Voici une sélection, ce 24 septembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> Nous croyons fermement au pouvoir des partenaires sociaux pour façonner notre avenir. Nous félicitons la Commission d’avoir pris en compte notre position sur le dialogue social et le partenariat dans le discours de l’État de l’Union. Avec la présidence belge l’année prochaine, nous attendons avec impatience le sommet des partenaires sociaux !
> Nous plaidons depuis longtemps pour une action contre les prix élevés de l’énergie. C’est une victoire pour nous que la Commission européenne s’engage à reproduire ce succès dans des domaines critiques tels que les matières premières et l’hydrogène propre. Continuons à travailler ensemble pour un avenir énergétique durable et abordable pour toute l’UE.
> Nous sommes heureux que la Commission soutienne notre demande de création d'un club des matières premières critiques.
> L'accent mis par Renew Europe sur la compétitivité a été entendu ! Ursula von der Leyen a demandé à Mario Draghi de rédiger un rapport sur la compétitivité future de l'Europe. Face aux défis de l'emploi, de l'inflation et des entreprises, nous attendons avec impatience ce rapport, qui s'inscrit dans notre engagement en faveur d'une transition propre.
> Les PME sont notre priorité absolue ! Faire des affaires devrait être un jeu d'enfant, pas un fardeau. La Commission européenne s'est enfin ralliée à nos propositions en faveur des PME et à la nomination d'un représentant de l'UE pour les PME.
> Renew Europe croit fermement à l'autonomisation des entreprises, et cela commence par l'élimination de la paperasserie qui peut les freiner. La Commission européenne nous a entendus et va de l'avant avec une mission révolutionnaire : réduire les obligations de déclaration au niveau de l'UE d'un énorme 25 % !
> Nous conduisons le changement pour une UE plus transparente, plus responsable et plus compétitive. Grâce à nos efforts, la Commission européenne entre dans une nouvelle ère de transparence législative et de responsabilité. Pour les nouvelles législations, nous introduisons un contrôle rigoureux de la compétitivité par un comité indépendant.
Malik Azmani (premier vice-président)
> La capacité des citoyens
européens à se déplacer librement sur notre continent sans contrôle aux
frontières est l'une des plus grandes réussites de l'UE, car elle nous
rapproche et stimule nos économies. Toutefois, la pandémie de Covid-19, qui
s'est traduite par une réponse non coordonnée des gouvernements nationaux, a
clairement montré la nécessité de nouvelles règles régissant l'espace Schengen.
Cette réforme tant attendue du code
frontières Schengen contribuera à préserver et à améliorer l'intégrité de l'espace
Schengen. Le cadre actualisé et modernisé renforcera la résilience de Schengen
face aux défis d'aujourd'hui et de demain. Grâce au groupe Renew Europe, la
Commission européenne et les États membres disposeront de davantage d'outils
pour sécuriser l'espace Schengen, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur
> Les libéraux européens sont la clé du renouveau du projet européen. Nous avons besoin d'idées libérales audacieuses pour faire de l'Europe un véritable acteur géopolitique capable d'agir rapidement. Renew Europe est donc sur le terrain pour s'engager avec les citoyens et les parties prenantes afin que nous puissions façonner notre avenir ensemble pour une Europe plus forte, plus sûre et plus prospère. Avec de nouveaux libéraux dans nos rangs, nous aurons de nouvelles idées pour l'avenir de l'Europe à un moment où nous en avons besoin. Nous devons encourager nos jeunes à sauter le pas et à participer, afin que nous puissions faire de 2024 un tournant pour une Europe plus libérale.
Katalin Cseh
> Alors que nous devons faire tout notre possible pour empêcher les catastrophes naturelles de se produire et pour atténuer le changement climatique à long terme, la solidarité doit être montrée aux personnes touchées maintenant.
Guy Verhofstadt
Sophie
int’Veld
> La situation à Lampedusa souligne le
besoin urgent d'un instrument de crise de l'UE, y compris des mesures de
solidarité avec les pays de première arrivée. L'impasse dans laquelle se trouve
le Conseil en ce qui concerne les travaux législatifs sur le règlement relatif
à la crise est donc très regrettable. Le Conseil a dépassé de deux mois et demi
le délai prévu par la feuille de route, que les deux institutions ont acceptée.
Conformément aux principes qui sous-tendent la feuille de route, le Parlement a
décidé de suspendre les trilogues sur Eurodac et le filtrage. Toutefois, nous
sommes prêts à poursuivre le travail sur ces dossiers au niveau technique, afin
que les trilogues puissent reprendre dès que le Conseil aura adopté sa position
sur le règlement sur la crise. Il s'agit d'un appel au Conseil pour qu'il
prenne ses responsabilités et finalise son travail sur le règlement sur la
crise. Renew Europe s'engage pleinement à adopter l'ensemble du paquet asile et
migration avant les élections européennes de 2024. L'échec n'est pas une option.
Nils Torvalds
> Des mers, des lacs et des rivières
propres - avec cette révision, nous relevons les défis actuels et futurs et
nous nous assurons que tous les Européens ont accès à une eau propre. Avec le
changement climatique qui nous touche tous de plus en plus, nous devons
intensifier notre travail. La révision de la directive sur le traitement des
eaux urbaines résiduaires est un bon début !
Róża Thun und
Hohenstein
> La scandaleuse vente présumée de
visas Schengen par le gouvernement polonais porte atteinte à la sécurité commune
de l'Europe, à nos valeurs et à la libre circulation au sein de l'UE. Nous
avons déposé aujourd'hui une demande de débat d'urgence au Parlement européen,
en présence de la Commission européenne. Le gouvernement polonais doit donner
des réponses aux sérieuses questions de tous les Européens - y compris ses
propres citoyens - de l'espace Schengen.
Alin Mituta
> La technologie est faite pour les
gens, mais il n’y a pas de technologie sans connectivité. Le Gigabit
Infrastructure Act est l'outil dont les opérateurs ont besoin pour être plus
compétitifs et bénéficier des conditions d'un déploiement plus facile, plus
rapide et beaucoup moins coûteux des réseaux Gigabit. Je suis convaincu que ce
règlement est une pièce essentielle du puzzle dont nous avons besoin pour
garantir que d’ici 2030, tous les foyers de l’UE aient accès aux réseaux
gigabit fixes et que toutes les zones peuplées disposent d’une couverture 5G afin
que personne ne soit laissé de côté.
Enfin, sur les appels intra-UE, mai 2024
- date d'expiration des plafonds actuels - approche et le Gigabit
Infrastructure Act est notre dernière chance d'agir à temps et d'éviter une
augmentation des tarifs. Nous avons pris une mesure courageuse en votant pour
la suppression de tous les frais supplémentaires pour les communications
intra-UE, dans l'intérêt de nos citoyens et de notre marché unique. Nous
attendons le même niveau d'ambition et de soin pour nos citoyens de la part du
Conseil et de la Commission.
lhan Kyuchyuk
> La réalisation d'une intégration
européenne complète n'est pas seulement un plaidoyer de la Bulgarie. C'est un
impératif pour l'UE, si nous voulons atteindre l'objectif inscrit dans les
traités d'une ‘Union sans cesse plus étroite’ entre les peuples d'Europe, une
Union suffisamment forte pour faire face à des réalités qui changent rapidement.
Un élément important de cet objectif est l'adhésion à l'espace Schengen et à la
zone euro, une économie durable, un marché de l'énergie intégré et
l'agriculture dans chaque État membre ».
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Nous avons besoin d'un tournant dans la politique migratoire et nous
nous sommes donc déjà mis d'accord sur des étapes importantes, comme la
protection des frontières extérieures, davantage de retours, des pays d'origine
sûrs - ce que nous attendons depuis des années. Mais cela ne suffit pas encore.
