Voici une sélection, ce 23 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> La loi industrie verte va nous aider à
relocaliser notre production, à réindustrialiser le pays, à apporter une
réponse au défi climatique. Elle a été adoptée en juin par le Sénat et cette
nuit par l’Assemblée nationale en première lecture. On avance !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Après le Sénat, l'Assemblée nationale
adopte à une large majorité le projet de loi sur l'industrie verte. Une avancée
majeure vers une réindustrialisation durable et responsable de notre pays en
faveur de la transition écologique !
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> La loi industrie verte a été adoptée à une
large majorité à l’Assemblée nationale ! Elle marque une nouvelle étape dans la
réindustrialisation et la décarbonation de notre économie. Merci à tous les
parlementaires pour la qualité des débats.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Alors que
la Russie poursuit ses frappes sur Odessa et
touche une cathédrale, il ne faut pas se lasser de répéter que viser
intentionnellement une cible civile est en droit international un crime de
guerre.
> Mobilisée avec Annalena Baerbock au service de notre jeunesse, nous avons signé une convention franco-allemande importante pour encourager la mobilité de nos étudiants en contrats d'apprentissage de part et d'autre de la frontière. L'Europe concrète.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Le Sénat d'abord, l'Assemblée nationale nous ont permis de tourner la
page de la clochardisation de la justice. C'est effectivement un budget
historique. Alors après on peut se payer de mots, moi je n'entends pas faire ça
et chacun sera juge évidemment notamment des chiffres des embauches en termes
de personnels supplémentaires. Le président de la République avait dit 10.000
personnes, il y avait un très grand chantier qui s'appelait les états généraux
de la justice. On a consulté tout le monde, tout l'écosystème comme on dit dans
une langue un peu technocratique : les magistrats, les greffiers, les agents
administratifs, les avocats, les forces de sécurité intérieure. Et le constat
c'est qu’évidemment il était grand temps, après trente ans d'abandon humain,
politique et budgétaire, de donner à la justice les moyens qu'elle mérite et
dont elle a besoin. (…)
Il y a deux leviers. Il y a d'abord le levier budgétaire et donc les embauches
massives. Vous avez rappelé les chiffres : 1 500 magistrats, 1 500 greffiers,
personnel pénitentiaire. (…) On ne peut jamais dire que ça suffit évidemment.
Il n’y a pas un texte qui permet de sceller définitivement les choses. C'est un
progrès permanent mais c'est une marche qui est franchie qui est historique,.
L'autre moyen, c'est ce que je mets en place en matière civile : l'amiable.
Parce que l'amiable permet au justiciable de se réapproprier son procès - il
est au cœur de son procès, ce qui n’est pas toujours le cas aujourd'hui – et ça
permet drastiquement de réduire les délais. Donc mon ambition, c'est que d'ici
2027 on ait réduit les délais par deux. Je veux une justice plus rapide, plus
protectrice.
> [Construction de prisons] On a trouvé des lieux pour
ça. Mais le retard que nous avons pris, il a trois origines. Evidemment la
Covid, ensuite il y a eu une pénurie de matériaux de construction, la guerre en
Ukraine, et puis la réticence de certains élus qui appellent de leurs voeux à
plus de sécurité mais qui ne veulent pas de prison chez eux. Alors c'est bien
la prison, mais dans la commune d'à-côté. Donc le deal, si vous me permettez ce
mot, avec les LR, c'est : d'accord mais donnez-nous un coup de main pour nous
trouver les terrains et que chacun soit face à ses responsabilités. (…)
On ne la construit pas n'importe où : il faut que ça correspond à un besoin, il
faut que ce soit près d'un site judiciaire, il y a un certain nombre de
critères. Mais oui, si je pouvais avoir ce coup de main là, il nous serait très
utile.
> [Répression des émeutes] Il était extrêmement important qu’il y ait une réponse ferme, j’ai demandé aux procureurs une réponse ferme, systématique, et chaque fois que c’était possible, j’ai demandé à ce que les auteurs soient déferrés. On ne peut pas regarder ces événements en laissant faire les choses, il était impérieux que nous rétablissions l'ordre républicain, alors maintenant que je vous ai dit ça, j’ai pris une circulaire, d'abord, j'ai pris une circulaire, j'ai eu un contact direct avec les procureurs généraux pour leur expliquer un peu ce que je souhaitais mettre en place, je dois dire qu'il y a eu une adhésion des procureurs, je veux leur rendre hommage ici, ils ont été au rendez-vous des obligations de fermeté qui étaient ce que j'appelais de mes voeux. Alors pour répondre à votre question, il y a 1.278 jugements avec 95% de condamnations, il y a 1.300 déferrements au Parquet, 905 personnes ont fait l'objet d'une comparution immédiate, 1.056 personnes ont été condamnées à une peine d'emprisonnement, dont 742 et une peine ferme, le quantum moyen, moyen ferme, c’est 8,2 mois, 600 personnes ont été incarcérées, et naturellement, il y avait l'autre volet qui était double, c'était de rappeler aux jeunes que Snapchat, ce n'est pas une planque et qu'on peut, comme je l'ai dit, péter les comptes, c'est-à-dire, quand deux gamins s'appellent pour se donner rendez-vous et pour viser une cible, on peut les trouver, et d'ailleurs, ça a été fait, et des condamnations sont intervenues. Et le deuxième volet, vous vous en souvenez, c'est la responsabilité des parents.
