► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> [Jour commémoratif de l’Holocauste] Rejoignez toutes les victimes de
l’Holocauste. Cette tragédie a été le pire exemple de ce que le nationalisme et
le populisme extrêmes peuvent entraîner. Nous nous engageons à combattre
l’antisémitisme moderne sous toutes ses formes.
> [Jour commémoratif de l’Holocauste] Le 27 janvier marque les 79 ans de la libération du camp de concentration nazi d’Auschwitz.
Malik Azmani (premier
vice-président)
> Au cours des quatre dernières années et demi, j'ai fièrement travaillé
pour une Union plus forte et je continuerai à le faire. Je suis convaincu que
Valérie Hayer dirigera le groupe avec talent ; elle a tout mon soutien en tant
que présidente du groupe.
Petras Auštrevičius
> [Rapport sur l'approfondissement de l'intégration de l'UE dans la
perspective du futur élargissement] L'élargissement est un projet
géostratégique de l'Union, qui fait de l'Europe entière et libre une réalité.
Le rapport souligne à juste titre que, tout au long du processus d'adhésion à
l'UE, les pays candidats doivent être jugés sur leurs mérites, leurs
réalisations et leurs réformes, en mettant l'accent sur les critères
démocratiques et sur l'alignement sur la politique étrangère et de sécurité
commune de l'UE, ce qui est d'autant plus urgent compte tenu de la guerre
d'agression menée par la Russie. En adoptant ce rapport, nous sommes fermement
convaincus que l'élargissement donnera un nouvel élan à une Europe globale et
offrira davantage d'opportunités économiques et culturelles à tous les
Européens.
Nils Torvalds
> Nous avons un accord ! Aujourd'hui, nous sommes parvenus à un accord
sur des règles plus ambitieuses en matière de gestion des eaux usées dans toute
l'Europe, en veillant à ce que les micropolluants provenant des résidus de produits
cosmétiques pharmaceutiques soient traités, et en imposant des exigences plus
strictes en matière d'élimination des nutriments. L'eau est une ressource de
plus en plus rare et nous devons la gérer correctement, notamment en augmentant
sa réutilisation. Enfin, nous veillons à ce que la pollution due aux produits
chimiques éternels soit non seulement surveillée, mais aussi prise en compte
dans la prochaine révision - une grande victoire !
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Je ne parle pas d'un budget d'austérité, mais d'un budget de création.
Et cela se traduit par des chiffres : lorsque la CDU/CSU était aux commandes,
avant la pandémie de 2019, le taux d'investissement dans le budget fédéral
était de 11%. Aujourd'hui, il est de 12,3%.
> Nous allégeons la charge fiscale de 15 milliards d'euros par la réduction de l'impôt sur les salaires et les revenus, car c'est une question d'équité de protéger le pouvoir d'achat de la classe moyenne qui travaille dans ce pays, compte tenu de l'inflation.
> Lorsque les décisions de Meseberg sur la réduction de la bureaucratie seront publiées au Journal officiel, l'indice des coûts de la bureaucratie dans notre pays sera à son niveau le plus bas depuis son introduction en 2012.
> Nous devrons continuer à améliorer la compétitivité de notre pays. Et cela peut se faire sans argent supplémentaire des contribuables. On peut aussi renforcer la productivité et la rentabilité en améliorant les conditions-cadres.
Tout cela se fait dans le cadre du frein à l'endettement. Le taux d'endettement passera de 69% à 64% en 2021. Et pas seulement parce que c'est une exigence de la Constitution, mais aussi parce que, compte tenu des coûts des intérêts, c'est une exigence de la raison économique d'agir ainsi.
> Globalement, nous investissons à un niveau record. Nous n'avons pas présenté un budget d'austérité. C'est un récit totalement faux.
> L'Allemagne serait bien inspirée d'établir des finances publiques viables à long terme et de financer les investissements et les besoins en fixant des priorités.
> Nous n'avons pas de problème de recettes, mais devons fixer des priorités :
- Le taux d'endettement diminue. Grâce à la discipline, nous retrouverons bientôt le niveau d'avant la crise.
- Nous investissons à un niveau record.
- Le taux d'imposition diminue également.
> Nous devons financer nos priorités politiques dans le cadre du frein à l'endettement. C'est un impératif de sagesse, sinon nous devrions un jour mettre en place des paquets d'austérité ou augmenter les impôts - uniquement pour les dettes du passé.
> Le frein à l'endettement n'est pas un principe, c'est une exigence de la Constitution. On ne peut pas éteindre et allumer les commandements de la Constitution comme un interrupteur. Ils doivent être respectés.
> Le soi-disant AfD est désormais si radical que même Marine Le Pen en France se distancie de l'AfD. De quel appel au réveil les citoyens allemands ont-ils encore besoin pour comprendre qu'ils ne sont pas une alternative.
> Au final, nous sommes une seule Europe, liée par une histoire commune et des valeurs communes. Quel formidable progrès historique que de vivre non seulement sur un continent, mais aussi d'être liés par le formidable projet d'unification de l'UE.
> C'est la pensée de la déshumanisation qui a préparé la voie à l'Holocauste dans l'Allemagne nazie. Ce qui s'est passé alors ne doit plus jamais se reproduire.
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> La Belgique assume la présidence tournante de
l’Union européenne. Elle a donc tous les leviers en main pour convoquer en
urgence une réunion spécifique sur la crise agricole, qui concerne plusieurs
pays, afin de prendre des décisions fortes et indispensables pour soutenir le
secteur et ses acteurs.