> Nous avons besoin d'un tournant dans la politique migratoire, comme le compromis sur l'asile au début des années 1990. Je salue le fait que tant Robert Habeck que Friedrich Merz semblent partager ce point de vue. Chez les Verts, c'est une nouvelle étape. Nous devrions saisir l'occasion. Car pour des changements qui pourraient affecter la Loi fondamentale, nous avons besoin d'un consensus général.
> Pour donner des chances équitables aux enfants et aux jeunes, nous n'avons pas besoin de transferts sociaux, mais d'une meilleure éducation.
> De l'introduction d'une prime à l'investissement à l'amélioration de la déduction fiscale des pertes, en passant par l'encouragement de la recherche, la loi sur les opportunités de croissance sera la prochaine étape pour renforcer l’économique allemande.
> Un meilleur accès au marché des capitaux pour les investissements, des obstacles moins importants pour les introductions en bourse et des règles plus attrayantes pour l'actionnariat salarié - avec la loi sur le financement de l'avenir, nous allons améliorer sensiblement l'écosystème des start-ups innovantes et des entreprises en croissance.
● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Sur la crise de l'accueil des demandeurs
d'asile
Nous avons malheureusement en matière d’asile aujourd’hui un Etat voyou qui
décide délibérément de ne pas respecter les décisions de justice et qui en plus
fait de son refus un message politique: ne venez pas. La migration est un sujet
compliqué et très dur à gérer, et je ne dis pas qu’il faut accueillir tout le
monde. La vérité c’est que personne n’a de solution globale. Mais à défaut
d’avoir des certitudes il faut avoir des valeurs, des lignes rouges. Pour nous
ces lignes rouges sont:
1) on accueille les demandeurs d’asile durant le temps de leur procédure, qu’il
s'agisse d’hommes, de femmes ou d’enfants.
2) on respecte les décisions de justice
3) on n’enferme pas les enfants.
Or, à l’exception du dernier sujet, la Vivaldi [coalition gouvernementale]
commet l’exploit de faire pire que la Suédoise [coalition gouvernementale
précédente]. A l’évidence non, le gouvernement ne fait pas tout ce qu’il peut.
Je ne vois pas assez d’ouverture de casernes comme en 2015; je ne vois pas de
répartition entre communes, je ne vois pas d’action de la régie des bâtiments.
Mettre des gens à la rue, c’est aussi alimenter le marché de la drogue, c’est
fournir des consommateurs désespérés voulant oublier leur sort venir gonfler
les malheureux qui errent par exemple dans les gares.
Il y a 100.000 sans-papiers dont une partie travaille en noir dans la
construction ou l’horeca, dans des métiers en pénurie où on peine de toute
façon à trouver des travailleurs. L'inscription de critères dans la loi
permettant, pour les métiers en pénurie, une régularisation par le travail doit
être envisagée.
- Sur le burkini
C’est une mesure de l’asbl qui gère cette piscine, ce n’est pas une décision de
la commune. Le malentendu c’est que non, la piscine de Schaerbeek n'a pas
formellement «autorisé le burkini». Le règlement ne mentionne pas ce mot, il
interdit d'ailleurs les vêtements amples, ce qui comprend la plupart des
burkinis. Mais il commet une maladresse; en autorisant les combinaisons, même
pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la religion, comme les tenues de
compétition de nage ou de plongée pour hommes comme pour femmes, ils ouvrent la
voie à d’éventuels burkinis moulants. Et c'est maladroit parce que ça ouvre une
brèche dans laquelle l’islam politique va s’engouffrer.
J’invite l'asbl qui gère la piscine à modifier le règlement pour interdire
toute combinaison et pour revenir sur les horaires séparés pour femmes. Quand
on établit des mesures de séparation dans des espaces publics, on accepte une
immixtion du religieux.
- Sur l'EVRAS [éducation sexuelle à l’école]
Comment est-il possible qu’en 2023 on tente de brûler des écoles pour une
animation de deux fois deux heures sur toute la scolarité ? Je pense qu’il y a
des citoyens inquiets et qui n’ont pas reçu la bonne information. Mais surtout
nous assistons à une alliance entre extrémistes et religieux de tout poil. Une
véritable panique morale déclenchée par deux fois deux heures d'animation sur
toute la scolarité.
J’espère que ceci constitue un signal d’alarme pour toutes celles et ceux qui
ne veulent pas voir la question de l'immixtion du religieux dans la société,
notamment en prenant à la légère des sujets comme la neutralité de l’Etat,
l’immixtion du religieux, parce que là c’est clair et net.
> Sur la laïcité
Il est vrai qu’il y a une pression religieuse et en particulier de l’islam
politique un peu partout: on le voit dans les tentative de modification de
règlement de travail à Anderlecht ou à Schaerbeek, ou à la STIB, relayées
presque toujours par Ecolo; on le voit au fédéral où, dans une grande
discrétion et sans que le MR ne bouge le petit doigt, les signes convictionnels
sont autorisés aujourd'hui partout, y compris à la SNCB ou chez Fedasil. Il
nous manque un moment démocratique sur ces questions parce que ces tentatives
sont toujours faites discrètement, à la marge, sur un règlement par ci, une
décision de justice par là… qu’on ait un vrai moment de débat démocratique
là-dessus et que ceux qui, comme le PS ou Ecolo, veulent des signes
convictionnels dans tous les services l’assument et osent le proposer en
campagne, sans double discours. J’invite tous les partis à se positionner
clairement sur ces questions et à avoir un débat électoral pour avoir ensuite
des accords de majorité qui tranchent ces questions une fois pour toutes - bien
entendu dans le sens d’une neutralité réelle et exclusive dans les écoles et
les administrations.
> Il est temps d'instaurer un
cours d'éducation à la citoyenneté, à la philosophie et à l'histoire comparée
des religions. Un cours commun de deux heures pour tous les élèves. Pour
décrisper toutes les questions identitaires et religieuses et mieux comprendre
l'autre. MR, PS et Ecolo ont échoué... Nous devrons y arriver. (…)
Et soyons complets: s'il n'y a pas de cours de 2h de citoyenneté et philo sous
cette législature, c'est parce que le MR a bloqué la réforme pour sauver le
caractère obligatoire des cours de religion. Un renoncement malheureux pour la
laïcité.
> «Après le budget, place aux réformes», tels étaient les termes du Premier ministre en mars dernier. Force est toutefois de constater que 6 mois plus tard. Nous n'avons toujours pas vraiment de réforme, mais on a le retour du budget.
> Quand une mandataire Ecolo fait, l'air de rien, l'amalgame entre une imposition générale du voile à toutes les femmes par une dictature théocratique, et la neutralité des services publics des démocraties demandant l'abstention de tout signe convictionnel aux seuls dépositaires de l'autorité publique uniquement le temps de leur prestation de travail. Oui, il y a une lutte à poursuivre.
> Soutien plus que jamais aux femmes Iraniennes.
> La Belgique n'est pas à la hauteur d'autres pays européens dans son soutien à l'Ukraine. Les mots ne suffisent pas. Nous pouvons, devons faire mieux.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Nous avons montré au président Zelensky – et au monde entier –
que le soutien du Canada et des Canadiens à l’Ukraine est inébranlable. Et
qu’il le sera toujours. (…)
Nous sommes solidaires de l'Ukraine – aujourd'hui, demain et aussi longtemps
qu'il le faudra.
Chrystia Freeland (vice-première
ministre)
> Aujourd'hui, le Canada a dit au peuple ukrainien, par l'intermédiaire
de son remarquable leader, que notre détermination est absolue. L'Ukraine sera
victorieuse, et le Canada sera présent jusqu'à ce que ce jour arrive.
