► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Il conviendra de ne pas être lâche. (…) La guerre est revenue
sur notre sol, des puissances devenues inarrêtables sont en train d'étendre la
menace, de nous attaquer chaque jour davantage: il nous faudra être à la
hauteur de l'Histoire et du courage qu'elle implique.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Qui a lancé la guerre en Ukraine ? Qui menace avec l’arme nucléaire ? Soyons lucides sur ce qui se joue en Europe.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] En réponse à une question qui m’était posée sur l’envoi des troupes, j’ai répondu que rien n’était exclu. Nous lançons le débat et réfléchissons à tout ce qu’il est possible de faire pour soutenir l’Ukraine.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] J’ai toujours été clair sur le cadre qui était le nôtre, nous ne sommes pas en guerre contre le peuple russe et nous refusons d’entrer dans une logique d’escalade.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie ne peut ni ne doit gagner. (…) Au fond, ce que nous partageons, c'est la certitude que nous sommes touchés par cette guerre sur le sol européen, que s'y joue une part de notre avenir et que s'y joue aussi notre capacité à nous défendre de manière autonome
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Mes propos sont assumés et précis. Expliquer que nous n'allons pas nous mettre des contraintes à nous-mêmes, je pense que c'est nécessaire quand nous sommes engagés à ce point comme nous le sommes sur le sujet de l'Ukraine.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous devons tous êtes conscients que cette guerre nous touche, et on n'a jamais envie de voir les choses telles qu'elles sont. Il nous faut être lucides sur la réalité de la situation qui se joue en Europe, les risques qui sont à l'œuvre et ce que nous devons assumer. Et je suis convaincu que la clarté de ces propos était nécessaires pour l'Europe.
> La République tchèque et la France ont bien conscience de ce qui est à l'œuvre en Europe. Face au retour de la guerre sur le sol européen, nous devons définir les voies et moyens de produire, d'agir, en Européens. Notre avenir et notre capacité à nous défendre sont en jeu.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Est-ce notre guerre, ou n’est-ce pas notre guerre? Pouvons-nous nous détourner, considérer que les choses peuvent continuer à se jouer? Je ne crois pas et donc c’est un sursaut stratégique auquel j’ai appelé et que j’assume pleinement. La clarté est ce dont l’Europe a besoin.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous ne voulons pas d’escalade, n’avons jamais été dans la belligérance
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je suis tout à fait favorable à la proposition de taxer les revenus des avoirs russes gelés, ce qui représente 3 à 5 milliards d’euros par an, dans le cadre légal du droit international.
> Mes chers compatriotes, Nous commémorons cette année le 80ème anniversaire de la Libération. Partageons et inscrivons nos mémoires familiales dans notre histoire nationale. Honorons nos libérateurs. Faisons des jeunes les passeurs de notre mémoire.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Gabriel Attal Premier
ministre, chargé de la Planification écologique et énergétique
> [IVG dans la Constitution] la France a adressé
un message historique au monde entier : le corps des femmes leur appartient et
personne n’a le droit d’en disposer à leur place. C'est une deuxième victoire
pour Simone Veil et pour toutes celles qui ont ouvert la voie.
Bruno Le Maire,
ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique
> Nous faisons un seul choix : le rétablissement des finances
publiques. Il doit nous amener sous les 3 % de déficit public en 2027
et à un budget à l’équilibre en 2032. Réduire les seules dépenses de
l’Etat à hauteur de 10 milliards d’euros est une première étape. Nous le
faisons sans remettre en cause les grandes politiques publiques défendues par
le président de la République : l’environnement, l’éducation, la santé, le
travail voient leurs budgets augmenter depuis 2017. A un moment donné, il faut
simplement refroidir la machine, parce que la croissance subit les conséquences
du nouvel environnement géopolitique et que les recettes fiscales diminuent.
Quand on gagne moins, on dépense moins.
