► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Malik Azmani (président par intérim)
> Nous devons répondre à l'intensification des attaques russes contre
les civils en Ukraine et apporter à l'armée ukrainienne le soutien dont elle a
besoin. Cela nécessite un changement radical dans le soutien militaire de l'UE
et des États membres. Les dictateurs du monde entier observent attentivement la
situation. La sécurité de l'Ukraine correspond à la sécurité de l'Europe.
Izaskun Bilbao Barandica
> Nous avons réussi à garantir une meilleure traçabilité lors de la
récente révision du règlement sur le contrôle des pêches et maintenant nous
devons garantir que ces informations parviennent au consommateur. Il s’agit de
lui donner les outils nécessaires pour choisir des produits durables et
européens.
Eva Poptcheva
> La nouvelle directive renforcera les normes de prévention du
blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme dans l'ensemble de
l'Union européenne. Elle mettra fin aux lacunes qui permettent actuellement aux
criminels de blanchir leur argent sale et de contourner les sanctions
financières en achetant des jets, des voitures et des bateaux.
Ramona Strugariu
> Le solide paquet anti-blanchiment est ce pour quoi nous nous sommes
battus et c’est ce que les citoyens de l'Union attendent de nous. Avec la
nouvelle directive anti-blanchiment, nous faisons un grand pas en avant en
garantissant l'accès aux registres des bénéficiaires réels à ceux qui sont en
première ligne dans la lutte contre la corruption et le blanchiment d'argent et
qui servent l'intérêt public, tels que les journalistes et la société civile.
Le nouveau règlement anti-blanchiment apporte un véritable changement en
incluant les clubs de football dans la liste des entités obligées. Après tous
les scandales impliquant d'énormes sommes d'argent blanchies dans ce secteur,
l'UE va enfin prendre des mesures. Le blanchiment d'argent est synonyme de vies
perdues, de pauvreté, d'oligarchie et de corruption. Il est grand temps d'y
mettre fin.
Dragoş Pîslaru
> Le blanchiment d'argent est un crime très sophistiqué. Nous devons y
répondre avec le même niveau de sophistication afin de préserver les valeurs
qui nous définissent : la transparence, la justice et la liberté individuelle.
Il ne s'agit pas seulement d'un impératif économique, mais aussi d'un impératif
moral. Nous proposons le premier règlement de l'Union européenne pour lutter
contre le blanchiment d'argent et prévenir le financement du terrorisme.
L'économie européenne a été noircie par l'argent sale pendant trop longtemps.
Nos gouvernements ont été privés de fonds importants qui auraient pu financer
des réformes et des investissements au lieu de financer des guerres, des armes
et des trafics illégaux. Le blanchiment d'argent donne de l'oxygène au crime
organisé. Ce nouveau paquet donnera de l'oxygène aux honnêtes citoyens.
Katalin Cseh
> Cette Assemblée montre que nous sommes sérieux lorsqu'il s'agit de
défendre l'État de droit dans notre Union et que nous n'avons pas peur des
tentatives de chantage du Premier ministre Orbán. La Commission devra
maintenant faire face aux conséquences de la vente de nos valeurs européennes.
Moritz Körner
> Ursula von der Leyen a bradé l'État de droit dans l'UE en décembre,
comme lors d'une vente d'hiver. Pour cette raison, le Parlement européen
poursuit la Commission en justice. Nous n'acceptons plus cette situation. Si
Ursula von der Leyen continue à donner de l'argent à Orban, le groupe libéral
utilisera son poids pour déposer une motion de censure contre elle. Les États
membres doivent également prendre leurs responsabilités et décider enfin de
retirer le vote de la Hongrie au Conseil en réponse à l'affaiblissement de
l'État de droit dans le pays.
Maite Pagazaurtundúa
> Le cadre juridique actuel de l'UE ne couvre le discours et les crimes
de haine que sur certaines bases, mais il n'existe actuellement aucune
définition juridique commune et complète au niveau de l'Union. Avec la nouvelle
dynamique sociale, la normalisation de la haine évolue très rapidement et nous
devons nous protéger en tant que société et protéger les personnes qui sont
attaquées, persécutées et harcelées.
Les réseaux radicaux et la polarisation extrême constituent un environnement
favorable à l'augmentation de ces comportements qui violent les droits
fondamentaux. Avec ce rapport, nous demandons au Conseil de donner le feu vert
pour légiférer contre les crimes et les discours de haine en termes européens,
toujours en accord avec le principe de proportionnalité et en garantissant la
liberté d'expression des citoyens ».
Bergur Løkke Rasmussen
> Je suis très satisfait de la façon dont ce rapport d’initiative pour
une stratégie portuaire a abouti. Tout en surveillant les investissements
étrangers dans nos ports, nous parvenons à concentrer cette stratégie sur les
ports eux-mêmes, car ils sont cruciaux pour la cohésion de l'UE et jouent un
rôle important dans la transition verte».
Samira Rafaela
> Cet accord est un excellent exemple d’accord commercial qui contribue
à la prospérité et la création d'emplois, en particulier avec un partenaire clé
comme le Canada. La coopération sur le commerce et l’égalité de genre est un
bon exemple de la manière dont nous pouvons travailler ensemble sur des sujets
importants tels que l'autonomisation économique des femmes. Lorsque tous les
États membres auront ratifié l'accord, les dispositions relatives au commerce
et au développement durable devront être mises à jour afin que le CETA soit à
la pointe du progrès en matière de normes environnementales et de développement
durable. Dans la perspective de cette mise à jour, il conviendrait également de
prévoir un chapitre consacré à l'égalité de genre afin d'institutionnaliser la
coopération sur les questions liées au commerce et à l'égalité de genre. Je
suis convaincue que le CETA est un excellent exemple de ce à quoi doivent
ressembler des relations commerciales basées sur des règles et des valeurs. »
Hilde Vautmans
> La souffrance en Israël et dans les territoires palestiniens occupés
doit cesser. Avec la catastrophe humanitaire en cours à Gaza et maintenant que
le risque d'escalade régionale demeure plus élevé que jamais, nous devons
renforcer notre message. Nous devons demander qu'une aide humanitaire beaucoup
plus importante soit acheminée d'urgence à la population de Gaza par
l'ouverture de corridors, que toutes les parties respectent le droit
humanitaire international et qu'un cessez-le-feu permanent mette fin aux hostilités.