> Les parents qui sont en capacité, c'est très important ce que je vous dis là, d'exercer leur autorité parentale, ils ne le font pas, ils mettent en danger l'éducation de leurs enfants, ça, c'est déjà un texte qui existe dans le code pénal et qui permet de punir, bien sûr, qu'il ne s'agit pas de punir la maman qui travaille la nuit et qui élève seule son enfant, la systématisation, ce n'est jamais bon, c'est du cas par cas. Donc oui, j'ai rappelé ces obligations, j'ai rappelé également les obligations civiles des parents, parce que les parents doivent savoir que c'est eux qui paient la facture des dégâts commis par leurs gamins. Donc c'était important de le faire, l'Etat n'est pas responsable de tout et ne peut pas être responsable de tout.
Gabriel Attal
(ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> La République est un bloc. Son École est debout
et fière. C’est le message que j’ai passé à la communauté éducative et aux élus
de La Verrière, admirables de résilience après la désolation. Tous ensemble,
nous nous y engageons : une solution viable pour chaque élève à la rentrée.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> [Transition énergétique] La présidence
indienne a fixé des ambitions très fortes pour le programme du G20 sur les
questions de transition énergétique, que la France soutient pleinement. Notre
priorité, que je soulignerai à Goa, est de renforcer le niveau d’engagement
multilatéral pour atteindre la neutralité carbone et l’élimination progressive
des combustibles fossiles. Je soulignerai la nécessité d’aborder les multiples
défis de la transition énergétique – décarboniser le bouquet énergétique, la
sécurité énergétique et la diversification des chaînes d’approvisionnement – et
d’assurer une transition énergétique inclusive. L’efficacité énergétique, les
économies d’énergie et l’adoption de modes de vie plus durables sont au cœur de
ces efforts, et c’est pourquoi la France soutient pleinement l’initiative
indienne Lifestyle for the Environment (LiFE).
Enfin, le G20 doit assumer sa responsabilité
internationale et faire face aux conséquences désastreuses de l’invasion russe
de l’Ukraine sur le secteur énergétique.
> [Axes des engagements de la France avec
l’Inde en matière d’énergie] La transition énergétique était un sujet de
discussion important à Paris, et elle figure en priorité dans la feuille de
route 2047 adoptée par le Président Macron et le Premier ministre Modi. Notre
coopération dans le domaine de l’énergie vise trois objectifs : atteindre
les objectifs de l’Accord de Paris et atteindre la neutralité carbone le plus
rapidement possible, tout en répondant à la demande croissante d’énergie
générée par le développement rapide de l’Inde, et renforcer notre sécurité
énergétique. Les énergies renouvelables – solaire et éolienne mais aussi
hydroélectrique – sont au cœur de notre coopération bilatérale et nos deux pays
croient que l’énergie nucléaire est une solution clé pour lutter contre le
changement climatique.
Dans la poursuite de ces objectifs communs, notre coopération contribue
directement au programme indien Aatmanirbhar Bharat, que ce soit par des
investissements français dans le secteur de l’énergie en Inde, des transferts
de technologie ou des efforts pour améliorer l’indépendance énergétique. Comme
l’a montré l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’énergie est un enjeu
crucial pour l’autonomie stratégique. (…)
Le déploiement rapide et à grande échelle de
l’énergie renouvelable en Inde et l’objectif ambitieux de l’Inde d’atteindre
500 GW de capacité de combustible non fossile installé d’ici 2030 sont vraiment
impressionnants. La France et les entreprises françaises sont les partenaires
inébranlables de l’Inde pour répondre à cette ambition. Les entreprises
françaises ont investi massivement dans l’énergie propre en Inde ces dernières
années – aujourd’hui, nous estimons que 10 % de la capacité solaire installée
en Inde implique au moins une entreprise française !
