► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> Dans un monde de défis, l’Union européenne reste un symbole de paix et de
prospérité. Une série de crises ont secoué notre continent. Elles nous ont
montré la nécessité d’une Union géopolitique plus affirmée. (…) Notre message
est clair: il est urgent d’obtenir une réponse unifiée et coordonnée d’une
Union plus géopolitique. Les élections européennes de cette année sont
cruciales pour l’avenir de l’UE !
Hilde Vautmans
> Félicitations à Ching-te Lai et à tous les électeurs qui ont participé
à la démocratie de Taiwans. L’UE et Taïwan partagent le même engagement en
faveur de la démocratie et des droits de l’homme.
Guy Verhofstadt
> Yémen, Gaza, Ukraine, Iran, Taïwan… le monde s’échauffe
dangereusement… et la réponse divisée et léthargique de l’Europe est totalement
irresponsable !
> S’excuser pour le passé est la chose la plus européenne possible… attaquer les politiciens, le moins. Nous avons besoin de clarté sur ce qui se passe en Serbie, et nous avons besoin du leadership de l’UE pour l’exiger de toute urgence !
> Il est grand temps que l’Europe se prépare pour le retour de Trump… et soit prête pour le découplage des États-Unis de notre sécurité et de notre démocratie… Nous sommes loin d’être où nous devrions être !
> La Corée du Nord envoie des missiles à la Russie, qui les utilise pour tuer des enfants ukrainiens. Pendant ce temps, les républicains de l’extrême droite américaine et européenne, comme Viktor Orbán, bloquent de l’argent pour défendre l’Ukraine. La droite populiste fait le travail de Kim Jong Un & Vladimir Poutine !
> L’Europe ne peut tout simplement pas rester les bras croisés pendant que des enfants ukrainiens sont massacrés par des missiles russes. Poutine ne négociera pas ou ne s’arrêtera pas à moins d’y être forcé. Nous devons stimuler l’industrie européenne de la défense et donner aux forces armées ukrainiennes tout ce dont elles ont besoin pour protéger leur peuple !
Lucia Ďuriš
Nicholsonová
> Ce texte législatif tant attendu simplifiera bien sûr les voyages,
mais consacrera aussi l'engagement en faveur de la libre circulation de tous
les Européens, énoncé dans les traités. Il était grand temps de garantir que
chacun, y compris les personnes handicapées, puisse se déplacer librement au
sein de l’UE.
Je me félicite que la commission parlementaire m’accorde un mandat solide. La
priorité absolue de l’équipe de négociation du Parlement européen est d’adopter
rapidement cette directive. Nous visons cependant à incorporer une exception à
l’exclusion générale des prestations et de l’assistance de la sécurité sociale.
Cette exception serait applicable lorsque des personnes handicapées déménagent
dans un autre État membre pour y travailler, étudier ou participer à un
programme de mobilité de l'UE, et consisterait à évaluer leur handicap en vue
d’une reconnaissance officielle de leur statut dans le pays d'accueil.
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> La répression de l'opposition est à l'ordre du jour sous Poutine. Pour
Alexeï Navalny, c'est le jour 1091 qu'il doit passer en prison - après son
transfert, il est à nouveau placé à l'isolement, pour la 24e fois au total. Il
ne faut pas l'oublier.
> Dans les discussions sur l'agriculture, il y a aussi une frustration croissante des agriculteurs face à la multiplication des contraintes et des réglementations. Si les subventions sont réduites, la bureaucratie coûteuse devrait également être supprimée au fur et à mesure. Ce ne serait que justice.
> Nous devons continuer à travailler à l'amélioration des conditions-cadres pour notre écosystème de start-up. Nous avons posé la première pierre avec la Loi sur le financement de l'avenir - avec des règles plus attrayantes pour les ESOP, un meilleur accès au capital, une réduction de la bureaucratie.
> Il est normal d'échouer avec de bonnes idées. Mais cela ne doit pas être dû à un manque d'accès au capital. C'est pourquoi nous donnons une nouvelle impulsion aux start-up avec le Fonds de croissance. Avec lui, nous mettons en place l'un des plus grands fonds de capital-risque d'Europe.
> Nous devons économiser aux bons endroits. Nous ne devons pas économiser sur l'éducation. C'est pourquoi il y a maintenant le programme Startchancen. 20 milliards d'euros au cours des dix prochaines années pour améliorer les écoles ayant des missions sociales particulières.
> Outre le train de mesures de consolidation budgétaire, il s'agit de remettre l'économie sur la voie du succès en améliorant les conditions-cadres de manière à ce que nous soyons à nouveau aussi performants en termes de croissance que notre substance économique le permet en réalité.
● Belgique
♦ Les Engagés
> Nous sommes le seul parti de la santé Nous réclamons un
changement de lignes sur les frais de logopédie non-remboursés pour les enfants plus faibles depuis de
nombreux mois au gouvernement (ministre Vandenbroucke) Entre ça et les 800
millions d'économie dans les soins de santé, il est temps que ça change
> La Norvège n’autorise finalement «que » l’exploration des fonds marins. Bravo au travail intensif des activistes qui ont limité la casse ! C’est une bonne chose mais ce n’est pas suffisant, il faut un vrai moratoire. 24 pays ont rejoint une alliance pour un moratoire sur l’exploitation des fonds marins et la Belgique n’en fait malheureusement pas partie. Nous devons être les 25ème. Qu’attend le Gouvernement? Cela fait 1 an que nous le demandons mais que la majorité rejette notre texte. Le temps presse.
