► Emmanuel Macron (Président de la République)
> Nourrir, protéger et renouveler. C'est le sens de la
politique que nous portons avec et pour nos agriculteurs.
> J’ai pris l’engagement de reconnaître notre agriculture et notre alimentation comme un intérêt général majeur de la nation française.
> Je suis fier de notre agriculture et je me bats pour elle. Je veux qu'on puisse protéger ceux qui nous nourrissent.
> Il y a un besoin de vision, de cap pour notre agriculture, qui est essentielle à la nation. Ceci suppose de continuer à travailler avec calme, méthode et détermination.
> Je n’ai pas attendu la crise pour m’engager sur l’agriculture : les lois EGalim, l’assurance récolte, les plans de filière, la bataille européenne pour avoir la PAC et bloquer le Mercosur. Je ne me suis jamais planqué.
> Il ne faut pas dresser un portrait catastrophiste de notre agriculture. (…) La ferme France reste forte, elle produit. (…) Les revenus dans beaucoup de filières ont été historiques. (…) On va aussi arrêter, tous collectivement, de dire que l’agriculture est foutue, parce que sinon ce n’est pas la peine d’aller chercher des jeunes. Si le discours ambiant c’est de dire que l’agriculture est foutue, ce n’est pas la peine de faire une loi d’orientation, ce n’est pas la peine de s’emmerder. On ferme tout de suite le magasin.
> Moi, je veux bien qu’on ferme les frontières françaises, mais, bon courage, on n’exportera plus rien. Je veux bien qu’on ferme les frontières françaises, mais ce n’est pas notre modèle agricole, parce qu’on n’est même pas autonome pour nourrir nos bêtes. Je veux bien qu’on ferme la frontière française, mais ce n’est pas comme ça qu’on ira de l’avant. Je ne suis dupe de rien. J’entends ce projet d’appauvrissement du pays qui vient des extrêmes. Le projet pour lequel je me bats, c’est un projet d’avenir.
> [Mouvement des agriculteurs] Il faut des prix plancher qui permettront de protéger le revenu agricole et de ne pas céder à toutes les pratiques les plus prédatrices, ce qui aujourd’hui sacrifie nos agriculteurs et leurs revenus.
> [Mouvement des agriculteurs] On va être franc entre
nous. Vous avez des gens qui sont venus juste pour que je ne rentre pas dans le
Salon, c’est raté. Vous avez des gens qui sont là avec un projet politique
c’est de servir le Rassemblement national, de faire demain ou après-demain une
haie d’honneur pour les dirigeants du Front national et, bien sûr, de mener une
campagne politique. (…)
L’agriculture française mérite mieux que de la mauvaise politique et elle
mérite mieux que leur projet de décroissance et de bêtise qui consiste à
expliquer aux gens que la solution, ce serait de sortir de l’Europe».
Le Rassemblement national, c’est le parti du Frexit, de la sortie de l’euro.
Mais s’il n’y a pas d’Europe, il n’y a pas d’agriculture.
> [Mouvement des agriculteurs] Je démens totalement cette information. Totalement. Je n’ai jamais songé initier une telle invitation [de l’organisation Les Soulèvements de la terre à une grand débat sur l’agriculture]. Et vous parlez au président de la République qui a assumé de faire passer en Conseil des ministres la dissolution des Soulèvement de la Terre. Toute cette histoire m’a mis en colère à un point que vous ne pouvez pas imaginer (…) Donc là, ça, c’est n’importe quoi. (…) J’ai toujours condamné les associations, les groupements qui rentraient dans les fermes, qui attaquaient.
> [Mouvement des agriculteurs]
Depuis le premier jour, je suis engagé aux côtés des agriculteurs et pour la
souveraineté agricole et alimentaire de la France. Dès le début de la crise
actuelle, j’ai demandé au gouvernement d’apporter des réponses concrètes avec
un suivi méthodique. C’est ce qui est en cours. Le Salon international de
l’agriculture est un moment important pour nos agriculteurs comme pour la
Nation. Chacun doit le respecter.
> [Mouvement des agriculteurs] Les syndicats agricoles ont voulu que ce salon ne soit pas « un salon
comme les autres ». Ils avaient voulu un « débat » ouvert. Ils
en demandent aujourd’hui l’annulation. Dont acte. (…)
Fier de notre agriculture et de nos agriculteurs.
> Nous devons lancer un Egalim européen.
> Je compte continuer de défendre en Europe deux choses pour notre agriculture : la production et la protection.
> [Mouvement des agriculteurs] La fermeture des frontières est un projet d'appauvrissement de notre pays. Mon choix : bâtir un projet d'avenir.
> [Mouvement des agriculteurs] Les engagements sont là. Continuons le travail ensemble.
> [Mouvement des agriculteurs] On va continuer à fond la caisse sur la simplification. J’en prends l’engagement.
> [Mouvement des agriculteurs] Au Salon de l’agriculture. Devant les organisations syndicales, j’ai pris l'engagement de reconnaître notre agriculture et notre alimentation comme un intérêt général majeur de la Nation française. Nous allons protéger notre agriculture de manière ferme et solide.
> Quand il fallait voter la PAC, quand il fallait voter l'assurance récoltes, quand il fallait voter les retraites agricoles, le Rassemblement national n'était pas là.
> Le Rassemblement national, c’est le parti du Frexit. S’il n’y a pas d’Europe, il n’y a pas d’agriculture.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Deux ans de guerre. Frappée et meurtrie, mais toujours debout. L’Ukraine se bat pour elle, pour ses idéaux, pour notre Europe. Notre engagement à ses côtés ne faiblira pas.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La Russie ne peut pas gagner en Ukraine. Mais elle a décidé de nous attaquer nous.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Catherine Vautrin,
ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Alors que
l’agression russe en Ukraine a débuté il y a deux ans, toutes nos pensées vont
au peuple ukrainien qui se bat pour son avenir et pour notre Europe. La France
est plus que jamais engagée à ses côtés. Notre soutien sanitaire et social
s'inscrira dans la durée.
