Voici une sélection, ce 28 août 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> [Message en ouverture de la cinquième édition de la Rencontre des entrepreneurs
de France.
Ce message a vocation à vous dire que dans le moment où nous vivons, je suis
absolument convaincu que l'unité doit prévaloir. En effet, la guerre, elle est
en Europe, les coups d'État se multiplient en Afrique, les incertitudes
géopolitiques sont présentes, la tension sino-américaine accroît ses troubles
et, je dirais, accroît la pression aussi sur notre Europe, l'accélération des
changements technologiques, qu'il s'agisse des technologies vertes ou de
l'intelligence artificielle, du quantique et tout ce qui s'ensuit, est là, qui
nous presse ; et évidemment, le changement climatique, les dérèglements climatiques
et leurs conséquences, là aussi, bousculent notre quotidien, nos modes de vie,
nos manières de produire.
Toutes ces transformations et l'accélération de l’histoire que je rappelle là,
à la cavalcade, nous imposent d’agir de manière unie pour avoir un modèle
productif, solide et conquérant en France et pouvoir financer notre modèle
social. Pour ce faire, je crois que nous avons une force qui est notre système
énergétique français, la force de nos entrepreneuses et de nos entrepreneurs,
ce tissu à travers tout le pays. En France, hexagonale comme ultramarine, nous
avons la solidité de notre Etat et de notre modèle social, nos infrastructures,
etc. Je crois que nous l'avons renforcé ces 6 dernières années. En effet,
depuis six ans, nous avons transformé le pays et nous avons des résultats. À
travers les grandes réformes et les transformations qui touchent le droit du
travail, la fiscalité, l'organisation de plusieurs secteurs, du ferroviaire en
passant par l'énergie, et j'en passe, les réformes de l'Assurance chômage comme
des retraites, nous avons une France qui a des résultats bien meilleurs : un
taux d'activité qui a augmenté, un taux de chômage qui a atteint des niveaux
historiquement bas, un taux de chômage des jeunes qui a atteint aussi des niveaux
historiquement bas, un apprentissage qui n'a jamais été aussi élevé et nous
atteindrons le million durant ce quinquennat, ce à quoi nous nous sommes
engagés, une attractivité record en Europe durant ces 4 dernières années, des
résultats dans beaucoup de secteurs macroéconomiques qui sont très solides, et
donc sur l'ensemble de ces segments, une force économique qui est liée à la
libération de notre activité, qui est le fruit de notre travail collectif.
Ces dernières années ont aussi été marquées par une baisse historique des
prélèvements obligatoires, pour les ménages comme pour les entreprises qui, je
crois, était à la fois conforme aux engagements que j'avais pris et qui a
montré son efficacité parce qu'elle a permis de créer plus d'activités, et ce faisant,
tout en baissant les taux, d'avoir un rendement fiscal accru. Ces dernières
années ont aussi été marquées par un engagement de l'État quand il a fallu
protéger face à la crise covid19, avec là aussi des systèmes inédits de chômage
partiel en France, de protection de l'activité, ou face au choc des prix de
l'énergie liés à la reprise non coordonnée ou la guerre en Ukraine. Ces deux
moments, je les assume pleinement parce que je considère que le Gouvernement a
protégé l'activité économique, les entrepreneuses, les entrepreneurs, leurs
salariés, et a permis de repartir plus vite. C'est ce qui fait qu'au moment où
je vous parle, nous avons un taux d'activité, une économie, un taux de
croissance qui se portent bien mieux que nombre de nos voisins et qui nous
permet de résister.