À l’avenir, nous mettrons la main sur l’hydrogène
décarboné, un vecteur énergétique clé pour l’avenir. L’an dernier, nous avons
adopté une feuille de route conjointe pour rapprocher nos normes réglementaires,
nos chercheurs et nos acteurs industriels. Cette nouvelle coopération donne
déjà des résultats. Le 14 juillet, nous avons annoncé un important
partenariat entre le français McPhy et l’indien Larsen & Toubro pour
fabriquer des électrolyseurs en Inde. Ensemble, nous pouvons être les leaders
du marché émergent de l’hydrogène décarboné.
Enfin, nous croyons qu’ensemble, la France et
l’Inde peuvent agir comme une force motrice pour stimuler l’action
internationale sur le climat. C’est pourquoi nous avons cofondé l’Alliance
solaire internationale, qui est devenue une organisation internationale
universelle regroupant 93 États membres. Nous soutenons pleinement son rôle en
tant que fournisseur de solutions pour débloquer l’énergie solaire dans les
pays en développement, en particulier à travers le programme de renforcement
des capacités solaires STAR-C.
J’ai hâte d’échanger avec le ministre RK Singh au
sujet de ce programme ambitieux.
> Les équipes françaises et
indiennes travaillent de manière intensive pour aborder tous les aspects du
projet de centrale nucléaire de Jaitapur, qui représente un pilier clé du
partenariat stratégique franco-indien. À Paris, le 14 juillet, nous avons
salué les progrès réalisés récemment dans les négociations techniques et
commerciales. Ce projet bénéficiera des retours d’autres projets EPR dans le
monde – trois EPR sont déjà en activité à l’étranger et trois autres sont en
construction – ainsi que du nouveau programme ambitieux de la France pour
construire jusqu’à 14 nouveaux EPR. De plus, grâce à l’implication de dizaines
d’entreprises indiennes, Jaitapur comporterait une composante Make in India
significative.
En ce qui concerne la formation et le
développement des compétences, nous avons déjà organisé des séances de
formation conjointes au cours des dernières années, conformément à l’initiative
Skill India. Maintenant, dans le cadre du projet Jaitapur, notre proposition
est d’étendre cette coopération et de former les ingénieurs et techniciens
indiens sur la technologie EPR.
Un autre résultat clé de la visite du Premier
ministre Modi a été la décision de lancer une coopération sur les réacteurs
modulaires – PRM et ARM – qui sont des solutions innovantes, en plus des grands
réacteurs et de l’énergie renouvelable. Notre objectif est de travailler en
partenariat non seulement sur les technologies des réacteurs, mais aussi sur
les applications potentielles (production d’électricité, production
d’hydrogène, etc.), certification, formation et partenariats industriels. Le
PRM français (Nuward) est en phase de développement avancé, et diverses
start-up françaises travaillent sur des réacteurs avancés, tels que Naarea,
basé sur des réacteurs à sel fondu, et Newcleo, basé sur des réacteurs rapides
refroidis au sodium.
> Comme nous le savons
d’après le rapport du GIEC, le réchauffement de la planète s’accélère. Les
émissions mondiales sont revenues aux niveaux d’avant la pandémie. S’ils ne
commencent pas à diminuer d’ici 2025, nous n’atteindrons pas la cible de 1,5°C.
La France a réduit ses émissions de 2,7% en 2022 et nous sommes engagés dans le
programme le plus ambitieux au monde pour réduire nos émissions à travers une
approche systémique. Cela nous permettra de réduire nos émissions de 55% en
2030 au niveau de l’UE. À la COP28, la communauté internationale réalisera le
premier bilan mondial des efforts climatiques et s’efforcera de fixer les
objectifs nécessaires pour les prochaines décennies, jusqu’à la neutralité
carbone d’ici le milieu du siècle. À cette fin, nous savons que le monde doit
réduire sa dépendance aux combustibles fossiles. La France soutiendra l’appel
des pays vulnérables à l’élimination progressive des combustibles fossiles à la
COP28.
La France est pleinement engagée à accompagner les pays en développement et
émergents dans la réalisation d’une transition juste. La France contribue plus
de 6 milliards d’euros par an au financement climatique et nous menons des
efforts pour construire un nouveau consensus Nord-Sud. C’était le but du Sommet
pour un Nouveau Pacte Financier Mondial accueilli par le Président Macron en
juin, en présence de plus de 40 chefs d’Etat et de gouvernement, et qui visait
à permettre une percée financière afin qu’aucun pays n’ait à choisir entre
réduire la pauvreté, lutter contre le changement climatique et préserver la
biodiversité. Nous travaillons en étroite collaboration avec l’Inde à ce sujet,
et nous croyons que l’Inde a une capacité unique de faire le pont sur cette
question cruciale. Le « Programme de Paris pour les peuples et la
planète » a été discuté lors de la visite du premier ministre Modi à
Paris, et notre objectif est qu’il contribue à obtenir des résultats
significatifs au Sommet du G20 en Inde en septembre et à la COP28 en novembre.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> La loi que j'ai portée pour faciliter la
restitution des biens culturels arrachés aux Juifs entre 1933 et 1945 vient
d’être promulguée. Elle est désormais effective. C’est la première loi depuis
la Libération qui reconnaît ces spoliations. N'oublions pas et continuons
d’agir.