> Nous lançons aujourd'hui une consultation pour inclure les métiers agricoles dans la liste des professions en tension. Cette initiative permettra notamment d'accélérer les procédures de recrutement. C'est une étape significative pour soutenir nos agriculteurs.
Nicole Belloubet,
ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il y a eu
un véritable élan de fraternité et de solidarité de la communauté éducative
pour accueillir les élèves ukrainiens. Nous pouvons en être collectivement
fiers. Car c’est l’une des forces de l’école française : offrir cet
accueil inconditionnel.
> Une mission : faire progresser tous les élèves en mathématiques. Dès la rentrée 2024, nous généralisons une nouvelle méthode en s’inspirant de celle de Singapour : manipuler, verbaliser, abstraire. Ici, à l’école Furstenberger de Mulhouse, les premiers résultats sont déjà là !
Marc Fesneau,
ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Aux côtés de Emmanuel Macron pour inaugurer aujourd’hui cette 60ème
édition du Salon de l’Agriculture. Ce moment unique, longuement préparé, doit
rester un moment de communion entre les Français et les agriculteurs. Je ne
crois pas à la violence comme mode d’expression, je crois au dialogue, à
l’écoute et au respect. Et les échanges avec le Président étaient clairement à
ce niveau. Il a apporté des réponses, pris des engagements. Nous continuerons
de répondre concrètement aux attentes exprimées ces derniers mois. Résolument
engagé pour nos agriculteurs. Bon salon à toutes et tous.
> [Débat avec les agriculteurs] Le président souhaitait
ce débat, les organisations syndicales aussi. Mais dès lors qu'elles ne le souhaitaient
plus, quel sens à le maintenir ?
Ce débat, c'était aussi le souhait de la profession d'avoir un moment
d'explication cathartique avec les agriculteurs, les distributeurs, les
transformateurs, les ONG...
Il faut retrouver un dialogue apaisé, l'agriculture en a besoin. Je pense qu'on
a bien travaillé depuis des semaines, des mois, avec les organisations
syndicales pour essayer de trouver des solutions. Cela ne doit pas à mon sens
remettre en cause tout ce que nous bâtissons.
> [Mouvement des agriculteurs] Nous sommes dans une crise
de foi. Les agriculteurs ne croient plus en la parole publique depuis
vingt-cinq ou trente ans. Et les syndicats qui jouent les médiateurs ont aussi
du mal à se faire entendre. Tout cela ne se retricote pas seulement par des mesures,
et cela prend du temps.
Il faut poser les actes dans un temps plus long et un temps court. Des premiers
actes forts ont été pris par le Premier ministre avec le président de la
République. C'est ce que nous faisons. C'est une crise tellement profonde qu'il
faudra aller au bout du bout des simplifications pour que l'agriculteur, dans
son exploitation, en voie les effets. Et de même sur tous les autres
sujets.
> Au moment où l'Europe va produire son indice sur l'utilisation de produits phytosanitaires, on ne peut pas continuer à avoir l'Espagne, la Pologne, l'Italie ou la France qui fonctionnent avec leur propre indicateur. C'est la meilleure manière de créer de la distorsion et de la surtransposition. Et dans ce cas, chacun respectera les normes qui l'arrange. Il faut agir en Européen. Nous nous calons là-dessus.
> La loi EGalim a protégé le revenu des agriculteurs, tout le monde le reconnaît. Nous veillons à ce qu'elle soit appliquée pour s'assurer que la matière première agricole soit bien rémunérée. Je trouve à ce sujet les distributeurs très discrets. À les écouter, ils respectent tous les règlements avec des produits 100 % français. Mais il y a en a beaucoup qui ont joué et qui seront sanctionnés, notamment sur l'étiquetage.
> [Mouvement des agriculteurs] Cette crise est européenne, tous les gouvernements y sont confrontés. Je ne me défausse pas, j'ai ma propre responsabilité. Mais à un moment, il faut que tout le monde puisse entendre.
> Je ne suis pas d'accord avec François Bayrou sur ce volet. Il n'y a pas besoin d'être un rural pour comprendre le monde rural. Comme il n'y a pas besoin de venir de banlieue pour comprendre les banlieues. Mais il y a besoin d'une traduction concrète de la parole publique. Et c'est d'ailleurs ce que demande toujours le président.
Sébastien Lecornu,
ministre des Armées
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] La
situation de l’Ukraine est difficile sur le terrain parce que la ligne de
front se fige dans la durée. Les Ukrainiens ont réussi dès le début du conflit
à repousser l'agression de l'armée russe qui était entrée dans Kiev. La
manœuvre a permis de la repousser très à l'Est, mais cette ligne de front s'est
désormais installée et la contre-offensive n'a pas fonctionné comme les
Ukrainiens le souhaitaient. Mais les Russes ne reprennent pas pour autant
l'avantage.
Depuis le 1er janvier, la ligne de front n'a bougé que sur une surface
équivalente au département des Hauts-de-Seine, ce n'est pas spectaculaire et ce
qui est grignoté dans un sens est parfois vite à nouveau grignoté dans l'autre.
Désormais la posture russe est essentiellement défensive, avec des frappes dans
la profondeur au-dessus de la ligne de front, notamment pour frapper des
infrastructures civiles.
Après l'hiver, la «raspoutitsa» va commencer, avec la fonte de la neige et du
gel, qui provoquera énormément de gadoue et ne rendra pas les initiatives
terrestres faciles.