> On est très loin de l’austérité quand on est à 58 % de dépenses publiques dans le PIB ! Il y a 496 milliards d’euros de dépenses de l’Etat par an, nous faisons une économie de 10 milliards : on va s’en remettre. Nous augmentons le budget de MaPrimeRénov’, ne laissons donc pas entendre que cela pourrait impacter la vie du bâtiment, c’est faux. Nous réduisons les aides à l’emploi à un moment où le taux de chômage est faible et où les pénuries d’emplois restent importantes, ne disons pas que cela pourrait impacter la croissance. Changeons de logiciel : la dépense publique n’est pas l’alpha et l’oméga de la croissance.
> En raison de la perte de recettes fiscales
en 2023, nous serons significativement au-delà des 4,9 % du déficit
des finances publiques. Ces 10 milliards ne sont pas un coup de rabot mais
un frein d’urgence. (…)
Il est légitime que l’Etat donne l’exemple. Mais si vous ne touchez pas aux
dépenses sociales, vous ne pouvez pas parvenir à l’équilibre des finances
publiques. Il faut donc d’autres étapes et un calendrier.
Après ces 10 milliards d’euros d’économies, la deuxième étape pourrait
être un projet de loi de finances rectificative à l’été, si nécessaire. La
troisième, ce sera le projet de loi de finances de 2025, dans lequel nous
devrons trouver au moins 12 milliards d’euros d’économies. Nous ne prenons
personne en traître.
Par ailleurs, il est indispensable de poursuivre les réformes de structure. Une
réforme de l’assurance-chômage est nécessaire pour atteindre le plein-emploi,
le Premier ministre a raison de le rappeler. Nous gardons une durée
d’indemnisation la plus longue parmi les pays développés : dix-huit mois.
La responsabilité des partenaires sociaux, ce sont les salariés. La
responsabilité de l’Etat, ce sont tous ceux qui sont au chômage. Pour ma part,
je considère que l’Etat devrait reprendre la main sur l’assurance-chômage de
manière définitive.
> La complexité a un coût vertigineux en emplois comme en
heures travaillées. Il faut alléger la charge mentale qui pèse sur les
entrepreneurs. Nous allons supprimer tous les Cerfa. Il y en a aujourd’hui
1 800, dont 1 200 pour les seules entreprises. D’ici à 2026,
80 % des Cerfa seront préremplis par l’administration, comme pour votre
déclaration d’impôts. Ensuite, nous les supprimerons définitivement.
Reprenons aussi ce qui a été fait il y a deux siècles, au moment du Consulat et
de la codification du droit français. Simplifions le code du commerce. Personne
ne peut connaître l’intégralité des 7 000 articles du code du
commerce, donc tout le monde ignore la loi !
Je propose qu’avec Eric Dupond-Moretti nous réunissions des parlementaires, des
spécialistes du droit et du commerce pour diviser par deux la taille de ce code
d’ici à 2027. Mon administration aura recours à l’IA pour adapter l’information
aux spécificités des entreprises.
> Gouverner, c’est savoir renoncer à certaines dépenses secondaires pour financer des dépenses prioritaires : l’hôpital, l’école, la police, la justice, les armées. Je crois à un Etat fort, mais pas à un Etat qui se disperse, qui finance tout et devient une pompe à fric. Est-il possible de continuer à dépenser 5,7 milliards d’euros par an pour le transport médical des patients ? Comment éviter la dérive sur les dépenses liées aux affections de longue durée, tout en continuant à protéger les patients ?
> Les grandes ambitions demandent du temps. L’année 2027 sera une étape importante, avec un retour au déficit sous les 3 %. Mais regardons au-delà et visons cet équilibre des finances publiques que nous n’avons pas connu depuis 1974.
> J’ai la France dans les tripes. C’est une immense fierté d’être ministre des finances de mon pays. Je vis mon engagement politique avec passion. Cela fait vingt ans que ça dure et cela durera encore longtemps.
> Il y a un seul discours et une seule action. Avec la majorité, nous avons rétabli les finances publiques entre 2017 et 2019. Vous aviez le même président de la République et le même ministre des finances.
> Je suis opposé depuis sept ans à toute augmentation des impôts. Dans un pays qui a un des niveaux de pression fiscale les plus élevés au monde, c’est une impasse.
