute idéologie ou mouvement politique contemporain qui se réclame de la liberté se doit d’accepter la démocratie républicaine libérale comme principe fondateur de la société qu’elle souhaite promouvoir.
Et d’accepter que cette liberté n’est jamais négociable.
En résulte que toutes les idéologie et les mouvements politiques qui remettent en cause la démocratie républicaine libérale sont liberticides.
Pour la simple raison que j’énonçais au début: c’est la démocratie qui est la conséquence de la liberté et non le contraire.
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