> [Guerre de Poutine contre
l’Ukraine] Tous ceux qui se sont risqués à des pronostics depuis le
début de la guerre se sont trompés. Personne ne pensait que l'Ukraine mettrait
en échec la puissante armée de la Fédération de Russie. Nul ne sait aujourd'hui
comment les choses peuvent tourner.
L'Ukraine peut tenir si elle est soutenue. Pour notre sécurité collective,
celle des Européens, des Français, la Russie ne peut, ni ne doit gagner cette
guerre, nous devons donc soutenir l'Ukraine dans la durée.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Le soutien de la France s'inscrit dans la durée et il est fiable, tout ce qui est promis est livré. Nous intervenons sur des segments très efficaces sur le terrain : l'artillerie, la défense sol-air, désormais aussi l'innovation, avec prochainement des drones kamikazes. L'Ukraine sera parmi les premiers bénéficiaires de ces drones dans les prochaines semaines. En 2024, les usines de Nexter pourront produire 78 canons Caesar à destination de l'Ukraine, c’est deux fois plus qu’avant.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Ce n’est pas la course aux milliards qui fera gagner l'Ukraine, c'est surtout la qualité et la nature des armes qui sont données, et l’aide dans la durée.
> Le premier enjeu, c'est la capacité à produire des
munitions plus vite : cela tient à la qualité et l’organisation des lignes de
production des entreprises. Le deuxième enjeu, c'est l'accès aux matières
premières, notamment la poudre. Or pendant plus de vingt ans et jusqu’en 2017,
les diminutions des crédits de nos armées ont conduit à des pertes de capacités
industrielles.
Je le regrette et je pourrais même le condamner : parce qu'on voit bien que
c'est facile de supprimer, mais cela prend plus de temps de reconstruire !
Or il est crucial de retrouver une souveraineté dans ce domaine, et le travail
est en cours. Le mois prochain, à Bergerac (Dordogne), nous poserons la
première pierre de la nouvelle usine dédiée à la production de poudre : cela
permettra d’alimenter la production de 150 000 obus par an ! Cette usine créera
150 emplois, et c’est un domaine où la France va retrouver sa pleine
souveraineté.
> Les Etats-Unis sont un pays allié, dont certains pays européens attendent trop. L'une des forces du général de Gaulle a toujours été de considérer que sur un certain nombre d'aspects, nous devions être davantage autonomes. Les Européens doivent assumer leurs responsabilités et prendre peut-être plus de risques pour aider Kiev. Car un certain nombre de pays peuvent être demain très directement ou indirectement impactés par ce qui se passe en Ukraine : je pense à la Pologne, aux pays baltes, sans oublier d'autres pays non-membre de l’Otan qui ne sont pas loin de l'Union européenne, comme la Moldavie et peuvent subir des opérations de déstabilisation de la Russie. L'Europe n'est plus complètement au centre du monde, on le voit avec ce qui se passe au Proche-Orient, ou à Taïwan. Dans un tel moment, on ne peut pas se replier sur nous-même, il faut être au rendez-vous pour tenir notre rang. Cela passe par un réarmement du pays.
> Les accords de sécurité signés par l'Ukraine avec la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne, notamment, permettent de créer un pont et de rapprocher l’Ukraine de l’OTAN.
> La Russie, parce qu'elle est tenue en échec en Ukraine,
veut faire feu de tout bois par d'autres moyens d'action. La Russie d'il y a
deux ans n'est plus celle d'aujourd'hui, son pouvoir s'est considérablement
isolé et
son agressivité est de plus en plus débridée. Il y a eu des interactions avec
nos forces armées sur les voies maritimes et aériennes dans des zones
internationales libres d’accès. Des patrouilles d'avions et des bateaux de
l'armée française ont été pris à partie par l'armée russe (en mer Noire,
NDLR), avec parfois des tentatives de prise de contrôle. Un tel niveau
d’agressivité n’existait pas avant. C’est un enjeu majeur pour nos militaires
d’assurer la protection de notre liberté d’accès à ces espaces internationaux. Mais
c'est vrai aussi avec les cyberattaques, les tentatives de manipulation de
l'information, de déstabilisation de nos démocraties, notamment pendant les
campagnes électorales, on l'a vu lors de l'élection présidentielle.
Pendant la campagne des élections européennes, il pourrait y avoir, là aussi,
pour la Russie, la tentation d'injecter de fausses informations et leur donner
un écho disproportionné pour manipuler les citoyens au moment où ils vont se
rendre à l'isoloir.
> La Russie est une menace aujourd'hui pour la France et pour l'ensemble des Européens, des alliés de l’OTAN. Prenons l’exemple des cyberattaques : imaginez une attaque concomitante visant des hôpitaux, des mairies, des entreprises, des journaux comme Midi Libre, avec du pillage de données. Ce sont des cas pratiques qui existent.
> Je suis très attaché à l'armée française. Cela
n’empêche bien sûr pas de travailler en coalitions comme on l'a fait en Afrique
au Sahel dans la lutte anti terroriste ou avec les patrouilles maritimes qui viennent
d’être mises en place par l’Union européenne en mer Rouge, à l’initiative de la
France notamment, pour protéger les navires marchands des attaques Houthis. Tout
cela va dans le bon sens, comme les stratégies de l'Union européenne pour
accompagner les transformations de nos industries de défense et nous rendre
plus forts demain dans un monde qui
sera beaucoup plus compétitif entre les Chinois, les Russes, les Américains et
les Indiens. Mais sur ce domaine nous devons à chaque fois rester souverain.