Aurélien Rousseau
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> Une étape importante de la dynamique
conventionnelle et un tournant pour la prévention. L’engagement des
chirurgiens-dentistes aux côtés de l’Assurance maladie va permettre d’atteindre
l’objectif d’une génération d’enfants sans carie avec de premières mesures
concrètes dès 2024.
> Chacun a son histoire. La mienne est passée longuement par un service de réa. de la Pitié. Pour les soignants rencontrés ce soir dans cet hôpital, les attentes convergent : besoin de sens, de temps pour le soin, de faire équipe dans le service… Notre feuille de route est claire.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Lors du comité des services publics, j’ai lancé 3 dispositifs pour
garantir des services publics au rendez-vous :
- Renforcer le plan Téléphone
- Un prochain plan de lutte contre les incivilités
- Utiliser l’intelligence artificielle pour faciliter les démarches
administratives.
Amélie Oudéa-Castéra
(ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques)
> Pour fortifier “la nation sportive” évoquée par
Emmanuel Macron, le sport à l’école est la mère
des batailles. Nous la remporterons, avec les professeurs des écoles, les
professeurs d’EPS et les associations sportives.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Remaniement, ajustement, mais surtout
renforcement ! Après l’arrivée de personnalités engagées sur le terrain, d’élus
remplis d’expérience, l’équipe gouvernementale est au travail au service des
Français.
Bérangère Couillard
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les Discriminations)
> Personne ne doit être exclu en raison de son
orientation sexuelle ou son identité de genre. Je ferai de la lutte contre les
LGBTphobies un pilier de mon action.
> La lutte contre les violences conjugales et la protection des victimes sont au cœur de mes engagements. Heureuse d’avoir échangé avec les équipes du 3919 qui assurent la mission essentielle d’écoute, d’aide et d’orientation des femmes victimes de violences.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Après le Sénat, le projet de loi Industrie
verte est adopté
ce soir par l’Assemblée. C’est une avancée
majeure pour la réindustrialisation verte de la France.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> l’économie sociale et solidaire est un élément
fondamental de notre vie économique qu’il nous faut continuer à faire rayonner,
grandir et surtout qu’elle puisse irriguer l’ensemble de nos politiques
publiques.
> A l’approche de la rentrée, toujours vigilante à la protection du pouvoir d’achat des Français, j’ai demandé aux services de la dgccrf d’enquêter sur les hausses de prix des fournitures scolaires. Les conclusions seront rendues en septembre.
> Conclusion du groupe de travail
pour un meilleur équilibre entre logements touristiques et logements permanents
dans nos communes. Un long travail de concertation et de réflexions avec les
élus locaux. En voici quelques mesures.
Au premier semestre 2024, nous créerons une plateforme unique qui centralisera
plusieurs données issues des plateformes de locations :
- Nombre de logements loués
- Nature de ces logements
- Nombre de jours réservés.
Cette plateforme permettra aux communes d’avoir accès plus facilement à
l’ensemble de ces données, d’avoir un meilleur regard sur l’offre de logements
et à l’Etat d’avoir une meilleure vision de l’application de la règlementation
en vigueur par les loueurs et plateformes.
Un décret sera pris pour permettre, grâce à un nouveau zonage, à plus de
2 200 nouvelles communes touristiques, qui connaissent des déséquilibres dans
leur offre de logement, de majorer jusqu’à 60% la taxe d’habitation sur les
résidences secondaires.
Ce nouveau zonage entrera en vigueur au 1er janvier 2024 et permettra aux
maires qui le souhaitent d’orienter leur fiscalité en cohérence avec leurs
objectifs de développement de l’offre de logements.
Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)
> Villes et ruralités : nous avons cette conviction partagée que seuls des territoires et collectivités réconciliés peuvent servir à améliorer la qualité de vie de nos concitoyens. Pas d’opposition que des synergies.
> Amélioration des conditions d’exercice du mandat des élus locaux, protection des élus, déclinaison de France ruralités, titres d’identité. Nos chantiers sont nombreux.