> Conflit Proche-Orient : À l’heure où la Belgique assume le leadership européen, on demande au gouvernement d’user de sa présidence de l’UE pour obtenir des couloirs humanitaires sécurisés et respectés, pour une aide massive en soins et aliments au peuple palestinien, et que l’UE fasse pression sur les USA pour obtenir un fléchissement de la position israélienne. Une enquête internationale indépendante devra ensuite être diligentée.
Catherine Fonck
(députée)
> Il y a toujours plus de médecins qui partent à la pension que de
nouveaux médecins diplômés. La question des quotas de numéros Inami reste donc
cruciale! Les médecins des hôpitaux ne peuvent plus continuer à travailler avec
de telles pénuries qui entraînent des fermetures de lits et des reports de
soins. Il faut donc investir dans l’attractivité et la rétention du personnel
soignant avec une urgence absolue pour les infirmières, les aides-soignants et
les technologues. Cela devra s’imposer dans l’accord du prochain gouvernement.
On se prépare à des années où il y aura nettement moins de nouveaux médecins
assistants spécialistes en formation qui vont arriver dans les hôpitaux. Les
politiques n’en sont pas du tout conscients. Même si la durée de séjour diminue
et qu’il y a de plus en plus d’hospitalisations de jour, la situation va être
plus que critique. Le plan caché du ministre Vandenbroucke est d’avoir moins de
médecins et que cela amène à la fermeture de certains hôpitaux (en mauvaise
situation financière) pour diminuer les lits totaux. C’est une stratégie
silencieuse. Il est évidemment important d’avoir plus de généralistes qu’avant,
mais on ne peut pas soigner sans spécialistes. Il n’y a pas de soins sans
soignants!
Certes des réformes de nomenclature et de financement sont en attente
(2025-2026 ou plus tard) mais d’ici là, il faut cesser de prendre des mesures
qui impactent négativement le budget des hôpitaux (comme des mesures
d’économies sur la dialyse, la radiologie...). Un exemple: quel pays a le moins
d’IRM par million d’habitants? C’est la Belgique! En raison des décisions
ministérielles. L’Allemagne en a trois fois plus. Il y a une urgence à en avoir
davantage pour les patients, les délais d’attente hors urgence sont très longs.
Je rappelle aussi que la radiologie et la dialyse, dans la majorité des
hôpitaux, servent à financer le reste de l’hôpital comme par exemple la
gériatrie ou la pédiatrie qui ont une nomenclature défavorable... qui devra
aussi être réformée.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Les francophones avancent vers cette élection
du 9 juin comme des zombies sans anticiper le chaos institutionnel qui pourrait
s'ensuivre. Ils sont démobilisés et ne préparent rien. Si la N-VA décide de
gouverner avec le Vlaams Belang (ce qui est possible), elle implose. Si la N-VA
monte dans un gouvernement fédéral sans réforme de l'Etat, elle implose. Ce
parti va donc, pour survivre, tenter d'imposer un rapport de forces aux
francophones. Or, entre les MR et les Engagés, on compte trop de partis prêts à
gouverner avec la N-VA. Selon DéFI les francophones doivent :
- refuser que la formation d'un gouvernement fédéral soit conditionnée à une
réforme de l'Etat
- n'accepter qu'une éventuelle réforme de l'Etat, après formation, selon des
critères d'efficacité, telle la refédéralisation de la santé - refuser de
gouverner avec la N-VA.
> [Union du Centre] Après l’échec du rapprochement de nos deux formations, mon analyse reste toujours la même. Le pari des Engagés était de zapper leur ADN, de zapper la démocratie chrétienne. Ils voulaient constituer un chouette programme avec de chouettes personnalités. Désormais, ils ont des idées et ils ont des personnalités. Mais je ne perçois pas leur identité. Je serais incapable de résumer en une phrase ce que sont les Engagés… Malgré une opération de communication fantastique qui est en partie réussie, Les Engagés restent intrinsèquement un parti conservateur. Du conservatisme soft, mais cela reste du conservatisme.
> À part le PTB, il est vrai que tous les partis acceptent le principe de l’économie de marché. Mais Défi est plus authentiquement libéral que d’autres sur les droits individuels, sur la question des migrants, sur l’entrepreneuriat. Le MR est très culpabilisant sur les chômeurs mais il parle assez peu de création d’entreprises. Défi, c’est une alliance entre des libéraux progressistes, des gens issus de la gauche, des écologistes pragmatiques. Nous veillons particulièrement à la défense des francophones, à la bonne gouvernance, à la laïcité politique.
> Le parti Écolo est le relais de l’islam politique. Je
suis prêt également à le redire devant un tribunal puisque Marie Lecocq
(coprésidente d’Écolo à Bruxelles) nous menace de poursuites judiciaires. Je ne
dis pas qu’Écolo finance Daech pour autant. L’islam politique est un courant
qui a des relais politiques, associatifs, peut-être même académiques. Un
courant qui a le temps pour lui, qui est non-violent, qui est culturel et qui
vise petit à petit à rendre notre modernité compatible avec une vision
rigoriste de l’Islam. À cette fin, ses partisans utilisent les failles de notre
législation et les libertés publiques. Quand Écolo tente, à Anderlecht, avec
une majorité de rechange incluant le PTB, d’imposer sa vision par un coup de
force, il se fait clairement le relais de l’islam politique. (…)
Des mandataires ou militants écolos, en défendant l’inclusivité et estimant
discriminatoire la neutralité, pensent sincèrement œuvrer pour le bien commun.
Ils ne se rendent pas compte qu’ils sont les relais de l’islam politique.