Puis, dans le même temps, ces 6 dernières années ont aussi été marquées par un
investissement inédit dans notre recherche et notre enseignement supérieur,
dans des programmes sur le quantique, l'intelligence artificielle, les semi-conducteurs,
etc. La création de la Mission France 2030, avec là aussi plus de 50 milliards
d'engagements d'investissements nouveaux dans absolument tous ces secteurs,
mais également dans notre agriculture, dans notre industrie pour en transformer
les modèles productifs et en quelque sorte, faire que nous sortions vainqueurs
de cette révolution technologique et climatique. Vous le voyez, durant ces six
dernières années, nous avons transformé, protégé et projeté le pays vers
l’avenir avec des résultats qui se tiennent aujourd’hui, qui sont là. C’est
fort de ce bilan collectif que je dis que nous devons nous unir. Nous unir pour
gagner les batailles qui sont devant nous.
La première, la plus importante, c’est celle du plein emploi. Durant ces cinq
dernières années, malgré les crises sociales, malgré le Covid, malgré la guerre
revenue sur le sol européen, nous avons baissé de plus de 2 points notre taux
de chômage au niveau national. Dans certains bassins d’emploi, encore plus.
Nous l’avons baissé chez les seniors et chez les plus jeunes. Nous devons aller
plus loin et gagner la bataille du plein emploi. J’ai besoin de vous pour cela.
Et donc, nous allons ensemble continuer les transformations : celles du
lycée professionnel, du premier cycle universitaire, de France travail, de taux
d’activités tout au long de la vie. Pour cela, j’ai besoin de vous. Le
Gouvernement, la Première ministre, les ministres reviendront sur chacun de ces
sujets mais au fond, la trajectoire fiscalo-sociale que vous allez acter avec le
Gouvernement qui se traduira dans les projets de loi de finances et les projets
de loi de financement de la sécurité sociale et tout ce qui s’ensuit doit, pour
moi, procéder de cette bataille.
Pourquoi ? Parce que notre pays a besoin de gagner la bataille du plein emploi
et de la réindustrialisation, c’est clef. C’est clef pour revitaliser notre
territoire, c’est clef pour avoir une France plus forte, plus souveraine, plus
indépendante en Europe et dans le monde, pour posséder des solutions technologiques
et industrielles d’avenir et pour que nous puissions financer le modèle social
et notre unité. Qu’est-ce qui fragilise la nation ? C’est 30 ans de
désindustrialisation, c’est 30 ans d’incapacité à régler le chômage de masse.
Nous sommes en train de mettre fin à cette fatalité française. On doit aller au
bout de cela et j’ai besoin de vous. C’est la première des batailles.
La deuxième c’est de gagner la bataille conjoncturelle en Europe et dans le
monde. Pourquoi ? Parce que nous le voyons bien, le moment que nous vivons est
plus dur. La politique monétaire devient plus restrictive, la situation
macro-économique est plus complexe que naguère. Face à cela, il faut rester
unis, apporter les réponses, secteur par secteur, adaptées mais il faut l’unité
de tous les territoires, de tous les acteurs économiques, sociaux et politiques
pour que la France tienne et aussi pour que nous impulsions la bonne dynamique
macroéconomique en Europe par un travail de conviction à travers vos relations
avec vos homologues et celui que le Gouvernement doit avoir. Ma conviction,
c'est que notre Europe a besoin de plus d'unités, de continuer d'intégrer ses
marchés et d'une relance de son investissement pour être à la hauteur de la
concurrence internationale, en particulier quand on part de l'industrie verte
ou de l'intelligence artificielle.
La France fait la part de son travail en passant des lois, en investissant,
mais il faut plus d'Europe, plus d'ambition, une réponse macroéconomique plus
adaptée. Et puis on a besoin d'être unis pour gagner cette bataille de l'avenir
et accélérer nos transitions, préparer nos jeunes. Donc j'ai besoin de vous,
oui, pour nous aider à mieux orienter notre jeunesse, pour préparer les besoins
en termes d'éducation, de recherche finalisée, d'investissements de demain et
réussir à projeter le pays vers l'industrie verte, plus technologique, avec des
bons emplois pour demain. Je ne veux pas être plus long. Vous aurez un débat
avec notre Première ministre. Nos ministres, je le sais, seront avec vous
durant ces jours à venir. Mais je veux, à travers cette expression, vous dire
ma confiance, vous dire aussi mes attentes à l'égard des entrepreneurs et des
entrepreneurs de notre pays et vous dire combien je considère que c'est un
travail aussi qui est à conduire par un dialogue social rénové, modernisé avec
l'ensemble des organisations syndicales au niveau national, dans les branches
et aussi, je dirais surtout, au niveau de chaque entreprise.