> Des sauts technologiques peuvent guider des adaptations
à la Loi de programmation militaires. On a devant nous des grands rendez-vous
(intelligence artificielle, quantique, espace...), la programmation militaire
est là pour protéger les grands programmes, donner de la perspective et de la
profondeur dans la durée, y compris sur la dissuasion nucléaire, mais il ne
faut pas que cela rende la copie désuète. La programmation reste vivante et
j'aurai l'occasion de faire des annonces sur l'intelligence artificielle dans
les jours qui viennent.
L'idée est d’utiliser l'intelligence artificielle dans la conduite des
états-majors, les planifications militaires, pour nous aider aussi à faire des
économies. Dans un ministère de 260 000 personnes, des tâches peuvent être
accomplies par de l'intelligence artificielle, ce qui nous permettrait de
réaffecter des soldats à des fonctions de combat et non plus de soutien.
Ces technologies peuvent aussi être utiles sur le champ de bataille, sur les
frégates, les Rafales. Sur les canons Caesar qu'on livre à l'Ukraine,
l'intelligence artificielle permettra par exemple de mieux viser la cible du
premier coup, ce qui permettra d'économiser des munitions.
> Les crédits du ministère des Armées augmentent beaucoup, de trois milliards d'euros chaque année. On aura doublé les crédits du ministère des armées entre 2017 et 2030, pour arriver pratiquement à 68 milliards d'euros à la fin. C'est un effort considérable, mais cela ne veut pas dire qu'on peut faire n'importe quoi avec l'argent du contribuable. Cela m'amène donc effectivement à mettre en tension tous les programmes, à renégocier les contrats. L'augmentation des crédits militaires n'est pas faite pour générer des dépenses inutiles, mais pour se réarmer. J’y veille.
Stéphane Séjourné,
ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, secrétaire général de Renaissance
> [Intervention au conseil de sécurité de l’ONU concernant la guerre de
Poutine contre l’Ukraine]
Cela fait deux ans que la Russie mène une
guerre d’agression à grande échelle contre l’Ukraine et contre le peuple
ukrainien. Une guerre d’agression injuste, injustifiable et illégale. Au total,
cela fait dix ans que la Russie cherche à envahir son voisin et veut lui
prendre une partie de son territoire.
Ni les mauvais prétextes déployés par la
Russie, ni la propagande et la désinformation massive sur les réseaux sociaux
ne résistent à ce constat clair et sans appel : la Russie continue
d’agresser son voisin ; des troupes russes sont présentes sur le
territoire de l’Ukraine, un Etat souverain.
La Russie a fait seule le choix de la
guerre, qu’elle a décidé de mener depuis deux ans et dont elle porte seule la
responsabilité.
La Russie pourrait choisir d’y mettre un
terme, en retirant ses troupes du territoire ukrainien, mais elle ne le fait
pas.
Au contraire, elle continue de mener une
guerre dont les conséquences font souffrir beaucoup de populations : nos
populations, celles des pays les plus vulnérables, celles qui souffrent le plus
de la crise alimentaire, de la crise énergétique également.
Cette guerre, je le disais, est illégale
et en tous points contraire à la Charte des Nations unies, aux règles et aux
principes qui fondent l’ordre international que nous avons bâti au sortir de la
Deuxième Guerre mondiale. Un ordre dont notre Conseil doit rester le garant
comme du respect de la souveraineté, de l’indépendance, et de l’intégrité
territoriale des Etats. Nous ne pouvons pas, ne devons pas y renoncer. Nous
devons faire primer et respecter le droit.
Je vous remercie d’ailleurs, Monsieur le
Secrétaire général, de rappeler très clairement ces principes dans votre
intervention.
La Russie viole les principes de la
Charte, mais aussi les résolutions adoptées par notre Conseil. Elle utilise
aussi, pour mener ses frappes, des drones acquis en Iran et des missiles
fournis par la Corée du Nord. Elle occupe illégalement la centrale nucléaire de
Zaporijjia et n’hésite pas à miner ses abords. Cela accroît de manière
irresponsable le risque d’incident et d’accident nucléaire. Elle entrave la
liberté de circulation en Mer Noire. Elle utilise l’énergie et l’alimentation
comme des armes de guerre et de coercition. Elle emploie la désinformation. Et
là, Monsieur le Représentant de la Fédération de Russie, je ne peux pas vous
laisser dire que les ministres ne se sont pas réunis sur Gaza : j’ai
moi-même présidé au niveau ministériel une réunion mensuelle sur ce point-là,
en présence de nombreux ministres de l’Union européenne.
La guerre de la Russie est illégale,
aussi, parce que ses troupes violent massivement le droit international
humanitaire et les droits de l’Homme.
Illégale, la guerre russe est aussi
inhumaine. Je veux redire ici notre condamnation la plus ferme des massacres de
civils, des viols et des tortures utilisés comme armes de guerre, des
déportations d’enfants ukrainiens : ces crimes ne doivent pas rester
impunis. C’est d’ailleurs tout le sens des deux mandats d’arrêt émis par la
Cour pénale internationale l’an dernier. Tout cela, la Russie veut le faire,
aussi, oublier. Elle veut nous persuader de ses victoires inéluctables, et elle
veut que nous renoncions à défendre notre sécurité et nos valeurs. Elle
échouera sur ce terrain, et sur d’autres.
D’abord, la Russie est en échec sur le
point de vue militaire. Après deux ans de pertes immenses, au prix de pertes
humaines par centaines de milliers, au prix d’une répression interne sans merci
contre les voix qui disent l’absurdité de cette guerre, au prix d’une économie
en déclin malgré des statistiques faussées, elle stagne sur le terrain
militaire et recule en Mer Noire. Elle échouera aussi à nous décourager. Dès
lundi, la France réunira autour du Président de la République les pays
déterminés à accroître le soutien à l’Ukraine et à répondre à la menace que la
Russie fait peser sur leur sécurité.