Si nous voulons vraiment être une Union géopolitique, l'Europe doit maintenant
s'unir derrière un message commun. Il en va de notre crédibilité internationale
».
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Le budget fédéral 2024 contient des allègements fiscaux et des
investissements records. Le frein à l'endettement s'applique. Tout le monde a
pu constater que ce revirement de la politique financière a dû être obtenu de
haute lutte. Cela en valait la peine.
> L'Allemagne a besoin d'une plus grande force de frappe pour le retour de ceux qui ne disposent pas d'un droit de séjour. Nous allons maintenant créer cette force d'exécution. La loi sur l'amélioration du rapatriement est un élément supplémentaire de notre nouvelle Realpolitik visant à limiter l'immigration illégale.
> La politique financière expansive des années de crise touche à sa fin. Le taux d'endettement passe de 69% à 64%, le déficit de 3,6% à moins de 2%. La quote-part d'impôt diminue, tandis que le taux d'investissement augmente par rapport au niveau d'avant la pandémie. Le retournement de tendance budgétaire est atteint.
> Le nouvel endettement et le déficit public diminuent avec le budget 2023. Après ce renversement de tendance en matière de politique financière, il faut maintenant passer au renversement de tendance en matière de politique économique. Notre pays a besoin d'un paquet de dynamisation : moins de bureaucratie et plus d'incitations à investir.
> La compétitivité de notre agriculture doit être préservée. Il ne doit pas y avoir de sacrifice spécial, mais une contribution équitable. C'est ce que je propose : Si le diesel agricole est supprimé, les charges doivent l'être aussi. La réduction de la bureaucratie allège la charge des agriculteurs, mais ne coûte rien à l'État.
> Nous devons maintenant renforcer en particulier ce qui concerne réellement le revenu de la population active, à savoir notre compétitivité internationale. Je recommande donc un paquet de dynamisation.
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> [Elections2024] Il
faut qu’on ait une classe politique qui retrouve une vertu perdue, celle du
courage: changer de gouvernance, d’état d’esprit, retrouver un esprit d’État,
ce qui permet des réformes
> [Elections2024] Comme formation centriste, je peux jeter des ponts avec tel parti sur certains dossiers et avec un autre sur d’autres points. Les citoyens en ont ras le bol des querelles permanentes.
> [Enseignement] 1) ouvrir le chantier du rythme de la journée scolaire
(tous les parents n’ont pas fini à 15h30)
2) harmoniser les régimes des professeurs entre les réseaux
3) faire du technique et du professionnel des filières d’excellence.
> [Environnement] 1) Il faut
cesser d’opposer le renouvelable et le nucléaire
2) Éviter le fossile grâce à une isolation des logements sans frais
3) arrêter le bashing anti-voiture.
> [Criminalité] Nous voulons engager 3600 agents de police supplémentaires sur le terrain et refinancer la justice (1 milliard d’ici 2030)
> [Soins de santé] 1) Les belges payent trop
cher leurs soins. On doit diminuer la quote-part .
2) Nous voulons plus de médecins en milieu rural comme urbain
3) doubler le budget de la prévention
4) avoir un grand plan sur la santé mentale
5) revaloriser les métiers du cœur »
> [Pouvoir d’Achat] Valoriser ceux qui bossent, remettre les gens à l’emploi et permettre la création d’emplois. Grâce à notre réforme fiscale globale, c’est 400 euros net en plus par mois pour chaque travailleur
> > [Elections2024] Il est temps que ça change. Dans l’intérêt des Belges, il est temps qu’on change de gouvernement. On a pu dramatiquement constater que l’addition de la gauche et la droite ne donnaient pas une politique centriste mais généraient une politique de la paralysie. On en arrive à des accords qui sont à chaque fois des consensus à la baisse. On s’enorgueillit d’avoir empêché un partenaire d’obtenir quelque chose, mais on n’a pas de réformes bousculantes tant de fois promises, rendues, au fil des crises, indispensables pour le bien-être d’aujourd’hui et pour celui des générations futures. Il faut qu’on ait une classe politique qui retrouve une vertu perdue, celle du courage : changer de gouvernance, d’état d’esprit, retrouver un esprit d’État, ce qui permet de mettre en œuvre des réformes dont nous avons tous besoin, même si ça risque parfois de ne pas être populaire. Le meilleur moyen de chercher à plaire à tout le monde, c’est d’adopter une attitude qui ne plaira à personne, c’est la posture actuelle de nos gouvernements.
> [Elections2024] C’est plus qu’une question de partenaires, c’est une question d’état d’esprit, au-delà des petits calculs de nombril auxquels s’adonnent les partis. La question : quel est l’état d’esprit courageux dans lequel chacun se sent prêt à se mettre pour offrir aux citoyens un gouvernement serein, crédible et efficace ? Les citoyens en ont ras le bol des querelles permanentes, organisées par les partenaires gouvernementaux eux-mêmes. Quelle crédibilité peut-on encore accorder aux gouvernants si l’on est un citoyen qui a besoin de plus d’argent en poche pour pouvoir vivre dignement ? Quand on attend moins de lourdeurs administratives si l’on est patron d’une entreprise ; si l’on est jeune et que l’on attend que la cause climatique soit enfin prise à bras-le-corps. Quel désespoir lorsqu’on se rend compte de l’incapacité de s’accorder sur une réforme fiscale indispensable pour relever les salaires. Je comprends la colère de nombreux citoyens, mais je refuse qu’elle serve d’essence dans le moteur des extrêmes de gauche comme de droite.
> [Elections2024] Le compromis est vertueux s’il ne génère pas un nivellement par le bas, comme on y assiste avec la Vivaldi. D’où la nécessité de forces centristes au sein des gouvernements. Aussi pour pouvoir recréer du lien entre une Flandre qui vire dangereusement vers la droite et une Wallonie qui continue de virer à gauche, si pas à l’extrême gauche. Si on veut éviter de disloquer par petits bouts l’État et de faire une vente par appartements de ses prérogatives, on doit retrouver du sérieux, de la robustesse, un pôle d’équilibre que les centristes sont les seuls capables d’incarner. Le gouvernement auquel j’aspire, c’est celui qui sera gagné à nouveau par cet état d’esprit et c’est donc aussi un gouvernement dans lequel ma formation politique pourra reprendre pleinement place.