Est-ce plus conscient pour d’autres ? C’est à voir. Mais le résultat est là.
C’est un enjeu par exemple à la STIB, où on s’est beaucoup battu. Je dis à mes
amis de gauche, au PS et chez Écolo, qu’ils doivent défendre le plus faible. Et
le plus faible, ici, ce n’est pas la personne qui va en justice pour avoir le
droit, quelques heures par jour, de travailler dans une entreprise publique
avec un signe convictionnel. Le plus faible, c’est la personne qui veut
échapper à un environnement où elle pourrait être contrainte. Cette personne
n’a pas Unia ni Écolo derrière elle, elle n’a que la neutralité des services
publics pour la protéger.
> Écolo reste un parti démocratique et un partenaire de gouvernement. J’ai dit les choses que je pensais devoir être dites. Chez Écolo, y compris en Wallonie, ma déclaration interroge. On se dit : «Si lui qui est relativement modéré dit cela, c’est qu’il y a quelque chose». Contrairement à Georges-Louis Bouchez [MR] ou Georges Dallemagne [Les engagés], je pèse mes mots, je n’ai pas parlé de l’islamisme d’Écolo. Et j’assume tout à fait mes propos.
> 80 % des personnes qui ont le statut d’étudiant entrepreneur sont néerlandophones. À Bruxelles et en Wallonie, on n’encourage pas suffisamment nos jeunes dans leurs études à créer leur boîte. C’est valorisant de créer son entreprise, c’est potentiellement enrichissant et c’est vital pour notre économie.
> Il faut favoriser l’entrepreneuriat dès le cursus scolaire, implémenter chez nos jeunes le goût d’entreprendre et les compétences ; ça passe par l’apprentissage du codage, pourquoi pas de l’intelligence artificielle, ça passe aussi par la création de mini-entreprises, la visite de « success stories », mais cela nécessite un changement culturel. N’oublions pas que l’économie de demain, ce sera également les entreprises que l’on aura créées.
> «Les éoliennes installées aujourd'hui en mer du Nord ne peuvent encore produire que 30 GW d'énergie, soit quatre fois moins que la capacité de 120 GW à atteindre d'ici à 2030.» Même en accélérant ce nécessaire mouvement, on constate que se séparer du nucléaire serait une folie.
Sophie Rohonyi
(députée)
> La décision de Charles Michel d’abandonner son
mandat de président du Conseil européen avant son terme, et ce pour être
candidat aux prochaines élections, est un abandon de poste, un calcul opportuniste,
une décision égoïse et irresponsable.
> Le gouvernement a ouvert la prison de Haren sans recruter et former le personnel nécessaire au préalable, diversifier les peines alternatives, rétablir le contrôler des détentions préventives… Résultat: 5 morts de détenus en moins d’un an et demi. Des agents en danger. Le chaos.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Les élections européennes seront cruciales pour notre pays et pour
l'Europe, car l'Occident tout entier est attaqué de l'extérieur et de
l'intérieur. Les populistes et les souverainistes veulent une Union faible et
divisée. Nous la voulons forte et cohérente. Nous voulons enfin des États-Unis
d'Europe. Aujourd'hui, notre mobilisation commence. (…) Nous sommes des
Européens et nous devons maintenant le démontrer.
> La nouvelle rengaine de la semaine est la candidature Schlein [secrétaire générale du Parti démocrate] /Meloni aux élections européennes. C'est leur affaire. Nous avons pris position. Je vous recommande plutôt de lire les données dramatiques du rapport de La Stampa sur la relation entre le manque d'accès aux soins et la pauvreté. Elles sont choquantes et nécessitent une action même en dehors de la loi budgétaire. C'est pourquoi nous enverrons cette semaine au moins une proposition au gouvernement pour remédier aux cas les plus graves.
> Le M5S devrait se pencher sur l'histoire de ce que les Houthis ont fait et font au Yémen et dans la Mer Rouge. La dérive anti-occidentale et pro-extrémiste/dictateur de Conte et de ses compagnons les rend dangereux pour la position internationale de l'Italie.
> La question de Bassanini est intéressante. Gualtieri a
été un très bon président de la commission économique au Parlement européen, un
médiocre ministre de l'économie dans le gouvernement Conte deux et un maire
sans succès. Comment cette différence de «performance» est-elle possible ?
Gualtieri est-il une personne compétente ?
À mon avis, la question est mal posée.
Les compétences ne sont pas toutes les mêmes. Un bon maire de Rome doit
posséder des compétences en matière d'administration et de gestion. La capacité
de faire bouger les choses. Le souci de la mise en œuvre. Il s'agit
essentiellement d'un travail de gestion.
Gualtieri n'avait pas ces qualités, même lorsqu'il était ministre. Vous
souvenez-vous des délais de paiement de la Cassa Integrazione pendant le covid19?
En revanche, Gualtieri s'est très bien acquitté de sa tâche de ministre de la
dimension européenne (Ecofin et relations avec la Commission).
Gualtieri avait déjà prouvé qu'il était très capable, au sein de l'UE, de gérer
des processus législatifs dans un environnement complexe comme celui de la
Commission économique.
Je maintiens depuis longtemps que parler de compétence en termes abstraits ne
signifie rien.
Bien sûr, il y a des cas où il y a un manque de compétence (Salvini, Di Maio,
Toninelli...), mais dans tous les autres cas, il faut chercher la bonne
compétence pour le poste que l'on va occuper. C'est un concept évident dans le
secteur privé, inconnu dans le secteur public.