Solidarité : nous sommes donc
pleinement mobilisés pour l’Ukraine. L’Ukraine exerce sa légitime défense. Elle
défend son existence même et sa liberté face à l’envahisseur. Et pourtant
l’Ukraine, seule, cherche la paix et propose des initiatives en ce sens avec le
plan du Président Zelensky. La France et l’Europe continueront, unies, à
soutenir, là aussi, ce plan de soutien et de paix que propose le Président
Zelensky.
Notre Conseil doit être uni autour d’un
objectif : que notre Charte s’impose partout, à tous. Dans cette guerre,
c’est la victoire de notre Charte qu’il faut rechercher, par la mise en échec
de la Russie.
> Intervention à l’assemblée générale des Nations unies concernant
la guerre de Poutine contre l’Ukraine]
La Russie agresse depuis deux ans son
voisin et inflige depuis deux ans les pires souffrances à sa population.
Cette guerre d’agression ne concerne pas
seulement l’Ukraine ; elle emporte des graves conséquences pour toutes nos
populations.
Cela fait en effet deux ans, aussi, que
la Russie aggrave la crise alimentaire, qu’elle fait consciemment le choix de
nourrir son effort de guerre plutôt que d’aider les populations qui en ont
besoin ; le choix de prendre pour cible et de pilonner chaque jour le
système agricole ukrainien, celui d’essayer de bloquer le transport des
céréales en Mer Noire. Le choix fait par la Russie, c’est donc le choix de
ralentir et d’appauvrir l’aide humanitaire. C’est le choix d’affamer.
Personne n’est dupe : ce n’est pas
l’envoi, ponctuel, l’été dernier, de quelques cargaisons qui compensera
l’immense dommage et fera office d’une véritable lutte contre la faim en
Afrique, et sur d’autres continents.
Laisser la Russie gagner, c’est la
laisser détruire l’agriculture ukrainienne et voler les terres aux Ukrainiens,
c’est faire gagner la faim. La Russie n’aide pas les pays du Sud et encore
moins ses populations. Bien au contraire. Et nous devons, ici dans cette
instance, le dire clairement.
L’insécurité alimentaire s’est aussi
jointe à l’insécurité énergétique : la Russie a pendant deux ans menacé
les approvisionnements énergétiques, et bien sûr sans jamais le moindre égard
pour le changement climatique.
La guerre d’agression russe contre
l’Ukraine est donc bien une affaire de tous.
Elle nous concerne tous, aussi, parce qu’elle est illégale et injustifiée. Au
sein de cette Assemblée, nous sommes une écrasante majorité à vouloir la paix
et la sécurité internationales. Cette majorité compte presque pour trois quarts
de notre Assemblée. Et cette majorité n’est pas silencieuse. En deux ans, six
fois l’Assemblée générale a demandé le respect de la souveraineté, de
l’indépendance, de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, celui de la Charte
des Nations unies. En Octobre 2022, notre assemblée avait d’ailleurs
logiquement condamné l’occupation illégale de régions entières de l’Ukraine par
la Russie. En agressant son voisin, la Russie sape les principes et les règles
qui fondent l’ordre international. Cet ordre international dont nous sommes
tous ici les garants. Personne ne veut d’un monde dans lequel ces principes et
ces règles ne sont que de l’encre sur un papier, dans lequel il est possible
d’envahir son voisin en toute impunité.
Deux ans après, il est temps de revenir à
la raison. Il est temps que cette agression russe cesse. Nous le demandons.
Cette Assemblée l’a plusieurs fois demandé, comme je viens de le dire. La Cour
internationale de justice l’a ordonné dès mars 2022. Je le redemanderai cet
après-midi, aussi, au nom de la France, au Conseil de sécurité.
Être aux côtés de l’Ukraine, c’est être
dans le camp du droit, dans le camp de la paix et dans le camp de la la
sécurité. C’est être juste et humain. Comme le Président de la République a eu
l’occasion de le redire aux côtés du président Zelensky lors de sa récente
visite à Paris, la France se tient et se tiendra aux côtés de l’Ukraine et de
son peuple.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Je
représentais le Président de la République lors d’un G7 dédié à l’Ukraine.
Notre détermination est intacte pour continuer à soutenir le peuple ukrainien
face à l’agresseur russe.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Deux ans que la Russie inflige à l’Ukraine une guerre illégale. Deux ans que le peuple ukrainien se bat pour sa liberté, sa démocratie et sa sécurité. Qu’il se bat aussi pour nos valeurs, pour notre Europe, pour nous. Ils ne lâchent rien. Ne lâchons rien non plus ! Soyons à la hauteur !
Amélie Oudéa-Castéra,
ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Depuis
deux ans, près de 300 athlètes et entraîneurs ukrainiens ont été tués par les
Russes. D’autres ont été blessés ou capturés ; plusieurs sont portés disparus.
Les infrastructures sportives ont été massivement détruites. Dans le chemin
vers la victoire ukrainienne que nous souhaitons, le sport est à la fois peu et
beaucoup. Une soixantaine d’Ukrainiens sont déjà qualifiés pour les Jeux de
Paris 2024. Et ce n’est pas fini. Leurs exploits rendront leur pays fier, ils
donneront un surcroît d’énergie à leur peuple. Dans ce contexte, l’aide de la
France au mouvement sportif ukrainien lui est précieuse, ses acteurs me le
disent souvent. Nous accueillons leur délégation olympique et paralympique dans
nos centres de préparation aux Jeux pour une série de stages, de façon à ce
qu’elle puisse se préparer le mieux possible, malgré tout. L’Ukraine est dans
nos cœurs.