Mélanie Joly
(ministre des Affaires étrangètes)
> Le Canada soutiendra l'Ukraine dans sa lutte pour la liberté, aussi
longtemps qu'il le faudra.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Les «Bidenomics» consistent à investir intelligemment dans les
infrastructures, les chaînes d'approvisionnement, l'industrie manufacturière et
les énergies propres des États-Unis. Et cela fonctionne. Sous ma direction,
nous avons créé plus de 13 millions d'emplois, dont 800 000 dans l'industrie
manufacturière.
> Nous avons le devoir, vis-à-vis de notre économie, des jeunes de ce pays et des générations futures, d'agir avec audace et de continuer à prendre les mesures les plus énergiques de l'histoire en matière de climat.
> Le monde compte sur les Nations unies pour relever nos défis et prouver que nous sommes capables de forger un avenir meilleur pour l'humanité.
> En 2020, 55 des plus grandes entreprises n'ont payé aucun impôt sur le revenu. Avec la loi que j'ai votée, elles devront payer un impôt minimum de 15 %. Le plan des républicains du Congrès consiste à réduire les impôts des riches et des grandes entreprises. Le mien donne la priorité aux allègements fiscaux pour les personnes qui en ont réellement besoin.
> Grâce aux survivants, aux familles, aux défenseurs et aux jeunes qui ont manifesté, se sont organisés, ont voté, se sont présentés aux élections et ont défilé pour sauver leur vie, je suis fière d'annoncer la création d'un Fonds de solidarité pour les victimes de la traite des êtres humains. Je suis fier d'annoncer la création du tout premier Bureau de la Maison Blanche pour la prévention de la violence armée de notre histoire.
> L'engagement des États-Unis envers l'Ukraine ne faiblira pas. Poutine peut encore croire, à tort, qu'il peut survivre à l'Ukraine. Poutine peut douter de notre capacité à durer. Il se trompe. Nous défendrons la liberté aujourd'hui, demain et aussi longtemps qu'il le faudra.
> Les États-Unis continueront à soutenir le courageux peuple ukrainien. Il ne s'agit pas seulement d'un investissement dans l'avenir de l'Ukraine. Mais dans un avenir où le monde entier respecte les principes d'indépendance, de souveraineté et d'intégrité territoriale.
> Les incendies de forêt et les inondations qui ont
frappé les États-Unis illustrent ce qui nous attend si nous ne parvenons pas à
réduire notre dépendance à l'égard des combustibles fossiles et si nous ne
commençons pas à protéger notre monde contre les effets du changement
climatique. Dès le premier jour de mon administration, nous avons traité cette
crise comme la menace existentielle qu'elle est.
J'ai promulgué la loi sur la réduction de l'inflation : il s'agit de
l'investissement le plus important jamais réalisé dans le monde pour lutter
contre la crise climatique et faire évoluer l'économie mondiale vers un avenir
fondé sur les énergies propres.
> Nous travaillons avec le Congrès pour quadrupler notre
financement pour le climat afin d'aider les pays en développement à atteindre
leurs objectifs climatiques et à s'adapter aux effets du climat.
Cette année, le monde est en bonne voie pour respecter l'engagement de
financement climatique que nous avons pris dans le cadre de l'Accord de Paris -
100 milliards de dollars collectivement.
Mais nous avons besoin de plus d'investissements de la part du secteur public
comme du secteur privé, en particulier dans les endroits qui ont si peu
contribué aux émissions mondiales mais qui sont confrontés à certains des pires
effets du changement climatique.
Nous devons faire preuve d'engagement, d'urgence et d'ambition alors que nous
nous efforçons d'atteindre les Objectifs de développement durable d'ici à 2030,
une feuille de route visant à améliorer les conditions de vie dans le monde
entier, adoptée par les Nations unies en 2015.
La dure réalité est que, après des décennies de progrès, le monde a perdu du
terrain à la suite de covid19, de conflits et d'autres crises.
Les États-Unis sont déterminés à faire leur part pour nous remettre sur la
bonne voie.
> Nous devons faire preuve d'engagement, d'urgence et
d'ambition dans nos efforts pour atteindre les Objectifs de développement
durable d'ici à 2030, une feuille de route visant à améliorer les conditions de
vie dans le monde entier, adoptée par les Nations unies en 2015.
La dure réalité est que, après des décennies de progrès, le monde a perdu du
terrain à la suite de covid19, de conflits et d'autres crises.µLes États-Unis
sont déterminés à faire leur part pour nous remettre sur la bonne voie.
> Le droit de vote est le seuil de la démocratie et de la
liberté partout dans le monde. Sans lui, rien n'est possible.
Monsieur le gouverneur, j'applaudis ce grand pas en avant pour étendre ce droit
aux habitants de la Pennsylvanie.
> Près de 70 % de nos enfants qui recherchent des soins de santé mentale n'y ont pas accès. Lorsque des millions de jeunes sont en difficulté, nous leur devons un meilleur accès. C'est pourquoi nous avons investi des milliards pour aider les écoles à recruter et à former des conseillers en santé mentale et à améliorer les conditions d'apprentissage.
> [Discours devant la 78e session de l'Assemblée générale
des Nations unies]
Il y a une semaine environ, je me trouvais à l'autre bout du monde, au Vietnam,
sur un sol autrefois ensanglanté par la guerre. J'ai rencontré un petit groupe
d'anciens combattants, américains et vietnamiens, qui ont échangé des objets
personnels datant de cette guerre - des cartes d'identité et un journal
intime. La réaction des soldats vietnamiens
et américains était très émouvante. C'est l'aboutissement de 50 ans de travail
acharné de part et d'autre pour faire face aux douloureux héritages de la
guerre et pour choisir - choisir de travailler ensemble vers la paix et un
avenir meilleur.
Rien de ce voyage n'était inévitable.
Pendant des décennies, il aurait été impensable qu'un président
américain se tienne à Hanoï aux côtés d'un dirigeant vietnamien et annonce un
engagement mutuel au plus haut niveau de partenariat entre pays. Mais c'est un rappel puissant que notre
histoire n'a pas à dicter notre avenir.
Grâce à un leadership concerté et à des efforts minutieux, des adversaires
peuvent devenir des partenaires, des défis considérables peuvent être relevés
et des blessures profondes peuvent être cicatrisées. Ne l'oublions donc
jamais. Lorsque nous choisissons de nous
unir et de reconnaître les espoirs communs qui lient toute l'humanité, nous
tenons dans nos mains le pouvoir - dans ce pouvoir - d'infléchir l'arc de
l'histoire.
Chers collègues dirigeants, nous nous réunissons une fois de plus à un point
d'inflexion de l'histoire mondiale, les yeux du monde entier étant rivés sur
vous tous. En tant que président des États-Unis, je comprends le devoir qu'a
mon pays de montrer la voie en ce moment critique, de travailler avec les pays
de toutes les régions pour les relier dans une cause commune, de s'associer à
des partenaires qui partagent une vision commune de l'avenir du monde, où nos
enfants ne souffrent pas de la faim et où chacun a accès à des soins de santé
de qualité, où les travailleurs sont responsabilisés et où notre environnement
est protégé, où les entrepreneurs et les innovateurs peuvent accéder à des
opportunités partout, où les conflits sont résolus pacifiquement et où les pays
peuvent tracer leur propre voie.
Les États-Unis aspirent à un monde plus sûr, plus prospère et plus équitable
pour tous, car nous savons que notre avenir est lié au vôtre. Permettez-moi de le répéter : Nous savons que
notre avenir est lié au vôtre.
Aucune nation ne peut relever seule les défis d'aujourd'hui.
Les générations qui nous ont précédés ont organisé cet organe, les Nations
unies, et ont créé des institutions financières internationales et des
organismes multilatéraux et régionaux pour les aider à relever les défis de
leur époque.
