Voici une sélection,
ce 10 décembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les
médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement,
certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs
propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos
critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
Bruno Le Maire (ministre de
l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> «Il suffit de lui filer un billet, c’est réglé»,
«tout s’achète avec de l’argent»: la corruption, c’est le ver qui peut pourrir
le fruit de la démocratie. C’est ce qui entame toute confiance dans nos
institutions démocratiques, dans nos entreprises et dans nos relations
quotidiennes. Elle peut parfois faciliter les activités criminelles. Cette
journée mondiale de lutte contre la corruption est l’occasion de rappeler que,
depuis 7 ans, nous avons renforcé nos dispositifs de prévention et de détection
des atteintes à la probité grâce aux programmes de mise en conformité conduits
par l’AFA [Agence française anticorruption].
Nous voulons continuer dans cette direction. En début d'année prochaine, nous
aurons l’occasion d’annoncer de nouvelles mesures sur ce sujet.
> [Conseil européen] Nous avons fait des progrès
importants vers un accord pour de nouvelles règles du pacte de stabilité et de
croissance. Je pense que c’est une bonne nouvelle pour l’ensemble des États
européens. C’est une bonne nouvelle pour le continent européen d’avoir
progressé vers de nouvelles règles indispensables pour le pacte de stabilité et
de croissance. Nous avons bien travaillé avec tous les États membres, je l’ai,
dis bien travaillé avec les partenaires essentiels comme l’Italie et très bien
travaillé avec l’Allemagne puisque avant le Conseil, nous étions d’accord à 90%
sur les nouvelles règles du pacte de stabilité et de croissance. Nous sommes
désormais d’accord à 95% je dirais.
Pourquoi est-ce que nous avons progressé ? Tout simplement parce que je
crois que nous allons trouver un meilleur équilibre entre le rétablissement des
finances publiques, qui est indispensable, et je ne veux laisser aucun doute
sur ce sujet. La France veut des règles responsables et claires qui permettent
de rétablir les finances publiques des 27 États membres et la nécessité de
garder des capacités d’investissement, en particulier dans la décarbonation et
dans la transition climatique. Je crois que tout au long de cette nuit, ça a
été le cœur du débat, nous avons progressé dans cet équilibre entre les
finances publiques et les investissements indispensables dans la décarbonation
et de la transition climatique.
Maintenant, il reste une dernière étape. La dernière étape est toujours la plus
difficile, donc il ne faut pas minimiser les efforts qui nous restent à faire
dans les heures et dans les jours qui viennent. Nous allons travailler
d’arrache-pied. La France est totalement déterminée à ce que nous parvenions à
un accord d’ici fin 2023, comme elle s’y était engagée. Nous sommes ouverts,
comme la Présidence espagnole l’a proposé hier, à ce qu’il y ait un nouvel
Écofin avant le 25 décembre, enfin pas le 25 décembre de préférence parce que
nous sommes en famille avec nos enfants, donc on préférerait passer Noël en
famille, mais si avant Noël, il y a un nouvel ECOFIN et bien entendu la France
sera heureuse d’y participer pour parvenir à un accord définitif sur les nouvelles
règles du pacte de stabilité de croissance.
> Pour nous, l’investissement le plus important
aujourd’hui, c’est évidemment la transition climatique. La transition
climatique demande chaque année, dans les États membres, des dizaines de
milliards d’euros d’investissements. Nous ne pouvons pas attendre pour investir
dans la transition climatique. Il faut le faire maintenant, rapidement.
D’abord, parce qu’il en va de la lutte contre le réchauffement climatique.
Ensuite, parce que vous voyez bien que c’est aujourd’hui que se répartissent
les capacités industrielles de la transition climatique partout à travers la
planète. Si l’Europe veut avoir des usines vertes, des usines pour l’hydrogène,
pour les panneaux solaires, pour les véhicules électriques, pour les batteries,
pour les anodes, pour les cathodes, c’est maintenant qu’il faut investir, sinon
ces capacités seront en Chine, aux États-Unis ou ailleurs. Donc, c’est
maintenant que cela se joue et c’est là qu’il faut trouver ce bon équilibre
entre le rétablissement des finances publiques - je redis que la France est
fermement attachée au rétablissement des finances publiques et à des règles
efficaces et claires - et aujourd’hui, l’importance d’investir. On ne peut pas
reporter cet investissement dans le temps. J’ajoute qu’il y a une autre série
d’investissements sur lesquels le Président de la République s’est exprimé à
plusieurs reprises et qui est indispensable au regard des heures dramatiques
que vit l’Ukraine : c’est la défense. Nous voyons tous que nous avons la
guerre à nos portes. La guerre n’est pas hors du continent européen. Elle est
sur le continent européen. Donc, nous n’allons pas dire qu’en raison des règles
budgétaires, nous renoncerions à investir dans la défense alors que nous avons
la guerre à nos portes et que nos amis ukrainiens font face à une offensive de
plus en plus forte.
> L’harmonisation fiscale n’est pas à l’ordre du jour.
Mais ça fait à peu près sept ans que je me bats pour une harmonisation fiscale,
sept ans que nous nous sommes battus avec tous les autres États européens pour
que les géants du numérique payent leur part d’impôts sur le territoire
européen. Moi, je continuerai à livrer la bataille. Aujourd’hui, nous avons des
dispositions nationales. Il y a une taxation des géants du numérique en France.
C’est une taxation qui fonctionne, qui rapporte plus d’un milliard d’euros
chaque année. Mais nous souhaitons évidemment que cette taxation soit étendue à
tous les États européens. Ca n’est rien contre Google, Amazon et Facebook qui
sont les bienvenus en Europe et que nous utilisons tous quotidiennement. C’est
une question de justice. Vous ne pouvez pas avoir une PME qui paye ses impôts,
une boulangerie qui paye ses impôts, une usine qui paye ses impôts en France et
les géants du numérique américains qui ne paieraient pas d’impôts. Donc, je
reste très déterminé à ce que cette solution nationale soit étendue au niveau
européen. Merci à tous"
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> «Tous les êtres humains naissent libres et
égaux en droits.» La Déclaration universelle des droits de l'Homme a été
adoptée il y a 75 ans, à Paris, au Palais de Chaillot. C'est là que nous la
célèbrerons aujourd'hui.
> Le drapeau européen est né ce
jour du 9 décembre en 1955 au Conseil de l'Europe. Bon anniversaire... ...et
vive l'Europe!!
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Loi immigration] Gérald Darmanin défend très
bien le texte, nous sommes en phase lui et moi. Sur les questions
d'immigration, que le ministre de l’Intérieur soit en leadership, ça me semble
tout à fait normal.
> Nous souhaitons que cette majoration de la durée
d’emploi des demandeurs d’emploi seniors soit décalée de deux ans, de 55 à 57
ans, pour être cohérents avec ce que nous avons fait sur l’âge de départ à la
retraite. (…)
Nous savons que l'un des enjeux pour le plein emploi en
France, c'est l'emploi des seniors : pour les 60/64 ans, nous sommes 20 à 25
points en-dessous de la moyenne européenne. (…)
La question n’est pas tant la durée d’indemnisation que de faire en sorte que
nous n’ayons pas des systèmes qui incitent à sortir les seniors du marché de
l’emploi.
> L'aile gauche de la macronie,
elle travaille, elle fait des propositions, elle est attachée comme le reste de
la majorité au dépassement des clivages.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Il n’y a pas d’agriculture sans eau.
Travaux ce matin à la COP28 au sein du dialogue des Nations Unies pour
bâtir des systèmes alimentaires résilients au regard des enjeux du changement
climatique.
Je rappelle l’engagement de la France pour un accès à l’eau permettant
d’assurer le maintien d’une production agricole et alimentaire. Dans la
continuité des annonces du Président de la République au printemps dernier,
notre pays met en place un plan eau ambitieux pour permettre une gestion durable
et équilibrée de la ressource. A Dubaï, plus de 140 Etats, dont la France,
s’engagent pour préparer notre avenir.