Mais vous le voyez, ce à quoi je crois dans cette rentrée, c'est un message
d'unité. Tous unis pour gagner la bataille du plein emploi, tous unis dans une
conjoncture un peu plus difficile où il nous faut tenir et continuer d'avoir
des bons résultats français, tous unis pour projeter notre pays vers les défis
de demain, tous unis parce que nous avons des résultats qui sont le fruit du
travail des dernières années. Ça nous donne de la crédibilité et ça nourrit une
confiance entre nous. Vous savez que vous avez un Président et un Gouvernement
qui, quand il s'engage sur des choses, le fait. J'attends la même chose de
vous. Je le dis avec confiance et détermination.
> Dans un an, le monde entier sera
réuni en France pour les Jeux Paralympiques. Les images seront inoubliables,
les émotions sportives intenses. Nous serons fiers de nos médailles. Fiers
d’avoir rendu le pays plus accessible et plus inclusif. Vivement Paris
2024 !
> La question est la suivante : est-ce
qu'on peut laisser l'Ukraine être défaite et la Russie l'emporter ? La réponse
est non, on ne le peut pas. La Russie a provoqué le retour de la guerre
territoriale, et nous devons défendre le droit international, la souveraineté
des peuples, les frontières. Nous devons tenir dans la durée.
Mon souhait, c'est que la contre-offensive des Ukrainiens puisse ramener tout le monde autour de la table de négociation pour faire émerger une solution politique dans des conditions plus favorables. La bonne négociation sera celle que les Ukrainiens voudront ! C'est un peuple souverain. Aurions-nous aimé que des gens de l'extérieur nous expliquent ce qu'il fallait faire en Alsace-Lorraine ? L'Otan et l'Union européenne sont des éléments d'une négociation plus large. À terme, nous aurons à rebâtir une architecture géopolitique de l'Europe. C'est ce que je défendais quand je discutais avec Vladimir Poutine.
> Oui, il faudra vivre avec la Russie, car on ne changera pas la géographie. Mais c'est à la Russie de définir quel partenaire elle veut être. Or, là, elle n'est déjà plus celle de 2021. À ce titre, la responsabilité que Vladimir Poutine a prise est immense.
> Je défends une vision de l'Europe non hégémonique. L'Europe, ce sont 27 capitales ! Je les ai d'ailleurs toutes visitées durant mon premier mandat. Une fois que l'on a dit cela, il y a plusieurs vocations de l'Europe. Il y a une Europe géopolitique, qui correspond à la Communauté politique européenne, que j'ai proposée en mai 2022 et qu'on a réunie deux fois. C'est l'idée de confédération de François Mitterrand et de Vaclav Havel, de l'Atlantique au Caucase. Il y a ensuite une Europe des marchés, qui forme un espace économique de production, d'échanges et de prospérité. Et, enfin, il faudra une Europe plus intégrée, qui accepte d'être plus audacieuse. On aurait tort d'avoir un format monolithique, de se limiter au choix entre intégration et élargissement.
> Ce n'est pas la
France qui fait un coup d'Etat au Niger ni qui élit un président nigérien. Et
si vous voulez dire que le temps de la Françafrique est révolu, je vous le
confirme. On ne va pas se flageller pour autant ! En ce qui concerne le Niger,
nous sommes clairs : ce coup d'Etat est un coup contre la démocratie au Niger,
contre le peuple nigérien et contre la lutte antiterroriste. C'est pourquoi
nous appelons à la libération du président Bazoum et à la restauration de
l'ordre constitutionnel.