Ce n'est pas toujours parfait - ce n'était pas toujours parfait. Mais en travaillant ensemble, le monde a
réalisé des progrès remarquables et indéniables qui ont amélioré la vie de
tous. Nous avons évité la reprise d'un
conflit mondial tout en sortant plus d'un milliard de personnes - un milliard
de personnes - de l'extrême pauvreté. Ensemble, nous avons élargi l'accès à
l'éducation pour des millions d'enfants.
Nous avons sauvé des dizaines de millions de vies qui auraient été perdues à
cause de maladies évitables et traitables comme la rougeole, le paludisme et la
tuberculose.
Les infections et les décès dus au VIH/sida ont chuté en grande partie grâce au
travail du PEPFAR dans plus de 55 pays, sauvant ainsi plus de 25 millions de
vies.
C'est un profond témoignage de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous
agissons ensemble et que nous relevons des défis difficiles, ainsi qu'un
avertissement nous invitant à accélérer d'urgence nos progrès afin que personne
ne soit laissé pour compte, car trop de gens sont laissés pour compte.
Les institutions que nous avons bâties ensemble à la fin de la Seconde Guerre
mondiale sont un fondement durable de notre progrès, et les États-Unis
s'engagent à les maintenir.
Cette année, nous sommes fiers de réintégrer l'UNESCO. Mais nous reconnaissons également que pour
relever les nouveaux défis auxquels sont confrontées nos institutions et nos
approches vieilles de plusieurs décennies, elles doivent être mises à jour pour
maintenir la paix [le rythme] avec le monde.
Nous devons intégrer davantage de leadership et de capacités qui existent
partout, en particulier dans les régions qui n'ont pas - n'ont pas toujours été
pleinement incluses. Nous devons relever
les défis qui sont de plus en plus liés et complexes. Et nous devons nous assurer que nous
répondons aux besoins des personnes partout dans le monde, et pas seulement
quelque part. Partout. En d'autres termes, le 21e siècle - les résultats du 21e
siècle sont indispensables - est nécessaire pour nous faire avancer. Cela commence par les Nations unies - cela
commence ici même, dans cette salle
Dans le discours que j'ai prononcé l'année dernière devant cet organe, j'ai
annoncé que les États-Unis soutiendraient l'élargissement du Conseil de
sécurité, en augmentant le nombre de membres permanents et non permanents. Les
États-Unis ont entrepris des consultations sérieuses avec de nombreux États
membres. Et nous continuerons à faire
notre part pour faire avancer les efforts de réforme, rechercher des points de
convergence et progresser au cours de l'année à venir. Nous devons être en
mesure de sortir de l'impasse qui, trop souvent, paralyse les progrès et bloque
le consensus au sein du Conseil. Nous
avons besoin d'un plus grand nombre de voix et de perspectives à la table des
négociations.
Les Nations unies doivent continuer à préserver la paix, à prévenir les
conflits et à atténuer les souffrances humaines. Nous saluons les nations qui s'engagent à
prendre de nouvelles initiatives et à rechercher de nouvelles percées sur des
questions difficiles. Par exemple, en ce qui concerne Haïti, la Communauté des
Caraïbes facilite le dialogue au sein de la société haïtienne.
Je pense que le président Ruto du Kenya - je le remercie pour sa volonté de
servir en tant que nation chef de file d'une mission de soutien à la sécurité
soutenue par l'ONU. J'appelle le Conseil
de sécurité à autoriser cette mission dès maintenant. Le peuple haïtien ne peut plus attendre.
Les États-Unis travaillent dans tous les domaines pour rendre les institutions
mondiales plus réactives, plus efficaces et plus inclusives. Par exemple, nous
avons pris des mesures importantes pour réformer et renforcer la Banque
mondiale, en étendant son financement aux pays à revenu faible et intermédiaire
afin qu'elle puisse contribuer à stimuler les progrès vers la réalisation des
objectifs de développement durable et mieux relever les défis interconnectés
tels que le changement climatique et la fragilité.
Sous la houlette du nouveau président de la Banque mondiale, le changement
prend déjà racine.
Le mois dernier, j'ai demandé au Congrès des États-Unis des fonds
supplémentaires pour accroître le financement de la Banque mondiale de 25
milliards de dollars. Lors du G20, nous
avons rallié les principales économies du monde pour mobiliser encore plus de
fonds. Collectivement, nous pouvons
donner un coup de fouet aux prêts de la Banque mondiale. Et comme les banques multilatérales de
développement comptent parmi les meilleurs outils dont nous disposons pour
moderniser et mobiliser des investissements transparents et de qualité dans les
pays en développement, la réforme de ces institutions peut changer la donne.
De même, nous avons proposé de veiller à ce que les pays en développement aient
une voix et une représentation fortes au sein du Fonds monétaire international.
Nous allons poursuivre nos efforts pour réformer l'Organisation mondiale du
commerce et préserver la concurrence, l'ouverture, la transparence et l'État de
droit, tout en lui donnant les moyens de mieux répondre aux impératifs de notre
temps, tels que la transition vers des énergies propres, la protection des
travailleurs et la promotion d'une croissance inclusive et durable.
Ce mois-ci, nous avons renforcé le G20 en tant que forum essentiel, en
accueillant l'Union africaine en tant que membre permanent. Mais la mise à
niveau et le renforcement de nos institutions ne représentent que la moitié du
travail. Nous devons également forger de
nouveaux partenariats et relever de nouveaux défis.
Les technologies émergentes, telles que l'intelligence artificielle, recèlent à
la fois un énorme potentiel et un énorme danger. Nous devons veiller à ce qu'elles soient
utilisées comme des outils d'opportunité et non comme des armes d'oppression.
En collaboration avec des dirigeants du monde entier, les États-Unis
s'efforcent de renforcer les règles et les politiques afin que les technologies
d'intelligence artificielle soient sûres avant d'être rendues publiques.
Je m'engage à travailler au sein de cette institution et d'autres organismes
internationaux, ainsi que directement avec les dirigeants du monde entier, y
compris nos concurrents, pour veiller à ce que nous exploitions le pouvoir de
l'intelligence artificielle pour le bien, tout en protégeant nos concitoyens
contre les risques les plus profonds. Nous devrons tous nous y mettre. J'y travaille depuis un certain temps, comme
beaucoup d'entre vous. Il faudra que
nous soyons tous capables de bien faire les choses.
Dans toutes les régions du monde, les États-Unis mobilisent des alliances
solides, des partenariats polyvalents, un objectif commun, une action
collective pour apporter de nouvelles approches à nos défis communs. Ici, dans
l'hémisphère occidental, nous avons uni 21 nations pour soutenir la déclaration
de Los Angeles sur la migration et la protection, lançant une approche
régionale d'un défi régional visant à mieux faire respecter les lois et à protéger
les droits des migrants.
Dans la région indo-pacifique, nous avons renforcé notre partenariat
quadripartite avec l'Inde, le Japon et l'Australie afin de réaliser des progrès
concrets pour les habitants de la région dans des domaines aussi variés que les
vaccins ou la sécurité maritime.
Hier encore, après deux années de consultations et de diplomatie, les
États-Unis ont réuni des dizaines de pays sur quatre continents pour établir un
nouveau partenariat pour la coopération atlantique afin que les pays côtiers de
l'Atlantique puissent mieux coopérer dans les domaines de la science, de la
technologie, de la protection de l'environnement et du développement économique
durable.
Nous avons réuni près de 100 pays au sein d'une coalition mondiale pour lutter
contre le fentanyl et les drogues de synthèse afin de réduire le coût humain de
ce fléau. Le problème est réel.
Alors que la nature des menaces terroristes évolue et que la géographie s'étend
à de nouveaux endroits, nous travaillons avec nos partenaires pour mettre en
œuvre des capacités permettant de déjouer les complots, de dégrader les réseaux
et de protéger l'ensemble de nos concitoyens.