> L’avenir
de notre agriculture se joue aussi à l’export. A COP28 auprès des entrepreneurs
français du secteur de l’agriculture et de l’alimentation installés dans la
péninsule arabique. L’agriculture et l’agroalimentaire français sont une force
pour notre économie et acteurs pour les transitions alimentaires et écologiques
de demain.
> Le
Président de la République Emmanuel Macron visitait hier le chantier de la restauration de la
cathédrale Notre-Dame de Paris, un an avant sa réouverture au public.
L’occasion pour moi de remercier la filière forêt-bois, pleinement mobilisée
depuis 2019 sur ce chantier exceptionnel. Leur savoir-faire et leur engagement
ont permis de restaurer cette magnifique œuvre d’art, symbole de la richesse de
notre histoire.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> La coalition de la Haute Ambition pour la
Nature et les Peuples compte désormais 118 pays. Nous sommes plus que jamais
engagés à atteindre l'objectif fixé de «30x30», 30% des mers et 30% des terres
protégées, en 2030.
> De Glasgow à Belem, à chaque
COP, nous avançons sur la protection des forêts. Trois axes de travail pour la France:
- Augmenter les financements privés pour les pays qui préservent leurs
écosystèmes
- Conclure des « partenariats pays »avec ceux qui s’engagent à les
protéger
- Créer des débouchées pour les matériaux bio-sourcés issus d’une gestion
durable.
> Le plastique contribue à la
crise climatique à travers les émissions de son industrie et à l’effondrement
de la biodiversité à travers les effets de sa pollution. Je continue à
mobiliser pour un traité international contraignant en 2024.
> En 2025, la France est fière
d'organiser, avec le Costa Rica, la 3ème conférence de l'ONU sur les océans à Nice . Je suis venu porter la voix de la France pour rappeler nos
engagements sur la conservation et l’utilisation durable de l’océan.
> La France a mis en place
une stratégie pour limiter les produits qui contribuent à la déforestation. Pour aller plus
loin, l'UE lance l'initiative «Équipe Europe» pour renforcer nos actions auprès
des pays producteurs. La France soutient l'initiative en y apportant 5M€.
> La semaine dernière, le
président Emmanuel Macron a annoncé un partenariat sur la forêt avec la République du
Congo. Ce seront 50M$ de financements pour préserver les grands écosystèmes de
forêts, tourbières et mangroves, qui sont des réserves vitales de carbone et de
biodiversité.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La sortie des énergies fossiles ne pourra se
faire sans l’Arabie Saoudite. Échange important avec mon homologue le Prince
Abdulaziz Ben Salman. Objectif : travailler ensemble pour réussir cette COP28.
> La COP28 est un moment intense de
discussions et de négociations. Mandatée par le Président de la République pour
les conduire au nom de la France, je vous explique comment ça se passe
concrètement
Les rencontres bilatérales sont essentielles pour avancer avec nos partenaires
et les pays les plus émetteurs : un travail de conviction diplomatique qui sert
la cause climatique et qui permet de construire progressivement des accords.
La France défend la sortie ordonnée des énergies fossiles. C’est un des fils
conducteurs de la négociation. Pour la première fois, le sujet est ouvertement
discuté: la pression n’a jamais été aussi forte sur ce sujet.
> En réaction au courrier qui a
fuité de l’OPEP, la science nous enseigne que 75% des émissions de CO2 sont
liées aux énergies fossiles. Le dérèglement climatique tue. Les pays les plus
vulnérables sont les premières victimes. Nous devons agir.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> Un an jour pour jour avant sa réouverture,
Notre-Dame de Paris a déjà retrouvé sa silhouette ! La charpente est terminée
et la flèche culmine à nouveau dans le ciel. Un chantier d’une ardeur
exceptionnelle grâce à l’engagement des architectes, des entreprises et des
artisans.
Aurore Bergé
(ministre des Solidarités et des Familles)
> Il faut un choc d'autorité et remettre les
parents au cœur de notre société. Mieux les soutenir avec des moyens renforcés
: j'augmente de 30% les moyens des CAF pour la parentalité. Et sanctionner ceux
qui doivent l'être quand ils sont défaillants envers leurs enfants.
> Engagement
exceptionnel de l'Etat en 2023 pour soutenir le fonctionnement de nos EHPAD et
services d'aide à domicile, les professionnels et la qualité de la prise en
charge des Français. Près de 700
millions d’euros pour près de 7 000 de nos EHPAD et services d’aides à
domicile.
> Je pars
d'un constat : les parents ne peuvent pas être les oubliés de nos politiques
publiques. Nous avons besoin d'eux, nous devons faire avec eux. Et c'est sur
eux que je veux m'appuyer en tant que ministre des Solidarités et des
Familles. Quand avons-nous parlé d'eux récemment? Cet été à l'occasion des
émeutes. Nous avons tous en mémoire les images de ces mères de famille
sortant dans la rue, le soir, pour récupérer leurs enfants et les remettre
dans le droit chemin. Mais il est frappant de constater que 30 % des émeutiers
étaient des mineurs et que 60 % d'entre eux ont grandi dans des familles dites
monoparentales. Nous ne pouvons pas nous intéresser à la parentalité
uniquement face aux crises. L'en- semble de la société doit s'en saisir. Ça
signifie quoi, être des parents ? Et où est le second parent, souvent le
père? Les pères ne peuvent pas se résumer à une pension alimentaire ! La
société a fini par s'accommoder du fait que les femmes assument seules
certaines missions auprès des enfants. Un couple peut se séparer mais la
famille vit toujours : on ne quitte pas ses enfants. (…)
Il faut accompagner les parents et donc bâtir avec eux cette nouvelle
politique publique. Dès cette semaine, je commence donc un tour de France de
la parentalité dont la première étape est à Trélazé, près d'Angers.
J'irai à la rencontre des parents, des adolescents, des élus, des profes-
sionnels de terrain qui agissent au quotidien avec les parents. Les familles
ont changé, elles peuvent être séparées, recomposées, éloignées
géographiquement, mais j'ai une certitude : nous ne pouvons pas nous passer
des parents, ni faire sans eux, ni contre eux.
Il y a clairement un enjeu d'autorité à restaurer, ce n'est ni ringard ni
réac de le dire. On voit bien que des parents peuvent être dépassés,
déboussolés face aux nouveaux risques : sédentarité, importance
grandissante des écrans aussi. Et tous les milieux sociaux sont affectés.
> Poser un cadre, définir des règles, incarner
l'autorité, c'est au bénéfice de nos enfants. Nous devons redonner aux
parents la place qui leur revient. Je ne peux pas livrer de mode d'emploi,
parce qu'il n'y en a pas ! En revanche, nous pouvons accompagner ceux qui se
sentent seuls face à des moments de bascule, d'angoisse, ceux qui voient leur
autorité disputée par des pseudo-experts qui se déploient sur TikTok. Le
précédent quinquennat a consacré les mille premiers jours de la vie de
l'enfant, là où se construisent les liens d'attachement, de sécurité et de
confiance. Et après ? Aujourd'hui, notre ambition est d'aller au-delà et de
nous intéresser à l'enfant, au préadolescent. Dès demain, je crée une
commission scientifique, coprésidée par Serge Hefez et Hélène Roques, tous
deux spécialistes reconnus de l'enfance et de l'adolescence avec des
démographes, des magistrats, des pédopsychiatres, des philo- sophes. Ils
auront six mois pour me faire des propositions concrètes pour relever les
défis de la parentalité d'aujourd'hui.
> Il ne s'agit pas d'être paternaliste ou infantilisant.