Mais si l'on prend de la hauteur, la
France a eu raison de s'engager aux côtés d'Etats africains pour lutter contre
le terrorisme. C'est son honneur et sa responsabilité. Si nous ne nous étions
pas engagés, avec les opérations Serval puis Barkhane, il n'y aurait sans doute
plus de Mali, plus de Burkina Faso, je ne suis même pas sûr qu'il y aurait
encore le Niger. Ces interventions françaises, à la demande des Etats africains,
ont été des succès. Elles ont empêché la création de califats à quelques
milliers de kilomètres de nos frontières. Il y a, certes, une crise politique
dans beaucoup de pays d'Afrique de l'Ouest. Mais quand il y a un coup d'Etat et
que la priorité des nouveaux régimes n'est pas de lutter contre le terrorisme,
la France n'a pas vocation à rester engagée. C'est, il est vrai, dramatique
pour les Etats concernés. (...).
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Mon combat, c’est que chaque Français, chaque Française, d’où qu’il
vienne, quelle que soit son origine sociale, puisse se dire qu’en France, grâce
à la République et à son travail, tout est possible.
> Je ne me résoudrai jamais à ce que l’extrême droite accède au pouvoir dans notre pays, il n’y a aucune fatalité.
> On ne s’intéresse pas aux classes moyennes par calcul comme le fait le RN.
> Dans trop de quartiers, les difficultés d’intégration subsistent, la délinquance et les trafics persistent, et les drames continuent à survenir, comme à Nîmes ces derniers jours.
> Le temps devant nous doit être entièrement consacré à l’action et à un travail de fond intense pour produire des résultats. C’est comme cela que nous combattrons les populistes et les extrêmes, en leur laissant leurs recettes démagogique.
> Notre unité est notre force, nous devons la protéger à tout prix, c’est la condition pour continuer à agir et ne pas paver nous-mêmes le chemin des extrêmes. Cette unité, derrière le président de la République et son projet, j’y tiens, j’y veille et j’en suis la garante.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Depuis 2017, la France a de très bons résultats
économiques : une croissance cumulée positive, 2 millions d’emplois créés, 300
usines ouvertes et plus de 100 000 emplois industriels créés. Assez avec le
pessimisme et le dénigrement national. Place à la fierté collective !
> Nos priorités économiques sont simples : combattre l’inflation, poursuivre notre politique économique pour parvenir au plein emploi, faire de la France la première économie verte à horizon 2040 en Europe et nos finances publiques.
> Nous avons mis au cœur de notre politique économique les classes populaires.
> J’ai trois chantiers sur la table, le premier c’est de
sortir de l’inflation. C’est long, c’est difficile, mais l’inflation c’est un
impôt chez les plus modestes. Il faut mener avec beaucoup de détermination ce
combat, contre la vie chère.
Le deuxième combat, c’est de poursuivre la politique pour parvenir au plein
emploi. Si on veut arriver au plein emploi, passer de 9% à 7% de chômage, c’est
un exploit à mettre sur le compte de la majorité. Passer de 7% à 5%, ce n’est pas
arriver depuis 50 ans. Il faut réfléchir tous à comment franchir cette marche,
la plus difficile.
Le troisième objectif est de faire de la France la première puissance
économique décarbonnée en Europe à horizon 2040, ce qui veut dire modifier
notre fiscalité.
> Il n'y a aucune inquiétude à avoir sur la question des
impôts et de la politique fiscale du pays. Nous avons fait preuve d'une
constance remarquable sur la baisse des impôts, sur les ménages comme pour les
entreprises, je ne dévierai pas de cette ligne de baisse des impôts.
Nous supprimerons la CVAE [Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises]. En
2023 nous avons déjà supprimé 4 milliards d'euros d'impôts de production,
l'année prochaine, je vous l'annonce, nous supprimerons un milliard d'impôt de
production, un milliard de CVAE, pour la supprimer définitivement d'ici à 2027.