> [Elections2024] Nous sommes centristes par conviction, pas par défaut ou par dépit. Au lieu de vouloir à chaque fois servir les intérêts uniquement d’une partie de la population, de gauche ou de droite, la noblesse de la politique, c’est d’essayer d’œuvrer pour le bien commun et de faire progresser tout le monde. Sur des dossiers socio-économiques, on sera plus en phase avec le MR pour diminuer les impôts ou les charges sur les employeurs, pour mieux aider les indépendants. Cela fait partie de notre ADN, mais nous avons toujours eu une approche empreinte de générosité : c’est important aussi d’être au rendez-vous pour relever les minima sociaux, pour que plus personne ne vive sous le seuil de pauvreté. Je pense aux mamans ou papas solos. Je pense aussi à développer plus de capacité d’hébergement pour les sans-abri. On doit être aussi pétri de volontarisme environnemental qui ne soit pas punitif. Donc, je suis un centriste revendiqué… Je ne suis pas libéral, parce que je ne saurais être aussi conservateur que le MR, ni écologiste parce que je ne saurais être aussi idéologique qu’Écolo, pas plus socialiste, car je préfère permettre aux gens de s’élever plutôt que de créer des mécanismes qui, parfois, ne sont pas loin de l’assistanat. Ce qui est paradoxal, c’est que pendant des années, on nous a presque fait le procès en sérieux, le procès d’être de bons gestionnaires, comme s’il fallait s’en excuser. Plus que jamais, face à l’enjeu majeur de la gestion de notre trajectoire budgétaire, on a besoin de gens sérieux, pour ne plus vivre au-dessus de nos moyens.
> [Elections2024] Je veux concentrer mon énergie, non pas sur des calculs d’apothicaires en coulisses, mais sur le fait de redonner vigueur et puissance à la force du centre que j’ai souhaité renouveler. Je n’ai pas d’exclusive, si ce n’est à l’égard des formations extrêmes, de gauche comme de droite. Je note d’ailleurs qu’Écolo et le PS n’excluent pas de travailler avec le PTB.
> [Elections2024] Je n’aspire pas à vouloir travailler spontanément
avec la N-VA, mais au vu des sondages qui annoncent une explosion des résultats
du Vlaams Belang et potentiellement du PTB, la mathématique va probablement
rendre indispensable d’oser se parler entre toutes les autres formations
démocratiques. Il y a fort à parier que pour pouvoir contourner les extrêmes,
il faudra qu’on se serre les coudes plus largement encore. Ayons ce discours
d’honnêteté et de lucidité à l’égard des citoyens. (…)
Il y a énormément de sujets sur lesquels je ne me sens pas en phase avec la
N-VA. Mais il y a des enjeux socio-économiques sur lesquels il est possible de
se retrouver. Aussi sur la sécurité. Mais, je le redis, ce n’est certainement
pas mon premier choix, ni ma préférence. (…)
Autant je peux imaginer que la mathématique contraigne à travailler avec la
N-VA, autant imaginer Bart De Wever, Premier ministre est quelque chose qui
dépasse ma capacité de projection. C’est, pour moi, inimaginable ! La
qualité première attendue d’un Premier ministre, c’est sa capacité de
rassembler. Toute la carrière de M. De Wever démontre des
qualités inverses. On ne peut pas prétendre vouloir le bien du pays en passant
plus de temps à cracher dessus ou à stigmatiser les francophones dont il devra
aussi se préoccuper s’il devait être Premier ministre.
> [Elections2024] Contrairement à beaucoup de mes collègues, j’ai suffisamment de modestie et d’humilité pour ne pas commencer à m’autoproclamer candidat [au poste de premier ministre]. Ce n’est pas une fonction pour laquelle on postule. Ce qui m’intéresse, c’est le projet commun et pas mon nombril. En politique, trop de gens pensent à leur nombril plutôt qu’à l’action collective.
> Il faut qu’on ait une classe politique qui retrouve une vertu perdue, celle du courage
Catherine Fonck
(députée)
> Le budget a forcément augmenté (il ne
manquerait plus que cela…) avec 1/ l’inflation et 2/ 4,3 milliards pour gérer
le covid19 mais
qui ne constitue pas un refinancement. La part du PIB allouée à la santé volet fédéral n’a en rien
augmenté sous le gouvernement actuel.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Au lieu de dire «job job job», comme dirait
Charles Michel. Il faut dire ‘qualification, qualification, qualification’ et
tout investir là-dessus.
> Les Engagés prêts à gouverner avec la N-VA, ce parti dont l'unique participation fédérale s'est traduite par l'assèchement de la santé, de la police, de la justice, qui vote régulièrement avec le Vlaams Belang [extrême-droite flamande] et souhaite toujours la fin du pays. Pour DéFI, c'est toujours non.
> [Pouvoir d'achat] Il y a un
grand nombre de citoyens qui sont dans la précarité et encore plus qui
craignent d’y tomber. En particulier la classe moyenne, ces nombreux citoyens
qui sont juste trop pauvres pour être à l’aise, et juste trop riches pour
pouvoir bénéficier d’avantages sociaux, des cadres mais aussi un très grand
nombre d’indépendants. Or ceux-là sont toujours les oubliés des réformes.
Que faire?
1) Il faut valoriser le travail. Une véritable réforme fiscale qui récompense
le travail: pas un euro taxé en-dessous de 1500 euros, c'est-à-dire le seuil de
pauvreté. Une réforme qui allège drastiquement les charges sur le travail, qui
met davantage à contribution les revenus du capital, et qui simplifie le
système devenu opaque et donc injuste.
2) Il faut avec beaucoup plus de force chercher l'argent qui circule dans la
criminalité financière. Nous parlons là de centaines de millions voire de
milliards d’euros que nous n’allons pas chercher. Et je parle bien de la grande
fraude, pas du matraquage des petites fraudes, sur lesquelles on s’acharne
faute de moyens et de spécialisation. Cela veut dire créer un parquet national
financier indépendant, cela veut dire mettre sur pied un secrétariat d’Etat à
la lutte contre la criminalité financière.