Philippe Vigier
(ministre délégué chargé des Outre-mer)
> une feuille de route a été établie à la demande du président de la
République pour un renouveau des Outre-mer avec 72 propositions, donc mon
travail, sous l'autorité du Président de la République, de la Première ministre
et du ministre de l'Intérieur, va être justement de faire en sorte que cette
feuille de route ambitieuse puisse se dérouler de la façon la plus efficace.
Quant au rapport, il va nourrir toute l'action que conduira le gouvernement. Le
problème de la cherté de la vie, c'est quelque chose qui est très connu depuis
longtemps. Il y a [aussi] l'immigration, la sécurité, des sujets stratégiques
comme l'eau, l'énergie.
Donc le travail qui va être le mien, au travers de ces propositions telles
qu'elles ont pu être préparées et en accord avec des élus locaux, va être de
faire quelque chose qui permettra ce renouveau.
En tout cas, je suis là pour emprunter des voies nouvelles. Je le ferai
naturellement avec une énergie qui est connue chez moi et je le ferai surtout
avec l'envie d'apporter à ces hommes et ces femmes des solutions durables.
Olivier Becht
(ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des
Français de l’étranger)
> La France réitère sa condamnation de l'agression injustifiée et
illégale de la Russie contre l'Ukraine. La Russie doit rendre des comptes et
nous soutiendrons l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra. C'est le message
constant qui est sorti des rendez-vous internationaux qui se sont succédés aux
cours des dernières semaines, qu'il s'agisse du sommet du G7, du Conseil
européen, ou du sommet de l'OTAN. Nous avons apporté sans délais un soutien
humain et financier aux juridictions ukrainiennes et à la Cours pénale
internationale pour leurs enquêtes sur les crimes commis par la Russie contre
les victimes ukrainiennes. Car comme l'a rappelé la ministre Catherine Colonna
hier aux Nations unies, à l'occasion du 25ème anniversaire du Statut de Rome,
il ne peut pas y avoir de paix sans justice, ni en Ukraine, ni nulle part
ailleurs.
Concernant l'action du Conseil de l'Europe, et je voudrais rendre hommage à la
délégation française à l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, et à
l'ensemble de cette institution. Le Conseil de l'Europe a su agir vite. En
excluant la Russie de l'organisation dès le 16 mars 2022, il s'est porté sans
délais aux côtés de l'Ukraine, des Ukrainiennes et des Ukrainiens, pour
accompagner sa résilience et ses efforts, pour renforcer encore l'Etat de
droit, et l'aider à lutter contre l'impunité des criminels russes.
Lors du sommet de Reykjavik, les 16 et 17 mai, auquel le Président de la
République a participé, au cours duquel le président Zelensky est intervenu en
visioconférence, le Conseil de l'Europe a marqué à nouveau son soutien à
l'Ukraine en créant un registre des dommages causés par l'agression russe. Le
registre, qui répond à une demande de l'Ukraine et de l'Assemblée générale de
l'ONU, permettra de recenser et de documenter les dommages, pertes ou
préjudices subis par les victimes de l'agression de la Russie contre l'Ukraine.
Tous les pays peuvent y adhérer, y compris ceux qui ne sont pas membres de du
Conseil de l'Europe. Le registre sera bientôt fonctionnel, et c'est ainsi que
nous punirons les criminels russes et demanderons la réparation aux dommages.
Carole Grandjean (ministre
déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> C'est officiel ! Les jeunes apprentis français
et allemands pourront désormais réaliser une partie de leur formation dans le
pays voisin. → Une formidable opportunité pour développer de nouvelles
compétences, profiter d'une mobilité internationale et découvrir une culture.
> En un an, « nous avons posé les jalons d’une transformation profonde de notre système scolaire » rappelle EmmanuelMacron. Dès la rentrée, la réforme des lycées professionnels que je mène permettra de mieux accompagner + de 620 000 élèves vers la réussite. On continue.
> En France, le risque routier demeure la 1ère cause de mortalité au travail.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> la société française est traversée par des moments difficiles, on a
tourné la page néanmoins d’un conflit social lourd qui était celui des
retraites, même si je ne suis pas naïf, les choses ne sont pas oubliées, et on
a avancé sur beaucoup de sujets, l'industrie verte, sur la loi travail qui est
en préparation, sur les sujets régaliens comme le budget de nos armées, et tout
ça a été fait dans ses 100 jours. Le président n’a pas dit que les choses
s’arrêtaient au bout de 100 jours. Il a dit que c’était un moment pour relancer
l’action.