> Un président de part [Ecolo] qui encourage les jeunes à la désobéissance civile ?!? Et après on s’étonnera que le respect parte en sucette… C’est immature comme propos et irresponsable comme vision ! Et si on œuvrait à l’urgence climatique autrement? Avec des ministres écolos qui présenteraient un bilan par exemple
Catherine Fonck
(députée)
> Oui aux mobilisations citoyennes en faveur de
causes légitimes comme le climat. Mais encourager la désobéissance civile,
c’est tout autre chose, et irresponsable de la part des politiques. Et si
chacun le fait en fonction de ses convictions, ce sera le chaos.
Georges Dallemagne
(député)
> S. Schlitz, Ecolo: «De grands changements sociétaux passent par la
désobéissance civile». Comme Trump en prenant d’assaut le capitole ou Orban en
s’opposant au droit européen? Chacun choisit désormais ses « changements
sociétaux » qui méritent de violer la loi?
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Les trois chantiers DéFI pour le pouvoir
d'achat:
1) une véritable réforme fiscale allégeant les charges sur le travail
2) un combat contre la criminalité financière pour aller chercher l'argent là
où il se trouve
3) créer plus d'emplois privés et aider ceux qui entreprennent
> En ce 27 janvier, journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, DéFI rend hommage aux 6 millions de Juifs et aux millions d’autres personnes victimes du régime nazi.
> La profession d’infirmier est
un métier en pénurie. Une constatation qui fait froid dans le dos, et pour
cause :
-Une charge de travail trop élevée
- Des salaires à la baisse
- Pour DéFI, il faut rendre cette carrière plus attrayante pour les jeunes en
renforçant les formations et en révisant le système de rémunération Retrouvez
nos propositions pour revaloriser la profession infirmière dans notre axe
thématique « Rendre le contrat social plus juste »
> Ce que l'affaire de la cocaïne au cabinet d'une ministre démontre, c'est l'emprise extraordinaire des narcotrafiquants dans toutes les strates de la société. Aucun secteur n'est épargné. La lutte doit enfin être à la hauteur et devenir une cause nationale.
> Les déclarations du co-président d'Ecolo encourageant à la désobéissance civile sont évidemment maladroites. L'enjeu climatique n°1 est l'adhésion: le politique doit créer les conditions pour que les citoyens puissent adapter leurs habitudes sans abîmer les libertés individuelles. Inviter à désobéir est facile; créer l'adhésion est bien plus ardu. Tel est tout le DéFI.
Sophie Rohonyi
(députée)
> En commercialisant
et en remboursant le test salivaire permettant de détecter l’endométriose, on pourra
- éviter une aggravation de la maladie
- éviter des traitements et chirurgies lourdes
- limiter le symptômes
- redonner aux patientes espoir en l’avenir!
> Depuis 3 ans, la loi IVG est bloquée par le chantage du CD&V auquel les « partis progressistes» de la coalition gouvernementale Vivaldi ont cédé. La seule issue acceptable est qu’ils se libèrent du CD&V (la campagne électorale s’y prête) et fassent voter ce texte! De quoi ont-ils peur? D’élections 2 mois plus tôt?
> Nouveau Code pénal adopté en
commission Justice. La Vivaldi fanfaronne. Or les 2 nouveaux crimes prévus dans
l’accord de gouvernement ont été vidés de leur substance:
- Pas de féminicide mais « homicide
intrafamilial»;
- Écocide incriminé mais limité aux matières environnementales fédérales.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> La Journée du souvenir ne doit pas être entachée par une
instrumentalisation visant à attaquer Israël. Ceux qui le font, sur les médias
sociaux ou dans les manifestations, insultent la mémoire de millions de
personnes déportées et assassinées, même avec la collaboration des fascistes
italiens. Ceux qui oublient ce principe de civilisation ne peuvent être
considérés comme des démocrates ou des pacifistes. Aujourd'hui, nous sommes
tous juifs. Contre l'antisémitisme d'hier et d'aujourd'hui.
> Dans le débat sur les armes à destination de l'Ukraine, la droite et la gauche adoptent des positions délirantes et multiplient les discours. Pourtant, la vérité est là : à Kiev, les gens se battent pour ne pas redevenir les esclaves de ceux qui ont essayé de les tuer dans le passé. Nous ne pouvons pas faire comme si l'histoire n'existait pas. Les seuls qui ont le droit d'être fatigués de la guerre, ce sont eux.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> L’agenda de Meloni]
Espérons qu'après les deux jours compliqués consacrés au Plan Mattei, l'agenda
de Giorgia Meloni comprendra quelques heures de détente, avant les prochains
engagements internationaux. Tout d'abord, la première ministre devra téléphoner
ce matin à Claudio Descalzi pour le remercier. Si le sommet Italie-Afrique n'a
pas échoué, c'est grâce au chef de l'ENI. Celui-là même que Giorgia avait
critiqué lors de sa nomination, qualifiant le gouvernement de l'époque
d'esclave du lobby gazier. Comment changer pour ne pas mourir",
pourrait-on chanter aujourd'hui.
Ce n'était pas un sommet historique : moins de la moitié des
chefs d'Etat et de gouvernement étaient présents. Et ce qui a le mieux réussi à
la Première ministre, c'est la plaisanterie lorsqu'elle a serré la main de
Moussa Faki, président de la Commission de l'Union africaine, en disant : «C'est
la réalité». Cette plaisanterie, institutionnellement discutable sur une photo
officielle, en a fait sourire plus d'un. Vous souvenez-vous de la demi-heure
passée au téléphone par Meloni avec des comédiens russes convaincus qu'elle
parlait à Faki lui-même?
Mais pour le reste, la Première ministre a fait ses devoirs : si ce sont des
roses, elles fleuriront. Espérons-le. Pour l'instant, on a l'impression qu'il
s'agit de beaucoup de simagrées, et il est frappant de constater que le monde
réel, le monde du troisième secteur, de la coopération internationale, des
associations, est resté à la fenêtre.
