Pire, ils sont en pleine renaissance depuis la fin du 20e siècle et sont devenus des idéologies portées par des partis légalement autorisés qui obtiennent le plus de voix aux élections.
Bien sûr, ils ne sont pas encore majoritaires mais cela pourrait arriver dans un avenir pas si lointain.
En France, par exemple.
A cela, il faut ajouter des régimes totalitaires qui s’inspirent des pratiques fascistes et nazies comme en Russie ou en Chine, deux anciens pays communistes staliniens faut-il le rappeler pour ne jamais oublier les proximités des totalitarismes de gauche et de droite (le parti unique de Chine continue à se dénommer «communiste» alors qu’il n’a plus rien à voir avec les thèses marxistes).
D’ailleurs, les deux criminels les plus sanglants du 20e siècle aux côtes d’Hitler, Staline et Mao, sont en pleine réhabilitation par les régimes de Vladimir Poutine et Xi Jinping.
Enfin, ne pas oublier le stalinisme qui est une sorte de fascisme de gauche.
Or donc, fascisme et nazisme ne sont pas des accidents de l’Histoire.
Que faire avec cette leçon angoissante de ce début de troisième millénaire, de cette terrible constatation qui devait nous hanter et questionner la propension de l’Humanité à l’oubli de l’indicible et à une partie d’entre elle d’être fascinée par ces idéologies mortifères?
Que nos sociétés, qu’elles soient démocratiques ou non, devront faire face au possible retour de la barbarie ultime pendant encore très longtemps voire toujours.
Qu’il doit y avoir une mobilisation de tous ceux qui refusent un quelconque fatalisme d’être à nouveau sous la coupe de meurtriers fanatiques et de leurs troupes idolâtres.
Cela passe par une lutte contre tous les régimes autocratiques et totalitaires que comptent actuellement notre planète parce ce combat est une manière d’entretenir la mémoire des millions de victimes passées (avec la triste constatation de l'échec catastrophique de l'enseignement de l'Histoire et de la démission des médias en la matière) mais aussi de rappeler que des millions d’autres le sont encore aujourd’hui (avec tout aussi triste constatation de l'enseignement civique et, toujours, de la démission des médias...) et que personne ne peut fermer les yeux ou se réclamer impunément d’idéologies de la mort.
Baisser les bras est une tentation forte mais n’est pas une réponse acceptable pour tous ceux qui veulent se tenir debout au nom du respect de la dignité de chaque personne, de son droit à vivre une vie libre en sécurité.
Et, ce, même si le combat était perdu d’avance.
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