Sylvie Retailleau,
ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Deux ans après l’agression russe de l’Ukraine, ce sont +
de 2000 étudiants et de 250 chercheurs qui ont été accueillis dans nos
établissements. Une solidarité des acteurs du ministère de l’Enseignement supérieur
et de la Recherche à l’image des valeurs qui animent la jeunesse et la science.
La solidarité vaincra.
Prisca Thevenot,
ministre déléguée auprès du Premier ministre chargée du Renouveau démocratique,
porte-parole du Gouvernement
> 2 heures
d’échanges sans filtre avec les agriculteurs au Salon de l’agriculture! Emmanuel Macron clair et précis sur le bilan et les actions à mener avec le
gouvernement de Gabriel Attal. Après Egalim, assurance récolte, retraites agriculteurs,
nous continuons avec les 62 engagements pris.
Marie Lebec, ministre
déléguée auprès du Premier ministre chargée des Relations avec le Parlement
> Déterminé pour la France et ses agriculteurs,
le Président de la République a fixé un cap clair pour relever les défis en France
et avec l'Union européenne. Nourrir, protéger et renouveler : travaillons
ensemble à un nouveau pacte de la Nation pour notre agriculture.
Aurore Bergé, chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Roland Lescure, ministre
délégué chargé de l’Industrie et de l’Energie
> Un président au contact de nos agriculteurs,
qui ne se défile pas et qui débat. Nous agissons comme nul par ailleurs en
Europe. Et nous allons continuer, avec et pour nos agriculteurs.
Thomas Cazenave, ministre
délégué chargé des Comptes publics
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] 24 mois
de guerre en Ukraine, de sacrifices, de vies brisées, qui nous rappellent que
notre soutien ne doit pas faiblir. Pour la liberté, 2 ans après, nous sommes
toujours mobilisés.
> Nous resserrons l’étau autour des trafiquants de tabac. Cette nouvelle saisie record en est la preuve et j’adresse toute mes félicitations aux douaniers. La contrebande de tabac est une menace pour notre sécurité, notre santé et notre économie. Nous agissons : tous les points de trafics sont ciblés, les enquêtes sont renforcées, les équipes de maîtres-chiens antitabac vont augmenter de 25% d’ici 2025. Nous agissons et nous punissons. Les peines pour trafic de tabac ont été alourdies : la peine d’emprisonnement encourue pour la fabrication ou la détention frauduleuse en vue de la vente de tabac passe de 1 à 3 ans. Cette peine est portée à 5 ou 10 ans lorsque ces infractions sont réalisées en bande organisée.
Sarah El Haïry, ministre
déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles
> [Suicide de Lily, 15 ans, placée dans un foyer] Le décès de la jeune
Lily est un drame, et à chaque fois qu’un enfant perdra la vie ou sera en
difficulté, ce sera notre responsabilité à tous. On a chacun, en tant
qu’adulte, institution, responsable, une part des réponses et des
responsabilités sur la protection de nos enfants et de nos adolescents. C’est
pour cela que je souhaite avant tout co-construire les réponses avec les
territoires, les acteurs associatifs, les élus, les magistrats de la jeunesse
et l’ensemble des professionnels au contact des enfants. Oui, c’est un drame et
je m’abstiendrai de commenter la procédure qui est ouverte dans l’attente de
ses conclusions. (…)
Nous avons publié dimanche dernier un décret d’application de la loi Taquet
très attendu, qui est le fruit d’un long travail parlementaire mais également
d’échanges nourris avec les élus locaux, les professionnels et de nombreux
acteurs pour construire la meilleure réponse possible. Concrètement cela veut
dire quoi?? Plus aucun enfant de moins de 16 ans, plus aucun enfant en
situation de handicap ne pourra être hébergé en hôtel.
De manière exceptionnelle, uniquement un jeune de plus de 16 ans, sans
handicap, en situation d’urgence qui pourra être mis à l’abri, jamais plus de
deux mois, dans des établissements d’hébergement dits de jeunesse - donc ça
peut être les centres de vacances - ou sur régime de déclaration. C’est ça la
réalité. Et parce que bien sûr il n‘est pas question de les laisser livrés à
eux-mêmes, il faudra désormais une surveillance de nuit comme de jour au sein
de ces structures avec une présence physique de professionnels formés. Ce sont
des lieux d’urgence et qui devront le rester. (…)
En France, le nombre total de jeunes accueillis en hôtel représenterait 5 % des
mineurs confiés à l’ASE et 30 % des «mineurs non accompagnés», selon un rapport
de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) de 2020. (…)
Le principe qui est posé, c’est l’interdiction claire et nette du placement en
hôtel. Dès la loi, en 2022. Et les dérogations prévues sont elles aussi très
claires et très limitées. Il faut que ce soit exceptionnel, seulement pour les
cas d’urgence, jamais pour une durée de plus de deux mois. Exclusivement dans
des structures de jeunesse ou déclarées pour les enfants de plus de
16 ans. Il faut désormais une présence physique 24 h/24, matin, midi
et soir. Ce sont des avancées réelles. Je suis à l’écoute et j’ai entendu les
retours et les réactions. Ce décret est une première étape, D’autres vont
suivre pour poser, compléter, préciser le cadre. (…)
Je rappelle que nous avons construit ces réponses avec eux car ce sont eux et
leurs services qui sont présents au quotidien auprès de ces enfants. Et que le
principe de l’interdiction a été posé il y a deux ans. Aujourd’hui,
l’heure est à sa mise en œuvre et je serai attentive à les y accompagner dans
un dialogue franc et exigeant. Nous ferons ensuite un bilan et nous irons plus
loin si nécessaire. Notre volonté c’est d’accompagner ces enfants, leur intérêt
est ma boussole. (…)
Chaque département a ses réalités, tous n’ont pas le même tissu associatif, les
mêmes difficultés. Les situations sont diverses et je serai toujours aux côtés
des acteurs qui veulent aller plus loin dans l’intérêt des enfants Ensuite,
j'ai une responsabilité de contrôle et de veiller à la bonne mise en œuvre de
la loi. Je ne jette la pierre à personne, je ne veux pas être dans la défiance.