Je n'ai pas à dire aux parents comment être des parents ! Je veux créer un
pacte avec les parents au cœur de notre société. Je veux créer un pacte avec
les parents. Nous leur devons de la consi- dération, du respect, des moyens,
et nous leur disons clairement : nous ne pouvons pas faire sans vous mais nous
comptons aussi sur vous pour remplir pleinement votre rôle. (…)
Et nous mettons les moyens: la politique familiale, c'est
notre avenir ! C'est un investissement déterminant. Et dès 2024 et jusqu'en
2027, j'augmente de 30 % les moyens de toutes les CAF pour le soutien aux
parents : pour les renseigner, les aider, leur donner toutes les ressources.
Mais nous avons besoin qu'ils soient pleinement des parents, et tous les jours
de la vie de leurs enfants. Avec la Première ministre et le garde des Sceaux,
nous mettrons en place des travaux d'intérêt général pour les parents
défaillants, le paiement d'une contribution financière pour les parents
d'enfants coupables de dégradations auprès d'une association de victimes et
une amende pour les parents ne se présentant pas aux audiences qui concernent
leurs enfants.
> Le désir d'enfants est là. Ce qui m'inquiète,
c'est cet écart grandissant entre le désir d'enfant - 2,4 enfants par
femme et par couple et la réalisation de ce désir: un taux de fécondité de
1,7 enfant par femme. Et un couple sur quatre souhaitant avoir un enfant n'y
arrive pas. Pourquoi cet écart? Des études plus longues, une installation
plus tardive dans la vie professionnelle, des facteurs de santé publique et
d'environnement qui jouent sur l'infertilité... Et le premier frein objectif,
c'est le mode de garde. Un couple sur deux diffère l'arrivée d'un enfant car
il craint de ne pas pouvoir le faire garder. D'ici à 2027, c'est 6 milliards
d'euros uniquement sur la petite enfance pour financer de nouvelles solutions
de garde et mieux rémunérer les professionnels. Ce sera l'équivalent d'un
treizième mois, ce qui est inédit.
> Un congé familial verra le jour en 2025. Ce sera un
nouveau droit pour les parents. Ce sera plus simple et souple : les parents
pourront le prendre en même temps ou séparément avec une indemnisation
clairement plus élevée que le congé parental actuel. Aujourd'hui, c'est 430
euros par mois. Quand on gagne 2 000 ou 3 000 euros par mois, on ne peut pas se
permettre de s'arrêter. Ce n'est pas incitatif. Mon objectif est donc de
donner le choix aux parents. S'ils ont envie de passer du temps avec leur enfant,
qu'ils puissent le faire. Nous présenterons les modalités de ce congé
familial en début d'année prochaine.
> Des couples qui n'arrivent pas à devenir des parents,
des parents qui se sentent mis de côté et une autorité parentale qui se
délite, des adolescents à la santé mentale abîmée... Combien cela coûte
à la société? La famille, c'est le pilier de notre société, aujourd'hui
nous l'affirmons clairement.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> 9 décembre: aujourd’hui, c’est la journée
nationale de la laïcité. Dans nos services publics, ce principe constitutionnel
est central.
> Ouvrir un service public de
proximité dans une sous-préfecture comme ici, à Lannion, c'est contrer le
sentiment d'abandon et de déclassement d'une partie de nos concitoyens. C’est
retrouver un État fort et des services publics efficaces au quotidien.
> Je veux que le travail,
l’engagement, le mérite soient mieux reconnus dans la fonction publique. C’est
le cœur du projet de loi que je porterai en 2024, pour tous les agents publics
méritants.
> Depuis quelques semaines,
partout en France, des comités locaux de l’emploi public se mettent en place
pour réduire le chômage et atteindre le plein-emploi.
> La France et la Grèce sont
liées par un partenariat privilégié. Avec la ministre grecque de
l’Intérieur, nous partageons des priorités communes : réforme de la fonction
publique, accès au service public, utilisation de l’IA, formation des agents.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> En cette Journée
mondiale du climat [8 décembre], je tiens à
saluer l’action des acteurs du sport français qui prennent toute leur part dans
le défi du siècle qu'est la transition écologique, avec leur contribution à la
réussite du plan de sobriété énergétique, le déploiement de la charte des 15
engagements ecoresponsables et l’anticipation des conséquences du réchauffement
climatique sur la pratique sportive. Nous devons rester mobilisés car l’urgence
de la situation nous demande toujours plus d’efforts. Avec les Jeux de Paris 2024, nous nous sommes
engagés à réduire de moitié les émissions carbone par rapport aux précédentes
éditions. Une aspiration symbolisée notamment par le Village des athlètes, qui
incarnera l'urbanisme du XXIème siècle grâce à sa performance énergétique, sa neutralité
carbone et une forte valorisation de la biodiversité. Et comme nous l’avons
fait avec succès pour la Coupe du monde de rugby, c’est aussi la promotion de
toutes les mobilités décarbonées que nous allons assurer. Avec en ligne de
mire, l’enjeu de faire émerger une référence de grands événements sportifs plus
responsables, plus durables.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Face aux défis géostratégiques,
environnementaux, économiques ou encore sécuritaires, nous devons défendre la
place d’une France forte, dans une Europe puissante.
> La majorité relative
actuelle nous incite à négocier, à trouver des compromis avec les partis
constructifs, dont LR. Depuis 2017, les parlementaires issus de LR qui se
sentaient proches de la majorité ont rejoint la majorité présidentielle, mais
le parti est bien un parti d’opposition. Pour autant, nous travaillons depuis
le début de la législature de manière constructive. Preuve en est,
58 textes ont été adoptés définitivement, dont 54 sans 49.3 ! Le parlement
n’est pas bloqué et les réformes sont votées. Et cela grâce au climat de
confiance dans lequel nous travaillons avec les LR, mais aussi avec les autres
groupes d’oppositions constructives.
> Plus que jamais, les élections européennes du
9 juin 2024 seront importantes pour nos concitoyens. Face aux défis
géostratégiques, environnementaux, économiques ou encore sécuritaires, nous
devons défendre la place d’une France forte, dans une Europe puissante.
Pour préparer au mieux cette campagne, j’ai été missionné par le parti
Renaissance en tant que Secrétaire Général Délégué aux Élections afin de
constituer et présider notre future Commission Nationale D’Investiture. Cette
instance aura pour objectif de définir et mener à bien le processus de
sélection de nos candidats Renaissance.
Par ailleurs, je mène, aux côtés de notre Secrétaire général Stéphane Séjourné,
les négociations avec nos partenaires de la majorité présidentielle (Modem,
Horizons…), mais aussi avec d’autres formations politiques, afin de constituer
une liste pro-européenne la plus large et la plus représentative possible.
> La grande majorité des parlementaires ont condamné
l’horreur des attaques terroristes du Hamas du 7 octobre contre Israël. La
majorité, mais pas l’unanimité, je le regrette. Je déplore la position de
certains responsables de la Nupes, en particulier du côté de la France
Insoumise, qui ont refusé d’admettre la nature terroriste de ces attaques.
Cependant, je ne stigmatise pas la gauche, car de nombreux élus ont dénoncé
cette position inadmissible. Mais, dans un souci de clarté, je pense qu’il est
aujourd’hui plus que jamais urgent qu’ils clarifient leurs positions vis-à-vis
de LFI et donc au sein de la Nupes.
Nous devons être unis pour dénoncer ces crimes qui ont coûté la vie à 40 de nos
compatriotes, et privé 8 autres de liberté, pendant des semaines entières.
4 ont été libérés à l’heure actuelle et le gouvernement est pleinement mobilisé
pour faire revenir ceux, qui sont encore tenus prisonniers à Gaza.
> Le 7 octobre, comme beaucoup de personnes dans le
monde, je me suis demandé comment des individus pouvaient en arriver à
commettre des actes d’une telle barbarie. Cette attaque m’a profondément
choqué. Israël a le droit de se défendre, mais doit le faire dans le respect du
droit international et humanitaire. La population palestinienne ne doit pas
payer pour les crimes des terroristes du Hamas. La situation au Proche-Orient
ne pourra être apaisée que lorsque deux états cohabiteront pacifiquement. Les
Palestiniens, tout comme les Israéliens, doivent pouvoir vivre en paix dans
leur pays.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> En conseil compétitivité, nous venons
d'adopter le Net Zero Industry Act ! C’est un texte majeur pour faire de
l'Europe le premier continent neutre en carbone, mais aussi un leader mondial
dans la production de technologies vertes, dont le nucléaire !