Ensuite, Giorgia doit appeler Orban, immédiatement. Il est inacceptable qu'une
Italienne, Ilaria Salis, soit maintenue menottée en laisse comme un chien dans
une prison hongroise. Nous ne savons pas si Salis est coupable : nous savons
que les Hongrois doivent respecter la dignité humaine. Et ils ne le font pas.
Et ceux qui se taisent sont complices d'une violation manifeste de l'État de
droit. Si elle est vraiment l'amie d'Orban, Meloni doit se faire entendre. Si
elle ne l'est pas, elle doit aussi le faire. Peu importe les idées de Salis :
nous avons tous, à commencer par Berlusconi et jusqu'à moi, ramené à la maison
des gens qui avaient des idées opposées aux nôtres. Alors, si un Italien est
tenu en laisse dans un tribunal hongrois, le Premier ministre souverainiste
doit s'indigner, immédiatement.
A l'ordre du jour d'aujourd'hui, il devrait aussi y avoir quelques petits
engagements : faire taire son beau-frère, par exemple. Chaque fois que
Lollobrigida parle, un beau-frère italien se sent mal. Elle semble le faire
exprès. Après avoir lancé des paccheris sur Mars et des spaghettis sur la lune,
le ministre vient de se rendre compte, il y a quelques heures, qu'il a augmenté
les impôts des agriculteurs terrestres. Mais il radote sur l'odeur du fumier,
se croyant dans un parc d’amusement et non au gouvernement.
Giorgia doit alors envoyer un bouquet de fleurs à Giuseppe Conte, sa béquille
pour ses amis : après le OK sur la surveillance et le soutien sur le Mes, voilà
que les Cinq Étoiles défendent le gouvernement même sur la RAI. Et ce qui est
incroyable, c'est que même le PD s'en rend enfin compte. Il lui a fallu trois
ans, mais il s'en rend compte aujourd'hui, et de quelle manière.
L'important, a dit celui-ci, c'est de ne pas être pressé.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Les Canadiens n’ont pas besoin de slogans
accrocheurs. Ils ont besoin de solutions mûrement réfléchies. Et notre équipe
reste déterminée à travailler fort au quotidien pour obtenir les résultats que
les gens d’un bout à l’autre de ce pays méritent.
> Il est impossible de parvenir à une classe moyenne forte sans l’apport de syndicats infatigables – ou sans travailleurs comme Brian, que j’ai rencontré la semaine passée. Ensemble, on va continuer de renforcer la classe moyenne et d’offrir un avenir meilleur à tous les Canadiens.
> Santé et santé mentale vont de
pair. Pour améliorer les soins à cet égard et les mesures d’aide en lien avec
la toxicomanie, nous investissons dans les ressources et travaillons avec les
provinces et territoires pour que les Canadiens obtiennent les soins dont ils
ont besoin.
> [Déclaration à l’occasion de la Journée nationale de commémoration
de l’attentat à la mosquée de Québec et d’action contre l’islamophobie]
Ibrahima Barry, Mamadou Tanou Barry, Khaled Belkacemi,
Abdelkrim Hassane, Azzedine Soufiane et Aboubaker Thabti. Il y a
sept ans aujourd’hui, ils ont tragiquement perdu la vie après qu’un tireur a
ouvert le feu au Centre culturel islamique de Québec à Sainte-Foy.
Leurs proches ont alors perdu un fils, un frère, un père, un ami. Ils étaient
de fiers musulmans, de fiers Québécois et de fiers Canadiens, et ils ont été
pris pour cibles simplement parce qu’ils étaient musulmans. Chaque année, le
29 janvier, nous commémorons les victimes de cet acte haineux. Nous nous
montrons alors solidaires de nos amis et voisins musulmans et réaffirmons notre
engagement à lutter contre l’islamophobie.
Aujourd’hui, nous exprimons notre solidarité avec les survivants et les
13 personnes qui ont été blessées, avec les familles et les amis des
victimes, avec les premiers intervenants qui ont risqué leur vie pour porter
secours aux victimes, ainsi qu’avec les communautés de Québec et du reste du
Canada qui ont été ébranlées à jamais.
Cet attentat n’était pas un incident isolé et s’est avéré un douloureux rappel
des conséquences de l’islamophobie, de la haine et de l’extrémisme violent.
Depuis les derniers mois, les communautés musulmanes de tout le Canada sont la
cible d’un nombre croissant et inquiétant de propos haineux ainsi que d’actes
de discrimination et d’islamophobie. Cette situation est tout à fait
inacceptable, et nous continuerons à prendre des mesures pour que les Canadiens
se sentent en sécurité chez eux, dans leur communauté et dans les lieux de
culte. Entre autres, nous travaillons avec la représentante spéciale du Canada
chargée de la lutte contre l’islamophobie, Amira Elghawaby, afin de
favoriser l’équité, l’inclusion et la diversité ainsi que de lutter contre l’islamophobie
et la haine partout où elles se manifestent. De plus, dans le cadre du
Programme de financement des projets d’infrastructure de sécurité destiné aux
collectivités susceptibles d’être la cible de crimes motivés par la haine, nous
réalisons des investissements supplémentaires pour renforcer la sécurité dans
les lieux de rassemblement communautaire, notamment les lieux de culte.
Par ailleurs, nous prenons des mesures concrètes pour empêcher les armes
dangereuses de se retrouver dans nos communautés. À ce jour, nous avons en
effet interdit 2 000 marques et modèles d’arme à feu de style arme
d’assaut et leurs variantes, élargi la vérification des antécédents et interdit
la vente, l’achat et la cession des armes de poing. De plus, le mois dernier,
le projet de loi C‑21 a été promulgué, et certaines des mesures les plus
strictes de l’histoire du Canada pour lutter contre la violence armée et
assurer la sécurité dans les communautés sont alors entrées en vigueur.