Nous pensons que c'est la bureaucratie qui compensera le manque de compétences
en matière de gestion, mais le manque de soin dans la gestion implique le
manque de soin dans l'élaboration de processus de travail et de sélection qui
mettent en valeur les bureaucrates compétents.
Ainsi, aujourd'hui, la différence entre l'Italie et les autres pays européens
n'est pas tant la qualité de la classe politique que l'inexistence d'une
bureaucratie capable de soutenir les processus de fonctionnement de l'État.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Je cours ou je ne cours pas, telle est la question.
Sauf que si Hamlet se transforme en Elly Schlein [secrétaire générale du Parti
démocrate], la tragédie devient comédie.
Car l'erreur commise par le groupe des dirigeants de la DP fait vraiment rire.
Ils avaient un pénalty et ont décidé de ne pas le tirer. Lequel ?
Prenons un peu de recul. Revenons à la conférence où Giorgia Meloni décide de
choisir son adversaire.
Elle écarte le Mouvement 5 étoiles, écarte Conte et choisit le Parti démocrate.
Et elle tente de jouer les seconds rôles face à Elly Schlein à qui elle offre
une très belle assistance.
Meloni déclare: «Je suis prête à me présenter aux élections européennes et
j'aimerais avoir une confrontation télévisée avec Elly Schlein».
Pour le PD, c'est la manne du ciel : visibilité gratuite et radicalisation
garantie.
A ce moment-là, au Nazareno, deux possibilités s'offrent à eux.
La première est de dire : merci, Giorgia, pour la reconnaissance mutuelle. Elly
se présentera dans les cinq circonscriptions et nous comptons bien la battre.
Nous invitons tous les opposants à ce gouvernement à voter PD et à donner la
préférence à Schlein.
La seconde est de dire : merci, Giorgia, mais les élections européennes sont
différentes d'un méga-sondage comme celui dont vous parlez. Elly ne se
présentera pas parce qu'elle ne pourrait pas être députée européenne.
L'une ou l'autre réponse aurait été compréhensible et claire. Et elles auraient
placé le PD en position de force.
Au lieu de cela, que fait le DP ? Au lieu de répondre, il ouvre le débat.
Un parti politique dont le groupe de direction discute comme dans une assemblée
d'étudiants et sans leadership décisif montre clairement ses difficultés. L'un
ne veut pas du secrétaire parce qu'il craint de perdre ses préférences ;
l'autre ne veut du secrétaire que parce qu'il ne voit pas d'alternative ; et
puis il y a celui qui dit une chose et en pense une autre.
Rien de nouveau au PD. Sauf qu'en ne décidant de rien, Schlein laisse le champ
libre à d'autres.
Conte sait que les préférences ne sont pas son fort, les européennes ne sont
pas Instagram et il sait qu'avec le PD aux européennes il perd : alors il tonne
contre ceux qui se présentent à un autre poste.
Meloni fait une passe décisive, Schlein vacille, Conte marque. Un à zéro pour
les grillini.
Puis vient Salvini. Il sait qu'il ne pourra pas reproduire le résultat de deux
millions de préférences en 2019 et il en sort diplomatiquement en inventant des
candidats très différents dans le seul but de masquer la marche arrière de
l'ancien capitaine : Vannacci, Paragone, Palamara. Topo Gigio est encore
incertain, il semble qu'il n'ait pas retiré sa réserve.
L'erreur vient d'Elly : il aurait dû répondre d'abord à Meloni. Il aurait pu
lui dire oui, il aurait pu lui dire non. En lui répondant et en ouvrant le
débat interne, toutes les voix - désintéressées ou non - se sont élevées, sauf
la seule qui valait peut-être la peine d'être entendue : celle d'Elly. Dommage, c'est une occasion manquée.
En attendant, je me présente aux élections. Contre ce gouvernement incapable,
mais aussi contre cette opposition peu convaincante.
> Plus d'un million et demi d'enfants souffrent
d'anorexie et de boulimie. Les troubles de l'alimentation ont explosé au cours
des quatre dernières années, notamment (mais pas seulement) à cause de la
pandémie. Nous sommes face à une situation d'urgence : levez la main si vous
n'avez pas un membre de votre famille ou une connaissance qui lutte contre ce
monstre ou contre des problèmes liés à l'alimentation.
Alors que les enfants en parlent dans les écoles, qu'un débat s'est ouvert sur
les réseaux sociaux, que des expériences personnelles et douloureuses sont
racontées, que fait la politique ?
Le gouvernement Meloni augmente d'une part les dépenses du personnel du Palazzo
Chigi et réduit d'autre part de 25 millions d'euros le fonds pour les troubles
de l'alimentation.
Nous devons intervenir immédiatement : parler ne suffit pas !
Nous avons déposé une question pour demander au gouvernement de rendre compte
de cette réduction et nous continuons à travailler au Parlement et sur le
terrain : mais je vous demande de l'aide.
Donnez-nous un coup de main !
Nous avons lancé une pétition pour demander au gouvernement de rétablir ces
fonds : signez-la, aidez-nous à la faire circuler. Plus nous serons nombreux,
plus nous pourrons faire entendre notre voix !
Remettons les vraies questions à l'ordre du jour politique.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Aux membres de la communauté juive qu’on a
rencontrés : merci d’avoir parlé si franchement de votre douleur, de votre
colère et de votre chagrin. Je vous entends. Notre engagement à votre égard et
à l’égard d’Israël en tant qu’État juif et démocratique est inébranlable.