3) J’aimerais promettre des gratuités à tout le monde mais ce ne serait pas
honnête. La dette publique belge c’est 600 milliards d’euros. Ca veut dire que
nous empruntons continuellement sur les marchés, et donc à nos propres enfants
non simplement pour investir mais pour vivre.
Le meilleur moyen d’assurer un matelas social, de maintenir l’Etat providence,
les soins de santé, les pensions… c’est de créer des emplois, pas de creuser la
dette. A Bruxelles nous avons porté le taux d’emploi de 61 à 68%, c’est un
grand pas, on a dépassé la Wallonie. Nous avons besoin de plus d’emplois,
c’est-à-dire plus d’emplois privés; bien sûr en accélérant les formations aux
métiers en pénurie, mais aussi en stimulant l'entrepreneuriat. Il doit être
plus facile d’entreprendre. On ne cesse de décourager ceux qui veulent prendre
des risques. Cela doit changer.
> [Santé] Le covid19 a montré ce
que nous devons aux soignants. Il a aussi montré les forces et les failles de
notre système de soins. Il faut en finir avec ces neuf ministres de la santé.
DéFI est favorable à une seule grande réfédéralisation, celle de la santé et de
toute la sécurité d’existence(santé, allocations familiales, lutte contre la
pauvreté). Pour une raison logique aussi: lorsque vous séparez prévention et
soin, vous n’êtes pas efficace ni coordonné. Ensuite, il y a la revalorisation
du métier. Soigner, comme enseigner d’ailleurs, sont des métiers mal payés,
dont on part surtout les premières années, et dont pourtant la société aura de
plus besoin parce qu’ils ne peuvent pas être remplacés ni par la robotisation
ni par l’intelligence artificielle.
Pour les infirmières deux exemples simples: il faut prendre en compte la
pénibilité du métier pour l’accès à la pension. Il faut rémunérer les stages de
dernière année d’études. Et puis il y a l’offre médicale. Nous avons une
population vieillissante et des médecins généralistes vieillissants. Nous avons
une pénurie de généralistes à venir.
Il faut d’urgence garantir une offre médicale suffisante sur l’ensemble du
territoire, ce qui suppose les conditions suivantes:
- la suppression à terme du numerus clausus;
- un cadastre des médecins régulièrement mis à jour;
- l’intensification au niveau régional wallon des aides à l’installation de
médecins généralistes dans les zones rurales.
- couvrir l’ensemble du territoire en postes médicaux de garde (PMG) et
améliorer l’accessibilité des postes médicaux de garde notamment via les
transports en commun.
Enfin, il nous faut prendre conscience de l'importance grandissante que prend
la santé mentale, tant en prévention qu'en soins.
> [Sécurité] Les enjeux sont
gigantesques: le narcotrafic, le trafic d’armes, le terrorisme…
La sécurité est la première des libertés. Pourtant, singulièrement dans les
grandes villes, nos concitoyens ont un sentiment d'aggravation de la
délinquance. Nos priorités:
1) Le refinancement accru de la justice et le remplissage des cadres de la
magistrature pour permettre à chaque personne vulnérable, y compris les
victimes, d’obtenir une prise en charge adaptée et une réparation juste dans un
délai raisonnable.
2) La lutte acharnée contre les trafiquants, le terrorisme et la
cybercriminalité en refinançant l’institution policière et en la dotant des
moyens financiers, humains et opérationnels adaptés pour faire face aux défis
du 21ème siècle.
3) Le maintien d’une police de proximité respectée qui protège en multipliant
et généralisant les cénacles de discussions entre policiers et citoyens et les
initiatives permettant à chacun de mieux appréhender les réalités de l’autre.
4) Aller chercher l'argent dans la poche de la criminalité financière DéFI
estime pour ce faire que 1,1 milliards d’euros doivent être investis dans la
justice (850 millions pour le système judiciaire et 260 millions pour le
système pénitentiaire) et 500 millions dans nos services de police.
Pour que de tels investissements soient réalisables, il est nécessaire d’avoir
une vision pragmatique sur le long terme qui ne dépend ni de l’actualité, ni
des échéances électorales. Parmi les sources de financement identifiées par
DéFI, il y a non seulement l’optimisation des finances publiques, la
réinjection dans la justice et la police des sommes liées à la criminalité
financière (en particulier la grande fraude fiscale et sociale), le changement
de paradigme en matière carcérale, la réaffectation des avoirs confisqués aux
organisations criminelles ou encore des partenariats avec le secteur privé.
Nous continuons d’être surpris par l’ingéniosité croissante dont font preuve
les criminels pour parvenir à leurs fins. Avec l’explosion de la
cybercriminalité et de la criminalité financière ces dernières années, nos
services de sécurité ne disposent pas toujours des moyens pour contrer les
méthodes illégales toujours plus complexes employées par le milieu de la pègre.
Or, ce type de criminalité engrange des sommes colossales qui pourraient, si
elles étaient confisquées, venir alimenter nos politiques publiques. 1.000
milliards d’euros seraient abandonnés chaque année, en Europe, au profit de
l’évasion fiscale.
5) Spécialiser la lutte C’est la raison pour laquelle, DéFI se tient en
porte-à-faux avec ce qui est fait depuis 10 ans, à savoir la suppression de
services spécialisés, et plaide, au contraire, pour leur spécialisation accrue,
notamment:
- Établir un parquet financier indépendant chargé d’enquêter et d’instruire les
dossiers de criminalité économique, financière, de fraude fiscale et de
corruption.
- Créer une agence belge de lutte contre la corruption afin d’optimiser et
renforcer notre arsenal de lutte contre ce type de criminalité.
- Rétablir un Secrétariat d’Etat chargé de la lutte contre la criminalité
financière, également chargé de la lutte contre la cybercriminalité.
- Affecter des juges d’instruction spécialisés, des magistrats au sein des
parquets et des enquêteurs de la police judiciaire fédérale exclusivement au
traitement des affaires de criminalité économique, financière et de
cybercriminalité.
- Réinvestir massivement dans les directions de la police judiciaire fédérale
spécialisées dans les matières économiques, financières, la cybercriminalité,
le terrorisme, le trafic d’armes, des êtres humains, d’espèces menacées, de
contrefaçons, d’art et d’antiquités (OCDEFO, OCRC, FCCU, DR3, Section Arme…).