Aujourd’hui, nous honorons la mémoire des victimes qui ont perdu la vie au
Centre culturel islamique de Québec et réaffirmons notre solidarité avec les
communautés musulmanes confrontées au racisme, à la haine et à la
discrimination. La force du Canada réside dans sa diversité. Ensemble,
continuons à bâtir un pays sûr, inclusif et prospère pour tous.
> [Déclaration à l’occasion de la Journée internationale
dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste]
L’Holocauste constitue l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire.
Demain, nous soulignerons la Journée internationale dédiée à la
mémoire des victimes de l’Holocauste, qui nous donne l’occasion de nous
souvenir des plus de six millions de Juifs qui ont été assassinés de manière
insensée, de leur rendre hommage et de réaffirmer notre promesse de ne jamais
oublier.
Le 27 janvier 1945, le camp de concentration d’Auschwitz-Birkenau était libéré.
Dans son enceinte, plus d’un million de Juifs avaient été brutalement
assassinés. Le génocide perpétré par les nazis contre le peuple juif reste
d’une ampleur inégalée dans l’histoire de l’humanité, ayant décimé les deux
tiers de la population juive d’Europe. Les nazis ont également pris pour cible
des centaines de milliers de Roms et de Sintis, ainsi que des millions de
membres d’autres groupes, comme les Slaves, la communauté LGBTQI+, les
personnes en situation de handicap et des opposants politiques. Au terme de la
Seconde Guerre mondiale, plus de 11 millions de personnes avaient ainsi
été assassinées. Leurs histoires nous rappelleront toujours les conséquences de
la haine et de la discrimination.
Depuis les derniers mois, on remarque une hausse marquée et inquiétante de
l’antisémitisme dans le monde, y compris ici, au Canada. Le gouvernement du
Canada continue d’intervenir pour contrer les comportements haineux et les
actes de violence, et pour assurer la sécurité des Canadiens. Dans le cadre de
la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme, nous
avons appuyé des organismes communautaires afin de contribuer à la lutte contre
le racisme et de promouvoir le multiculturalisme. Nous avons également annoncé
des fonds pour améliorer et élargir le Programme de
financement des projets d’infrastructure de sécurité pour les collectivités à
risque, qui vise spécifiquement à aider les communautés qui risquent
d’être victimes de crimes motivés par la haine.
Grâce au travail de la nouvelle envoyée spéciale du Canada pour la préservation
de la mémoire de l’Holocauste et la lutte contre l’antisémitisme,
Deborah Lyons, nous contribuons à perpétuer la mémoire de ces douloureuses
leçons de l’histoire tant au Canada qu’à l’étranger, notamment par notre
participation à l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste.
Aujourd’hui, de nombreux survivants de l’Holocauste vivent au Canada, et nous
restons déterminés à faire de notre pays un endroit plus sûr et plus inclusif
pour eux et leurs descendants.
En cette Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de
l’Holocauste, j’encourage les Canadiens à en apprendre davantage sur ce sombre
chapitre de l’histoire, à se souvenir des victimes et des survivants de
l’Holocauste et à leur rendre hommage en s’élevant contre la haine sous toutes
ses formes.
Ensemble, réitérons la promesse : plus jamais. »
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> L’inflation est en baisse. Il est maintenant plus bas en Amérique que
dans toute autre grande économie dans le monde. Et les coûts des articles
essentiels, y compris le gaz, diminuent également.
> En fin de compte, notre économie a connu une croissance plus importante au cours des six derniers mois qu’elle ne l’a jamais été sous mon prédécesseur avant la pandémie.
> Des membres de mon équipe de sécurité nationale m’ont
informé dans la Situation room des derniers développements concernant l’attaque
contre des militaires américains dans le nord-est de la Jordanie. Comme je l’ai
dit, nous demanderons des comptes à tous les responsables à un moment et d’une
manière de notre choix.
> Il y a quinze ans, la loi «Lilly Ledbetter Fair Pay» est devenue la loi du
pays, lors d’une victoire historique dans la lutte pour l'égalité de
rémunération. Lilly a travaillé dur, avec dignité et fierté, pour découvrir que
pendant des années, elle avait été moins bien payée que ses collègues
masculins. Cela devait changer. Cette loi, le premier projet de loi signé sous
l'administration Obama-Biden, a étendu d'importantes protections contre la
discrimination salariale, et a été nommée d'après elle en reconnaissance de sa
longue lutte pour l'égalité de rémunération.
Malgré ces progrès, la lutte pour l'égalité de rémunération se poursuit. Les
travailleuses sont toujours payées en moyenne 84 cents pour chaque dollar versé
aux hommes, et les disparités sont encore plus grandes pour de nombreuses
femmes de couleur. Aujourd'hui, mon gouvernement prend de nouvelles mesures
pour améliorer l'équité salariale pour la main-d'œuvre fédérale et les employées
des entrepreneurs fédéraux. Ces nouvelles actions adoptent des politiques de
bon sens qui aideront à payer des millions de travailleuses équitablement, à
combler les écarts de salaire entre les sexes et les races et à produire des
avantages tangibles pour le gouvernement fédéral et les entrepreneurs fédéraux.
Ces politiques sont bonnes pour les travailleuses, notre économie et pour les
familles.
En outre, mon gouvernement continuera de demander au Congrès d'adopter la loi
sur l'équité en matière de salaire, d'accroître la transparence salariale et de
renforcer nos outils de lutte contre la discrimination salariale fondée sur le
sexe. Aujourd'hui et jour, le vice-président Harris et moi-même restons
déterminés à faire fond sur la promesse de la loi «Lilly Ledbetter Fair Pay» et
à renforcer la sécurité économique des femmes dans tout le pays.