En outre, nous avons convoqué le Sommet pour la démocratie afin de renforcer
les institutions démocratiques, d'éradiquer la corruption et de rejeter la
violence politique.
À l'heure où des gouvernements démocratiquement élus ont été renversés coup sur
coup en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, nous nous rappelons que ce
travail est plus urgent et plus important que jamais.
Nous sommes aux côtés de l'Union africaine, de la CEDEAO et d'autres organismes
régionaux pour soutenir l'État de droit.
Nous ne reculerons pas devant les valeurs qui font notre force. Nous défendrons la démocratie, notre meilleur
outil pour relever les défis auxquels nous sommes confrontés dans le monde
entier. Et nous nous efforçons de
montrer comment la démocratie peut apporter des résultats qui comptent dans la
vie des gens.
Le partenariat pour l'infrastructure et l'investissement mondiaux répond à
l'énorme besoin et à l'opportunité d'investir dans l'infrastructure dans les
pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier en Afrique, en Amérique
latine et en Asie du Sud-Est.
Grâce à des investissements publics stratégiques et ciblés, nous pouvons
débloquer d'énormes quantités de financement du secteur privé.
Le G7 s'est engagé à travailler avec les parties pour mobiliser collectivement
600 milliards de dollars de financement d'infrastructures d'ici 2027. Les États-Unis ont déjà mobilisé plus de 30
milliards de dollars à ce jour.
Nous créons une course au sommet avec des projets qui respectent des normes
élevées pour les travailleurs, l'environnement et la propriété intellectuelle,
tout en évitant le piège d'une dette insoutenable.
Nous nous concentrons sur des corridors économiques qui maximiseront l'impact
de notre investissement collectif et produiront des résultats conséquents dans
plusieurs pays et plusieurs secteurs. Par exemple, le corridor de Lobito
s'étendra à travers l'Afrique, du port occidental de l'Angola à la Zambie en
passant par la RDC, stimulant ainsi la connectivité régionale et renforçant le
commerce et la sécurité alimentaire en Afrique.
De même, l'effort novateur que nous avons annoncé lors du G20 «Connect India» -
pour relier l'Inde à l'Europe en passant par les Émirats arabes unis, l'Arabie
saoudite, la Jordanie et Israël - stimulera les opportunités et les
investissements sur deux continents. Cette initiative s'inscrit dans le cadre
de nos efforts visant à construire un Moyen-Orient plus durable et
intégré. Il démontre que la
normalisation et les liens économiques accrus d'Israël avec ses voisins ont des
effets positifs et concrets, alors même que nous continuons à travailler sans
relâche pour soutenir une paix juste et durable entre les Israéliens et les
Palestiniens - deux États pour deux peuples.
Permettez-moi d'être clair : aucun de ces partenariats ne vise à contenir un
pays. Il s'agit d'une vision positive de
notre avenir commun.
En ce qui concerne la Chine, je tiens à être clair et cohérent. Nous cherchons à gérer de manière responsable
la concurrence entre nos pays afin qu'elle ne débouche pas sur un conflit. J'ai dit : «Nous sommes pour la réduction des
risques, pas pour le découplage avec la Chine».
Nous repousserons l'agression et l'intimidation et défendrons les règles de la
route, de la liberté de navigation au survol, en passant par des règles du jeu
économiques équitables, qui ont contribué à préserver la sécurité et la
prospérité pendant des décennies.
Mais nous sommes également prêts à collaborer avec la Chine sur des questions
où les progrès dépendent de nos efforts communs.
Nulle part ailleurs cela n'est plus crucial que dans l'accélération de la crise
climatique - que dans l'accélération de la crise climatique. Nous le voyons partout : des vagues de
chaleur record aux États-Unis et en Chine ; des incendies de forêt qui ravagent
l'Amérique du Nord et l'Europe du Sud ; une cinquième année de sécheresse dans
la Corne de l'Afrique ; des inondations tragiques, tragiques en Libye - je suis
de tout cœur avec le peuple libyen - qui ont tué des milliers, des milliers de
personnes.
Ensemble, ces instantanés racontent une histoire urgente de ce qui nous attend
si nous ne parvenons pas à réduire notre dépendance à l'égard des combustibles
fossiles et à commencer à protéger le monde contre les changements climatiques.
Pour un jour - pour un jour [depuis le premier jour], mon administration, les
États-Unis, ont traité cette crise comme une menace existentielle dès notre
entrée en fonction, non seulement pour nous, mais aussi pour l'ensemble de
l'humanité.
L'année dernière, j'ai promulgué aux États-Unis la loi qui prévoit
l'investissement le plus important jamais réalisé dans l'histoire du monde pour
lutter contre la crise climatique et aider l'économie mondiale à s'orienter
vers un avenir fondé sur les énergies propres.
Nous travaillons également avec le Congrès pour quadrupler notre financement
pour le climat afin d'aider les pays en développement à atteindre leurs
objectifs climatiques et à s'adapter aux effets du climat.
Cette année, le monde est sur la bonne voie pour atteindre le fonds climatique
- le cli- - la promesse de financement climatique qui - a été faite dans le
cadre de l'Accord de Paris : 100 milliards de dollars à collecter
collectivement. Mais nous avons besoin
de plus d'investissements de la part du secteur public comme du secteur privé,
en particulier dans les endroits qui ont si peu contribué aux émissions
mondiales mais qui sont confrontés à certains des pires effets du changement
climatique, comme les îles du Pacifique.
Les États-Unis travaillent directement avec le Forum des îles du Pacifique pour
aider ces nations à s'adapter et à renforcer leur résilience face aux impacts
climatiques, alors même que nous sommes à la tête des efforts visant à créer de
nouveaux partenariats innovants qui s'attaquent aux défis mondiaux de tous les
côtés.
Qu'il s'agisse de la First Movers Coalition, qui mobilise des milliards de
dollars de la communauté du secteur privé - dans les engagements du secteur
privé pour créer une demande de marché pour des produits verts dans des
secteurs à forte intensité de carbone tels que le béton, le transport maritime,
l'aviation et le camionnage ; de l'Agriculture Innovation Mission for Climate,
qui associe les agriculteurs à la solution climatique et rend notre
approvisionnement alimentaire plus résistant aux chocs climatiques ; ou de la
Global Methane Pledge, désormais approuvée par plus de 150 pays, qui élargit
notre champ d'action au-delà de nos objectifs d'émissions de carbone pour
réduire les gaz à effet de serre potentiels dans notre atmosphère de 30 pour
cent au cours de cette décennie : Tout cela est à notre portée.
Nous devons faire preuve du même engagement, de la même urgence et de la même
ambition lorsque nous travaillons ensemble pour atteindre les objectifs de
développement durable de 2030. Ces
objectifs ont été adoptés par les Nations unies en 2015 en tant que feuille de
route pour améliorer les conditions de vie dans le monde entier. Mais la dure
réalité est là : Après des décennies de progrès, le monde a perdu du terrain
ces dernières années en raison du covid19, des conflits et d'autres crises.
Les États-Unis s'engagent à faire leur part pour nous remettre sur la bonne
voie.
Au total, au cours des deux premières années de mon mandat, les États-Unis ont
investi plus de 100 milliards de dollars pour faire progresser le développement
en renforçant la sécurité alimentaire, en élargissant l'accès à l'éducation
dans le monde entier, en renforçant les systèmes de soins de santé et en
luttant contre les maladies. Nous avons
également contribué à mobiliser des milliards de dollars supplémentaires dans
le cadre d'investissements du secteur privé. Mais pour accélérer les progrès
vers la réalisation des objectifs de développement durable, nous devons tous en
faire plus. Nous devons établir de
nouveaux partenariats qui modifient la manière dont nous relevons ce défi afin de
débloquer des milliers de milliards de dollars de financement supplémentaire
pour le développement, en faisant appel à toutes les sources. Nous devons combler les lacunes et remédier
aux défaillances de notre système actuel mises en évidence par la pandémie. Nous
devons veiller à ce que les femmes et les filles bénéficient pleinement de nos
progrès. Nous devons également redoubler d'efforts pour nous attaquer à la
dette qui freine tant de pays à revenu faible ou intermédiaire. Lorsque des pays sont contraints d'assurer le
service d'une dette insoutenable au détriment des besoins de leur propre
population, il leur est plus difficile d'investir dans leur propre avenir.