Refinancer les équipes du service d’inspection de l’ONSS pour mieux détecter
les cas de trafic et de traite des êtres humains.
Sophie Rohonyi
(députée)
> Le président Macron a annoncé un plan contre l’infertilité. Quid en Belgique?
Ne faut-il pas aussi un plan pour l’autonomie des femmes, pour devenir maman si
et quand elles le veulent, et ce sans s’appauvrir?
Georges Dallemagne
(député)
> Plusieurs pays
européens n’excluent pas une guerre en Europe et s’y préparent face à la rage
de Poutine. Le gouvernement belge vaque à ses petites affaires. Je demande
depuis des mois qu’on prenne cette menace beaucoup plus au sérieux. Pour
préserver la paix.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Nous sommes Européens non seulement parce que nous avons fondé l'UE,
mais aussi parce que de nombreuses valeurs européennes sont nées en Italie. À
chaque étape de cette campagne électorale, nous en montrerons les traces.
> «Italie à vendre» parce que le gouvernement veut vendre
quelques dizaines d'entreprises cotées en bourse dont il gardera le contrôle...
Qui sait si Fiat fera partie des cas - sous le titre déjà vendu -.
Insupportable cette façon de faire du journalisme. Entre conflits d'intérêts et
facticité.
> L'histoire et la politique sont inextricablement liées.
L'une n'existe pas sans l'autre. Non seulement à cause de la célèbre phrase de
Tacite sur l'histoire comme professeur de vie, mais aussi parce que sans la
connaissance de l'histoire elle-même, il ne peut y avoir de vocation politique.
L'absence d'histoire devient l'absence d'épopée. Et tout est si ordinaire,
privé et consommable.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Le droit de lutter contre le fascisme, toujours. Le fascisme
aujourd'hui, c'est celui des terroristes du Hamas qui tuent des civils
israéliens et palestiniens. Mais pour vaincre Giorgia Meloni, il n'est pas
nécessaire d'évoquer le fascisme. Nous avons besoin de propositions
alternatives sur les impôts, la sécurité, le travail.
Nous servons l'avenir.
> Meloni, Fonzie et ceux qui ne se trompent jamais
Giorgia Meloni et Fonzie, ou plutôt la série Happy Days, sont nés le même jour
: le 15 janvier. Notre présidente du Conseil (à qui nous adressons nos
meilleurs vœux) a fêté ses 47 ans. La
série télévisée, quant à elle, a atteint le demi-siècle. C'est en effet le 15 janvier 1974 que Happy
Days est apparu pour la première fois sur les écrans. Certaines coïncidences
curieuses donnent à réfléchir.
Car Giorgia ressemble beaucoup à Fonzie. Elle ne porte pas de blouson de cuir,
certes. Mais elle a la même difficulté que lui à s'excuser. A dire que j'ai eu
tort. Elle n'est pas la seule, cela se voit. C'est le cas de nombreux
collaborateurs du Premier ministre.
Le ministre de l'agriculture arrête un train. Il suffit de dire : les gars,
j'avais tort. Cela peut arriver. Cela n'arrive pas. Comme Fonzie, le bon
Lollobrigida ne peut se résoudre à s'excuser. Il essaie, il essaie beaucoup,
mais il abandonne. Et pourtant, il se dit fier de ce qu'il a fait. Le
sous-secrétaire à la justice raconte depuis des jours des mensonges sur la
fusillade de la soirée du Nouvel An. Il suffit de dire : les gars, j'ai eu tort
d'amener l'escorte au dîner, j'ai eu tort d'inviter Pozzolo, j'ai eu tort de
raconter des versions contradictoires. J'ai eu tort, je m'excuse. Reprenons.
Pas question : c'est aussi un Fonzie.
Un Fonzie à la sauce Biella, soyons clairs. Mais tout de même un Fonzie qui ne
se trompe jamais
La liste est longue. Vittorio Sgarbi se retrouve dans tous les médias
internationaux, accusé d'avoir volé un tableau de grande valeur. Les médias de
toute la planète s'attardent sur les salutations romaines lors de la
commémoration d'Acca Larentia. Et tandis que l'influenceuse Meloni souffle ses
bougies virtuelles liées à Un Giorno da Pecora, l'Italie essuie une nouvelle
défaite internationale.
Après avoir perdu l'Expo en arrivant troisième sur trois, après avoir perdu la
bataille pour la BEI où Franco est arrivé derrière Calvino et Vestager, après
avoir perdu la mère de toutes les négociations sur le Pacte de Stabilité avec
en annexe le retour de bâton sur le MES, hier est arrivée une nouvelle douche
froide, cette fois sur l'attribution du siège de l'Autorité de Lutte contre le
Blanchiment d'Argent qui était censée compenser à Milan la perte de l'EMA. Et
là non plus, rien ne semble perdu. Je dois dire que Tajani fait preuve d'une
extraordinaire cohérence de base : il les perd toutes, sans exception. Et ce
n'est pas facile, car même par erreur, un pays comme l'Italie gagne
généralement quelque chose. Au contraire, lorsque Tajani s'exprime, le résultat
est garanti : qu'il s'agisse de l'Expo de Riyad ou de la piste de bobsleigh
pour les Jeux olympiques de 2026, Antonio Tajani est la garantie que l'Italie
perdra.
La coalition de droite, quant à elle, se bat de la Sardaigne au continent. Et à
l'horizon, nous pouvons déjà observer des tensions en Vénétie. Y avait-il une
plus mauvaise façon de présenter ses vœux au premier ministre ? Non, mais la
responsabilité de cette situation incombe à ceux qui gouvernent.
Bon anniversaire, Monsieur le Président. Il est peut-être temps de passer à
autre chose, ne pensez-vous pas ? Ou d'apprendre avec Fonzie à dire «j'ai eu
tort, désolé». Ce n'est pas difficile, même ceux qui sont nés le 15 janvier
peuvent le faire.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> La promesse du Canada est une promesse selon laquelle chaque
génération peut atteindre des sommets encore plus élevés que celle qui l’a
précédée. L’objectif premier de cette retraite du Conseil des ministres est de
concrétiser cette promesse. Notre équipe est déterminée à faire progresser les
efforts que nous déployons pour construire davantage de logements, créer des
emplois bien rémunérés, réduire le coût de la vie, soutenir la classe moyenne
et améliorer la vie des Canadiens.