> Le cœur de l’Amérique est lourd. Hier soir, trois
militaires américains ont été tués - et de nombreux blessés - lors d'une
attaque de drones aériens contre nos forces stationnées dans le nord-est de la
Jordanie, près de la frontière syrienne. Alors que nous sommes encore en train
de rassembler les faits de cette attaque, nous savons qu'elle a été menée par
des groupes militants radicaux soutenus par l'Iran opérant en Syrie et en Irak.
Jill et moi nous joignons aux familles et aux amis de nos morts - et Américains
à travers le pays - pour pleurer la perte de ces guerriers dans cette attaque
méprisable et tout à fait injuste. Ces membres du service ont incarné le
meilleur de notre nation : bravoure et devoir dans leur engagement envers notre
pays, mettant en péril leur propre sécurité pour la sécurité de leurs
compatriotes américains, ainsi que de nos alliés et partenaires avec lesquels
nous nous trouvons dans la lutte contre le terrorisme. C'est un combat que nous
ne cesserons pas.
Les trois membres américains du service que nous avons perdus étaient des
patriotes au sens le plus haut du sens. Et leur sacrifice ultime ne sera jamais
oublié par notre nation. Ensemble, nous tiendrons l'obligation sacrée que nous
portons à leurs familles. Nous nous efforcerons d'être dignes de leur honneur
et de leur valeur. Nous continuerons de nous engager dans la lutte contre le
terrorisme. Et n'ayez aucun doute - nous demanderons à tous les responsables de
rendre des comptes à la fois et d'une manière que nous choisirons.
> Nous avons appris ce matin que l'inflation était revenue à la hautreur d’avant
la pandémie de la covid19 de 2% au cours des six derniers mois de 2023. C'est
une étape importante qui signifie plus de marge de manœuvre pour les familles
qui travaillent.
Notre économie a connu une croissance de plus de 3 % en 2023, tandis que
l'inflation a été de 2 % au second semestre de l'année, et le chômage est resté
inférieur à 4 % pendant une deuxième année. Cela signifie des progrès
significatifs pour les travailleurs américains - avec des salaires, de la
richesse et de l'emploi tous plus élevés qu'ils ne l'étaient il y a quatre ans.
Alors que de plus en plus d'Américains se sentent plus confiants dans
l'économie, je reste concentré sur le fait de faire tout ce qui est en mon
pouvoir pour réduire les coûts pour les familles et de lutter contre les
efforts républicains extrêmes pour distribuer des cadeaux massifs aux riches et
aux grandes entreprises, tout en augmentant les coûts des médicaments sur
ordonnance et en réduisant la sécurité sociale, Medicare et Medicaid.
> A l'occasion de la Journée internationale de
commémoration de l'Holocauste, nous nous associons aux nations du monde et nous
nous arrêtons pour pleurer l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire de
l'humanité, lorsque six millions de Juifs ont été systématiquement pris pour
cible et assassinés par les nazis et leurs collaborateurs dans l'Holocauste
dans les années 30 et 40. Nous pleurons également les Roms, les Sintis, les
Slaves, les personnes handicapées, les personnes LGBTQI, les minorités raciales
et les dissidents politiques qui ont été maltraités ou tués. Et nous honorons
le courage des survivants et l'héroïsme des gens qui se sont courageusement
élevés aux nazis, au risque de tout pour sauver des vies innocentes.
Cette année, l'occasion de se souvenir de l'Holocauste, du mal des nazis et du
fléau de l'antisémitisme est plus pressante que jamais. Le 7 octobre, des
terroristes du Hamas ont déchaîné un mal pur et non frelaté sur le peuple
israélien, massant environ 1 200 innocents et prenant des centaines d’autres
otages – y compris des survivants de la Shoah. C'est la pire atrocité commise
contre le peuple juif en un seul jour depuis l'Holocauste.
À la suite du massacre odieux du Hamas, nous avons assisté à une montée
alarmante d’antisémitisme méprisable dans notre pays et à l’étranger, qui a
fait surface des cicatrices douloureuses de la haine et du génocide de la
population juive. C'est inacceptable. Nous ne pouvons pas nous souvenir de tout
ce que les survivants juifs de l'Holocauste ont vécu et se tenir en silence
lorsque les Juifs sont à nouveau attaqués et pris pour cible aujourd'hui. Sans
équivoque ni exception, nous devons également repousser avec force contre les
tentatives d'ignorer, de nier, déformer et réviser l'histoire. Cela inclut le
dénigrement de l'Holocauste et les efforts visant à minimiser les horreurs
perpétrées par le Hamas le 7 octobre, en particulier son utilisation épouvantable
et impitoyable de viol et de violences sexuelles pour terroriser les victimes.
Sous ma présidence et notre toute première stratégie nationale de lutte contre
l'antisémitisme, nous continuons de condamner et de lutter contre
l'antisémitisme à tous les niveaux. Parce que malheureusement, ces événements
nous rappellent que la haine ne disparaît jamais. Il ne se cache que jusqu'à ce
qu'on lui donne un peu d'oxygène. Et nous devons chacun faire notre part pour
faire en sorte que la haine sous toutes ses formes n'ait pas de refuge
n'importe où dans le monde. Il est de notre responsabilité morale partagée de
nous opposer à l’antisémitisme et à la violence qui alimente la haine dans le
pays et à l’étranger et de concrétiser la promesse de « plus jamais rien ».
C'était une promesse que mon père m'a d'abord inculquée à notre table du dîner
familial, éduquant mes frères et sœurs et moi sur les horreurs de la Shoah.
