Par Nicolas Levé
Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Nicolas Levé est directeur des études du CREC
Lors de ses vœux aux Français, Emmanuel Macron a répété et répété ce qui l’a fait concourir pour devenir Président de la république il y a bientôt sept ans: agir pour réformer la France.
Certains l’ont peut-être oublié mais, dès son entrée en campagne en 2016, il n’a cessé de marteler que le pouvoir ne l’intéressait que s’il pouvait agir concrètement sur le réel et lancer de grandes réformes pour mettre la France au niveau de la compétition mondiale pour le bien des Français et pour sauvegarder et améliorer le système français de protection sociale.
Qu’il ait réussi ou non est une autre question qui n’est pas mon propos ici.
C’est donc sur cette promesse de réformes fortes et parfois radicales que les Français réclamaient depuis des années qu’il a été élu en 2017.
Que, comme d’habitude, les Français se contredisent ensuite en refusant les réformes que pourtant ils appellent de leurs vœux quand celles-ci les concernent directement et non pas leur voisin est aussi une autre question!
Et l’on ne peut le contredire quand il déclare:
«Je n’ai cessé de suivre la même logique : agir avec détermination et constance
pour aujourd’hui et pour demain. Depuis sept ans, là où vous m’avez placé, je
tâche de rendre la France plus forte et plus juste, de libérer, protéger, unir.
Tel est le cap et nous le tenons. Et il en fut de même en 2023.»
De même, il est totalement
en accord avec lui-même quand il dit:
«L’année 2024 doit avant tout être une année de détermination. Agir,
agir encore, dans l’intérêt de la Nation.»
Reste que le plus important dans ses vœux aux Français c’est lorsqu’il explique que «l’action n’est pas une option» mais qu’elle est non seulement une obligation mais «notre devoir pour les générations futures».
Et de réaffirmer sa promesse aux Français:
«Voilà pourquoi je serai inlassablement du côté de ceux qui agissent au service du pays et jamais de ceux qui, refusant de vous dire la réalité pour justifier de ne rien faire, à la fin nous affaiblissent. Jamais du côté de ceux qui privilégient les calculs électoraux les petits arrangements ou leurs intérêts personnels.»
Oui, nous avons élu puis réélu un Président de la république qui ne nous a jamais pris en traitre sur son projet politique n’en déplaise à ses opposants de gauche et de droite.
Et oui, il a raison de ne pas baisser les bras et de continuer les réformes alors que tous ses prédécesseurs, qu’ils aient fait un ou deux mandats, ont, plus ou moins, rapidement abandonné leurs promesses en la matière pour gérer le pays dans l’immobilisme et lui faire perdre un temps précieux.
Agir, toujours agir parce que le monde n’est pas immobile et qu’il faut constamment, pour tout homme d’Etat digne de ce nom, d’une grande, d’une moyenne ou d’une petite puissances, adapter son pays aux défis présents et à venir.
Tel est le projet de Macron mais aussi du Centre, du Centrisme et des centristes.
Nicolas Levé
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