Ma constance en matière de baisse des impôts n'a pas varié d'un pouce et avec
le président de la République nous ne dévierons pas d'un pouce de cette ligne,
la baisse des impôts pour les entreprises, la baisse des impôts pour les
ménages
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Les jeunes des quartiers populaires doivent
avoir accès à l’ascenseur républicain. Pouvoir réussir, sans excuse d’origine
ou de religion. Simplement parce qu’on est Français.
> La solution, face aux extrêmes, n’est pas dans une réponse technique, mais d’abord dans un comportement de la femme ou de l’homme politique, dans une certaine disposition d’écoute.
> En cette Journée mondiale du chien [26 août], rendons hommage à nos fidèles compagnons, tous les jours aux côtés de nos policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers, pour la sécurité et la protection de nos concitoyens. Les animaux, doués de sensibilité, méritent toute notre reconnaissance.
Gabriel Attal
(ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> [Priorités] Élever le niveau, faire respecter les droits et les
devoirs, bâtir une école qui émancipe et qui élève.
> La laïcité n’est pas une contrainte mais une liberté.
> L'abaya ne pourra plus être portée à l'école.
> Faire bloc, c’est être clair : l’abaya n’a pas sa place dans nos écoles. Pas plus que d’autres signes religieux.
> La laïcité, c’est un devoir pour tous et un droit pour chacun. L’école doit être protégée du prosélytisme religieux. Nous formerons aux enjeux de laïcité 300 000 personnels par an jusqu’en 2025 et l’ensemble des 14 000 personnels de direction avant la fin de l’année.
> Il faut simplifier la liste des fournitures scolaires demandées aux élèves.
> Je veux qu’on trouve une organisation où les familles pourront, à travers l’Éducation nationale, acheter des fournitures scolaires à des prix de gros pour faire baisser la facture.
> Chaque enseignant, sans condition, gagnera entre 125 et 250 euros nets de plus par mois à la rentrée.
> En maternelle, nous allons poursuivre et achever le dédoublement des classes en éducation prioritaire, notamment en grande section d’ici à la rentrée 2024. Un «plan maternelle» va entrer en vigueur, pour approfondir la formation des enseignants. L’école dès 2 ans sera amplifiée en éducation prioritaire, pour s’attaquer à la racine les inégalités. (…) 100 % des classes de grande section, CP et CE1 seront plafonnées à vingt-quatre élèves.
> La nouvelle 6e nous permettra de jeter les bases d’un meilleur niveau de nos collégiens.
> [Enfants handicapés] C’est à l’école de s’adapter à chaque enfant, et non l’inverse.
> La part collective du Pass culture sera généralisée pour les 6e et les 5e, ce qui permettra à tous les collégiens et lycéens d’avoir accès à au moins une activité culturelle chaque année.
> Les programmes d’enseignement moral et civique seront
revus pour tous les niveaux avec un accent particulier donné à la laïcité, et
ils seront aussi élargis à l’éducation aux médias et à l’information. (…)
Après les émeutes de l’été, le rapprochement entre les jeunes et nos valeurs et
nos institutions est l’une des assurances-vie de la république.
> Le harcèlement à l’école fait souffrir trop de nos enfants.
> Internet, pour un enfant harcelé, c’est comme une cour de récréation sans bornes, sans règles, sans adultes pour le protéger.
Aurélien Rousseau
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> La hausse des arrêts maladie n'est pas
soutenable.
> Nous annoncerons, dans les prochains jours, des mesures d'attractivité pour le travail de nuit et pour tout le personnel des hôpitaux.
> Le covid19 n'est pas encore une maladie respiratoire comme les autres. (…) Le port du masque doit devenir banal, parce qu'il est vital.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Promesse tenue. À partir d'aujourd'hui, les congés
proche-aidant sont accessibles à la demi-journée. Les agents publics ne sont
plus obligés de poser une journée entière lorsque l’accompagnement d’un proche
ne le nécessite pas, pour un rendez-vous médical par exemple.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Les chefs de parti ont rendez-vous mercredi
avec le Président pour une initiative démocratique inédite : tous réunis, ils
proposeront, trouveront des consensus, loin des divisons de forme. Référendum,
préférendum : aucune piste n’est exclue pour concrétiser le fruit des échanges.