C'est une leçon que j'ai transmise à mes enfants et petits-enfants en les
emmenant au camp de concentration de Dachau en Allemagne, afin qu'ils puissent
comprendre par eux-mêmes la profondeur de ce mal antisémite et la complicité de
silence ou d'indifférence. Et c’est un message que j’ai essayé d’honorer lors
de mes visites en Israël et en invitant des survivants de l’Holocauste et des
familles d’otages juifs à la Maison Blanche – de sorte que toute la nation en
témoigne.
En cette sombre Journée internationale de commémoration de l'Holocauste, nous
tenons la communauté juive et le peuple israélien à nos yeux. Nous nous
engageons de nouveau à tirer les leçons de la Shoah, à lutter contre
l'antisémitisme et toutes les formes de violence motivée par la haine, et à
ramener les otages chez eux. Et nous nous souvenons de la force, de l’esprit et
de la résilience durables du peuple juif – même dans les moments les plus
sombres.
> Dans tous les coins du pays et du monde, les
populations souffrent des conséquences dévastatrices des changements
climatiques. Les ouragans historiques et les inondations anéantissent les
maisons, les entreprises et les lieux de culte. Les incendies de forêt
détruisent des quartiers entiers et obligent les familles à laisser leurs
communautés derrière elles. Des températures record affectant la vie et les
moyens de subsistance de millions d'Américains, en particulier les plus
vulnérables.
Depuis le premier jour, mon gouvernement a mis les États-Unis sur une
trajectoire sans précédent pour faire face à la crise climatique dans le pays
et à l’étranger – assurer le plus grand investissement climatique dans
l’histoire du monde, déverrouiller des percées d’énergie propre qui
alimenteront une économie propre et créeront des milliers d’emplois, feront
progresser la justice environnementale pour tous et rassembler les dirigeants
du monde pour s’éloigner des combustibles fossiles qui mettent en danger notre
planète et notre peuple.
Mais davantage d'actions s'imposent.
Mon gouvernement annonce aujourd’hui une pause temporaire sur les décisions en
suspens concernant les exportations de gaz naturel liquéfié – à l’exception des
urgences de sécurité nationales imprévues et immédiates. Au cours de cette
période, nous examinerons attentivement les incidences des exportations de GNL
sur les coûts de l’énergie, la sécurité énergétique de l’Amérique et notre
environnement. Cette pause sur les nouvelles approbations de GNL voit la crise
climatique pour ce qu'elle est : la menace existentielle de notre temps.
Alors que les républicains trumpistes nient délibérément l'urgence de la crise
climatique, condamnant le peuple américain à un avenir dangereux, mon
gouvernement ne sera pas complaisante. Nous ne céderons pas à des intérêts
particuliers.
Nous écouterons les appels des jeunes et des communautés de première ligne qui
utilisent leur voix pour exiger l'action de ceux qui ont le pouvoir d'agir. Et
comme l’Amérique l’a toujours fait, nous transformerons la crise en opportunité
– en créant des emplois dans le domaine de l’énergie propre, en améliorant la
qualité de vie et en construisant un avenir plus prometteur pour nos enfants.
> L'économie américaine a connu une croissance de 3,1 %
au cours de l'année écoulée, tout en ajoutant 2,7 millions d'emplois
supplémentaires, et l'inflation sous-jacente s'orientant vers l'indice de
référence avant la pandémie. En conséquence, les salaires, la richesse et
l'emploi sont plus élevés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant la pandémie.
C'est une bonne nouvelle pour les familles américaines et les travailleurs
américains. C'est trois ans après une série de croissance de l'économie à
partir du milieu et du bas vers le haut de ma surveillance.
Mais notre travail n'est pas terminé. Je continuerai à lutter pour réduire les
coûts - de la mise en œuvre de la législation historique à la réduction des
coûts des médicaments sur ordonnance, des primes d'assurance maladie et des
coûts d'énergie propre, à l'utilisation de frais de jonque cachés que les
entreprises utilisent pour arnaquer les consommateurs, en passant par l'appel
des grandes entreprises à la remise aux consommateurs des économies qu'elles
cultivent depuis des mois. Et je ne permettrai pas aux républicains extrêmes de
distribuer des cadeaux massifs aux riches et aux grandes entreprises, tout en
augmentant vos coûts et en réduisant la sécurité sociale, Medicare et Medicaid.
Ce n'est pas comme ça que nous donnons aux familles américaines plus de marge
de manœuvre.
> Nous avons battu un autre record en ce qui concerne la réduction des coûts
et la garantie que les Américains ont accès à des soins de santé de qualité et
abordables: 21,3 millions d'Américains se sont inscrits pour une couverture
sanitaire par le biais de marchés de la loi «Affordable Care». Cela signifie
que 9 millions de personnes supplémentaires ont gagné en couverture en vertu de
la loi - et de la tranquillité d’esprit - depuis mon entrée en fonction. Ce
n'est pas un hasard. Mes actions pour protéger la loi sur les soins abordables
et la baisse des primes continuent de faire une grande différence. Et le peuple
américain l’a dit clairement : il ne veut pas que la loi sur les soins
abordables soit affaiblie et abrogée – il veut qu’elle soit renforcée et
protégée.
Nous devons nous appuyer sur les progrès que nous avons réalisés en rendant les
primes moins élevées permanentes. Mais les Républicains au Congrès ont une
vision différente. Leur budget récent permettrait de se débarrasser des
améliorations que j'ai approuvées, ce qui augmenterait les coûts pour des
millions de personnes. Au cours de la dernière décennie, les républicains
extrémistes au Congrès ont bloqué les efforts visant à réduire les coûts des
soins de santé, et ils essaient toujours de mettre fin à la loi sur les soins
abordables, comme mon prédécesseur l'a essayé et n'a pas réussi à le faire.