> [Nouvelle baisse d’impôts pour les classes moyennes] Cela a été promis, cela sera tenu. Il est légitime également de continuer à alléger la charge fiscale qui pèse sur les entreprises en poursuivant la baisse des impôts de production qui pénalisent notre industrie, en soutenant le travail et l’investissement dans l’innovation. C’est cette politique qui explique que notre croissance résiste. En 2023, près de six millions de salariés ont bénéficié de la prime Macron, pour un montant moyen de près de 900 euros et un total de 5,3 milliards d’euros.
> Cela fait sept ans que nous nous mobilisons pour plus de justice fiscale au niveau international. Nous avons taxé les géants du numérique et mis en place la taxation minimale à l’impôt sur les sociétés. Nous avons toute légitimité pour porter le projet d’une imposition minimale sur les individus pour éviter toute optimisation fiscale.
> La réalité, c’est que le lepénisme est un nouveau marxisme. Toujours plus de dépenses, toujours moins de recettes. Qui peut être dupe ? La somme des dépenses sociales engagées par Mme Le Pen, de la nationalisation des autoroutes en passant par la retraite à 60 ans, sans oublier l’exonération d’impôt sur le revenu pour les moins de 30 ans, s’élève à 120 milliards d’euros. Les recettes, ce sont toujours les mêmes : taper sur les immigrés.
> [Elections européennes] Battons-nous collectivement pour la victoire ! Rappelons que nous avons fait bouger l’Europe depuis sept ans. Dénonçons les contradictions du Rassemblement national et son attitude capitulatrice face à Vladimir Poutine. Il n’y avait pas un mot dans le discours de Jordan Bardella pour Alexeï Navalny. Trouvez-vous cela digne ?
> Je propose une nouvelle stratégie de croissance européenne. Il est temps de défendre un contenu européen dans les appels d’offres et les grands projets industriels. Je veux aussi mettre en place un produit d’épargne européen pour bâtir un marché européen de capitaux qui nous permettra de financer les grands projets sur la transition climatique, l’IA ou la défense. J’ai lancé, lors de la réunion de l’Alliance européenne du nucléaire, un projet d’intérêt collectif européen sur le nucléaire, comme ce que nous avons fait pour les batteries ou l’hydrogène.
> Les prix de l’énergie ont explosé à la suite de la crise en Ukraine, de 256 % en Europe, contre 56 % aux Etats-Unis et 5 % en Chine. Que chacun prenne la mesure de ce que cela veut dire pour des groupes comme Michelin, Safran, Airbus et tous leurs sous-traitants. Avec l’IRA, le prix des produits industriels américains a baissé de 25 %. Quant à la Chine, elle est devenue le premier producteur du secteur automobile, avec trente millions de véhicules par an, et elle produit massivement des panneaux photovoltaïques ou des éoliennes à prix cassé.
> Il faut nous battre à armes égales pour que l’Europe reste dans la course du 21ᵉ siècle. L’Europe est prise en tenaille entre la Chine, de plus en plus interventionniste, et les Etats-Unis, de plus en plus protectionnistes. Elle doit être capable d’investir davantage, de rééquilibrer les échanges commerciaux en tenant compte du fait que nos choix de production décarbonée et nos modèles sociaux sont plus coûteux. Nous avons su nous mobiliser massivement pour nous protéger face au Covid-19. Pourquoi ne pas nous mobiliser tout aussi massivement pour défendre notre rang au XXIᵉ siècle ? Ne soyons pas forts sur le défensif et faibles sur l’offensif.
> EDF doit apprendre à tenir ses coûts et son calendrier. Le président de la République a annoncé la réalisation de six nouveaux EPR, EDF doit relever ce défi dans les délais et dans les coûts impartis. Il s’agit de construire une série de réacteurs dont le premier exemplaire sera l’EPR de Penly [Seine-Maritime]. Cela veut dire des économies d’échelle. Je participerai au prochain comité exécutif d’EDF, fin mars, avec un message simple : EDF doit tenir ses délais et ses coûts.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La seule vraie cohérence que je reconnaisse à Marine Le Pen, c’est d’avoir toujours défendu Vladimir Poutine. Pour ce qui me concerne, j’ai toujours été partisan d’une ligne de très grande fermeté vis-à-vis de la Russie. Les Européens doivent être lucides sur les intentions impérialistes de Vladimir Poutine. Le président de la République a eu raison de rappeler que nos démocraties doivent apprendre la force. La première force, c’est la lucidité.