> L'autorité de l'Etat et celle de la République, ce
n'est pas, je crois, une notion qui appartiendrait à droite, moi, je suis très
attaché, vous savez, j'ai grandi avec Lionel Jospin qui disait : il ne faut pas
confondre le droit et la sociologie, il y a des règles, on les respecte, et ce
qui s'est passé, ça a été du vandalisme et du pillage qu'on doit condamner sans
débat et sans nuance.
Bien sûr, ça ne veut pas dire que dans les quartiers difficiles, en
particulier, qui n'ont pas été les seuls touchés d'ailleurs, il n’y a pas du
travail supplémentaire encore à faire sur la lutte contre les discriminations,
sur le rapport entre les jeunes et la police, sur le rapport des jeunes au
service public, sur la présence de ces services publics, même si beaucoup a été
fait notamment sur la rénovation urbaine des quartiers, toute cette politique,
ce n'est pas lié à ce qu'on vient de voir malheureusement, qui n'est pas
justifiable, elle doit se poursuivre, s'amplifier, et on doit aussi donner ce
signal, le président – j'étais juste avant la mort du jeune Nahel à Marseille
avec lui – avait lancé, notamment sur la question de la lutte contre les
discriminations, la rénovation des quartiers, la rénovation des écoles,
beaucoup de choses adaptées à chaque territoire, Marseille par exemple, qu’on
doit amplifier et poursuivre.
Agnès Firmin Le Bodo
(ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de
santé)
> L’actualité nous le rappelle, la transition
écologique n’est plus une option et le système de santé doit y prendre sa part.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Un adulte ne peut avoir une relation sexuelle
avec un enfant de moins de 15 ans, s’ils ont 5 ans d’écart. C’est un viol. Le Conseil
constitutionnel confirme cette disposition de la loi du
21 avril 2021. La lutte contre la pédocriminalité est une urgence !
> Depuis un an, je travaille avec
des élus, des professionnels et des associations dont l’engagement pour
nos enfants est sans faille. Le gouvernement continuera
à les soutenir dans leurs missions, ils connaissent ma détermination pour
relever tous les défis.
Ce soir, je pense aussi à tous les enfants, en particulier les enfants
protégés, et les jeunes majeurs rencontrés cette année. Leur courage et leurs
rêves me donnent de la force.
Hervé Berville
(secrétaire d’Etat chargé de la Mer)
> Avec l'adoption définitive et à l'unanimité de
la proposition de loi contre le dumping social dans le transport maritime, nous
tenons en moins d'un an l'engagement du gouvernement de renforcer les droits sociaux des marins et de préserver le
modèle du pavillon français.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La dernière phase de l’élargissement s’est produite lorsque nous
pensions que la démocratie libérale allait se répandre et devenir le modèle
dominant. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas. Nous devons donc passer à une
construction géopolitique.
> Les politiques économiques européennes doivent renforcer l’UE comme puissance souveraine, au modèle économique, social et environnemental durable, capable de projeter ses valeurs au-delà de ses frontières.
> [Opinion: «La politique économique pour la transition verte]
L’Union européenne est actuellement confrontée à
deux défis principaux : réaliser la transition verte et exercer un
leadership économique. Les deux sont de nature existentielle. Tout comme la
transition verte est essentielle pour protéger la planète dont dépend notre
survie, le leadership économique est essentiel pour préserver le modèle
démocratique, écologique et axé sur le marché qui sous-tend notre mode de vie.
La politique économique permet de relever ces deux défis.
Pour les Européens, l’exercice de la politique
économique nécessitera un changement radical de mentalité. Nous sommes habitués
à être une superpuissance économique, mais nous apprenons encore à exercer le
pouvoir politique. En fait, l’UE s’est toujours abstenue de penser en termes
d’État économique. Son développement était dicté par le commerce et soutenu par
un ordre économique international fondé sur des règles en constante évolution,
mais finalement prévisible. Mais le monde a changé. Au cours des deux dernières
décennies, et particulièrement au cours des dernières années, une série de
chocs – de la pandémie de Covid19 à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine
par la Russie – ont mis en évidence les vulnérabilités qui peuvent découler de
l’interdépendance. En conséquence, l’UE a connu un « éveil
géopolitique », les États membres reconnaissant maintenant la nécessité
d’une plus grande souveraineté pour assurer leur sécurité, non seulement en
termes de défense, mais aussi en ce qui concerne l’économie et, plus largement,
la vision du monde de l’Europe. C’est là qu’intervient l’art économique. Nous
devons concevoir des politiques économiques qui renforcent le statut de l’UE en
tant que puissance souveraine capable d’assurer la durabilité de son modèle
économique, social et environnemental, et de projeter ses valeurs au-delà de
ses frontières. Une telle stratégie doit reposer sur quatre piliers. Le premier
est une stratégie industrielle européenne. L’UE a réalisé d’importants progrès
dans ce domaine au cours des dernières années, et en particulier au cours des
derniers mois. En ce qui concerne l’énergie, par exemple, l’UE a adopté le plan
Fit for 55, un ensemble de mesures visant à réduire les émissions nettes de gaz
à effet de serre d’au moins 55 % d’ici 2030 et à atteindre la carboneutralité
d’ici 2050. En outre, l’UE cherche à réformer son marché de l’électricité pour
parvenir à une production d’électricité plus flexible et à faibles émissions de
carbone. Et elle approfondit les interconnexions internes pour sécuriser les
approvisionnements énergétiques européens, réduisant ainsi la dépendance à
l’égard des importations d’énergie étrangère et des combustibles fossiles.