L'abrogation de la loi sur les soins abordables permettrait à ces 21 millions
de personnes de s'affranchir de leur couverture et de mettre fin à la
couverture de Medicaid pour des millions d'autres. Cela reviendrait à l'époque
où les compagnies d'assurance pouvaient arracher les Américains en refusant une
couverture basée sur des conditions préexistantes, facturerait les femmes plus
que les hommes et fait payer les personnes âgées des primes de soins de santé
astronomiques en fonction de leur âge. Nous ne devons pas revenir et ne pas y
revenir.
Si les républicains extrémistes au Congrès se frayaient un chemin, des millions
de familles seraient confrontées à des coûts de soins de santé en montée en
flèche ou perdraient complètement leurs soins de santé. Je ne laisserai pas
cela se produire sous ma surveillance, et je continuerai à me battre pour
réduire les coûts des soins de santé et des médicaments délivrés sur
ordonnance.
♦ Parti
démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Pendant près de 50 ans, Roe c. Wade fait en sorte que les femmes de
notre pays aient la liberté de prendre leurs propres décisions en matière de
santé procréative. En 2022, ce droit fondamental a été privé par une majorité
radicale de droite de la Cour suprême dans le cadre du plan républicain des
trumpistes pour criminaliser les soins de l'avortement, la contraception
hors-la-loi et nous diriger vers une interdiction nationale de l'avortement.
Les décisions d'une femme en matière de soins de santé devraient être entre
elle, sa famille et son médecin. Les démocrates de la Chambre continueront à
défendre la liberté de reproduction, à écraser l'effort républicain extrême trumpistes
pour criminaliser les soins et la lutte contre l'avortement jusqu'à ce que la
loi sur la protection de la santé des femmes soit la loi de la terre.
> Sous la direction du président Biden, les démocrates
ont tenu leur promesse de rendre les soins de santé plus abordables et
accessibles aux familles américaines. L'annonce d'aujourd'hui signifie que plus
de 21 millions de personnes disposeront de soins de santé de haute qualité et
abordables en 2024, brisant tous les précédents états de la période
d'inscription ouverte.
Le dernier Congrès, les démocrates ont renforcé la loi sur les soins abordables
en adoptant le plan de secours américain, puis le Acte de réduction de
l'inflation, réduisant le coût des soins de santé, en élargissant la couverture
et en aidant le taux de non-assuré de notre nation à atteindre un niveau
historiquement bas, avec près de neuf millions de personnes de plus assurées.
Les républicains trumpistes ont l'intention d'abroger la loi sur les soins de
santé abordables, d'arracher les protections à plus de 100 millions
d'Américains souffrant de conditions préexistantes et d'augmenter les coûts des
soins de santé pour les familles qui travaillent et les personnes âgées. Les
démocrates de la Chambre des représentants ne permettront jamais que cela se
produise.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> En 2022, les législateurs de Louisiane ont adopté une carte du Congrès
avec seulement un district afro-américain majoritaire sur six – même si les
Noirs de Louisiane représentent environ un tiers de la population de l’État. Maintenant,
un tribunal fédéral a ordonné à la Louisiane de redessiner leurs cartes et de
créer un deuxième district à majorité noire. C’est une victoire pour notre
démocratie, et cela devrait nous motiver à continuer de réclamer une
représentation égale dans chaque État.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Après la primaire républicaine au New Hampshire, le choix pour
novembre devient plus clair que jamais. Choisirez-vous d’élargir la liberté et
de renforcer la démocratie avec Biden, ou plus d’interdictions d’avortement et
de dénigrement électoral avec Trump ? Je dis : Encore quatre ans de
progrès.
> Les droits humains des femmes ne sont pas négociables.
> Se ranger du côté de Trump signifie se ranger du côté des autocrates du monde entier qui tirent profit de leur pouvoir.
> Aujourd’hui, nous devrions célébrer les 51 ans de Roe c. Wade et la promesse de la liberté de reproduction pour tous. Au lieu de cela, Donald Trump a retiré aux femmes le droit de faire des choix personnels et a donné ce pouvoir aux juges et aux politiciens républicains.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> À l’occasion du Jour commémoratif de l’Holocauste, nous nous souvenons
des personnes assassinées pendant l’Holocauste. Nous devons nous opposer
fermement à la haine et à la discrimination partout où nous en trouvons.
> Aucun patient ou membre du personnel ne devrait avoir à être soigné dans les bâtiments hospitaliers où les toits et les planchers fuient et risquent de s’effondrer. Les conservateurs ont laissé nos hôpitaux tomber dans un état de délabrement honteux, et les patients et le personnel en paient le prix.
Les gens en ont assez des années de promesses non tenues de la part des ministres conservateurs, alors que l’état des services de santé locaux ne cesse d’empirer. Il est urgent d’investir davantage pour réparer les bâtiments hospitaliers en ruine afin que les gens puissent obtenir les soins qu’ils méritent.
> À maintes reprises, le gouvernement conservateur n’a pas su fournir les éléments fondamentaux de la lutte contre la criminalité. Assez, c’est assez. Le ministre de l’Intérieur doit mettre en œuvre notre garantie de riposte contre le cambriolage, afin que chaque cambriolage soit pris en compte et mettre fin à ce renflouement honteux. Dans le pays, trop de gens ne se sentent pas en sécurité chez eux.
> Les conservateurs n’ont pas pris au sérieux la sécurité de notre pays. Réduire le nombre de troupes en temps de guerre sur notre continent est une grave erreur. Les libéraux-démocrates annuleront la réduction des effectifs des conservateurs - afin de renforcer nos forces armées.