Alors que nous travaillons ensemble pour nous remettre des chocs mondiaux, les
États-Unis continueront également à être le plus grand donateur communautaire -
pays donateur d'aide humanitaire en ce moment de besoin inégalé dans le monde.
Les gens, la coopération, le partenariat - voilà les clés pour progresser sur
les défis qui nous affectent tous et la base d'un leadership mondial
responsable.
Nous n'avons pas besoin d'être d'accord sur tout pour continuer à avancer sur
des questions telles que le contrôle des armements - une pierre angulaire de la
sécurité internationale.
Après plus de 50 ans de progrès dans le cadre du traité de non-prolifération,
la Russie met à mal des accords de longue date sur le contrôle des armements,
notamment en annonçant la suspension du nouveau traité START et en se retirant
du traité sur les forces conventionnelles en Europe. Je considère que cette
attitude est irresponsable et qu'elle rend le monde entier moins sûr. Les
États-Unis vont continuer à déployer des efforts de bonne foi pour réduire la
menace des armes de destruction massive et montrer l'exemple, quoi qu'il arrive
dans le monde. Cette année, nous avons détruit en toute sécurité au moins les
dernières munitions chimiques du stock américain, respectant ainsi notre
engagement en faveur d'un monde exempt d'armes chimiques.
Nous condamnons les violations continues par la RPDC des résolutions du Conseil
de sécurité de l'ONU, mais nous nous engageons à poursuivre la diplomatie en
vue de la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Enfin, nous travaillons avec nos partenaires pour lutter contre les activités
déstabilisatrices de l'Iran qui menacent la sécurité régionale et mondiale, et
nous restons fidèles à notre engagement que l'Iran ne doit jamais acquérir
d'arme nucléaire.
Alors même que nous faisons évoluer nos institutions et que nous mettons en
place de nouveaux partenariats créatifs, permettez-moi d'être clair : certains
principes de notre système international sont sacro-saints.
La souveraineté, l'intégrité territoriale, les droits de l'homme sont les
principes fondamentaux de la Charte des Nations unies, les piliers des
relations pacifiques entre les nations, sans lesquels nous ne pouvons atteindre
aucun de nos objectifs. Cela n'a pas changé et cela ne doit pas changer. Pourtant,
pour la deuxième année consécutive, ce rassemblement dédié à la résolution
pacifique des conflits est assombri par l'ombre de la guerre - une guerre de
conquête illégale, menée sans provocation par la Russie contre son voisin,
l'Ukraine.
Comme toutes les nations du monde, les États-Unis souhaitent que cette guerre
prenne fin. Aucune nation ne souhaite
plus que l'Ukraine que cette guerre prenne fin.
Et nous soutenons fermement l'Ukraine dans ses efforts pour parvenir à une
résolution diplomatique qui garantisse une paix juste et durable.
Mais la Russie seule porte la responsabilité de cette guerre. Seule la Russie a le pouvoir de mettre fin à
cette guerre immédiatement. Et c'est la
Russie seule qui fait obstacle à la paix, parce que le prix de la paix pour la
Russie est la capitulation de l'Ukraine, le territoire de l'Ukraine et les
enfants de l'Ukraine. La Russie pense que le monde va se lasser et lui
permettre de brutaliser l'Ukraine sans conséquence.
Mais je vous pose la question suivante : Si nous abandonnons les principes
fondamentaux des États-Unis [Charte des Nations unies] pour apaiser un
agresseur, les États membres de cette organisation peuvent-ils se sentir
protégés ? Si nous permettons le
dépeçage de l'Ukraine, l'indépendance d'une nation est-elle assurée ? Je
suggère respectueusement que la réponse est non. Nous devons nous opposer à cette agression
pure et simple aujourd'hui et dissuader d'autres agresseurs potentiels demain.
C'est pourquoi les États-Unis, avec leurs alliés et partenaires du monde
entier, continueront à soutenir le courageux peuple ukrainien dans la défense
de sa souveraineté, de son intégrité territoriale et de sa liberté. Il ne s'agit pas seulement d'un investissement
dans l'avenir de l'Ukraine, mais dans l'avenir de tous les pays qui aspirent à
un monde gouverné par des règles de base qui s'appliquent également à toutes
les nations et qui défendent les droits de chaque nation, quelle que soit sa
taille : la souveraineté, l'intégrité territoriale. Ce sont les fondations fixes de ce noble
corps, et les droits de l'homme universels en sont l'étoile polaire. Nous ne pouvons sacrifier ni l'un ni l'autre.
Il y a soixante-quinze ans, la Déclaration universelle des droits de l'homme a
constitué un acte remarquable d'espoir collectif - et je le répète, d'espoir
collectif - rédigé par un comité représentant différentes régions, confessions
et philosophies, et adopté par l'ensemble de l'Assemblée générale. Les droits contenus dans la déclaration sont
élémentaires et durables.
Et tandis que nous luttons encore pour défendre les droits égaux et
inaliénables de tous, ils restent toujours constants et toujours vrais. Nous ne
pouvons pas nous détourner des abus, que ce soit au Xinjiang, à Téhéran, au
Darfour ou ailleurs. Nous devons continuer à œuvrer pour que les femmes et les
filles jouissent de droits égaux et d'une participation égale dans leurs
sociétés. Que les groupes autochtones,
les minorités raciales, ethniques et religieuses, les personnes handicapées ne
voient pas leur potentiel étouffé par une discrimination systémique. Que les personnes LGBTQI+ ne soient pas
poursuivies ou ciblées par la violence en raison de ce qu'elles sont.
Ces droits font partie de notre humanité commune. Lorsqu'ils sont absents - lorsqu'ils sont
absents où que ce soit, leur perte est ressentie partout. Ils sont essentiels à l'avancement du progrès
humain qui nous rassemble.
Mes collègues dirigeants, permettez-moi de conclure sur ce point. À ce point d'inflexion de l'histoire, nous
serons jugés sur notre capacité à tenir les promesses que nous nous sommes
faites à nous-mêmes, les uns aux autres, aux plus vulnérables et à tous ceux
qui hériteront du monde que nous aurons créé, car c'est ce que nous sommes en
train de faire. Trouverons-nous en nous-mêmes le courage de faire ce qui doit
être fait pour préserver la planète, protéger la dignité humaine, offrir des
opportunités à tous les peuples du monde et défendre les principes des Nations
unies ?
Il ne peut y avoir qu'une seule réponse à cette question : Nous devons le faire
et nous le ferons. Le chemin à parcourir est long et difficile, mais si nous
nous préservons, si nous persévérons et si nous l'emportons, si nous gardons la
foi en nous-mêmes et si nous montrons ce qu'il est possible de faire. Faisons
ce travail ensemble. Faisons avancer les
choses pour tout le monde. Infléchissons
l'arc de l'histoire pour le bien du monde, parce qu'il est en notre pouvoir de
le faire.
Kamala Harris
(vice-présidente des Etats-Unis)
> Je continue d'être profondément inspiré par les étudiants qui
sont à la tête du mouvement pour la sécurité des armes à feu. Grâce au tout
premier Bureau de la Maison Blanche pour la prévention de la violence par les
armes, nous allons développer ce travail ensemble.