> [IVG dans la Constitution] Dans 24 pays, l’avortement est strictement interdit. Dans 41 pays, il est autorisé seulement pour sauver la vie de la mère. Dans 49 pays, il est autorisé pour des raisons de santé. Dans 1 seul pays, il est inscrit dans la Constitution. Et ce pays, c’est la France. C’est une victoire historique et collective. C’est un appel au monde entier à protéger Toutes les femmes et leur garantir la liberté de choix.
> Depuis le début de l’année
2024, 1 918 établissements ont été contrôlés par la Dgccrf sur l’origine française de
plusieurs produits alimentaires notamment des secteurs des fruits et légumes,
des produits carnés et des boissons alcoolisées :
- 683 établissements étaient en anomalie.
- 413 établissements ont fait l’objet d’avertissements pour leur rappeler les
règles applicables.
- 130 établissements font l’objet d’une demande de mise en conformité.
- 151 procédures de sanctions pénales et administratives vont être transmises à
la justice. Nous allons poursuivre les contrôles et nous serons intraitables
sur ce sujet. La fraude à l'Origine France, c'est à la fois une tromperie des
consommateurs et un vol de nos producteurs.
Gérald Darmanin,
ministre de l’Intérieur et des Outre-mer
> [Sécurisation des Jeux olympiques et
paralympiques] A événement exceptionnel, sécurisation exceptionnelle ! Un
dispositif de sécurité inédit sera mis en place pour que le plus grand
événement planétaire soit une grande fête.
Pour sécuriser cette cérémonie hors norme, 45 000 policiers et gendarmes seront
mobilisés, renforcés par le GIGN, le RAID et la BRI. Des hélicoptères, bateaux,
dispositifs anti-drones, démineurs, plongeurs ou encore des spécialistes NRBC
viendront compléter le dispositif. Par ailleurs, l’espace aérien dans un
périmètre de 150 km autour de Paris sera fermé une grande partie de la soirée.
Pendant les Jeux, ce seront 35 000 policiers et gendarmes qui seront mobilisés
chaque jour.
Le Centre national de commandement stratégique (CNCS), structure de
coordination à la pointe de la technologie du ministère de l’Intérieur,
coordonnera le dispositif de sécurité, en lien avec les centres opérationnels
concernés, en premier lieu la préfecture de police de Paris.
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> Le secteur des
professionnels de la petite enfance fait face à un manque d'attractivité.
Pourtant, leur travail est essentiel. Nous revalorisons leurs salaires de 150€ nets en moyenne par
mois. Cette augmentation est juste et nécessaire.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> L’École est un sanctuaire républicain : elle
doit protéger chacun, dans son intégrité physique et dans sa liberté de
conscience, pour permettre et garantir la bonne transmission des savoirs.
> Au lycée Maurice Ravel, j'ai tenu à apporter mon soutien total au proviseur et à l'équipe éducative. Ce soutien, ce n'est pas simplement des mots. Ce sont des mesures mises en œuvre immédiatement, concernant la sécurité du proviseur, de l’établissement et les réseaux sociaux.
> Je le redis, avec force : il est absolument inacceptable qu’un sentiment de peur s’installe dans notre École et que les équipes éducatives soient menacées.
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Depuis les États
Généraux de l’Alimentation et les lois ÉGAlim I et II, le revenu agricole est
une préoccupation constante et un combat de chaque instant. J’y veille et je
suis pleinement mobilisé au quotidien pour que le bon prix ne soit pas le plus
bas, mais celui qui rémunère l’agriculteur. C’est dans cette optique que je
vais travailler en lien avec l’ensemble des parlementaires et acteurs engagés
sur cette question essentielle. Pour renforcer ÉGAlim pour garantir le revenu
de nos agriculteurs, nous devons mieux prendre en compte les coûts de
production, lutter contre les contournements des règles, et ainsi redonner de
la confiance, afin que chacun des acteurs joue pleinement son rôle. C’est une
question de responsabilité et de mobilisation collective au service de la
souveraineté alimentaire.