> C’est un jour historique pour le Nunavut [territoire
inuit, le plus vaste et le plus septentrional du Canada] et pour le Canada.
Nous y sommes parvenus grâce aux solides relations de collaboration que nous
avons établies avec le territoire et la Nunavut Tunngavik Incorporated afin de
créer des emplois, des investissements et des possibilités de transformation pour
les Nunavummiut. Alors que nous parcourons ce chemin commun de la
réconciliation, les décisions les plus importantes qui auront une incidence sur
le Nunavut seront prises au Nunavut, et elles seront prises par et pour ses
habitants. (…)
Une nouvelle page de l’histoire s’est écrite. Nous
avons conclu une entente sur le transfert des responsabilités au Nunavut,
remettant la prise des décisions concernant les terres, les eaux et les
ressources du territoire entre les mains des Nunavummiut.
Cette entente favorisera la création d’emplois, d’investissements et de
possibilités concrètes pour le Nunavut et ses habitants pendant des générations.
> Avec le Fonds pour accélérer la construction de logements, on change la façon dont les villes construisent des maisons au pays. On veut alléger les formalités, éliminer les barrières et accélérer les choses.
> L’un des grands humanistes du
20e siècle, Raoul Wallenberg a sauvé la vie d’innombrables Juifs hongrois
pendant l’Holocauste. Son histoire nous rappelle avec éloquence que nous devons
tous, en particulier les Canadiens non juifs, nous opposer à l’antisémitisme en
tout temps.
Face aux attaques brutales du Hamas le 7 octobre et à la hausse consternante
des incidents antisémites au pays, ce rappel est plus crucial que jamais. Alors
que nous honorons M. Wallenberg aujourd’hui, continuons de bâtir un avenir
meilleur pour tous.
> [Déclaration à l’occasion de la Journée Raoul
Wallenberg]
Aujourd’hui, nous rendons hommage à Raoul Wallenberg, un humaniste
remarquable qui a sauvé des milliers de Juifs hongrois pendant l’Holocauste.
En tant que diplomate suédois dans la Hongrie occupée par les nazis,
M. Wallenberg a délivré des milliers de "passeports de
protection" à des Juifs, leur accordant l’immunité diplomatique et les
sauvant de la persécution. Dans des circonstances dangereuses, il a mis en
place un réseau d’hôpitaux, d’orphelinats, de soupes populaires et de refuges.
Grâce à ses efforts, des dizaines de milliers de Juifs ont échappé à une mort
certaine. Son dévouement ne s’est pas arrêté là : il a aidé des diplomates
d’autres puissances neutres, comme la Suisse et le Vatican, à faire de même,
protégeant ainsi encore plus de vies. En l’espace de six mois,
M. Wallenberg a sauvé plus de Juifs de l’Holocauste que n’importe quel
autre individu, groupe ou gouvernement.
Vers la fin de la Deuxième Guerre mondiale, M. Wallenberg a été arrêté par
les autorités soviétiques. Son sort reste inconnu à ce jour, mais on se
souviendra toujours de sa bravoure et de son altruisme. C’est pourquoi,
en 1985, le gouvernement du Canada a fait de M. Wallenberg le premier
citoyen d’honneur du pays et, en 2001, a désigné le 17 janvier – jour
de son arrestation et de sa disparition – comme la
Journée Raoul Wallenberg.
L’histoire de M. Wallenberg, l’un des grands humanistes du 20e siècle,
est un puissant rappel de la nécessité de s’opposer à l’antisémitisme, à la
haine et au racisme. Face aux attaques brutales menées par le Hamas le
7 octobre et à l’augmentation effroyable des incidents antisémites dans
nos communautés, ce rappel est plus important que jamais. Le gouvernement
fédéral continuera de lutter contre l’antisémitisme et contre la négation et la
distorsion de l’Holocauste. Grâce au travail de la nouvelle envoyée spéciale du
Canada pour la préservation de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre
l’antisémitisme, Deborah Lyons, nous veillons à ce que l’Holocauste et les
souvenirs de ceux qui l’ont vécu ne soient jamais oubliés. Aujourd’hui, de
nombreux survivants de l’Holocauste vivent au Canada, et nous restons
déterminés à faire de notre pays un endroit plus sûr et plus inclusif pour eux
et leurs descendants.
Même dans les moments les plus sombres, les vertus de bonté, de compassion et
d’altruisme peuvent être des étincelles d’espoir. En cette Journée
Raoul Wallenberg, j’invite tous les Canadiens à en apprendre davantage sur
l’histoire héroïque de M. Wallenberg et à s’engager à nouveau à bâtir un
Canada et un monde exempts d’antisémitisme, de haine et de violence.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> À l’heure actuelle, 27 millions de femmes américaines en âge de
procréer vivent dans des États où l’avortement est interdit. C’est plus d’une
femme en âge de procréer sur trois au Canada. C’est inacceptable. Il est temps
de restaurer Roe versus Wade. (...)
Le jour où l’arrêt Roe c. Wade a été invalidé, j’ai juré de ne pas reculer dans
la lutte pour que les femmes aient la liberté de prendre leurs propres
décisions en matière de santé génésique. Aujourd’hui, plus d’un an et demi plus
tard, cette promesse tient.
> Tous les Américains devraient pouvoir accéder à un accès Internet haute vitesse abordable. Et d’ici la fin de la décennie, mon programme permettra d’atteindre cet objectif, c’est-à-dire d’atteindre toutes les maisons, écoles et entreprises des États-Unis qui n’y ont pas accès aujourd’hui.
> Le taux de chômage en Amérique est inférieur à 4 %, le meilleur depuis 50 ans.
> J’ai réuni les dirigeants du Congrès pour souligner l’importance d’obtenir de l’Ukraine ce dont elle a besoin pour se défendre contre l’agression de Poutine. L’inaction met en danger la sécurité des États-Unis et du monde libre. Congrès, ne tardez pas. Adoptez mon supplément sur la sécurité nationale. Il est temps d’agir maintenant.
> Le capitalisme sans concurrence n’est pas le capitalisme, c’est l’exploitation. La décision d’aujourd’hui est une victoire pour les consommateurs de partout qui veulent des prix plus bas et plus de choix. Mon administration continuera de lutter pour protéger les consommateurs et faire appliquer nos lois antitrust.