> Depuis que Joe Biden et moi-même sommes entrés en fonction, l'Amérique connaît un boom des petites entreprises, et les Latinos ont créé de nouvelles entreprises au rythme le plus rapide depuis plus de dix ans. Ce sont les Bidenomics, et ça marche.
> Dans tout le pays, nous assistons à une attaque en règle contre des libertés durement acquises. La liberté de prendre des décisions concernant son propre corps. La liberté d'aimer qui l'on aime. La liberté d'être à l'abri de la violence armée. La liberté de voter. Nous avons la responsabilité de protéger ces libertés.
> Ce fut un honneur de revoir le président Zelensky. Le peuple ukrainien se bat courageusement pour défendre ses maisons, ses familles et les principes d'indépendance, de souveraineté et d'intégrité territoriale. Notre soutien ne faiblira pas.
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti
démocrate à la Chambre des représentants)
> Les démocrates de la Chambre des représentants font tout leur
possible pour éviter une fermeture du gouvernement. Il suffit que quelques
républicains raisonnables rompent avec les extrémistes de Trump et se joignent
à nous. (...)
Trump a ordonné aux républicains de la Chambre des représentants de fermer le
gouvernement. Ces gens sont trop extrémistes pour qu'on puisse leur faire
confiance.
> Nous soutiendrons l'Ukraine jusqu'à ce que la victoire soit acquise.
> Les démocrates de la Chambre des représentants sont prêts, désireux et capables de trouver un terrain d'entente bipartisan et de résoudre les problèmes pour le peuple américain. Quel est le problème? L'autre camp n'est même pas capable de trouver un terrain d'entente.
> Nous nous battons pour rendre la vie plus abordable aux contribuables américains qui travaillent dur. Les républicains de la Chambre des représentants sont en pleine guerre civile.
Barack Obama (ancien
président des Etats-Unis)
> Aujourd’hui, Joe Biden et Kamala Harris ont annoncé l’American Climate
Corps, une initiative visant à former les jeunes à des carrières qui aident à
lutter contre les changements climatiques. Il s’agit d’un important pas en
avant, et cela ne serait pas possible sans les efforts d’organisation des
jeunes partout à travers le pays.
> Il y a quatorze ans, lorsque les trois grands constructeurs automobiles luttaient pour rester à flot, mon administration et le peuple américain sont intervenus pour les soutenir. Tout comme les travailleurs de l’automobile de l’UAW qui ont sacrifié salaire et avantages sociaux pour aider les entreprises à se remettre sur pied. Maintenant que nos constructeurs automobiles réalisent de solides profits, il est temps de bien faire les choses pour ces mêmes travailleurs afin que l’industrie puisse émerger plus unie et compétitive que jamais.
> Bonne nouvelle : à compter d’aujourd’hui, la Pennsylvanie commencera à enregistrer automatiquement les électeurs qui obtiennent un permis de conduire ou une carte d’identité d’État. Espérons que d’autres États suivront. (...)
Si vous voulez que vos représentants supportent les enjeux qui vous tiennent à cœur, il est important de se présenter pour voter à chaque élection.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Chacun d'entre nous a le choix de privilégier l'espoir plutôt que la
peur, l'action plutôt que le cynisme, le partenariat plutôt que la division.
> Nous devenons tous des citoyens du monde lorsque nous nous consacrons aux gens.
> Qu’est-ce que les «Bidenomics»? C’est ce que la secrétaire au trésor Janet Yellen appelle l’économie de l’offre moderne, autrement dit, investir dans les gens.
> > Depuis près de deux ans, le monde entier admire le courage et la résilience du peuple ukrainien. Ce conflit, et les efforts pour reconstruire l’Ukraine lorsque les combats cesseront, seront un projet de plusieurs années. C’est pourquoi la Clinton Global Initiative et notre communauté sont fières d’annoncer une fois de plus des engagements d’action pour soutenir l’Ukraine, son peuple et son avenir.
> Nous sommes au cœur d'une véritable guerre contre la vérité, les faits et la raison. Les attaques contre la presse libre doivent être prises au sérieux.
> Les menaces qui pèsent sur la liberté des femmes et des jeunes filles se multiplient dans le monde entier. Nous devons utiliser notre pouvoir collectif pour protéger nos droits.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Chaque vote en faveur des libéraux-démocrates lors des prochaines élections sera un vote en faveur de l'amélioration des services de santé locaux, d'un accord équitable sur le coût de la vie et de la fin des déversements d'eaux usées dégoûtantes sur nos plages et nos rivières.
Ed Davey (leader)
> [Présentation du programme des Liberal democrats]
> «Pour un accord équitable»
En ces temps très difficiles, le peuple britannique a fait preuve d'une décence
et d'une force remarquables. Partout où je vais dans notre grand Royaume-Uni,
je vois des gens de toutes origines et de tous horizons qui travaillent dur,
élèvent des familles, aident les autres et respectent les règles, mais qui ont
de plus en plus de mal à joindre les deux bouts.
Aujourd'hui plus que jamais, les gens méritent un traitement équitable.
Chacun devrait pouvoir s'offrir un logement décent dans un quartier sûr et
propre, avec une retraite confortable le moment venu. Chaque enfant devrait
pouvoir fréquenter une bonne école et avoir de réelles possibilités de réaliser
son potentiel. Si un membre de votre famille est malade, fragile ou handicapé,
il doit pouvoir bénéficier des soins de santé de qualité dont il a besoin.
Mais ce n'est pas la réalité pour un trop grand nombre de personnes au
Royaume-Uni aujourd'hui, parce que ce gouvernement conservateur à côté de la
plaque nous laisse tous tomber et tient tout le monde pour acquis
La flambée des factures d'énergie, des prix alimentaires et des coûts du
logement accable des millions de familles et de retraités. Nous avons besoin
d'un gouvernement qui ait un plan pour s'attaquer à cette crise du coût de la
vie, mais au lieu de cela, les conservateurs ont aggravé la situation parce
qu'ils ne s'en soucient tout simplement pas.
Ils ont laissé la crise du NHS échapper à tout contrôle, n'ont pas construit
les nouveaux hôpitaux qu'ils avaient promis et font attendre les gens des
heures pour une ambulance, des semaines pour voir un médecin généraliste ou des
mois pour un traitement d'urgence contre le cancer. Ils autorisent les
compagnies des eaux à pomper des eaux usées sales dans nos rivières,
endommageant ainsi notre précieux environnement local.
Tout cela doit changer.
De plus en plus de personnes se tournent vers les libéraux démocrates pour
mettre fin à ce terrible gouvernement conservateur. Ils savent que chaque vote
pour les libéraux démocrates est un vote pour élire un champion local fort qui
se battra pour un accord équitable pour vous et votre communauté.
Un accord équitable qui donne à chacun la possibilité de s'en sortir dans la
vie, quel que soit son point de départ.
Un accord équitable qui met le pouvoir entre vos mains, afin que vous puissiez
faire votre part - pour vos enfants, votre communauté, votre entreprise et votre
environnement.
Un accord équitable qui oblige les puissants à rendre des comptes, afin qu'ils
fassent eux aussi leur part du travail. Où tout le monde joue selon les mêmes
règles.
C'est l'accord équitable pour lequel les libéraux démocrates se battent. Je
sais que nous pouvons y parvenir.
● Suisse
♦ Le Centre
> Les coûts de la santé augmentent et creusent un trou toujours plus grand dans notre porte-monnaie. Nous agissons afin que les choses changent ! Si vous souhaitez stopper l'explosion des primes, votez pour Le Centre le 22 octobre !
> Depuis des années, nos primes d’assurance-maladie
augmentent sans cesse ! Aujourd’hui, une famille de 4 personnes paie jusqu’à 15
000 francs par an, rien que pour l’assurance-maladie ! Notre santé creuse un
trou toujours plus grand dans notre porte-monnaie et ne doit pas devenir un
produit de luxe.