L’UE travaille actuellement à finaliser d’autres
initiatives qui l’aideront à maintenir son avance dans le domaine des technologies
vertes. Par exemple, des efforts sont en cours pour rationaliser et accélérer
les processus administratifs pertinents, tels que la délivrance de permis et le
contrôle des aides d’État. La loi sur la carboneutralité, récemment proposée
par la Commission européenne, en est un bon exemple.
Dans le même temps, la France a plaidé pour des
initiatives qui renforceraient les secteurs stratégiques, notamment ceux liés
aux transitions numérique et énergétique. Par exemple, la loi européenne sur
les puces et la loi sur les matières premières critiques visent à stimuler la
production européenne de composants clés dans la chaîne d’approvisionnement
technologique mondiale. L’Europe doit également accélérer les progrès dans la
production de batteries, ce qui est essentiel pour atteindre la neutralité
carbone. Le deuxième pilier de la politique économique européenne exige le
renforcement de notre marché intérieur et de nos relations commerciales avec le
reste du monde. L’UE élargit déjà sa boîte à outils pour protéger les
entreprises nationales, avec des mesures liées, par exemple, à la sécurité des
données et aux infrastructures essentielles. Parallèlement, l’UE tire parti de
sa taille pour assurer la réciprocité avec ses partenaires. Aucune entreprise
de pays tiers ne peut soumissionner pour un appel d’offres public dans l’UE si
son pays d’origine n’ouvre pas d’offres similaires aux entreprises européennes.
L’UE s’attaque également à la
coercition économique et aux pratiques qui faussent le marché. Son instrument
anti-corruption, sur lequel le Parlement européen et le Conseil sont récemment
parvenus à un accord politique final, permettra à l’UE de répondre aux
tactiques économiques musclées des adversaires. De même, le règlement sur le
filtrage des investissements, adopté en 2019, permet à l’UE de bloquer la
propriété étrangère ou les acquisitions d’entreprises stratégiques. Le
troisième pilier est la projection de nos standards et ambitions au-delà de
l’Europe. À cette fin, l’UE a lancé un effort coordonné pour renforcer son
influence dans les organes multilatéraux et utiliser son pouvoir pour garder
ces organisations centrées sur leurs objectifs principaux et pour promouvoir
des réformes de la gouvernance si nécessaire. De plus, grâce à des mesures
comme le mécanisme d’ajustement aux frontières de carbone et la réglementation
sur les produits exempts de déforestation, l’UE veille à ce que les
marchandises qu’elle importe respectent les normes environnementales et
sociales internationales et (souvent plus strictes) européennes. Et en
négociant des accords commerciaux, l’UE s’efforce de concilier trois
critères : la durabilité environnementale, les intérêts stratégiques
européens et un juste équilibre des concessions. Le dernier pilier d’une
stratégie pour l’État économique européen est l’utilisation d’instruments
« offensifs » pour dissuader les pays tiers de prendre des mesures
malveillantes. Cela comprend, bien sûr, les sanctions économiques et
financières, qui ont été rapidement développées et appliquées de façon extensive
depuis que la Russie a lancé sa guerre à grande échelle contre l’Ukraine. Mais
la politique commerciale en général devrait également être alignée sur les
objectifs de la politique étrangère. L’UE applique des contrôles à
l’exportation de biens à double usage depuis un certain temps et continuera de
le faire en coordonnant ses efforts au niveau multilatéral. Mais il faut faire
plus. Face à l’aggravation des tensions sino-américaines, l’UE doit choisir
entre le découplage technologique complet et le renforcement des contrôles à
l’exportation.
