On l’a vu avec la Gauche lors de la réforme des retraites ou sur la loi sur l’immigration avec un suivisme de son électorat.
On le voit aujourd’hui avec le soutien inconditionnel de la Droite aux agriculteurs, celle-ci ayant même justifié le blocage des routes…
Ce clientélisme qui existe depuis toujours – les partis de gauche, par exemple, sont les porte-voix des fonctionnaires et plus particulièrement des enseignants alors que les partis de droite sont le relais de la ruralité – a souvent flirté avec le populisme quand il n’est pas tombé carrément dedans.
Pour le Centre, le challenge n’est pas le même, il est même à l’opposé.
Alors que les partis de gauche et de droite vivent d’un clivage de l’électorat, l’objectif des partis centristes est le consensus et le compromis dans un politique de juste équilibre.
Ils s’adressent donc à tous les Français non pas dans une démarche «attrape-tout» qui caractérisent parfois des partis opportunistes qui se positionnent au centre sans être centristes mais parce que le Centrisme est avant tout une pensée qui veut rassembler et unir.
Ainsi, quand les centristes parlent de trouver des intérêts communs, les gens de gauche et de droite parlent clivage et affrontement d’une France contre l’autre.
Cela ne fait aucunement du Centre un espace mollasson et sans conviction, bien au contraire d’autant que son positionnement fait qu’il est, à la fois, critiqué et combattu à sa gauche et à sa droite.
On a d’ailleurs bien vu qu’il y avait des convergences anti-Centre de la part de la Gauche et de la Droite depuis la victoire d’Emmanuel Macron en 2017.
Et la montée du populisme ainsi que des extrêmes est propice à ce clientélisme qui n’est donc pas prêt de disparaître.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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