● Suisse
♦ Le Centre
> Au cours de la nouvelle législature, la Suisse continuera à faire face à
de grands défis. Les coûts de la santé augmentent, notre prévoyance vieillesse
est fragilisée et la polarisation continue de progresser. Les certitudes d’hier
sont remises en question, et les défis auxquels nous faisons face nécessitent
de nouvelles réponses. L’attaque russe contre l’Ukraine et l’escalade au
Proche-Orient remettent en question l’architecture internationale de sécurité.
Un Centre politique fort qui assume ses
responsabilités et trouve des solutions aux défis de notre temps, est plus
important que jamais.
Prêt à relever les défis de la nouvelle législature
Au cours de ces deux journées, les parlementaires du Centre ont participé à
différents groupes de travail avec des experts spécialisés pour discuter des
positions du groupe sur les thèmes centraux de la nouvelle législature :
la politique de la santé, de la politique financière, de la politique de
sécurité et de l’immigration.
Le groupe de travail sur la politique de sécurité a bénéficié des
apports fructueux du Commandant de corps Thomas Süssli, et du secrétaire d’État
à la politique de sécurité, Markus Mäder. En ce qui concerne la politique de la
santé, le Dr Stefan Spycher, CEO de la fondation Careum et ancien
vice-directeur de l’Office fédéral de la santé publique, a apporté son
expertise au groupe de travail. Mario Gattiker, ancien chef du Secrétariat
d’État aux migrations (SEM), a apporté son éclairage à la discussion sur le
thème de l’immigration. Enfin, le groupe de travail sur la politique financière
a bénéficié des connaissances de Martin Walker, vice-directeur de
l’Administration fédérale des finances et chef de la division Politique des
dépenses.
Le Groupe du Centre est prêt à relever les défis politiques qui
l’attendent. Il continuera à s’engager sur la base du dialogue et de la
recherche du consensus, pour protéger notre démocratie directe, ses
institutions et le fédéralisme.
> Tarmed [grille tarifaire des prestations médicales ambulatoires en Suisse] est dépassé. De nombreux traitements peuvent être effectués beaucoup plus rapidement que lors de son introduction (2004). Ce système contribue à l'explosion des coûts de la santé et les assurés en font les frais ! Il est temps que tous les acteurs de la santé prennent leurs responsabilités pour freiner les coûts de la santé. Les mesures sont connues, mais l'obligation d'agir fait défaut ! Notre initiative «Frein aux coûts» est nécessaire !
Brigitte Häberli (Conseillère aux Etats)
> (Retraites] Des cotisations salariales plus élevées pèseront directement
sur le porte-monnaie de la classe moyenne. Les jeunes et les familles
monoparentales seront particulièrement impactés par cette baisse de revenu
supplémentaire.
♦ Parti
libéral-radical
> Assurer le modèle à succès suisse
Des relations régulières avec l'Europe et des finances saines sont la clef du
succès
Le groupe PLR a organisé son traditionnel séminaire de groupe à Bâle. En
présence de la ministre des finances Karin Keller-Sutter et du conseiller
fédéral Ignazio Cassis, le groupe a fait le point sur la politique financière
et européenne.
Les relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE) sont un thème
prioritaire de la nouvelle législature. L'UE et ses États membres sont nos
principaux partenaires commerciaux, nous partageons une histoire et des valeurs
communes. Des relations bonnes et fiables sont donc essentielles pour notre
économie et notre société.
L'approche par paquet : une chance à saisir
Pour le groupe libéral-radical (RL), il est clair que les Bilatérales III sont
une chance pour notre pays. Avec l'approche par paquet, le Conseil fédéral a
obtenu des améliorations substantielles. Le groupe RL soutient donc la voie
choisie par le Conseil fédéral. L'approche correspond sur des points importants
à la position du PLR, telle qu'elle avait déjà été esquissée dans son papier de
position adopté par l'Assemblée des délégués en juin 2022.
Les intérêts de la Suisse avant les intérêts particuliers
Il s'agit maintenant de soutenir le Conseil fédéral dans l'intérêt de notre
pays. Cela implique aussi que tous les partenaires sociaux et les partis
politiques assument leurs responsabilités et ne mettent pas en avant des
intérêts électoraux ou particuliers à court terme, mais les intérêts du pays.
Il ne sert à rien de saper la position du Conseil fédéral avant même que les
négociations aient commencé. Pour le groupe RL, il est clair qu'une évaluation
des Bilatérales III ne pourra se faire qu'une fois le résultat des négociations
connu. Il est tout aussi clair que le marché du travail libéral ne doit pas
être sacrifié pour acheter la voix le soutien des syndicats. Le PLR ne tendra
pas la main sur ce point.
Durabilité également dans la politique financière
La Suisse est confrontée à de grands défis en matière de politique financière.
Les dépenses augmentent plus vite que les recettes et les perspectives sont
encore plus sombres. Le fait qu'environ deux tiers des dépenses soient
fortement liés et continuent de croître limite de plus en plus la capacité
d'action de la Confédération. Il est donc nécessaire de prendre des
contre-mesures dans ce domaine. Pour le groupe RL, cela signifie : maintenir le
frein à l'endettement et revenir à une politique financière durable. Le groupe
PLR soutient par ailleurs les efforts du Conseil fédéral pour une analyse
détaillée du catalogue des tâches et des subventions ainsi que des réflexions
sur un désenchevêtrèrent des tâches.
Enfin, le groupe RL a analysé les résultats des élections fédérales et a mené
une discussion sur les changements nécessaires pour à nouveau gagner en 2027.
Olivier Feller
(député)
> [Retraites] Non à une 13ème rente AVS. Le
13ème mois des retraités devra être payé d'une façon ou d'une autre par celles
et ceux qui travaillent, par les consommateurs ou les contribuables. (…)
Au cours de la prochaine décennie, environ 500'000 personnes atteindront l'âge
de la retraite. Et il faudra bien engranger de nouvelles ressources pour
assurer leurs rentes.
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