> [Conseil européen] Grand jour pour l’industrie
européenne et grand jour pour le climat, puisque le Conseil Compétitivité a
adopté le règlement dit NZIA, Net Zero Industry Act. Ce règlement d’abord,
c’est une réponse massive, ambitieuse, rapide, adoptée par le Conseil en
quelques mois face à une compétition féroce dans le monde et à des subventions
massives adoptées par d’autres zones. Inflation Reduction Act évidemment aux
États-Unis, mais aussi la politique extrêmement offensive de la Chine et de
quelques autres économies dans le monde. L’Europe aujourd’hui est rassemblée
autour de deux objectifs qui sont complémentaires. De faire de l’Union
européenne le premier continent 0 carbone tout en développant l’industrie verte
européenne.
On rassemble, on réunit l’économie et l’écologie. On le fait en accélérant des
procédures, on le fait en créant des prémices d’une formation professionnelle à
l’européenne, le défi des talents va être énorme. On le fait évidemment en
reconnaissant le nucléaire comme une des sources de l’énergie décarbonée. Et on
le fait aussi en adoptant un Buy european act qui ne dit pas son nom, puisque
pour la première fois, des critères de résilience permettront de diversifier
nos approvisionnements sur les énergies solaires, sur les énergies éoliennes,
sur l’ensemble des énergies renouvelables, face à des fournisseurs qui sont
aujourd’hui extrêmement subventionnés et qui sont au bout du monde. Intégrer le
bilan carbone, intégrer les enjeux de souveraineté, intégrer les enjeux
sociétaux dans des appels d’offres publics et dans des achats publics d’énergie
renouvelable, c’est évidemment un grand pas en avant vers des achats publics
plus responsables dans toute l’union européenne. (…)
Je veux dire à tous les Européens aujourd’hui que je suis intimement convaincu
qu’on est dans un accord gagnant-gagnant. Pour remporter le combat du climat,
il va falloir, si je puis dire, faire feu de tout bois et, évidemment, faire un
énorme investissement sur les énergies renouvelables : le solaire,
l’éolien, l’hydraulique dans les régions où on peut en faire. Mais aussi ça
nous semble indispensable de développer le nucléaire. C’est, je dirais, la
seule manière pour que l’Europe puisse faire face à ses engagements. Moi, je
suis très fier aujourd’hui que l’Europe se donne les moyens de ses engagements.
Je comprends que les États et derrière les États, les citoyens aient des
préférences différentes face à différentes sources d’énergie. Je ne souhaite en
aucun cas que la solution française s’impose à l’Autriche ou inversement. Moi
ce que je souhaite, c’est qu’on puisse ensemble créer l’industrie verte de
demain et je suis convaincu que si on veut décarboner des aciéries, des
alumineries, des raffineries, cimenteries, on va avoir besoin d’énormément
d’électricité décarbonée et vous le savez, la France considère que le nucléaire
fait partie des réponses. Ça n’enlève rien au défi du nucléaire à laquelle la
France s’attache évidemment. Mais je suis convaincu qu’aujourd’hui grâce à ça,
l’Europe dans son ensemble : Autriche, France, Allemagne, Espagne,
Finlande, tout le monde en sort gagnant. (…)
On doit continuer à aller vite. On va rentrer dans un trilogue, il faut que cet
accord soit adopté dans le cadre d’un trilogue le plus tôt possible, qu’il soit
mis en œuvre aussi le plus tôt possible. Pour l’instant, l’accord prévoit deux
ans de mise en œuvre, mais j’espère qu’on pourra raccourcir ce délai de mise en
œuvre dans le cadre du trilogue.
En ce qui concerne les critères hors-prix qui permettent d’intégrer des enjeux
de souveraineté, de durabilité et sociaux dans les appels d’offres, le défi est
énorme. Il faut à la fois qu’on puisse intégrer ces critères - tout le monde
est d’accord sur le principe - et qu’on puisse aussi donner le temps à
l’industrie européenne de se développer. Donc les débats ont essentiellement
porté sur cette histoire de séquençage, de rythme. Est-ce que, si on met des
critères trop ambitieux trop tôt, on risque de se retrouver avec une
insuffisance d’offre européenne et donc une insuffisance tout simplement de
panneaux photovoltaïque ou d’éolienne pour littéralement livrer les ENR ?
Donc on a réussi, je pense à trouver un bon équilibre. On va monter en
puissance progressivement de manière à ce que les enchères intègrent au maximum
possible des critères non-prix dans leurs critères, mais en s’assurant qu’on a
l’offre de produit qui permet de répondre à la demande.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des
Télécommunications)
> Le vrai danger c'est que se reconstituent des
GAFAM de l'intelligence artificielle. Pour que les modèles d'IA soient
conformes à notre vision de l'Homme et du monde, ils doivent être forgés au feu
de nos langues et de notre culture européenne. Et nous le ferons !
> L'Europe a raté le train des
GAFAM, nous devons prendre un train d'avance sur l'IA.
> AI Act de l’UE : l'accord
trouvé cette nuit est une étape. La France sera attentive à ce que la capacité
d'innovation soit préservée en Europe. La meilleure protection que nous pouvons
offrir à nos concitoyens c'est d'avoir nos propres modèles européens
d'intelligence artificielle.
> Il faut éviter d'écraser les
innovateurs européens sous une réglementation trop lourde" et "faire
en sorte que la capacité d'innovation soit préservée
> Ce n'est pas à nous, Européens,
de quitter ces plateformes. Ce sont à ces plateformes de quitter l'Europe si
elles ne respectent pas nos règles.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Notre société évolue et nos manières de
consommer doivent être repensées pour suivre ces évolutions.
> Depuis 2017, il
n’y a pas un jour où nous n’avons pas largement accompagné le développement du
commerce, du centre-ville aux villages alentours.
- 5 milliards€ pour Action Cœur de Ville
- 36 millions€ pour le commerce rural
- 24 millions€ pour les zones
commerciales.
> Si la sécurité était vraiment
la priorité du Front National, ils auraient voté toutes les lois sur le sujet
depuis 2017. Ce qu’ils n’ont pas fait. Ça blablate mais quand il faut voter
l’augmentation des moyens du renseignement ou des effectifs de police, il n’y a
plus personne.
> Depuis 2017,
beaucoup a été fait pour renforcer la protection des indépendants. On doit
maintenant améliorer leur quotidien. Je porterai en 2024 des mesures :
- Accès au logement
- Facilitation de la garde de leurs
enfants
- Simplification des relations avec
l’administration.
Thomas Cazenave
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Les douaniers sont les premiers maillons de la
lutte contre les trafics de drogue qui gangrènent notre société. Dans les
ports, nous allons renforcer les effectifs et les moyens matériels.
> Frauder c’est voler. Le
lancement de la cellule de lutte contre les fraudes aux aides publiques
permettra une coopération efficace entre tous les acteurs : ministères,
justice, parquet européen, organismes payeurs. Elle s'accompagne de la création
d'une sanction générale contre toutes les fraudes aux aides publiques.
Dominique Faure
(ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la
Ruralité)
> En ce 9 décembre, jour anniversaire de la loi
de 1905, nous affirmons que notre école républicaine est gratuite et laïque. La
laïcité est une condition de la liberté. Le rôle de l’enseignement moral et
civique est capital pour construire des citoyens. J’ai rappelé l’importance du
temps périscolaire qui peut être mis à contribution pour renforcer la
citoyenneté de nos enfants.