> [IVG dans la Constitution] Rien n’est jamais acquis. Les forces à l’œuvre, partout dans le monde, pour faire pièce aux droits les plus fondamentaux progressent. Pour toutes les femmes de France et du monde ce vote du jour est donc un puissant message : nous ne laisserons pas reculer les droits humains. Merci à toutes celles et ceux, associations, parlementaires, intellectuels …qui ont permis cela. Par delà nos autres divergences. C’est une grande fierté.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de
Renaissance
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il faut utiliser le rapport de
force pour protéger les Européens. Non, nous ne jouons pas l’escalade des
tensions. Non, la Russie n’est pas la victime.
> Cette élection européenne est la plus importante depuis 1979. Il y a un vrai risque de blocage de nos institutions européennes.
> L’Europe doit se doter d’une capacité de défense commune. Après les élections européennes, ce sera le bon moment pour construire et accélérer sur la défense européenne.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Si l'Ukraine tombe, je ne donne pas très cher de l'Union européenne.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Avec mon homologue allemande, nous avons échangé pour faire plus et mieux ensemble dans notre soutien à l'Ukraine. Je connais sa grande détermination à soutenir l’Ukraine dans la durée et à œuvrer pour l'unité des Européens.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Si nous faisons un pas de côté face à des puissances expansionnistes, alors c'est un message pour qu'elles puissent faire un pas en avant. Notre conviction est qu'il faut agir maintenant et continuer de soutenir l'Ukraine.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous vivons un point de bascule qui doit nous emmener à tenir tête à la Russie et il faut jouer le rapport de force pour protéger les Français, protéger les Européens.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il faut mettre en échec la Russie sans faire la guerre à la Russie, c’est le cadre qu’a fixé le président de la République (…) et le cadre de la cobelligérance ne doit pas être atteint. Nous n’avons jamais franchi le stade de la cobelligérance et nous ne le franchirons pas. La France parle dans un cadre un peu différent, c’est une puissance dotée de l’arme nucléaire; je pense que la France peut parler d’égale à égale à la Russie. Les messages qui ont été renvoyés par la France et par les Européens aussi, c’est un élément de rapport de force.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Notre conviction, c’est qu’il faut continuer à soutenir l’Ukraine. Si l’Ukraine tombe, probablement la Russie aura des velléités, et si la Russie a des velléités, on a un risque de guerre ; il y aura des conséquences en cascade, et je ne donne pas trop cher de l’Union européenne (…), il faut éviter ce scénario.
Christophe Béchu,
ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
> L’ultra fast-fashion est une catastrophe écologique : les vêtements
sont mal fabriqués, très achetés, peu portés et vite jetés ! J’ai réuni hier de
nombreux acteurs - ONG, industriels, chercheurs… - pour travailler ensemble et
soutenir une mode plus durable.
Pour réduire les impacts de l’ultra
fast-fashion sur l’environnement, j’ai annoncé :
- mon soutien à l’initiative
parlementaire qui vise à interdire la publicité pour les produits de l’ultra fast-fashion, et concernera aussi les
influenceurs sur les réseaux sociaux.
- la mise en place d’un dispositif de
bonus / malus sur les vêtements, pour soutenir la mode durable et la rendre
plus accessible à nos concitoyens.
- le renforcement de l’information du
consommateur. Les marques d’ultra fast-fashion devront afficher sur leur site
un message de sensibilisation sur l’impact environnemental de leurs vêtements
et encourager au réemploi de leurs produits.
> Je me réjouis de l’accord obtenu entre le Parlement européen et le Conseil, sur le règlement relatif aux emballages et aux déchets d'emballages. Il prévoit notamment qu’en 2030 les emballages soient tous recyclables. C’est un pas de plus vers une économie circulaire en Europe.
Amélie Oudéa-Castéra,
ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> Notre pays se
prépare à accueillir le monde pour les Jeux olympiques de Paris. A 142 jours de la cérémonie
d’ouverture, notre ambition reste la même :
1- une organisation aussi irréprochable que possible
2- des athlètes tricolores au meilleur de leur performance
3- des Jeux de tous les Français, à travers tous les territoires
4- un héritage utile et durable pour notre pays
Oui, nous serons prêts !