Je veux aussi que vous sachiez que la lutte contre l’antisémitisme et votre
protection ainsi que celle de tous les Canadiens juifs contre la violence
antisémite restent notre priorité. Nous devons tous, en particulier les
Canadiens non juifs, poursuivre ce travail ensemble.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Aujourd'hui, nous avons franchi une étape importante en réduisant les
coûts et en veillant à ce que tous les Américains aient accès à des soins de
santé de qualité et abordables : 20 millions d'Américains se sont enregistrés
pour bénéficier d’une couverture de soins de santé par le biais des marchés mis
en place par la loi sur les soins abordables. Alors qu'il reste six jours pour
être encore couverts, 8 millions d'Américains de plus se sont inscrits pour la
couverture ACA que lorsque j'ai pris mes fonctions.
La loi sur les soins abordables est plus populaire que jamais, et la couverture
offerte par la loi sur les soins abordables est plus abordable que jamais.
Grâce aux efforts de mon gouvernement, des millions d'Américains économisent
des centaines ou des milliers de dollars chaque année sur les primes
d'assurance maladie, et la plupart des gens qui font leurs achats pour une
couverture sur HealthCare.gov peuvent trouver un plan pour 10 dollars par mois
ou moins.
Nous devons nous appuyer sur ces progrès et rendre ces primes de soins de santé
plus faibles. Mais les républicains extrémistes ont bloqué ces efforts. Leur
plan augmenterait les coûts pour des millions de personnes, en particulier les
Américains âgés et les propriétaires de petites entreprises qui dépendent du
marché pour leur couverture, en abrogeant les améliorations que j'ai signées.
En fait, ils veulent abroger la loi sur les soins abordables, comme mon
prédécesseur l'a essayé et échoué, ce qui priverait ces 20 millions de
personnes de leur couverture, mettrait fin à la couverture de Medicaid pour des
millions d'autres, et revenir à l'époque où les compagnies d'assurance avaient
le libre règne pour refuser la couverture basée sur des conditions
préexistantes et facturerait aux femmes plus que les hommes.
Ce serait une catastrophe pour les familles qui seraient confrontées à la
flambée des coûts des soins de santé. Je ne laisserai pas cela se produire sous
ma surveillance. Comme trop d'Américains le savent : l'accès à des soins de
santé de qualité et abordables peut faire la différence entre la vie et la
mort, et l'espoir et la peur. C'est pourquoi je continuerai à me battre pour
réduire les coûts des médicaments de santé et de prescription. J'encourage les
Américains à visiter HealthCare.gov avant le 16 janvier pour s'inscrire à la
couverture sanitaire cette année.
> Aujourd'hui, dans ma direction, les forces militaires
américaines - avec le Royaume-Uni et avec le soutien de l'Australie, de
Bahrein, du Canada et des Pays-Bas - ont mené avec succès des frappes contre un
certain nombre de cibles au Yémen utilisées par les rebelles houthistes pour
mettre en danger la liberté de navigation dans l'une des voies navigables les
plus vitales du monde.
Ces frappes sont en réponse directe à des attaques houthistes sans précédent
contre des navires maritimes internationaux dans la mer Rouge, y compris
l'utilisation de missiles balistiques antinavire pour la première fois dans
l'histoire. Ces attaques ont mis en danger le personnel américain, les marins
civils et nos partenaires, mis en péril le commerce et menacé la liberté de
navigation. Plus de 50 pays ont été touchés par 27 attaques contre des navires
commerciaux internationaux. Les équipages de plus de 20 pays ont été menacés ou
pris en otage lors d'actes de piraterie. Plus de 2 000 navires ont été
contraints de détourner des milliers de kilomètres pour éviter la mer Rouge, ce
qui peut entraîner des semaines de retard dans les délais d'expédition des produits.
Et le 9 janvier, Houthis a lancé leur plus grande attaque à ce jour - ciblant
directement les navires américains.
La réaction de la communauté internationale à ces attaques imprudentes a été
unie et résolue. Le mois dernier, les États-Unis ont lancé l'opération
Prosperity Guardian, une coalition de plus de 20 pays engagées à défendre les
navires internationaux et à dissuader les attaques des Houthi dans la mer
Rouge. Nous nous sommes également associés à plus de 40 pays pour condamner les
menaces houthistes. La semaine dernière, avec 13 alliés et partenaires, nous
avons lancé un avertissement sans équivoque que les rebelles houthistes
supporteraient les conséquences si leurs attaques ne s'arrêtaient pas. Et hier,
le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution exigeant que
les Houthis mettent fin aux attaques contre les navires marchands et commerciaux.
L'action défensive d'aujourd'hui fait suite à cette vaste campagne diplomatique
et à l'escalade des attaques des rebelles houthistes contre les navires
commerciaux. Ces frappes ciblées sont un message clair que les États-Unis et
nos partenaires ne toléreront pas les attaques contre notre personnel ou ne
permettront pas aux acteurs hostiles de mettre en péril la liberté de
navigation sur l'une des routes commerciales les plus critiques au monde. Je
n'hésiterai pas à prendre de nouvelles mesures pour protéger nos populations
et, le cas échéant, la libre circulation du commerce international.
> Chaque fois que quelqu'un démarre une nouvelle petite
entreprise, c'est un acte d'espoir et de confiance dans notre économie.
Aujourd'hui, nous avons appris que les Américains ont déposé 16 millions de
nouvelles demandes d'affaires au cours des trois premières années de mon
administration - 16 millions d'actes d'espoir. C'est trois ans d'affilée avec
plus de demandes déposées que pour toute autre année, y compris n'importe
quelle année de l'administration précédente. Et nous savons que la croissance
des petites entreprises a été particulièrement forte parmi les entrepreneurs
noirs et hispaniques, avec le doublement de la propriété des entreprises noires
et la participation des entreprises hispaniques à 40 % depuis 2019. Ce boom des
petites entreprises n'a pas été un accident - c'est le résultat de la stratégie
de mon administration pour soutenir les entrepreneurs, aider les petites
entreprises à accéder aux ressources dont elles ont besoin pour prospérer, et
promouvoir la concurrence pour uniformiser les chances.