Formation
professionnels)
> Dans ce « choc des savoirs », j’ai souhaité que la voie
professionnelle y prenne toute sa part. La réforme que nous avons engagée avec
le président de la République vise à en faire une voie d’excellence. C’est
pourquoi, j’ai décidé de renforcer significativement les enseignements aux
savoirs fondamentaux pour toujours mieux former les citoyens de demain. Cela
passera par une augmentation de 10 % des enseignements généraux compris
dans les 22 semaines de cours du « tronc commun » dispensés en
terminale. Et je concerte actuellement car je souhaite augmenter de près d’un
tiers les cours de mathématiques, français et enseignement moral et civique. En
seconde et en première, nous constituerons des groupes à effectifs réduits pour
mieux adapter l’enseignement des mathématiques et du français aux besoins des
élèves. C’est une solution essentielle pour mieux tenir compte des besoins et
du niveau réel de chaque élève. Les petits groupes sont efficaces pour du
soutien intensif, ciblé sur des notions qui n’ont pas été acquises. Nous
identifierons les manques de chacun grâce à des tests. Ils existent déjà en
lycée professionnel, mais uniquement en septembre. Je souhaite qu’ils soient
désormais passés au fur et à mesure de l’année scolaire, de façon à bien
identifier les difficultés à travailler et à pouvoir ajuster les groupes en
conséquence. Nous voulons développer une nouvelle pédagogie plus adaptée aux
besoins de ces élèves.
> Nous sommes encore en phase de concertation avec les
syndicats à ce sujet. Elle prendra fin le 16 décembre, mais je souhaite
utiliser des heures attribuées aujourd’hui à d’autres projets, en terminale, et
privilégier la réorganisation en petits groupes en seconde et en première.
> En terminale, en plus des six semaines de stages qui
existent déjà. Les élèves de terminale auront le choix, à la fin de l’année,
entre six semaines de stages en entreprise pour préparer leur insertion
professionnelle, et six semaines de préparation à la poursuite de leurs études.
Cette réorganisation de l’année de terminale était indispensable pour proposer
à chaque élève un parcours qui soit réellement adapté à son projet et favoriser
sa réussite. (…)
Le dernier stage de l’année de terminale doit pouvoir être le premier emploi.
Mon projet, c’est très clairement que ces six semaines se tiennent en priorité
dans des entreprises qui recrutent. Que des missions de qualité soient confiées
aux jeunes. Qu’ils puissent s’imprégner de la culture de l’entreprise, y
trouver une opportunité, ou acquérir une première expérience à mettre en avant
pour décrocher très rapidement un emploi dans une autre. J’ajoute que ces
stages sont désormais gratifiés par l’État pour tous les lycéens
professionnels : cela représente près de 2 100 € sur l’ensemble
de la scolarité. (…)
Cette réorganisation de l’année de terminale débute à partir de la rentrée
2024. Les premiers stages de ce parcours « insertion » auront lieu
entre fin mai et début juillet 2025, pour une durée de six semaines
consécutives. Pour ces élèves, c’est donc une augmentation de 50 % des
stages.
> J’ai environ 180 000 élèves en terminale
aujourd’hui. Plus d’un tiers (35 %) choisit de poursuivre des études après
leur bac pro, ces élèves-là n’iront pas en stage. Pour les autres, je ne crois
pas qu’il y aura concurrence avec les 15 jours de stage des secondes de la
filière générale. Leurs stages ne seront pas du tout de même nature et de même
durée. Les bacs pros seront en fin de formation, de niveau technicien en
industrie, gestion ou vente. Les entreprises le savent, elles sont très
mobilisées et parfaitement conscientes du rôle qu’elles vont avoir à jouer. Je
pense qu’on atteindra l’objectif.
> Un bureau des entreprises a été installé dans chaque
lycée professionnel public dès cette rentrée et un annuaire a été mis en ligne.
C’était une mesure très importante pour renforcer le lien entre l’école et
l’entreprise et permettre aux jeunes de trouver des stages de qualité. Dans les
lycées professionnels privés, ils sont installés à 50 %.
> Des cours de mise à niveau dans les matières générales,
des contenus concernant le métier qu’ils ont choisi, mais également des
conseils d’organisation, sur la prise de notes, les recherches, l’autonomie…
Aujourd’hui, la moitié des élèves qui poursuivent des études après leur bac pro
arrêtent avant terme. Nous voulons leur donner les moyens de réussir le BTS de
leur choix. En les préparant au cursus à venir, et en les soutenant en cas de
difficulté. Grâce aux « classes de consolidation », un soutien
personnalisé conçu pour nos lycéens en difficulté en BTS. Je voudrais qu’on
puisse activer ce dispositif dès le premier trimestre, aux tout premiers signes
de risque de décrochage. Je vais aussi permettre que les jeunes pris en charge
puissent passer leur BTS en trois ans au lieu de deux, sans que cela les
pénalise.
> J’ai lancé trois nouveaux programmes en place depuis
cette rentrée, en septembre 2023, pour lutter contre le décrochage.
« Tous droits ouverts », qui permet au décrocheur de conserver les
droits liés à sa scolarité (la protection sociale, sa bourse s’il en a une) en
plus de ceux liés à la structure d’accompagnement hors de son établissement
scolaire qui l’accueille pendant quelques mois pour un temps de respiration,
avec la possibilité de revenir au lycée à tout moment.
« Ambition Emploi » donne la possibilité, grâce à un partenariat avec
les missions locales (qui deviendront demain France Travail), à un jeune
diplômé (CAP ou bac pro) qui ne trouve pas de travail ou de poursuite d’études,
de se réinscrire au lycée pour quelques semaines complémentaires. On peut le
faire jusqu’à quatre mois après la rentrée.
« Avenir Pro », enfin, aide les terminales à cibler les entreprises
qui correspondent à leurs attentes, à rédiger un bon CV, à réussir leurs
entretiens d’embauche, à se préparer à réaliser leur stage en ayant bien
préparé celui-ci… On leur propose ça au cours de leur année scolaire, avec
l’appui de Pôle emploi, demain France Travail.
> Prévenir efficacement le décrochage suppose
d’identifier les élèves en perte de vitesse, d’aller les chercher, les appeler,
les convaincre d’adhérer à un de nos programmes. Cela nécessite toute une
logistique que beaucoup n’ont pas encore pu mettre en œuvre. Notre objectif est
de soutenir les cellules opérationnelles de lutte contre le décrochage dans nos
lycées professionnels et les déployer pleinement d’ici la rentrée prochaine. Je
suis persuadée que toutes ces actions peuvent nous permettre de mettre fin au
décrochage. Nous allons refaire du lycée professionnel une voie d’excellence,
comme on a réussi à le faire pour l’apprentissage.
> C’est en faisant en sorte que les jeunes qui passent
par la voie professionnelle réussissent leur parcours de vie, accèdent à des
métiers gratifiants, bien rémunérés, qui correspondent à leurs aspirations, que
nous parviendrons à changer la donne. C’est ce que nous sommes en train de
faire. Vous saviez que les diplômés des filières professionnelles, que ce soit
en CAP, brevet professionnel, mention complémentaire ou bac pro, ne bénéficient
d’aucune mention ? Ni « assez bien », « bien »,
« très bien » ou « félicitations du jury » ? Ils sont
pourtant tout aussi capables d’excellence que les autres. Elle doit être
reconnue, montrée et encourager par la mention, comme pour tous. Nous allons
changer cela dès cette année !
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Il faut le train soit abordable et populaire.
Il y aura un gel des tarifs sur le Ouigo, sur les Intercités. J’ai exigé de la
SNCF qu’il n’y ait pas de nouvelle hausse en 2024 sur les prix plafonds des
cartes avantages.
> Nous
renforçons la sécurité dans les transports: à la SNCF, ce seront 20% d'agents en plus d'ici les JO de Paris et qui resteront
ensuite.