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> L’avenir de l’agriculture nous concerne tous.
Nos scientifiques se mobilisent chaque jour pour répondre à ses enjeux et
réussir la transition agroécologique. La recherche est un outil puissant pour
relever ce défi immense.
Avec le vote du Congrès aujourd'hui, la France devient le premier pays au monde à graver la liberté pour les femmes de disposer de leurs corps dans le marbre de sa Constitution. Grande fierté et immense émotion d'avoir assisté à ce moment historique.
Aurore Bergé, chargée
de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les
Discriminations.
> Pour
soutenir et accompagner les femmes victimes de violences, c'est tout un
parcours, un réseau de solidarités qui se met en place. Avec la gendarmerie de
Seine-et-Marne, ce sont des travailleurs sociaux, des associations, des élus
locaux, la CAF qui repèrent, écoutent, accompagnent, soutiennent.
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> La force du
nucléaire français, c’est de fournir une électricité abordable et abondante au
consommateur, mais c’est aussi sa capacité à s’exporter à l’international. Aujourd’hui
à Prague, avec le Président de la république pour le forum
franco-tchèque du nucléaire.
La France et la République tchèque ont partagé leur volonté commune de
coopération dans le domaine de l'innovation et de la recherche, de la sûreté
nucléaire. Avec un objectif : construire une chaine de valeur européenne !
Dominique Faure, ministre
déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité
> Je partage l'objectif de mieux reconnaître, mieux protéger et mieux
indemniser les élus locaux. Je suis déterminée à avancer vers un statut de
l'élu, comme s'y est engagé le président de la République lors du Congrès des
maires en novembre. On doit y parvenir d'ici les prochaines élections
municipales de 2026. J'espère l'adoption d'un texte cette année pour envoyer un
signal clair aux élus. Beaucoup de maires sacrifient leur emploi, une
progression de carrière ou leur vie personnelle pour exercer leur mandat. La
continuité démocratique à laquelle nous sommes attachés passe par le statut de
l'élu si nous voulons éviter une carence de candidats en 2026.
> Nos élus locaux ne sont pas indemnisés à la hauteur de leur engagement. Que ce soit pour un maire d'une petite commune, ou pour un maire de grande ville qui peut diriger plus de 10.000 agents municipaux, l'indemnité n'est souvent pas à la hauteur de leurs responsabilités et de leur présence sur le terrain. Être maire, c'est 7 jours sur 7, 24H sur 24. Je défends une nécessaire revalorisation de toutes les indemnités d'élus. Nous devons en débattre pour trouver le format le plus adéquat. Je souhaite aussi ouvrir l'indemnité aux conseillers délégués, qui font un travail très proche de ceux des adjoints. Ainsi qu'aux autres conseillers municipaux, y compris d'opposition. Même symbolique, cette indemnité reconnaîtra leur engagement.
> Je veux que chaque nouveau maire dispose de trois jours de formation, c'est indispensable pour mieux appréhender, par exemple, le code de l'urbanisme et les règles des finances publiques. On a besoin que les entreprises accompagnent mieux leurs salariés qui exercent une fonction élective. Je soutiens la création d'un label «Entreprise engagée pour la démocratie locale». Nous allons aussi permettre aux collectivités de compléter les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale pour les élus lors d'un congé maternité. Je suis favorable à faciliter l'accès à des fonctions d'élus locaux aux étudiants en permettant le remboursement de leurs frais de transport lorsqu'ils étudient loin de leur village d'origine, ainsi qu'étudier la possibilité du vote en visio-conférence dans le cadre de leurs mandats municipaux. Enfin, je souhaite une validation des acquis d'expérience pour faciliter la reconversion des élus à la fin du mandat, mieux articuler vie d'élue locale et vie professionnelle.