> L'École, c'est laïque. Et quand, dans les salles de classe de nos enfants, un vêtement nuit à cette valeur fondamentale de la République, il est normal de l’interdire.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> 200.000 apprentis dans l’artisanat. Au-delà de
la simple beauté de ces métiers, cheville ouvrière de notre économie, ils sont
avant tout la meilleure réponse à la quête de sens de nos jeunes générations.
Continuons de faire connaître ces métiers et leurs formations.
Thomas Cazenave
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Il n’y aura pas de hausse des taxes sur
l’alcool.
Carole Grandjean
(ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Nos priorités et notre ambition pour cette première
rentrée de la réforme des lycées professionnels. 0 décrochage et 100% d’insertion, pour près
d’un tiers de nos lycéens.
Unis pour notre École. C’est ensemble que nous réussirons à bâtir une École qui
émancipe et à faire des lycées professionnels un véritable choix d’avenir.
> Le décret est paru ce matin : grâce à la réforme des lycées professionnels, nous créons des «certificats de spécialisation». Objectif : offrir aux élèves au moins une spécialité de poursuite d'études avec un «Bac +1» pour les aider à mieux s'insérer dans l'emploi.
> C’est officiel : le cap des 200.000
jeunes formés dans l’artisanat a été franchi pendant l’année scolaire
2021-2022.
C’est le résultat de l’engagement considérable des entreprises artisanales et
de notre politique ambitieuse en faveur de l’apprentissage depuis 2018 !
Patrice Vergriete
(ministre délégué chargé du Logement)
> la volonté du gouvernement
est de donner plus d’outils aux
collectivités dans leur politique du logement. C’est l’objectif du décret
paru ce jour qui donne à 2000 communes supplémentaires la possibilité de
majorer la taxe sur les résidences secondaires.
Avec ce décret, dans ces communes, les logements vacants seront désormais
obligatoirement taxés pour inciter leur propriétaire à les remettre sur le
marché.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> «Une Europe plus lucide, plus souveraine, plus
intégrée, plus unie». Discours très fort d’Emmanuel
Macron aux Ambassadeurs français: c’est en
développant sa politique énergétique, industrielle et commerciale que l’Europe
sera maîtresse de son destin.
> Nous soutenons des règles budgétaires qui favorisent la stabilité, les investissements, les réformes et la croissance à moyen terme.
> [UE] La France est favorable à de nouvelles règles qui favorisent la stabilité et la croissance à moyen terme. Nous sommes opposés à des mesures de restriction budgétaire purement quantitatives, qui conduiraient à des ajustements budgétaires irréalistes. Nous pensons que les spécificités nationales doivent être prises en compte. Et les corrections comptables doivent être conciliées avec le besoin de réformes pour la croissance et les investissements indispensables dans la transition écologique et numérique, ainsi que dans la défense".
> [UE] La viabilité des comptes à moyen terme doit être
très importante pour tous les pays de l'UE. Mais en même temps, des efforts
considérables sont nécessaires en matière d'investissements et de réformes. Des
choses qui ne seraient pas possibles si nous restions dans un climat de
contraintes et d'ajustements purement quantitatifs.
Chaque pays devrait avoir un dialogue bilatéral avec la Commission pour
discuter de sa situation économique, de l'état de ses comptes publics et des
ajustements possibles, en tenant compte toutefois de certaines catégories
d'investissements et des réformes envisagées. L'objectif doit être d'augmenter
le potentiel de croissance et donc d'accélérer la consolidation fiscale. C'est
la double clé sur laquelle doit reposer le nouveau Pacte de stabilité et de
croissance.
