Le problème est que ces chiffres sont invérifiables mais que l’on sait qu’à chaque scrutin organisé par la «mafiacratie poutinienne» des énormes fraudes ont lieu comme le rappelait d’ailleurs un documentaire diffusé hier soir par une chaîne de télévision française, preuves à l’appui.
Mais cela n’empêche pas les médias de faire leur Une avec ces résultats pipeautés et les journalistes, tels les présentateurs potiches des journaux télévisés russes, chinois ou nord-coréens, de reprendre in-extenso la propagande du Kremlin.
Parfois, des éléments éparses parlent d’une élection peu crédible alors même qu’elle est une complète et totale supercherie.
Les chiffres venant de pays autoritaires et totalitaires sont d’ailleurs systématiquement faux pour coller à ce que leurs dirigeants veulent que la réalité soit et non ce qu’elle est.
Si Poutine à l’instar du régime soviétique est un adepte des mensonges d’Etat en la matière, la palme en revient dans ces dernières décennies à la Chine qui a surévaluée sa croissance économique ainsi que toutes les statistiques qui prouvaient que le pays était devenu une grande puissance.
Certains diront que ces chiffres sont corroborés par des institutions internationales comme le FMI, l’ONU ou la Banque mondiale.
Ils oublient une seule chose: celles-ci basent très largement leurs statistiques sur les chiffres donnés par les pays eux-mêmes!
La Chine est d’ailleurs un exemple caricatural de la manipulation.
Pourquoi se demandait-on à l’époque, la croissance chinoise pendant des années étaient à 8%.
La réponse était d’une simplicité confondante: le 8 est un chiffre porte-bonheur pour les Chinois!
Donc Poutine n’a pas eu 100% des voix – les dictateurs rechignent généralement à ce genre de scores – et il n’y a pas eu 100% de participation.
Mais 88% des voix lui suffisent et, manifestement, nos journalistes du monde libre en émettant si peu de réserves, permettent aux adversaires de la démocratie, la vraie, de la ridiculiser.
Pour leur information voici les principaux pays qui ont félicité Poutine: la Chine de Xi Jinping, l'Iran des Mollahs, la Corée du Nord de Kim Jong-Un, le Venezuela de Maduro, le Tadjikistan, la Bolivie, le Honduras et autres pays où la liberté est entravée et où règne la répression des opposants.
Sans commentaires.
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