Nous étions numéro un dans le monde. Vous savez ce que nous classons aujourd'hui à l'échelle nationale - notre - notre infrastructure est classée dans le monde entier? Nous sommes le numéro 13. Vous ne pouvez pas diriger le monde si vous n'avez pas la meilleure infrastructure du monde. (…)
Nous reprendre la tête du monde à nouveau. Plus de 4 à 40 000 nouveaux projets d'infrastructure annoncés à ce jour et beaucoup plus nombreux à venir, avec des emplois aujourd'hui et des emplois pour la prochaine décennie. (…)
Franklin Roosevelt a apporté l'électricité à l'Amérique rurale. Et il s'est rendu compte qu'il était nécessaire d'égaliser le pays et de faire croître tout le pays. Eh bien, nous sommes en train d'apporter l'Internet à haut débit à tout le monde en Amérique.
> Mon gouvernement a approuvé l'annulation de la dette
pour 74 000 autres emprunteurs de prêts étudiants à travers le pays, ce qui
porte le nombre total de personnes qui ont été annulées sous mon gouvernement à
plus de 3,7 millions d'Américains par diverses actions.
Sur les 74 000 emprunteurs dont l'aide a été approuvée aujourd'hui, près de 44
000 sont des enseignants, des infirmières, des pompiers et d'autres personnes
qui ont gagné le pardon après 10 ans de service public, et près de 30 000
d'entre eux sont des personnes qui sont en remboursement depuis au moins 20 ans
mais n'ont jamais bénéficié de l'aide qu'ils ont gagné grâce à des plans de
remboursement axés sur le revenu. Mon gouvernement est en mesure d’apporter un
allégement à ces emprunteurs – et à des millions d’autres – en raison des
corrections que nous avons apportées à des programmes de prêts aux étudiants
qui empêchaient les emprunteurs d’obtenir un soulagement auquel ils avaient
droit en vertu de la loi.
L'annonce d'aujourd'hui vient s'ajouter à tout ce que nous avons pu réaliser
pour les étudiants et les emprunteurs de prêts étudiants ces dernières années.
Cela comprend : obtenir les augmentations les plus importantes des subventions
Pell en plus d'une décennie pour aider les familles qui gagnent moins d'environ
60 000 dollars par an; fixer le programme de remise des prêts de la fonction
publique afin que les emprunteurs qui entrent dans le service public obtiennent
l'allégement de la dette auquel ils ont droit en vertu de la loi; et créer le
plan de remboursement axé sur le revenu de l'histoire - le plan SAVE. Les
emprunteurs peuvent se rendre sur studentaid.gov pour postuler.
Et, à la suite de la décision de la Cour suprême sur notre plan d’allégement de
la dette des étudiants, nous continuons à suivre une voie alternative pour
accorder un allégement de la dette des étudiants au plus grand nombre possible
d’emprunteurs.
Dès le premier jour de mon administration, j’ai promis d’améliorer le système
de prêts aux étudiants afin qu’une éducation supérieure offre aux Américains
des opportunités et de la prospérité – et non des fardeaux ingérables de la
dette des prêts étudiants. Je ne reculerai pas en utilisant tous les outils à
notre disposition pour obtenir des prêts étudiants les emprunteurs qu'ils ont
besoin pour réaliser leurs rêves.
> En mai 2022, Jill et moi-même sommes allés à Uvalde
pour pleurer 21 étudiants et éducateurs insensés et tragiquement abattus à
l'école primaire de Robb. Vingt et une âmes nous ont volées dans un endroit où
elles sont censées se sentir en sécurité - leur classe.
À la suite de cette tragédie, mon administration a procédé à un examen pour
déterminer les enseignements tirés de la réponse de ce jour-là et les
meilleures pratiques afin d'assurer une réponse plus rapide et plus efficace
aux futurs incidents de tir actifs. Le rapport d'aujourd'hui indique clairement
plusieurs choses: il n'y a pas eu de structure claire de commandement et de
contrôle, que les forces de l'ordre auraient rapidement considéré cet incident
comme une situation de tir actif et ont réagi en conséquence, et que des plans
plus clairs et plus détaillés dans le district scolaire étaient nécessaires
pour se préparer à la possibilité que cela se produise. Il y a eu de multiples
points d'échec qui contiennent des leçons pour l'avenir, et mon équipe travaillera
avec le Département de la justice et le Ministère de l'éducation pour mettre en
œuvre les changements de politique nécessaires pour aider les communautés à
réagir plus efficacement à l'avenir.
Aucune communauté ne devrait jamais avoir à traverser ce que la communauté
Uvalde a souffert. Après la fusillade d'Uvalde, les familles des victimes ont
transformé leur douleur en but et poussés à l'adoption de la loi sur les
communautés bipartisanes, la législation la plus importante sur la sécurité des
armes à feu depuis près de 30 ans, que j'ai promulguée. Et je continue de
prendre des mesures exécutives historiques, y compris la création du tout
premier Bureau de la prévention de la violence armée de la Maison Blanche.
Le Congrès doit maintenant adopter des lois de bon sens en matière de sécurité
des armes à feu pour s'assurer que les fusillades de masse comme celle-ci
n'arrivent pas en premier lieu. Nous avons besoin de vérifications universelles
des antécédents, nous avons besoin d'une loi nationale sur le drapeau rouge, et
nous devons interdire les armes d'assaut et les magazines de grande capacité.
Les familles d’Uvalde – et toutes les communautés américaines – ne méritent
rien de moins.
Plus nous attendons d'agir, plus de communautés comme Uvalde continueront de
souffrir en raison de cette épidémie de violence armée.
♦ Parti
démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> L’engagement de M. King envers l’égalité et la justice a inspiré des
générations à se battre pour les droits civils. Ses paroles continuent de
résonner dans le monde entier, et la journée Martin Luther King [15 janvier] nous
rappelle à tous de continuer à bâtir sur son héritage. Si vous le pouvez,
prenez un moment aujourd’hui pour réfléchir à la façon dont vous pouvez rendre
votre quartier ou votre collectivité plus fort – de façon grande ou petite.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
L’IRS a collecté un demi-milliard de dollars auprès des millionnaires qui
devaient des arriérés d’impôts. C’est une bonne nouvelle pour ceux d’entre nous
qui veulent que tout le monde paie sa juste part!