> Chaque pays est différent. Chaque pays a un point de départ différent en ce qui concerne la dette et le niveau d'investissement. Par exemple, la France investit beaucoup dans la défense. Chaque État a donc des besoins différents en termes d'investissements, de réformes et d'ajustements fiscaux. C'est pourquoi, j'insiste, nous devons entamer un cycle de discussions bilatérales avec la Commission. Bien sûr, comme nous l'avons fait avec les fonds européens de nouvelle génération. C'est la meilleure façon de parvenir à la durabilité à moyen terme.
> Nous souhaitons unir les forces des pays pour construire une industrie européenne de la défense. Cela dit, la France a continué à dépenser beaucoup pour sa défense, sans jamais demander de concessions à qui que ce soit. Cette question devrait également faire partie de la confrontation bilatérale avec la Commission.
> C'est précisément parce que les pays ont des besoins et des situations différents que le plan de stabilité doit être discuté bilatéralement avec la Commission.
> Bien sûr, nous devons poursuivre les réformes qui nous rendront plus compétitifs. En Europe, nous avons deux problèmes. Commençons par le prix de l'énergie, qui est très différent entre les Etats-Unis et l'Europe. Il s'agit également d'un prix très volatil. Le premier pilier de notre compétitivité est de disposer d'un approvisionnement stable en énergie à des prix raisonnables. Nous devons donc achever la réforme du marché européen de l'électricité, à laquelle nous travaillons déjà. La deuxième étape, nous l'avons déjà vue : les aides d'État pour les investissements innovants doivent être autorisées. Je voudrais cependant ajouter qu'il existe déjà des instruments de politique commerciale que nous pourrions utiliser avec plus de conviction pour protéger le marché unique. Par exemple, en imposant des droits de douane ou même en limitant l'importation de produits fortement subventionnés en provenance d'États non européens.
> Je tiens à dire que nous faisons tous partie de l'Union européenne, une communauté de valeurs. Nous savons qu'il existe des problèmes communs que nous ne pouvons pas résoudre seuls. Par exemple, l'immigration - et nous coopérons bien avec l'Italie sur ce point - ou la réponse à l'Irak, les mesures d'incitation pour les industries américaines. Nous pouvons travailler ensemble sur le pacte de stabilité. Cela dit, il reste des questions politiques sur lesquelles nous divergeons. Mais cela fait partie de la politique. Par exemple, la question des enfants au sein des familles arc-en-ciel. (…) Nous n'avons pas les mêmes valeurs sur ce point. Nous n'avons pas la même vision politique.
Prisca Thevenot
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
Mon action reposera sur trois piliers :
émancipation, engagement et cohésion. Nos jeunes ne veulent pas qu’on leur
impose une voie mais qu’on leur permette de trouver leur voie.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée
nationale)
> Nous sommes tous ensemble, unis, autour d'Emmanuel Macron, pour que ce
quinquennat réussisse et que la vie des Français s’améliore.
> Nous sommes la majorité qui baisse les impôts. Depuis 2017, c’est cette politique qui a permis d’attirer les entreprises, de renouer avec la croissance et de tendre vers le plein emploi. Nous poursuivons dans cette voie.
> Je souhaite que le Crédit impôt recherche soit regardé à travers le prisme du verdissement de l’économie. C’est-à-dire que l’on ne doit pas financer un projet qui serait sur un investissement carboné. On va faire des propositions pour que cela soit plus borné et plus efficace et surtout qu’il y ait cette trajectoire qui est importante pour nous: est-ce que cela verdit notre économie?
> L'antisémitisme n'est pas de gauche, il n'est pas de droite, il est partout. Il se régénère en permanence et nous devons le combattre.
> C'est un métier d'être policier ! Le maintien de l'ordre c'est le travail des policiers, pas des militaires.
> Il faut être extrêmement sérieux avec l'argent des Français. Chaque euro dépensé doit être un euro efficace.