Je suis dans le dialogue. Les difficultés peuvent s’entendre, mais il y a
toujours des solutions, il y a un chemin. Ces enfants ont besoin de notre
engagement collectif et nous allons travailler ensemble à le leur apporter.
(…)
Nous devons nous assurer que ces avancées pour les enfants, adoptées au
Parlement, seront bien appliquées. Des contrôles seront réalisés pour
faire respecter l’application de ces décrets, mais nous serons aux côtés des
élus et des associations pour les accompagner et trouver des solutions.
> Les enfants protégés sont d’abord des enfants et ma mission est de protéger les plus vulnérables, en agissant beaucoup plus vite. Les avancées de cette mandature sont réelles, et la loi du 7 février 2022 est une loi historique. Nous devons maintenant la mettre en œuvre . Il y a beaucoup d’acteurs autour de la prévention, il faut accompagner les parents, sensibiliser les enseignants.
Jean-Noël Barrot, ministre
délégué chargé de l’Europe
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] 2 ans
après le début de cette guerre d'agression contre le peuple ukrainien, nous ne
pouvons détourner le regard. Les Ukrainiens se battent pour l'intégrité de l'Ukraine,
mais ils battent aussi pour la sécurité de l'Europe et de la France.
> [Guerre de Poutine contre
l’Ukraine] Deux ans de guerre. Nous ne pouvons détourner les yeux. En
résistant à l'envahisseur russe, ils se battent pour la sécurité de l'Europe.
Nous sommes à leurs côtés. Le combat des Ukrainiens, c'est le nôtre.
Avec l’Union européenne, nous soutenons
l’Ukraine :
- Accueil de 4,8 millions d'Ukrainiens
- 50 milliards d'€ d'aide économique
(2024-2027)
- 300 millions d'€ d’assistance militaire
- Sanctions fermes contre la Russie
La sécurité de l’Europe se joue en
Ukraine, continuons.
> Au gré du vent, l’inconstance de Marine le Pen et du RN sur des questions aussi vitales pour les Français que l’appartenance à l’Union européenne. Ce cynisme disqualifie le RN.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] 2 ans. 2 ans de vie sous les bombes pour le peuple
ukrainien injustement agressé. 2 ans de souffrance et de destruction, d'une vie
à l’épreuve de la mort. 2 ans qu'une Nation amie se défend corps et âme pour la
démocratie et les valeurs de l’Europe. 2 ans que l’Union européenne et ses
partenaires demandent l’arrêt de ce conflit. 2 ans que nous mettons tout en
œuvre pour aider l’Ukraine à gagner la guerre. Au peuple ukrainien, vous n’êtes pas
seuls face à cette ignoble guerre d’agression menée par la Russie que rien ne
justifie. À mon homologue, je veux dire et redire tout notre soutien. Nous ne
vous abandonnerons jamais. Au peuple Français, soyez conscient que de l’issue
de cette guerre dépend notre avenir. Aux dirigeants à travers le monde qui
partagent nos valeurs et notre modèle démocratique, continuer de défendre
l’Ukraine face à l’agression russe c’est défendre la démocratie, la liberté et
la paix.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Deux ans
de l'invasion russe en Ukraine. Aux côtés du peuple ukrainien, notre engagement
demeure solide et notre soutien constant. Ensemble, nous continuerons à œuvrer
pour la paix.
Loïc Signor
(porte-parole)
> Pas besoin d’arme anti-Bardella, il suffit de
lui poser des questions sur son bilan au Parlement européen, il n’y est
tellement jamais qu’il en oublie ses votes ! Le Mozart des plateaux joue de
plus en plus faux. Vivement le 9 juin !
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La Russie a désigné l’Union européenne comme
ennemie. Un Parlement européen bloqué ou dominé par l’extrême droite entraînera
des conséquences majeures sur notre sécurité.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Chacun doit comprendre que ces élections
européennes dépassent les seuls enjeux politiques nationaux. C’est un moment où
nos valeurs européennes sont mises à l'épreuve.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Cela fait 2 ans jour pour jour, que la guerre est de retour sur le sol européen. 2 ans que l’Ukraine résiste héroïquement à la Russie de Poutine. Notre message est clair : nous sommes et resterons aux côtés des Ukrainiens jusqu’à la victoire et pour la paix!
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] 2 ans de
guerre et de résilience pour les Ukrainiens, 2 ans d'admiration pour leur courage, 2 ans de soutien à
leur combat pour leur liberté et la nôtre. Ce triste anniversaire est
l'occasion de réaffirmer que notre action ne faiblira pas, jusqu’à la victoire.
Erwan Balanant
(député)
> Il y a deux ans Poutine tentait d’envahir l’Ukraine. Depuis 2 ans le peuple
ukrainien résiste. 2 ans de souffrance pour la démocratie et la paix. Ils
combattent aussi pour nous et une idée du monde ! Aidons les ! Résistons avec
eux.
● Parti radical
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Deux
ans après l'invasion de l'Ukraine par la Russie le conflit perdure. En ce
triste anniversaire le Parti radical salue le courage des Ukrainiens et
l'engagement des pays de l'UE qui ont signé un accord de sécurité avec Kiev.
Soutenir l'Ukraine c'est aussi protéger l'Europe.
> [Communiqué: Une souveraineté européenne, vite !
Face aux grandes puissances étatiques et aux défis majeurs de ce monde, l’Europe
est indispensable pour nous protéger et nous renforcer.