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Les enfants doivent endurer l’agonie de la carie dentaire, car le
gouvernement conservateur a négligé les services dentaires partout au pays. Mettre
fin à cette situation intolérable doit être l’une des principales priorités du
gouvernement alors que la crise dans l’ensemble du NHS [système de santé
britannique] continue de s’aggraver
Une série de demandes d’accès à l’information des libéraux-démocrates ont
révélé qu’il y a eu 218005 admissions à l’hôpital pour des dents pourries, dont
plus de 100000 admissions d’enfants, depuis 2018.
Le gouvernement conservateur a fait en sorte qu’il soit presque impossible de
consulter un omnipraticien, d’obtenir un rendez-vous chez le dentiste, et il a
laissé les délais de traitement des urgences devenir dangereusement longs.
Partout où vous regardez, le Parti conservateur a mis notre NHS à genoux.
> Les conservateurs ont fait chuter l’économie, fait monter les taux hypothécaires en flèche et rendu presque impossible la présence d’un OP. Au lieu de s’attaquer à ces défis majeurs, le gouvernement de Sunak est trop occupé à se battre pour une politique impraticable, immorale et coûteuse qui est destinée à échouer. Son gouvernement conservateur est déconnecté de la réalité. Il est temps pour une élection générale de mettre fin au chaos conservateur et de s’attaquer aux énormes défis auxquels nous sommes tous confrontés.
● Suisse
♦ Le Centre
> Depuis le début de la guerre d'agression russe
contre l'Ukraine, Le Centre s'est engagé pour que la Suisse apporte sa
contribution à la sécurité et à la solidarité en Europe. Aider l'Ukraine, c'est défendre les
valeurs de la Suisse.
♦ Parti
libéral-radical
> Engagé pour des solutions
réalistes
Le PLR pose les jalons d'une politique
durable et orientée vers les réformes.
Pas moins de six recommandations de vote
ont été adoptées aujourd'hui lors de l'Assemblée des délégués qui se déroulait
à Zoug. Plus de 350 libéraux-radicaux ont donné un signal clair en faveur de la
pérennisation des rentes AVS. Ils se sont également prononcés contre une
nouvelle étatisation du système de santé ainsi qu’en faveur d’infrastructures
performantes de transports et électriques. Après avoir observé une minute de
silence à la mémoire de l'ancien conseiller aux États Dick Marty, le président
du parti Thierry Burkart a appelé l’ensemble du parti à porter haut et fort les
idées libérales-radicales
Avec les exigences de la gauche pour toujours plus d'Etat et les désirs
conservateurs de la droite isolationniste, les idées libérales-radicales sont
plus importantes que jamais. Le PLR aborde la nouvelle législature avec
conviction, afin de défendre ce qui a fait le succès de notre pays. Ainsi, les
délégués ont pris position sur six objets qui seront soumis au vote ces
prochains mois.
Oui à l'initiative sur les rentes, non à l'extension dangereuse de l'AVS.
Les délégués se sont clairement prononcés en faveur de l'acceptation de
l'initiative sur les rentes, qui garantit les rentes AVS pour les prochaines
générations grâce à un mécanisme équitable (oui : 328, non : 3, abstentions :
2). Le non à une 13e rente AVS coûteuse a été clair. Des rentes AVS plus
élevées selon le principe de l'arrosoir coûteront chaque année 4,2 milliards de
francs suisses et aggraveront ainsi gravement le déséquilibre du fonds AVS.
(oui : 2 , non : 323, abstentions : 11).
Pas de centralisation dans le domaine de la santé
Les délégués rejettent aussi bien l'initiative du PS visant à alléger les
primes (unanimité contre) que l'initiative du Centre visant à freiner les coûts
(oui : 1, non : 333, abstentions : 3). Les grands défis doivent être résolus
par davantage de marché et de responsabilité individuelle, plutôt que par des
subventions annuelles supplémentaires de plusieurs milliards ou par un frein
aux coûts inadapté.
Une infrastructure favorable à l'économie
Les délégués disent clairement oui à un développement modéré des autoroutes aux
points névralgiques (oui : 305, non : 7, abstentions : 15). Ils ont également
approuvé clairement la sécurité de l'approvisionnement en électricité grâce aux
énergies renouvelables (acte modificateur unique) (oui : 267, non : 29,
abstentions : 9).
Deux conseillers fédéraux qui s'engagent fortement pour notre pays
Dans son discours, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a présenté aux délégués
les résultats obtenus par la Suisse lors des échanges avec l'UE. Il a souligné
l'importance pour notre pays de trouver une solution pour poursuivre le
développement de la voie bilatérale. La conseillère fédérale Karin
Keller-Sutter a pour sa part rappelé les conséquences financières
qu’engendreraient l’initiative pour une 13ème rente et celle pour l’allègement
des primes. Elle a insisté sur le fait qu’il serait faux d’un point de vue
institutionnel de faire supporter les coûts du système de santé qui sont
essentiellement gérés et pilotés par les cantons.
> A l'avenir, les retraités ayant
des enfants recevront davantage de prestations complémentaires si leur rente ne
suffit pas. En contrepartie, la rente pour enfant de retraité, versée
principalement aux hommes fortunés, doit être supprimée.
Il n'est pas acceptable que les jeunes familles doivent constamment payer plus
d'impôts et de taxes, alors que la rente pour enfant de retraité est
majoritairement versée à des personnes qui ont une bonne situation financière.
C'est pourquoi le PLR soutient la motion de la CSSS-N [Commission de la
sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national] adoptée hier, selon laquelle la rente pour enfant de
retraité doit être remplacée par une augmentation des soutiens dans les prestations
complémentaires.
Thierry Burkart
(président)
> Notre parti, nos valeurs, notre politique sont
plus que jamais nécessaire dans ce pays.
♦ Vert’libéraux
Céline Weber (députée)
> [Référendum déposé contre la
réforme de l'approvisionnement en électricité] Incompréhensible: Cette réforme, soutenue de gauche à droite, ainsi que par
les ONG, permettait enfin de voir l'avenir énergétique avec sérénité, et en
respectant l'environnement
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