> Nous continuons à relancer le
train de nuit avec l’ouverture de Paris-Berlin et de Paris-Aurillac dans
quelques jours. Nous ouvrirons jusqu'à 10 lignes car c'est un mode de transport
écologique et populaire.
Patrice Vergriete
(ministre délégué chargé du Logement)
> Échanges avec France urbaine [Association des grandes villes,
agglomérations et métropoles françaises] sur le rôle clé des
métropoles face aux défis du logement. 3 défis majeurs: - refonder le logement
social - décentraliser - déployer une boîte à outils de régulation Une feuille
de route prometteuse et collaborative pour l'avenir du logement en France.
Agnès Firmin Le Bodo
(ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de
santé)
> Ce n’est pas une petite évolution, c’est une
petite révolution : les soins palliatifs vont devenir une partie des soins
d’accompagnement.
> Santé et environnement sont
profondément liés. Nous agissons → Pour mieux connaître les impacts du
réchauffement climatique du notre santé → Pour s'assurer que le système de
santé fasse aussi sa transition
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Jamais un gouvernement n’avait fait autant
dans la lutte contre la pédocriminalité. Le grand coup de filet contre le
réseau pédocriminel cette semaine démontre que cette priorité n’est pas juste
une intention mais porte des résultats concrets.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> L’absence de consentement est au cœur de la
définition du viol en droit français avec les critères de violence, contrainte,
menace ou surprises. Et la France pèse de tout son poids pour que tous les pays
de l’UE adhèrent à la Convention d’Istanbul.
Le sujet qu'on a aujourd'hui c'est que cinq pays de l'Union européenne n'ont
toujours pas ratifié la convention d'Istanbul et donc de facto n'ont pas cette
définition du viol avec le consentement.
> [Elections européennes et
participation] L’objectif est de faire aussi bien qu’en 2019. Il y va de
notre avenir et celui de nos enfants : le Parlement européen a beaucoup de
pouvoirs, l’enjeu est donc majeur.
Politiquement, ça doit être une mobilisation de tout le gouvernement aux côtés
du groupe au Parlement européen, à l’Assemblée, avec Stéphane Séjourné qui est
à la tête du groupe, à la tête du parti et est très légitime pour être notre
tête de liste.
> Toute la majorité est mobilisée pour défendre le bilan
tant depuis 2017 que depuis l’élection européenne de 2019, puis pour porter
notre projet européen. Moi je veux être utile pour construire ensemble un
projet audacieux pour l’Europe. Le problème du RN, c’est qu’il n’a pas de
projet. Et qu’il ne pèse rien au Parlement européen. Nous devons garder notre
influence et ce n’est possible qu’avec Renew Europe.
Le Parlement européen a du pouvoir. Prenez la directive sur les emballages,
dont on a beaucoup parlé. Oui, ce texte est ambitieux et utile. Et non, les
boîtes de camembert en bois ne seront pas interdites ! Ce sont nos députés
européens de Renaissance qui l’ont amendé. Cela montre qu’il faut aller voter
pour des députés qui sont mobilisés et peuvent peser sur les lois européennes.
Celles-ci touchent au quotidien des Français et déterminent la vie des 15 ou 20
prochaines années. C’est la voiture du futur, l’énergie à un prix maîtrisé, le
chargeur unique de votre téléphone portable, l’utilisation d’internet sans
frais supplémentaire quand vous passez la frontière, l’Erasmus de vos enfants.
L’Europe, c’est le quotidien des Français.
> Le Président de la République a impulsé une nouvelle
dynamique européenne depuis 2017, il a porté les projets de réindustrialisation
et de protection de l’environnement ; le pacte vert pour protéger le
climat et la biodiversité, la défense européenne, le Pacte asile et migration
pour protéger les frontières extérieures et maîtriser les flux migratoires. Le
bilan de la Présidence française de l’UE est historique. Pour mettre en œuvre
les idées du président, on a besoin d’un parti fort au Parlement européen et
continuer sur notre lancée.
> Le Rassemblement national veut rétrécir le pays
derrière ses frontières et en faire une forteresse, avec le risque que la
jeunesse aille chercher ailleurs un avenir meilleur. Ça ne fait franchement pas
rêver. Certes, le RN ne dit plus officiellement qu’il veut sortir de l’Europe
mais son projet revient à ça. Plutôt qu’une Europe recluse sur elle-même, je
veux une Europe qui ose, innove et prépare l’avenir. On est plus fort à
450 millions qu’à 66 millions pour discuter avec les États-Unis, la Chine,
le Brésil. C’est aussi simple que cela.
> Il n’y a pas de vague d’euroscepticisme. La
preuve : plus personne ou presque ne parle de quitter l’Europe. La Pologne
a balayé le populisme, l’Espagne aussi. L’exemple du Royaume-Uni montre à quel
point être seul isole sur la scène internationale et crée des problèmes aux
entrepreneurs comme aux citoyens. D’un point de vue politique, tous ces partis
populistes ou d’extrême droite surfent sur des peurs. Il faut répondre à cette
inquiétude et je citerai un seul exemple : les migrations. Avec le Pacte
asile et migration, qui fait l’objet d’intenses négociations, on protégera
mieux nos frontières extérieures et on maîtrisera mieux les flux migratoires.
Grâce au poids de l’Europe, nous pouvons être maîtres de notre destin.
> On ne fera pas la transition énergétique contre les
citoyens et contre les entreprises. Mais avec eux. C’est la première raison
pour laquelle le président de la République a parlé de pause réglementaire.
Pendant les cinq dernières années, on a défini le cadre. Pendant les cinq
prochaines années, on doit se concentrer avant tout sur sa bonne mise en œuvre
et sur l’accompagnement. L’Europe doit aussi encourager son industrie, pour
produire chez nous ce qui sera utile à la transition : les panneaux solaires,
les pompes à chaleur, les batteries, les voitures… L’Europe peut aussi agir
pour le pouvoir d’achat des citoyens : avec les quatorze pays du nucléaire
nous pourrons produire de l’électricité bon marché et assurer un
approvisionnement constant. C’est pour ça qu’il faut continuer de voter Renew
Europe.
Parce que si vous votez à l’extrême gauche, on va vous vendre la décroissance,
l’opposition à toutes les industries, qui génèrent des pertes d’emplois. Quant
à la droite extrême, elle ne fera pas la transition écologique indispensable.
Elle préfère garder la dépendance aux énergies fossiles que de soutenir les
énergies renouvelables. Ce que l’on propose, c’est un équilibre : aider
les citoyens à financer cette transition, à un rythme raisonnable.
> Je souhaite que, pour la prochaine Commission
européenne, un tiers des fonds de la politique de cohésion soient dédiés à la
rénovation énergétique des logements de nos concitoyens. L’Europe doit
participer financièrement à la rénovation thermique des logements. Parce que ce
problème concerne tout le monde et que la transition dépasse les frontières
nationales. (…)
Ce problème d’isolation des logements concerne tous les pays. L’Europe peut
être efficace quand des fonds servent à des sujets communs à tous et où
l’Europe peut apporter de meilleures solutions que le niveau national. C’est
aussi le cas pour l’énergie, les transports, les factures de téléphone et
l’alimentation. Sur les transports, la Banque européenne d’investissement va
financer des investissements transfrontières, comme la ligne Paris-Berlin. Sur
le téléphone, ayons conscience que nos forfaits téléphoniques sont bien moins
chers qu’ailleurs. Sans oublier le chargeur unique.
> Il nous faut donner un signal fort de soutien à
l’Ukraine et contre la Russie. Il en va de la sécurité et de la stabilité du
continent. Pour ce qui concerne l’élargissement, avoir l’Ukraine, la Moldavie
et les Balkans à nos côtés relève de notre intérêt géopolitique. Notre sécurité
c’est qu’ils soient de notre côté. Et nous devrons, en parallèle, réformer
notre Union.
