C’est même un des motifs de son engagement dans la politique et sa candidature à la présidentielle de 2017 qui, rappelons-le, ont empêché le FN/RN de conquérir le pouvoir.
Et cette constatation du retour du tragique dans l’Histoire avec comme conséquence la possible disparition de la démocratie a été d’une particulière acuité qu’il a partagé avec quelques autres.
Car si beaucoup – et encore aujourd’hui certains d’entre eux – ont voulu faire le procès en dramatisation des propos d’Emmanuel Macron force est de reconnaître que la situation a, comme il le redoutait, empiré depuis son élection avec la montée des populismes et des extrémismes dans les démocraties et les attaques incessantes des régimes totalitaires et autocratiques contre le monde libre avec comme paroxysme la guerre d’agression de Vladimir Poutine contre l’Ukraine soutenue par la Chine.
A Berlin, pour sa visite d’Etat en Allemagne, une première pour un président français depuis Jacques Chirac il y a 24 ans, Emmanuel Macron s’est, à nouveau exprimer sur le sujet dans un pays où les néo-nazis de l’AfD connaissent un dynamique depuis quelques années et qui s’est accentuée dernièrement, un parcours qui n’est pas loin de ressembler à celui du FN/RN en France.
Emmanuel Macron a ainsi affirmé qu’il y a «une crise de la démocratie» notamment parce qu’il y a «une fascination pour l’autoritarisme (…) dans nos propres démocraties».
En estimant que l’«on n'a jamais eu autant d'ennemis à l'intérieur et à l'extérieur», il pointe évidemment «la montée de l’extrême droite et des extrêmes droites en Europe».
Et de pointer la responsabilité des politiques car, selon lui, «on laisse les nationalistes et souvent les ennemis de la démocratie tirer tous les dividendes de la démocratie et la critiquer de manière existentielle».
En conséquence, «c'est important d'aller voter aux européennes pour le parti qu'on soutient et qui soit un parti qui défend l'Europe» car «c'est l'Europe qui permet de défendre la démocratie, l'absence d'hégémonie sur notre continent et la capacité à répondre ensemble à ces défis».
Une Union européenne en grand danger ajoute-t-il: «je pense qu’on vit un moment de notre Europe qui est existentiel, parce que je crois vraiment que notre Europe peut mourir».
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