> [Loi sur le non-cumul des mandats] Lors du vote de la loi, en 2014, il fallait renouveler la classe politique, féminiser la représentation nationale et limiter l'absentéisme parlementaire. Tout cela avait du sens et j'ai été séduite à l'époque par cette interdiction de cumuler un mandat de parlementaire et d'exécutif local. Mais nos concitoyens considèrent parfois, souvent à tort, leurs parlementaires comme trop éloignés des élus locaux et du terrain. Je souhaite personnellement un assouplissement de la loi interdisant le cumul des mandats même si, sur les modalités, ma réflexion n'est pas aboutie. Je poursuis mes consultations et j'échange beaucoup avec Éric Woerth qui mène une mission sur la décentralisation et sur la valorisation des fonctions électives locales. Sûrement la proposition de loi Horizons arrive-t-elle un peu trop vite avant la remise de ses conclusions. En attendant, j’invite les parlementaires à la sagesse. Le fait que la PPL proposée n'ouvrirait qu'aux adjoints le droit d'être élu national mérite sans doute que l'on se donne encore un peu de temps pour faire aboutir nos réflexions.
> Dans une société qui devient plus individualiste et violente, nos élus locaux sont de véritables sentinelles pour notre démocratie. Nous avons renforcé leur protection et augmenté les sanctions de leurs agresseurs. Nous irons encore plus loin. On ne peut nier la responsabilité des extrêmes dans l'augmentation de cette violence dans la vie politique, pour autant ce n'en est pas la seule cause, cette hausse est globale.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> Aujourd’hui, ce que je vois, c’est qu’il y a des freins à la naissance
et à l’arrivée d’un enfant dans une famille. Mais c’est une liberté de vouloir
ou de ne pas pouvoir vouloir faire un enfant. Ma mission, c’est de lever ces
freins sans aucun tabou, sans aucune naïveté. Il faut poser la question des
coûts financiers, parce que c’est une réalité. Aujourd’hui, il y a l’inflation,
mais ce n’est pas que cela. L’arrivée d’un premier enfant, l’arrivée d'un autre
enfant, c’est un investissement… Mais le premier des freins, c’est quand même
les questions de modalité de garde. Ma mission, c’est de répondre d’abord à ces
freins là.
La réalité de la planète, c’est l’effondrement, c’est l'extinction de masse… La
planète ne va pas très bien, je comprends qu’il y ait des angoisses, pour la
planète, sur la scène internationale, il y a la guerre en Europe. Je crois que
l’on peut créer de la confiance en ayant des institutions fortes, une
démocratie en bonne santé, une économie souveraine et ce sont des conditions
nécessaires à poser pour une société de la confiance, une société où, oui, on a
envie d’avoir des enfants. Il y a des freins et on les lèvera, les uns après
les autres, avec les parents et l’ensemble des acteurs.
> J’ai confiance dans les générations à venir pour avoir les transformations dans nos manières de consommer, en terme de sobriété, de préservation de la planète. Je vois les jeunes que j’ai accompagnés en étant ministre, j’ai 34 ans moi-même, nous ne sommes plus la génération de nos parents, de nos grands-parents, aujourd’hui la science nous dit ce qui fait du mal à la planète, elle nous donne les solutions pour y répondre. J’ai foi en l’avenir. Quand j’étais ministre de la Biodiversité, j’étais moi même enceinte, c’est dire que ma petite fille est arrivée en pleine conscience des enjeux environnementaux. Ces craintes sont légitimes, l’urgence planétaire est réelle, mais elle ne devra pas nous amener à un sacrifice.
> Aujourd’hui, la maternité a des conséquences sur les carrières, il ne faut pas être aveugle ou naïf, y a un écart entre les salaires encore très présent entre les hommes et les femmes. C’est une réalité. Par contre, la réalité c’est qu’aujourd’hui notre droit protège, et ce n’est pas un phénomène, c’est de la discrimination et c’est condamné par la loi. Il faut avancer. Cela veut dire aller chercher la responsabilité des entreprises quand elles ne sont pas à la hauteur, ça veut dire accompagner les entreprises les plus engagées sur les questions de parentalité, permettre aussi des évolutions au delà des mentalités de manière très concrète, le retour à l’emploi, la durée du congé, l’adaptation de nos entreprises pour l’arrivée du 1er enfant, mais aussi quand on a en 2 ou 3, l’adoption. L'enjeu c’est que, soit l’entreprise permet la maternité et on est accompagnée, soit elle ne le permet pas et en réalité, ça peut devenir un frein mais ce frein n’est pas légitime, n'est pas excusable, n'est pas explicable, c’est malheureux et il faut lutter contre.
