Que ce soit pour transmette le savoir aux enfants avec les enseignants, pour soigner les malades avec les soignants, protéger la population avec les policiers et les soldats, les fonctionnaires rendent des services essentiels.
Mais il faut que ceux-ci soient bien donnés.
Dès lors, rechercher l’efficience du service public par la qualité des fonctionnaires est un devoir de l’Etat et de ceux qui le gouvernent.
Or, voici que lorsqu’un ministre de la Fonction publique déclare qu’il serait bien de pouvoir, non seulement, évaluer ses agents mais de pouvoir se séparer de ceux qui ne remplissent pas correctement leur travail, les politiques de gauche et les syndicats s’offusquent et crient au scandale, comme si la première justification du service public étaient d’abord d’être une protection du fonctionnaire!
Nous voilà donc dans un retournement complet du rôle du service public qui, avant de rendre un quelconque service au public, serait donc une bulle de protection de ceux qui y travaillent et ce, quel que soit leurs compétences…
Sans doute que le fonctionnaire a droit à certaines protections – et à une revalorisation de ses émoluments voire à des promotions individuelles pour les plus compétents – mais l’on ne peut considérer qu’un incapable ait un emploi à vie ou qu’un profiteur du système ne soit jamais inquiété.
De même, on peut se poser la question pour certains postes si la présence de fonctionnaires engagés ouvertement contre la politique du gouvernement en place pour l’appliquer, n’est pas une incongruité et que ceux-ci devraient être à la discrétion des dirigeants élus pour nommer les personnes adéquates comme c’est le cas aux Etats-Unis.
Reste qu’on ne peut accepter l’idée que le service public serait d’abord au service de ceux qui devrait l’assurer au public.
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