Tout cela fait partie d'une histoire plus large de progrès en croissance de
notre économie depuis le milieu vers l'extérieur et le bas vers le haut, pas le
haut vers le bas. Notre économie a ajouté plus de 14 millions de nouveaux
emplois depuis mon entrée en fonction - y compris beaucoup de petites
entreprises - alors que le taux de chômage a été inférieur à 4 % pour la plus
longue période depuis plus de 50 ans, les salaires et la richesse des
travailleurs américains sont plus élevés aujourd’hui qu’avant la pandémie, et
que l’inflation est en baisse de près des deux tiers par rapport à son pic. Je
vais continuer à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour construire sur ce
progrès et faire croître notre économie - avec une classe moyenne forte, des
coûts plus bas et plus d'opportunités pour tous les Américains - tout en nous
tenant tête aux tentatives républicaines extrêmes de fournir plus de cadeaux
aux grandes entreprises et saper la concurrence aux dépens des petites
entreprises.
> Je continuerai à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour tirer parti de nos progrès, faire croître notre économie et réduire les coûts. Et je le ferai tout en résistant aux tentatives des dirigeants républicains extrêmes de donner plus de cadeaux aux grandes entreprises et de saper la concurrence.
> En date d’aujourd’hui, l’IRS a perçu plus de 500 millions de dollars en impôts impayés auprès de 1 600 millionnaires en utilisant les ressources de ma Loi sur la réduction de l’inflation. Il s’agit des super-riches qui doivent payer ce qu’ils doivent – ce que le code fiscal actuel exige – tout comme les vaillants Américains.
> Je n’arrêterai pas de me battre pour donner plus de liberté aux emprunteurs, en particulier aux familles de travailleurs et de la classe moyenne. L’allégement de la dette étudiante par l’entremise de notre plan ÉPARGNE aidera particulièrement les emprunteurs des collèges communautaires, les emprunteurs à faible revenu et ceux qui ont du mal à rembourser leurs prêts.
> 2023 a été l’année la plus chaude de l’histoire, et nous faisons maintenant face à un El Niño potentiellement historique, apportant des impacts supplémentaires à travers l’Amérique. Alors que les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus féroces et fréquents, mon administration agit rapidement pour s’attaquer aux causes et aux effets de cette crise.
♦ Parti
démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Les démocrates restent concentrés sur la construction d’une économie
saine. Les extrémistes républicains veulent faire croire à l’Amérique que les
insurgés violents qui ont attaqué des policiers le 6 janvier sont des
otages. Soyons sérieux.
> La justice économique est une question de droits civils.
> Nous ne céderons jamais aux forces de l’extrémisme qui veulent revenir en arrière.
> Le déni électoral est une maladie qui empoisonne notre démocratie.
> L'insurrection du 6 janvier 2021 fut une violente
attaque contre le Congrès, le Capitole et la Constitution qui ne se reproduira
plus jamais. Une foule dangereuse, incitée par l'ancien président, a pris
d'assaut et profané la citadelle de notre démocratie pour traquer les membres
du Congrès, arrêter le transfert pacifique du pouvoir et renverser les
résultats d'une élection libre et équitable.
Grâce au courage de la police du Capitole et des forces de l'ordre, le Congrès
a pu assumer notre responsabilité constitutionnelle. Nous sommes retournés à la
Chambre et nous avons certifié l'élection du Président Joe Biden. Par la suite,
sous la direction du président Bennie Thompson, le comité bipartisan «Investigate
the January 6th Attack» s'est employé à découvrir la vérité et à raconter
l'histoire de cette journée tragique.
Nous n'oublierons jamais les événements horribles du 6 janvier 2021 et nous
honorerons toujours les courageux membres de l'application de la loi qui ont
été blessés ou perdus la vie en raison de la violence provoquée par le grand
mensonge. Les Démocrates de la Chambre continueront à défendre notre démocratie
et à présenter la vérité au peuple américain. Tous ceux qui sont responsables
de la violente insurrection du 6 janvier doivent être tenus responsables car
dans ce pays, personne n'est au-dessus de la loi.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> Grâce au leadership de Joe Biden, Obamacare établit une fois de plus
de nouveaux records d’inscription.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Lorsqu’il s’agit de prévenir la violence armée dans nos communautés,
le choix en 2024 est entre «Nous devons l’oublier» et «Nous devons l’arrêter». Je
sais lequel choisir.
> «Le 6 janvier nous rappelle que nos précieuses institutions démocratiques ne sont aussi fortes que le courage et l’engagement de ceux qui sont chargés de leurs soins.» Qui l’a dit ? Nancy Pelosi, qui était là et qui en sait quelque chose Ne laissez pas Trump et ses copains vous faire douter de vos propres yeux et oreilles.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Chaque année, les retards dans les services d’urgence s’aggravent sous
le gouvernement conservateur. Les gens méritent tellement mieux que le
gouvernement conservateur, qui fait fi de la souffrance des patients et qui
réduit à néant nos services de santé. Plutôt que d’investir dans notre NHS en
difficulté, Rishi Sunak choisit de réduire davantage le financement, tout en
accordant d’importantes réductions d’impôt aux banques.