> [Ukraine membre de l’UE] Cela se fera par étapes, avec
un plan de reconstruction, des conditions, des réformes. Cela demandera du
temps et des changements profonds des institutions de l’Ukraine comme des
autres pays candidats pour les mener à nos standards. Et puis je pense que le
moment est venu de se poser la question des frontières de l’Union européenne.
Et de ses limites géographiques. Cet élargissement sera probablement le dernier
pour l’Union européenne et il doit être réussi, maîtrisé et bénéfique pour nous
tous.
> L’Europe est une grande puissance agricole, et doit le
rester, et donc on doit accompagner la transition. On a montré avec le
glyphosate qu’on tenait compte des études scientifiques. La France a plaidé
pour réduire autant que possible son utilisation en développant des
alternatives. Mais, là où on n’a pas de solutions de remplacement et il n’est
pas dangereux, nos agriculteurs doivent pouvoir l’utiliser. Concernant
l’Ukraine et l’élargissement, je le redis, cela prendra le temps nécessaire.
Pour eux de se transformer, et pour nous de réformer l’UE, pour que les règles
soient les mêmes partout, en Europe, mais aussi avec les pays avec lesquels
nous commerçons.
> Le monde a changé. On n’est plus dans les années de
joie et d’optimisme qui ont suivi la chute du Mur de Berlin. On est face à une
guerre, à des tensions sino-américaines, face à des régimes autocratiques qui
nous entourent. Les priorités de l’UE doivent évoluer notamment dans le domaine
de la défense. Nous devons, en Européens, renforcer nos responsabilités en
matière de défense. Tout le monde s’est engagé à respecter l’objectif fixé par
l’OTAN d’y consacrer 2 % de PIB, mais cela ne suffit pas. Nous serons plus
forts si nous travaillons en Européens, en renforçant nos capacités de
production.
La deuxième priorité, c’est la politique industrielle. Une idée initialement
française, mais c’est désormais une idée européenne. Pour réindustrialiser tous
les territoires européens. Dans les domaines des batteries, de l’industrie
agroalimentaire et bien d’autres. C’est essentiel pour l’emploi, c’est
également essentiel pour permettre la transition écologique. On ne peut être
une puissance géopolitique que si on a une économie forte. Et l’agriculture est
aussi une priorité dans ce cadre. Et pour atteindre ces priorités, nous devrons
investir massivement.
> La vraie question, c’est de savoir quelle politique on
veut mener. À quoi veut-on que l’UE ressemble demain. Après on pourra parler de
budget et de gouvernance. Nous devons néanmoins réfléchir à la manière de
prendre des décisions essentielles, sans blocage, et de pouvoir décider
toujours plus rapidement, comme nous l’avons fait pour la crise de la covid19,
les plans de relance et l’énergie. Mais notez que jusqu’à présent, nous avons
été unis face à la guerre en Ukraine.
> [Réforme des traités] Le Président l’a dit ; nous
n’avons ni totem, ni tabou en la matière. Pour moi l’essentiel ce sont les
objectifs communs d’abord et La manière dont on les atteint vient après.
> Poutine est une menace pour l’Europe. C’est pour cela
qu’on ne lâchera jamais l’Ukraine. Ni militairement ni financièrement ni sur le
plan humanitaire. C’est essentiel pour des raisons d’intangibilité des
frontières et de justice, mais aussi parce que chaque fois que Poutine emporte
une victoire, il en profite pour se reconstruire et avancer plus loin. Sur ce
point il y a eu unanimité jusqu’à présent et je suis convaincue qu’elle sera là
au prochain Conseil européen de décembre.
> Laisser les pays des Balkans trop longtemps dans
l’attente, sans les rapprocher de l’UE, est dangereux car ils subissent les
tentatives d’ingérence et de désinformation de la part de la Russie et d’autres
acteurs qui ont des agendas contraires à nos intérêts Ce n’est pas raisonnable.
Tout ce qui peut déstabiliser les Balkans aura un impact sur nous. Il faut
ancrer ces pays à nos côtés. Pour avoir un espace fort et démocratique, avec
notre modèle social qui protège les personnes comme nulle part ailleurs.
> Je suis très inquiète pour plusieurs raisons. La
première, c’est la montée de la haine liée à des religions ou des
appartenances. C’est très inquiétant que sur un continent qui a vécu la Shoah,
on revoit ce genre de choses. Et je suis inquiète sur la liberté d’expression.
On n’a pas le droit d’attaquer des journalistes. On a la chance d’avoir un
paysage médiatique en France qui couvre tout le spectre politique. Il faut des
débats apaisés. Enfin, je suis inquiète face à la désinformation et au risque
de fragmentation de la société. (…)
Avec les directives Digital Markets Act (DMA) et Digital Services Act (DSA)
cette année, nous avons mis en place le cadre pour parvenir à une meilleure
régulation avec la possibilité d’avoir recours à des sanctions financières
contre les plateformes si nécessaire. Ce qui est interdit hors ligne est
maintenant clairement interdit en ligne. Il faut aussi laisser se développer
des réseaux sociaux moins radicaux. Je pense par exemple à BlueSky, concurrent
de X. J’y suis et n’hésite jamais à fournir des codes d’accès à ceux qui
veulent nous rejoindre.
> [Stabilisation de la note de la France par les agences
de notation] Quand j’étais à l’Élysée on avait déjà affronté cette question.
Quand on parle de ce sujet, on néglige la solidité de la France, de ses
institutions, de sa capacité à lever l’impôt. Il n’y a jamais de doutes chez
les agences de notation sur les forces de la France de ce point de vue.
Ensuite, il y a notre capacité à faire des réformes. On a longtemps eu les
réformes honteuses, mais les retraites, c’est un débat depuis 1991. On les
fait, ces réformes. En grand depuis 6 ans. Pas pour le plaisir, mais pour avoir
plus de croissance et d’emploi. Ces réformes portent des fruits, c’est la bonne
direction pour le pays aujourd’hui et demain. Nous devons retrouver la maîtrise
de la dépense publique pour que chaque euro d’impôt soit dépensé utilement.
Chrysoula
Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux)
> Le réchauffement s'accélère, les catastrophes
climatiques se multiplient. A la COP28, la France s’engage à hauteur de 173 M€
autour 4 actions pour soutenir nos partenaires les plus vulnérables.
Développement et climat: même combat ! Nous
mobilisons donc 35M€ pour le fonds climat de l'UNFCCC dédié aux pays les moins
avancés et continuons de promouvoir le Pacte de Paris pour les Peuples et la
Planète !
Nous doublons notre contribution au fond d’adaptation: 10M€ pour 2024 ! Car un
monde à +2°C n'a rien à voir.
Nous devons collectivement anticiper les conséquences humaines, économiques,
sociales de la crise climatique sans jamais relâcher nos efforts d'atténuation.
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Chercher l’apaisement des mémoires, des consciences et des
peuples, cela veut dire ne pas entretenir les antagonismes. Chercher
l’apaisement, c’est accepter de regarder l’Histoire en face, sans ingénuité, avec sincérité, et honnêteté.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> Les conséquences du dérèglement climatique
sont concrètes : nos paysages changent avec la mort de nombreux arbres. Il est
nécessaire de replanter avec des essences adaptées au climat futur : 1 milliard
d'arbres d'ici la fin de la décennie.
> La recherche du consensus a
toujours été ma boussole politique. Au sein du Gouvernement, je suis passée du
défi de la jeunesse au défi du siècle, en ayant l’exigence de dialoguer avec
tous les acteurs. Pour notre biodiversité, je veux mobiliser toutes les forces vives.
> Face à de multiples enjeux
environnementaux et sociaux et parce que notre monde bouge, la sphère
économique doit prendre ses responsabilités face à ces immenses défis. Je suis
fière de notre tissu entrepreneurial qui agit.
► Assemblée
nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> La loi du 9
décembre 1905 est pour moi un modèle : issue d’une initiative parlementaire
transpartisane et votée conforme par les deux assemblées, elle garantit depuis
118 ans la neutralité de l'État, la liberté de conscience et le libre exercice
des cultes. La laïcité est un principe républicain essentiel, notre bien commun.
