Au-delà d’une décision médiatico-politique d’une rare démagogie tant les partis auxquels ces élus appartiennent ruent systématiquement dans les brancards contre les déficits publics, rappelons que ni l’UDI, ni Les centristes n’ont actuellement de légitimité de se dire du Centre.
Ces deux partis sont, pour l’UDI de droite modérée et pour Les centriste de droite, ont chacun, il ne faut pas l’oublier, soutenu sans aucun état d’âme François Fillon lors de la présidentielle de 2017 et Valérie Pécresse lors de celle de 2020, c’est-à-dire les deux candidats de la Droite face à Emmanuel Macron.
De même, ils ont toujours été des adversaires déterminés du Président de la république et de son gouvernement qui sont positionnés sur l’axe central et mènent une politique essentiellement centriste avec des ministre membres du MoDem, seul parti que l’on peut considérer en 2024 comme centriste.
La signature des trois sénateurs de l’UDI dans ce recours interrogent d’ailleurs puisque ce parti a décidé de soutenir la liste de la majorité présidentielle conduite par Valérie Hayer pour les élections européennes.
Cela confirme le procès en opportunisme fait à cette formation qui ressemble aujourd’hui plus à un cartel électoral.
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