Les chiffres de la déclaration d’automne montrent que le budget du NHS a été
réduit de 3,5 milliards de livres (2,1%) en termes réels cette année. Le
budget du NHS devrait baisser de 1,3 milliard de livres sterling (0,8%) en
2024-2025. Pendant ce temps, Rishi Sunak offre aux banques une réduction
d’impôt de 3,5 milliards de livres sterling par an grâce à des réductions
de la surtaxe bancaire et du prélèvement bancaire.
> Rishi Sunak a promis de réduire les listes d’attente lorsqu’il a fait sa promesse, mais il a plutôt réduit les dépenses pour l’ENM. Aujourd’hui, un an plus tard, des millions de personnes attendent avec douleur le traitement dont elles ont besoin et ce nombre n’a fait qu’augmenter au cours de la dernière année.
Ed Davey
(leader)
> Nous avons besoin d’un rappel du Parlement pour que le gouvernement
puisse faire valoir son point de vue et que les députés aient leur mot à dire
sur cette action militaire.
Nous sommes tous préoccupés par ces attaques scandaleuses des Houthis, mais il
est d’autant plus important que les députés ne soient pas réduits au silence
sur cette importante question.
● Suisse
♦ Le Centre
> [Relations Suisse-Union européenne]
Défense pragmatique des intérêts de la
Suisse
A l’occasion de sa retraite annuelle, le
groupe du Centre a discuté des suites à donner au dossier européen. Depuis que
le Conseil fédéral a décidé, en mai 2021, de mettre un terme aux négociations
sur l’accord-cadre, nous nous trouvons dans une impasse qui menace la
prospérité de notre pays. Le Centre demande au Conseil fédéral d’agir
rapidement pour défendre de manière pragmatique les intérêts de la Suisse
vis-à-vis de l’Union européenne. Nous demandons une approche qui préserve la
compétitivité de notre économie tout en plaçant la souveraineté et la
responsabilité sociale au cœur des négociations.
Le groupe du Centre s’est réuni à Spiez,
où il a discuté de manière approfondie du dossier européen. Il a notamment
entendu le professeur Michael Ambühl, la secrétaire d’État Livia Leu ainsi que,
dans les domaines de l’EEE et de l’AELE, Mme Andrea Entner-Koch et M.
Christophe Zufferey. Les représentants des milieux économiques ont également
été invités à partager leur analyse de la situation et de ses conséquences pour
la compétitivité de notre pays : Matthias Leuenberger (scienceindustries),
Olivier Straub (GEM) et Werner Luginbühl (ElCom).
Le Conseil fédéral et le Département
fédéral des affaires étrangères doivent prendre leurs responsabilités
Cela fait plus de trois ans que le Centre
affirme clairement que le développement de la voie bilatérale nécessite de
trouver une solution avec l’UE, mais que cette dernière ne doit pas se faire à
n’importe quel prix. La décision du Conseil fédéral de mettre un terme aux
négociations sur l’accord-cadre aura au moins permis de clarifier les points de
désaccords des parties, mais a également augmenté les défis dans les relations
avec l’UE. Alors que l’UE annonce clairement ses exigences, le Conseil fédéral
n’a pas encore adopté de stratégie pour sortir de cette impasse. Le Centre
demande que le Département fédéral des affaires étrangères assume sa mission et
présente rapidement une évaluation de la situation à l’attention du Conseil
fédéral, afin que celui-ci dispose des bases nécessaires à l’élaboration d’une
feuille de route. De nouveaux retards dans ce dossier seraient préjudiciables
pour notre pays, surtout s’ils étaient liés à des intérêts particuliers de
partis politiques.
Une façon inédite et pragmatique de
développer les accords sectoriels
L’UE est notre principal partenaire
commercial et nous partageons des valeurs sociales essentielles. Il est dans
l’intérêt de la Suisse que les relations avec l’UE continuent à se dérouler sur
un pied d’égalité. Le Centre regrette toutefois que l’UE ne poursuive pas la
forme de coopération qui a pourtant fait ses preuves depuis plus de deux
décennies. Si rien n’est entrepris, cette situation ménera inévitablement à une
érosion, à moyen terme, des accords existants au détriment de la Suisse et de
l’UE. Seule l’UDC considère que cette voie est réaliste. Une adhésion à l’UE –
comme le préconisent une grande partie du PS et des Verts – ou même une
adhésion à l’EEE ne sont pas non plus des options pour Le Centre. « De
telles rêveries idéologiques ne nous font pas avancer. Pour le Centre, la
solution passe par un engagement constant et pragmatique pour défendre
efficacement les intérêts de la Suisse. Nous voulons une collaboration
économique avec une responsabilité sociale, » déclare le Président du
parti Gerhard Pfister.
Le Centre demande d’exploiter les marges
de manœuvre existantes pour remettre les relations avec l’UE sur des bases
solides. La reprise dynamique du droit ainsi que du règlement des différends
que représentent un potentiel de développement des accords sectoriels existants
pour négocier des solutions nouvelles et pragmatiques. « Le Conseil
fédéral doit définir, pour chaque accord sectoriel, les domaines dans lesquels
une reprise dynamique du droit et un mécanisme de règlement des différends
peuvent être envisagés. Nous avons besoin de règles claires, contraignantes et
concrètes », explique le Conseiller aux Etats et Vice-président du Centre
suisse Charles Juillard.
