Et c’est vrai que quel que soit le résultat des prochaines européennes qui auront lieu entre le 6 et le 9 mars (date du scrutin en France), il n’y aura pas de bouleversement dans le paysage politique français même si le RN qui est actuellement largement en tête compte les instrumentaliser et réclamer la démission du gouvernement et de nouvelles élections législatives ainsi que, sans doute, le départ d’Emmanuel Macron.
Rien de nouveau d’ailleurs…
L’on doit évidemment d’abord se désoler qu’élire les représentants de la France – mais c’est partout pareil dans l’Union européenne – au Parlement européen ne soit pas pris vraiment au sérieux.
En témoigne d’ailleurs les taux d’abstention toujours très élevés.
Parce que l’UE est une nécessité comme l’ont révélé les diverses crises que nous avons connu ces dernières années, de la pandémie de la covid19 à l’invasion de l’Ukraine par Poutine en passant par la récession économique.
Et à chaque fois, l’Union européenne a répondu présente et a permis de protéger efficacement les citoyens des 27 pays membres.
A contrario, on voit bien la situation catastrophique que le Brexit a causé au Royaume-Uni dont une majorité de sa population souhaite qu’il redevienne un membre de l’UE…
Ensuite, parce que cela permet à des populistes et des extrémistes de rassembler autour d’eux de tous les mécontents et les haineux – dont la majorité ne votent pas par rapport à l’Europe mais par rapport à leurs ressentiments et leur inimitiés personnels – en occultant les vrais et capitaux débats sur notre présent et notre futur où pour que, nous, citoyens européens, nous continuions à pouvoir être maître de notre destin, nous devons impérativement nous unir et aller vers une Europe fédérale.
On peut toujours espérer que cette année ces élections seront prises au sérieux par la population mais rien ne l’indique à ce jour.
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