Nouvelle augmentation massive des coûts
Et maintenant la prochaine augmentation des primes arrive, car les primes
d’assurance-maladie augmentent à nouveau en 2024 – et cette augmentation est
massive ! Si ça continue comme ça, nous devrons bientôt choisir entre
aller chez le médecin ou partir en vacances.
C’est pourquoi nous devons freiner dès maintenant l’explosion des coûts de la
santé ! Si vous partagez ce point de vue, vous devez voter pour Le Centre le 22
octobre et soutenir notre initiative pour un frein aux coûts.
En effet, à l’heure actuelle il serait déjà possible d’économiser 20% des coûts
de la santé, soit 6 milliards de francs, et ce sans perte de qualité des soins.
Quelques faits :
- En Suisse, nous payons cinq fois plus pour certains médicaments, qu’à
l’étranger. Cela coûte 400 millions de francs par an aux payeurs de primes.
- De nombreuses interventions sont effectuées à l’hôpital au lieu d’être
effectuées en ambulatoire. Cela nous coûte 1 milliard de francs par an.
- Le dossier électronique du patient permettrait d’économiser 300 millions de
francs par an. Mais ici aussi, notre administration n’avance pas.
Nous faisons pression pour que les choses changent enfin
C’est évident : notre système de santé est malade ! C’est pourquoi nous faisons
pression pour que les choses changent enfin et que l’explosion des primes soit
stoppée. Car notre frein aux coûts s’attaque au problème à la racine – tout le
reste n’est que de la poudre aux yeux ! La gauche veut une étatisation de la
santé et une économie planifiée et la droite ne se soucie pas des charges
financières auxquelles les familles et les classes moyennes sont confrontées.
Seul le frein aux coûts du Centre encourage la responsabilité et la solidarité
des acteurs de la santé.
> Le Centre condamne la nouvelle escalade militaire au Haut Karabakh. Une fois de plus, c'est la population civile qui va en souffrir. La Suisse doit proposer activement ses bons offices pour le règlement du conflit.
♦ Parti libéral-radical
> Communiqué: «Revoir maintenant la stratégie énergétique !»
Le PLR demande au Conseil fédéral d’agir
Blocages, retards, dogmatisme : les derniers développements menacent
l'approvisionnement énergétique de la Suisse. Dans les conditions actuelles, la
stratégie énergétique 2050 est vouée à l'échec. C'est la raison pour laquelle
le groupe parlementaire libéral-radical a déposé aujourd'hui une motion demandant
au Conseil fédéral d'apporter des corrections afin que la Suisse ne soit pas à
court d'électricité.
En juin dernier, les Suissesses et les Suisses se sont clairement prononcés en
faveur de l'objectif zéro net d'ici 2050. Cette décision implique une réduction
importante de la consommation de combustibles fossiles. Or, la Stratégie
énergétique 2050 - en tant que mise en œuvre de cet objectif - repose sur des
hypothèses qui ne sont clairement pas valables aujourd'hui. En effet les
besoins en électricité augmentent fortement, notamment pour accélérer
l'électrification des transports et le chauffage des bâtiments. Parallèlement,
l'importation d'électricité devient plus difficile, car les pays voisins
manquent également d'électricité en hiver.
D'ici 2050, il manquera à la Suisse environ 50 térawattheures d'électricité, ce
qui fait planer le risque d’une pénurie d'électricité notamment en hiver. Les
énergies renouvelables ne suffiront pas à couvrir ce besoin, d'autant plus que
le développement de l'énergie hydraulique et des installations solaires alpines
ou de nouvelles éoliennes est bloqué par les associations environnementales et
les Verts. Les centrales à gaz, telles qu'elles sont prévues par la stratégie
énergétique 2050, torpillent les objectifs climatiques et augmentent la
dépendance vis-à-vis des États autocratiques, à moins qu'elles ne fonctionnent
avec des gaz renouvelables.
Le PLR ne reste pas les bras croisés face à cette inquiétante évolution
négative et demande au Conseil fédéral d'agir. Le groupe parlementaire
libéral-radical a déposé aujourd'hui une motion de groupe qui demande une
révision de la stratégie énergétique. Une adaptation des dispositions légales
et réglementaires est nécessaire pour garantir l'approvisionnement en
électricité à court, moyen et long terme. Le Conseil fédéral doit donc prendre
des mesures immédiates contre ces problèmes et travailler en outre à un accord
sur l'électricité avec l'UE.
Philippe Nantermod, (vice-président)
> [Opinion: Système de santé: 10% : une initiative qui va vous coûter
cher]
La fin justifie-t-elle les moyens ? Le PS ne cesse de marteler des
chiffres faux pour défendre son initiative populaire. Avec une rhétorique bien
huilée qui sent bon la lutte des classes, ils espèrent s'assurer ainsi les
faveurs des électeurs. Ceux qui lisent les statistiques savent que le projet
socialiste laissera sur le carreau la majorité des ménages : la charge
moyenne des primes est de 6,7%.
L'augmentation des primes est toujours une occasion bienvenue pour les partis
de gauche d'avancer des chiffres fantaisistes sur la charge pesant sur les
ménages : "le budget moyen des ménages est grevé de 14%", a-t-on par
exemple entendu lors de la session d'été pour défendre un projet de politique
de redistribution dans la santé. Dans les émissions de télévision, ce chiffre
est volontiers revu à la hausse : n’entend-t-on pas que les primes
représenteront bientôt le quart du budget des ménages ?
L'heure des contes de fées
Le fait est que ces affirmations sont tout simplement fausses. Le chiffre réel
est de 6,7%, vérité qui paraît assez accessoire pour ceux qui prétendent
défendre les masses. L'essentiel est que le message passe. Ceux qui préfèrent
s'appuyer sur des statistiques plutôt que sur des slogans populistes sont
rabroués avec un tour de passe-passe facile : l'image de la famille de
quatre personnes qui doit consacrer chaque mois 20% de son revenu aux primes,
invoquée par réflexe. Ils omettent sciemment d’évoquer les mesures adoptées ces
dernières années pour réduire les primes des jeunes adultes, et les généreux
subsides pour les familles. Résultat : selon l'OFSP, 39% des enfants et
41% des jeunes adultes ont bénéficié en 2020 de réductions de primes couvrant
respectivement 80% et 69% de la prime.
Or, avec l’initiative du PS, l’immense majorité des ménages qui n’atteint pas
la barre fatidique des 10% ne touchera pas un centime de plus. Cette majorité
ne verra pas sa prime réduite d’un franc. Mais elle paiera davantage d’impôts
pour financier la nouvelle machine administrative destinée à redistribuer un
peu plus le produit du travail des citoyens, dont le coût est estimé à 5,5
milliards de francs.
Ce qui est choquant
Le système actuel de réduction des primes est efficace. Il est également juste
que le Parlement procède à des ajustements et veuille responsabiliser davantage
les cantons qui ont failli à leurs obligations.
Il est particulièrement choquant que le PS ne propose pas de prendre des
mesures au sein du système de santé pour réduire les coûts et donc les primes.
Il est incompréhensible que les partis de gauche ne semblent pas vouloir donner
à la majorité des citoyens qui ne bénéficient pas de réductions de primes, la
possibilité de réaliser des économies en renonçant à un catalogue de
prestations surdimensionné (obligation de recourir aux génériques, renonciation
à l'homéopathie, limitation du libre choix du médecin, etc.)
Le PLR continuera à s'engager en faveur de la classe moyenne.
> Le Conseil national a accepté deux postulats que j'ai
déposés:
- pour analyser les opportunités de procéder à des privatisations d'entreprises
publiques qui ne remplissent plus de tâches publiques;
- pour faire l'état des lieux quant à la concurrence déloyale de l'Etat sur le
marché de travail, en offrant des conditions de travail impraticables par le
secteur privé.