Dans son Manifeste européen, le Parti radical estime qu’il y a urgence à
agir pour une Europe souveraine dans les secteurs clés et apporte des
propositions:
- La défense et la diplomatie : bâtir une politique européenne de
l’armement; instaurer un véritable ministre des Affaires étrangères de l’Union
européenne ;
- Une souveraineté alimentaire durable : généraliser le recours aux
clauses miroirs au sein des accords commerciaux et mettre en place une taxation
des importations agricoles et agro-alimentaires extra-européennes correctrice
de la concurrence déloyale sociale et environnementale ;
- La maitrise des migrations : renforcer Frontex en lui donnant la
capacité opérationnelle de gestion, de contrôle et d’intervention sur tous les
flux d’entrée en Europe ;
- La santé : relocaliser la production de médicaments sur le sol européen et
instaurer une autorité européenne de certification des nouveaux médicaments.
Pour le Président du Parti radical, Laurent Hénart, « Cette souveraineté
européenne est une protection pour nos concitoyens face à l’inflation, à
la concurrence déloyale des produits non européens, pour l’accès aux
médicaments, pour une sécurité renforcée grâce à des frontières européennes
consolidées et à une défense européenne organisée. La France seule ne peut
faire face à ces défis ».
Afin de parvenir à cette souveraineté européenne, il est indispensable de donner
à l’Union Européenne les moyens d’agir plus vite, plus efficacement et plus
démocratiquement :
- Réformer les institutions européennes et les traités européens en y
inscrivant les compétences de Défense et de Santé, en supprimant la règle de
l’unanimité au Conseil, en renforçant les pouvoirs du Parlement européen ;
- Augmenter le budget européen par de nouvelles ressources propres sans
accroître la contribution des Etats.
Cette souveraineté européenne doit enfin s’accompagner de règles communes et
solidaires (sanitaires, sociales, de protection de l’environnement, de
production agricole, d’accueil et d’intégration des immigrés) pour tous les
pays au sein de l’Union européenne afin d’éviter toute concurrence déloyale
interne et créer une « cohésion européenne », un sentiment
d’appartenance à une même communauté européenne qui manque encore tant
aujourd’hui.
► Autres
● Organisations centristes
♦ Renew Europe
(Députés français du groupe centriste au Parlement européen)
Valérie Hayer (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il y a
des anniversaires qu’on aurait aimé ne jamais avoir à vivre. Cela fait
aujourd’hui deux ans que l’Ukraine lutte contre l’invasion menée par Vladimir
Poutine. Deux ans d’héroïsme à toute épreuve au nom de ce qui nous unit : la
démocratie, la liberté et la paix.
Pour la sécurité des Ukrainiens comme pour celle des Européens, nous devons
aller encore plus vite, encore plus loin. Il n’y aura pas d’option B si nous
voulons protéger notre Europe.
Il est temps d’accélérer vers l’Europe de la défense. Pour jouer les
va-t-en-guerre, comme veulent le faire croire les alliés de Poutine ? Non. Pour
assurer, face aux déstabilisations du Kremlin, la sécurité du continent. La
vôtre.
> Depuis 2021, l'Europe fait face à de nombreuses secousses. Elles ont exercé sur notre budget une pression inédite. Pour protéger les Européens d'un monde en crise, préserver notre autonomie stratégique et réussir les transitions vertes et numérique, il est impératif de renforcer les moyens de l'Europe. C'est ce que nous sommes parvenus à négocier avec le Conseil. Ce vote est un premier pas important pour concrétiser cet objectif.
Nathalie
Loiseau
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] 2 ans. Voici
2 ans que la Russie a tenté d’envahir l’Ukraine. 2 ans que l’Ukraine résiste de
toutes ses forces, avec notre aide. Une victoire russe serait un désastre pour
l’Europe. Une victoire ukrainienne assurerait la paix sur notre continent.
Notre soutien ne doit pas faiblir.
> Jordan Bardella tente de justifier sa complaisance vis à vis de Poutine en affirmant, contre toute réalité, que le RN ne se mêlerait jamais de politique étrangère au Parlement européen. Les exemples sont pourtant innombrables. Jordan Bardella se noie dans ses contradictions.
> L’ingérence de la Turquie et de l’Azerbaïdjan en Europe s’étend maintenant aux Outre-mer et se cache derrière le soutien aux mouvements autonomistes. Pourtant l’attitude de la Turquie vis à vis des Kurdes et de l’Azerbaïdjan vis à vis du Haut-Karabakh leur ôte tout crédit.
Bernard Guetta
> À cause de Trump, depuis la fin octobre, il
n'y a pas eu une balle, pas un dollar américain donné aux Ukrainiens. Ce sont
les Européens qui soutiennent aujourd'hui l'Ukraine.
Pascal Canfin
> L'enjeu des élections européennes, c'est de
continuer à être solidaires avec l’Ukraine et construire une Europe
puissance face aux Russes, aux Chinois et aux Américains.
Stéphanie Yon-Courtin
> L'Intelligence Artificielle est
déjà une réalité disruptive dans d'innombrables secteurs : environnement,
énergie, santé ou agriculture, entre autres. Mais son véritable potentiel en
tant que vecteur de développement économique réside dans le fait de la rendre
accessible à tous types et tailles d'entreprises. Nous devons utiliser les
outils existants, tels le DMA et la politique de concurrence de l'UE, pour
garantir cette accessibilité tout en stimulant la compétitivité de l'UE. Ne
perpétuons pas les mêmes GAFAM (GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple y
Microsoft) dans le secteur de l'IA et ne permettons pas à une poignée
d'entreprises de contrôler cette technologie qui aura un impact massif sur
notre vie quotidienne
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