> Nous devons faire en sorte que les investissements d'argent public accompagnent les changements de comportements, accompagnent la transition écologique.
> Gérald Darmanin fait partie d’une majorité. Il a toujours été loyal au président de la République. Qu’on soit très clair, on a tous 4 ans d’action auprès d’Emmanuel Macron. On est tous mobilisés pour faire réussir ce quinquennat. Si ce quinquennat n’est pas une réussite il n’y aura pas de suite. Et pour réussir il faut rester tous groupés ensemble, mobilisés. Qu’il y ait des bisbilles, des frictions c’est ainsi la vie politique. Mais ne plus être groupés ne plus être ensemble, ce serait la mort de notre mouvement politique.
> C’est à nous à faire en sorte que la vie des Français s’améliore. Et je ne pars pas du principe que nous n’allons pas y arriver. Au contraire..
> L’idée d’Emmanuel Macron c’est que ces referendums éventuels auxquels on arriverait après une discussion sur un texte seraient portés par la majorité et une partie des oppositions. Ce ne serait plus le président de la République. C’est un vrai referendum sur une idée, une proposition qui serait voté en fonction de la question qui est posée et non plus de la personne qui la pose.
> [ Référendum sur l’immigration] Si on arrive à trouver une question qui est pertinente pourquoi pas? Il ne faut jamais rien fermer.
> L’idée c’est d’arrêter le financement d’un gasoil carboné.
> Nous allons discuter sur toutes les niches fiscales, une bonne trentaine qui ne sont pas écologiques. Les choix que nous ferons seront toujours avec le regard du verdissement de l’économie.
> une partie de LFI et de EELV légitimisent et véhiculent une sorte de banalisation de l’antisémitisme.
> Ils imaginent à LFI une communauté musulmane qui se reconnaîtrait dans le combat des palestiniens. C’est un nouvel antisémitisme, ce que l’on appelle antisionisme.
> Il y a une gauche antisémite, oui très clairement. Quand LFI et une partie de ses élus à Paris accueillent Corbyn, c’est un acte antisémite. Ils ont un comportement de gens antisémites.
> LFI a une stratégie communautariste. Ils estiment au fond, que Médine représente la communauté musulmane de banlieue et qu’au fond, elle vote et donc tant mieux si elle vote pour leurs candidats.
> [Médine] Homophobe, antisémite, frériste il n’y avait évidemment pas sa place. C’est un personnage qui n’a pas vocation à rentrer dans le débat public. Pour LFI c’est un choix communautariste à déplorer. Et pour EELV c’est une mauvaise stratégie qui les divise profondément.
Charles Sitzenstuhl (député)
> La République est forte quand elle ne transige
pas avec ses principes fondamentaux. Et quand elle décide. Bravo Gabriel Attal. L’Etat ne reculera
pas face aux provocations islamistes.
Mathieu Lefèvre (député)
> Naïvement, je croyais que la gauche était
encore laïque. Aujourd’hui, elle se dissout dans le communautarisme. En
interdisant l’abaya à
l’école, c’est l’école de la République que nous confortons, ce sanctuaire où
l’on met sa religion de côté.
Céline Calvez (députée)
«Une École qui émancipe et qui élève ». Gabriel Attal dessine les
priorités 2023-2024 et sa vision de l’École tout en invitant chacune et chacun
de nous à participer à celles-ci avec le Conseil National de la Refondation.
Christophe Marion (député)
> Lorsqu'on achète de la drogue dans un point de deal on
participe au trafic et à ses dérives aux conséquences dramatiques. Les amendes
forfaitaires tapent directement les consommateurs pour lutter contre le trafic.
● Parti radical
Laurent Hénart (président)
> La laïcité doit être défendue avec fermeté et l’abaya, comme tous signes
religieux, n’a pas sa place dans l’école de la République!! Je salue la décision de Gabriel
Attal de l’interdire en milieu scolaire : elle
protègera nos enfants comme le travail de nos enseignants.