> [Avoir ou non un enfant] Personne ne doit faire la morale à personne. C'est une liberté. C’est une énorme responsabilité quand on a un enfant, on s’engage pour lui, pour elle. Je ne veux poser aucun discours moralisateur sur le fait d’en avoir ou de ne pas en avoir, d’en avoir 1, 2, 3, 4… Le sujet n’est pas là, la réalité c’est qu’on doit pouvoir garantir cette liberté. Et pour celles qui souhaitent avoir des enfants, permettre de lever le freins, qu’ils soient médicaux, économiques, sociétaux. Je ne serai jamais de celles qui poseront un jugement. Ce qui est certain, c’est que ce jugement existe encore, et il existe même au sein de nos familles, et c’est des évolution de la société qu’il faut accompagner. On peut s’engager auprès d’un enfant sans être le parent biologique. Je pense qu’il faut en réalité regarder le rôle de nos adultes qui posent de l’affection, qui s’engagent dans l’éducation de nos enfants, que ce soit à l’intérieur de la famille, par des formes d’engagement ou autre, mais pas de jugement de moral.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> Il y a 5 ans, l’Europe était encore naïve.
Nous avons fait changer le cours des choses et amorcé la reprise en main de
notre avenir. Sur l’immigration irrégulière, sur les travailleurs détachés, sur
les géants du numérique, nous avons fait prendre un tournant à l’Europe.
> Face aux fausses nouvelles, il nous faut un bouclier démocratique pour protéger les élections. Merci à l'OCDE pour la présentation de son rapport sur le sujet. « Facts no fakes », un titre évocateur et deux axes majeurs : transparence et responsabilité des plateformes.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Nous
avons un besoin impérieux de soutenir l’Ukraine: soutien financier massif, soutien humain, soutien en armement,
soutien diplomatique et parole très ferme.
> Je souhaite qu’avant 2027 nous ayons adopté une législation sur l’aide active à mourir en France. Nous devons donner à chaque citoyen la liberté de choix sur la fin de vie.
> [IVG dans la Constitution] Dans les tribunes du Congrès, il y avait beaucoup d’émotion, de la part des femmes, des militantes, des anciennes ministres, qui s’étaient battues pour leur droit à l’IVG. Nous avons connu un grand et beau moment d’union.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> Nouvelle rencontre
constructive avec le Président du MEDEF. Dans nos rôles respectifs, nous partageons une valeur
commune : le travail. Le plein-emploi est notre objectif partagé, et avec les députés Renaissance nous restons
engagés à le concrétiser.
> Le meilleur pouvoir d'achat, c'est d'avoir un travail. Ce que nous voulons c'est le plein-emploi.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> En commission des Affaires
étrangères à l’Assemblée, nous avons évoqué les élections américaines et leurs enjeux au regard de la
politique étrangère américaine dans l’hypothèse d’un retour de Donald Trump au
pouvoir. Nous devons nous y préparer en nous dotant des moyens nécessaires à la
défense de notre continent.
Tous les leviers doivent être explorés pour soutenir le peuple ukrainien, y compris l’utilisation des avoirs russes.
> [Votation SUV de la mairie de Paris] La Commission de déontologie de la Ville pointe le manque d'intelligibilité de la question comme nous l'avions dénoncé. La démocratie participative est précieuse, ne l'abimons pas avec ce type de pratique.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je
condamne dans les termes les plus fermes cette attaque survenue pendant la
visite du Président Zelensky et du Premier ministre Mitsotakis. Notre soutien à
une Ukraine libre et souveraine ne faiblira pas. La Russie ne gagnera pas cette
guerre.
> De Paris à Strasbourg et partout dans le pays, notre famille politique s’engage depuis 2017 pour transformer l’Europe de l’intérieur. Pour vous !
> Une nouvelle ère s’ouvre aujourd’hui pour notre sécurité. Pour bâtir une Europe forte, il est impératif de renforcer nos industries de défense.
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