La protection de notre système social
n’est pas négociable
Le Centre place la responsabilité sociale
au cœur de son action politique. Les défis sociaux posés par la libre
circulation des personnes sont au cœur de nos préoccupations. La protection du
niveau des salaires, de nos institutions sociales, ainsi que les fondements de
notre politique migratoire ne sont pas négociables. Pour Le Centre, il est
essentiel que l’accord sur la libre circulation des personnes soit exclu d’une
reprise dynamique du droit et d’un règlement des différends par la Cour
européenne de justice. Nous demandons que le Conseil fédéral démontre que
la protection du niveau des salaires, de nos assurances sociales, ainsi
que les principes de notre politique migratoire peuvent être garantis,
notamment au moyen de clauses de sauvegarde. Si cela ne devait pas être le cas,
Le Centre craint des distorsions sociales et des conséquences sérieuses pour la
cohésion de la Suisse », déclare le Président du groupe parlementaire, le
Conseiller national Philipp Matthias Bregy.
Des contreparties concrètes de la part de
Bruxelles
La défense des
intérêts de la Suisse à Bruxelles passe par des concessions, en particulier
dans la reprise dynamique du droit, dans le règlement des différends, ou encore
dans la pérennisation de la contribution financière de la Suisse à la politique
de cohésion de l’UE. Pour autant, nous attendons de l’Union européenne une
approche constructive avec des contreparties concrètes. Nous demandons
également au Conseil fédéral que les négociations soient menées dans le cadre
d’un paquet de négociations, en évitant toute approche d’adaptations juridiques
anticipées et unilatérales de la Suisse. « Il faut aussi des
contreparties contraignantes de la part de l’UE. Nous voulons que la Suisse
obtienne à nouveau sans délai un accès libre et non discriminatoire aux
programmes de coopération dans les domaines de la recherche, de la formation et
de la culture. La question de la reconnaissance d’équivalences dans les
domaines financiers et industriels doit trouver rapidement une voie de sortie
favorable dans l’intérêt de nos entreprises », explique la Conseillère aux
Etats Isabelle Chassot.
Grâce à son ouverture sur le monde, à la
diversité de sa population, à sa fiabilité et à sa souveraineté, la Suisse a
atteint un haut niveau de prospérité qui doit être préservé. Dans cette
optique, la Suisse doit défendre ses intérêts avec fermeté, tout en restant un
partenaire fiable.
> Viola Amherd élue
à la présidence de la Confédération
Viola Amherd a été élue par L’Assemblée
fédérale à la présidence de la Confédération. Le Centre félicite
chaleureusement sa conseillère fédérale pour son élection à cette fonction
importante. Le Centre constate avec satisfaction que tous les partis ont fait
leur choix dans le respect des institutions et ont confirmé les conseillères et
conseillers fédéraux sortants dans leurs fonctions. Il est également
réjouissant de constater que l’élection de Beat Jans (PS) en remplacement du
conseiller fédéral Alain Berset et l’élection de Viktor Rossi (PVL) comme
nouveau chancelier de la Confédération garantissent la stabilité des
institutions.
La conseillère fédérale Viola Amherd a
été élue aujourd’hui à la présidence de la Confédération par l’Assemblée
fédérale. Le Centre félicite chaleureusement sa conseillère fédérale pour cette
élection et lui souhaite plein succès. Viola Amherd est conseillère fédérale
depuis 2018 et dirige le Département fédéral de la défense, de la protection de
la population et des sports (DDPS). En tant que ministre de la Défense, elle
assume la responsabilité d’une Suisse sûre et accomplit depuis cinq ans un
travail important et fructueux pour notre pays. En ces temps où les
incertitudes sont grandissantes, Viola Amherd, en tant que cheffe du DDPS,
contribue de manière déterminante à renforcer la politique de sécurité de notre
pays.
Respect des institutions
«La Suisse est un pays de concordance. La
Suisse est aussi un pays qui respecte ses institutions» a déclaré le
président du groupe Philipp Matthias Bregy dans sa déclaration de groupe. Le
Centre constate avec satisfaction que tous les partis ont fait leur choix dans
le respect des institutions et ont confirmé les conseillers fédéraux sortants
dans leurs fonctions.
L’Assemblée fédérale a élu aujourd’hui,
aux côtés des six conseillers fédéraux sortants, Beat Jans (PS) pour succéder à
Alain Berset (PS). Le Centre félicite Beat Jans pour son élection et lui
souhaite plein succès dans sa fonction.
«Le Centre attend de tous les conseillers
fédéraux qu’ils fassent passer la concordance, la collégialité et la recherche
de solutions avant les intérêts partisans et qu’ils luttent ainsi contre la
polarisation croissante» souligne le président du parti Gerhard
Pfister.
Continuité à la tête de la Chancellerie
fédérale
Le Centre félicite Viktor Rossi (PVL)
pour son élection en tant que chancelier de la Confédération. Le Centre est
convaincu qu’avec son expérience et ses compétences, Viktor Rossi s’inscrira
dans la continuité du travail du chancelier Walter Thurnherr pour garantir la
capacité d’action de l’administration fédérale et le respect des
institutions.
♦ Parti
libéral-radical
> Depuis 2010, les heures de bouchons ont plus
que doublé (30'230 heures/an). Cette situation intenable doit être
corrigée par des aménagements ciblés afin de soulager les citoyens et
l'économie.
Si nous n'adaptons pas les autoroutes à l'augmentation des besoins de mobilité,
le trafic se déplacera (encore plus) dans la campagne, ce qui portera atteinte
à la qualité de vie de nombreuses personnes.
L'ATE agit uniquement par idéologie et fait fi de la réalité. Le PLR
continuera de s'engager pour que toutes les infrastructures de transport soient
développées et contre une opposition route-rail voulue par la gauche.
Les deux modes de transports sont nécessaires !
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