► Partis
politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
Sylvain Maillard (président du groupe à
l’Assemblée nationale)
> En cette Journée de la laïcité [9 décembre], nous célébrons un principe mais
aussi une valeur cardinale de notre République. La laïcité garantit l’égalité des cultes
devant la loi, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, et la liberté de
conscience. Ce bien précieux, il appartient à chaque citoyen de le promouvoir
et de le préserver.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nous ne voulons pas de 49,3 sur l’immigration.
Les Français attendent des mesures fortes sur l’immigration, c’est ce que
propose notre texte. Travaillons maintenant à construire une majorité.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Le Président Emmanuel Macron est un rempart
contre les intégrismes et pour protéger la laïcité. Il est un rempart contre
ceux qui dans notre pays et à l’étranger veulent abattre la laïcité à la
française. Halte aux fausses polémiques qui minent le débat politique.
> Les Européens doivent
envoyer un signal politique fort à l’Ukraine lors du prochain Conseil européen. Ce qui se joue en
ce moment est un test pour l'autonomie stratégique de l'Europe. Il nous faut poursuivre
le soutien militaire et financier avec force.
> [Loi
immigration] En majorité relative, la
responsabilité des oppositions est absolue. La majorité assumera les siennes
pour voter ce texte qui est utile et attendu. Mais les oppositions doivent
aussi prendre les leurs car le pays a besoin de cette loi.
> Il y a trop de souffrance à Gaza. Il faut parvenir à un
cessez-le-feu durable afin que la population civile de Gaza reçoive l’aide dont
elle a urgemment besoin et que les otages restant puissent être libérés.
> La voix de la France porte
et elle est entendue au Proche-Orient! Le Président Emmanuel Macron est mobilisé à
chaque instant pour favoriser l’accès de l'aide humanitaire à Gaza, contenir les risques
d'escalade et permettre la libération des otages.
> Notre école a besoin d’un
électrochoc ! Élever le niveau général doit être notre priorité absolue. Pour
nos enfants, pour notre école et les enseignants le plan complet proposé par Gabriel Attal va dans le bon
sens pour obtenir un véritable choc des savoirs.
> Depuis 2017 nous combattons le
terrorisme islamiste de toutes nos forces : des attentats ont été déjoués, les
moyens des services de renseignement renforcés et ceux de la police augmentés.
Ce combat nous le poursuivrons sans répit et sans naïveté pour protéger les
Français.
> Le président de la République Emmanuel Macron a reçu un prix
pour la lutte contre l'antisémitisme. Il n'a pas participé à une cérémonie
religieuse à l’Élysée. Polémique inutile que certains tentent de faire monter
en instrumentalisant la laïcité.
Maud Bregeon
(députée)
> Regardons toutes
les crises traversées : gilets jaunes, Covid, Ukraine, attentats... Pourtant,
notre pays tient. Le rôle du Président, c’est de garantir cette unité, autour
de ce qui nous rassemble et malgré les fractures, à l’aune d’une année 2024 si
importante.
● Parti radical
> Ce 9 décembre, Journée de la laïcité, le Parti radical, à l'origine de la loi de 1905, donne la parole à ses
militants. De plus en plus attaquée, ils nous rappellent qu'elle est un pilier
fondamental de notre république et doit être promue et protégée.
> [9 décembre, Journée de la laïcité: La laïcité, pilier
fondamental de notre République, doit être protégée]
La laïcité est en danger. L’actualité
récente – l’assassinat du professeur d’Arras, la recrudescence des actes
antisémites, le meurtre du jeune touriste allemand – nous rappellent combien ce
principe est mis à mal par la haine de l’autre, par les dérives religieuses et
sectaires qui traversent notre société.
Nous, radicaux, à l’origine de la loi de
séparation des églises et de l’état de 1905, constatons ce recul avec grande
inquiétude. Notre combat depuis plus d’un siècle pour garantir le principe de
laïcité, indispensable pour bien vivre ensemble, doit plus que jamais être
promu et protégé.
« La laïcité est un pilier
fondamental de notre République qui aujourd’hui divise alors qu’elle a pour but
de nous rassembler en garantissant à chacun la liberté de croire et de ne pas
croire » regrette Catherine Michaud, déléguée nationale chargée
de la laïcité.
Le Parti radical se félicite que deux de ses propositions aient été reprises par le
Gouvernement :
- L’obligation de signer un contrat
d’engagement républicain pour toute association prétendant à un financement
public (Loi du 24 août 2021) ;
- Dispenser une formation continue
spécifique sur la laïcité à l’ensemble des personnels de la communauté
éducative. Pour le Président du Parti radical, Laurent Hénart « cette
mesure, nécessaire, va dans le bon sens. Je tiens d’ailleurs à saluer l’action
du ministre de l’Education
nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal ; souvenons-nous de son refus
courageux du port de l’abaya et du qami au sein de l’école publique ».
Le Parti radical propose aussi :
- D’enseigner les principes de laïcité
dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité ;
- D’assurer la neutralité religieuse des
accompagnants de sorties scolaires par l’instauration d’une lettre de mission
en début d’année scolaire pProposition
de loi adoptée par le Sénat en avril 2023 pour une école de la liberté, de l’égalité des chances et
de la laïcité) ;
Enfin, le Parti Radical défend des
mesures symboliques mais néanmoins nécessaires pour rappeler à chaque citoyen
que le principe de laïcité est au fondement de notre République :
- Ajouter le principe de laïcité à notre
devise nationale (proposition de loi constitutionnelle portée par Nathalie
Delattre, sénatrice radicale de
Gironde) ;
- Faire du 9 décembre une Journée
nationale de la laïcité au-delà de l’école et de la fonction publique.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement
européen)
Pierre Karleskind
> Le Parlement européen a adopté une position ambitieuse sur la
directive sur le contrôle par l'État du port et la directive sur les exigences
de l'État du pavillon ! La sécurité des navires est la condition d’une mer plus
sûre. Fixer un nombre minimum de navires inspectés, renforcer les normes
d'inspection et approfondir le profil de risque des navires font partie des
évolutions souhaitées par le Parlement européen. Nous devons garantir une
approche efficace et harmonisée pour mener les inspections. 80 % des problèmes
à bord sont dus à une erreur humaine. Je suis donc fier que l'accent ait été
mis sur les conditions de vie et de travail des marins. Le respect de ces
conditions est un outil clé pour garantir que nous limitons l’erreur humaine.
lana Cicurel
> Je salue le travail constructif qui a permis à cette réforme
importante d’aboutir. Elle va permettre de rendre la justice plus rapide dans
nos pays respectifs, d’assurer une plus grande transparence grâce à un
mécanisme inédit de publication par la Cour des documents clefs de la
procédure, de consacrer le rôle joué par le Parlement dans les procédures en
interprétation. Elle inscrit dans le temps, à travers l’instauration d’un «
dialogue annuel », la coopération entre la Cour de Justice et le Parlement qui a
montré ses bienfaits au cours de cette négociation.
Dominique Riquet
> Nous nous sommes d’abord attachés à faciliter la vie des citoyens,
avec notamment la numérisation du permis de conduire. Renew Europe a plaidé
avec succès pour que la délivrance et le renouvellement du permis de conduire
soient conditionnés à un examen médical afin de garantir que les conducteurs
soient physiquement et mentalement aptes à conduire. Nous nous félicitons aussi
d’avoir obtenu l’abaissement de l'âge pour l’obtention des permis
professionnels pour les catégories C et D (bus, autocars et camions) afin de
remédier à la pénurie de chauffeurs que l’on constate dans toute l'Europe. En
revanche, il a fallu s’opposer à la proposition des Verts visant à créer un
permis de conduire spécifique pour les jeunes conducteurs et pour les SUV, de
même que d’autres propositions insensées telles que la limitation de la
conduite de nuit.