La France appelle à une discussion à l’échelle de l’UE sur les
technologies qu’elle ne veut pas exporter. Soyons clairs : l’Europe ne
cherche pas à s’imposer comme une puissance géo-économique en opposition à tout
autre pays, mais plutôt à s’assurer que nous demeurons maîtres de notre propre
trajectoire politique, économique, environnementale et sociale. Même si nous
nous réconcilions avec la nécessité d’exercer plus de pouvoir, nous ne
renierons pas l’ouverture qui est au cœur du projet européen. En conséquence,
notre influence internationale ne fera que croître, et nous serons en mesure de
jouer simultanément le jeu complexe que la géopolitique est devenue et de
diriger le monde sur l’action climatique.
Chrysoula Zacharopoulou
(secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie et des
Partenariats internationaux)
> Partout au monde, les hommes et femmes du
réseau français de coopération et d'action
culturelle montrent le plus beau visage de la France: solidaire, engagé et efficace. Merci à eux pour ce travail
essentiel pour notre pays!
> Pensées au peuple grec qui affronte ces terribles incendies, et immense reconnaissance aux secours déployés. La solidarité franco-grecque est à l’ œuvre !
> La santé se trouve au cœur des priorités communes, en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes. À l'occasion du Forum des affaires du sommet UE-CELAC, j'ai souligné l'importance de s'engager ensemble pour l'innovation et l'accès équitable à la santé.
Prisca Thevenot
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Depuis la mise en place du SNU en 2019 : ce
sont près de 90 000 jeunes qui ont appris l’importance de jouer collectif.
Je suis au travail pour poursuivre sur cette lancée avec l’intime conviction
qu’il est un outil efficace pour notre jeunesse citoyenne.
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Du fort de Romainville à la gare de déportation
de Bobigny, il y a une volonté que je soutiens de mettre en réseau tous ces
lieux de mémoire pour créer, à terme, un véritable parcours mémoriel de
l’histoire de la déportation en Île-de-France.
> 80 ans après le départ du 1er convoi mortifère de déportés, nous inaugurons l’ancienne gare de déportation de Bobigny. Un lieu d’histoire indispensable pour honorer la mémoire des 22 407 personnes qui en partirent vers l’innommable, avec la complicité du régime de Vichy.
> Isabelle Choko, présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz, celle qui avait mis «la mort en échec», nous a quittés. Rescapée du ghetto de Lodz et du camp d’Auschwitz, nous perdons un témoin infatigable, engagé pour la transmission de la mémoire.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Odessa est
durement frappée. Ce matin, ces images de la cathédrale laissent sans voix.
S’en prendre aux populations civiles est un crime de guerre.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Benjamin Haddad (porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> L’élargissement de l’Union européenne n’est pas une alternative à un
projet politique plus profond, mais un moyen de le réaliser.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Le bombardement contre la ville d’Odessa est un nouveau crime de guerre de l’armée de Poutine. Tout le centre historique de la ville classé au patrimoine
mondial par l’UNESCO a été frappé. Ces attaques ne feront que renforcer notre
soutien à la résistance ukrainienne.
> Par ses réformes et son sérieux, la France est aujourd’hui revenue au cœur du continent européen ! Avec Emmanuel Macron, nous poursuivrons les réformes indispensables à notre crédibilité pour pouvoir continuer à bâtir cette Europe souveraine, unie et démocratique.
Marie Lebec (députée)
> L'Assemblée nationale a adopté ! Nous tournons
le dos à quatre décennies de désindustrialisation ! Notre industrie renaît et
la France a toutes les cartes en main pour devenir la première nation
décarbonnée d'Europe. Désormais, réindustrialisation rime avec décarbonation.
Maud Bregeon (députée)
> EDF n’est pas une entreprise comme une autre.
De cette singularité découle l’organisation interne du nucléaire, en passe
d’être revue autour de cinq grands piliers, regroupés aujourd’hui autour de
deux directions (DPNT/DIPNN).
Loïc Signor (député)
> Ce qu'a oublié de voter la France Insoumise pour améliorer votre
pouvoir d'achat depuis 1 an :
- bouclier tarifaire ;
- revalorisations des minimas sociaux et des bourses étudiantes ;
- remise sur le carburant ;
- suppression de la taxe d'habitation ;
- suppression de la redevance audiovisuelle.
> Sans le bouclier tarifaire que nos oppositions n'ont jamais voulu voter, les prix de l'électricité auraient augmenté de près de 120%. Chez nos voisins, comme en Belgique, la facture d'électricité est à 3.000 euros par an. En France, elle est de 1.500 euros en moyenne. Le Gouvernement agit pour protéger le pouvoir d'achat des Français.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Depuis 2017, le gouvernement a mis fin à la
désindustrialisation avec l’installation de 300 usines et la création de 110
000 emplois. La loi Industrie verte adopté cette nuit poursuit l’objectif
d’aller plus loin en faisant de l’industrie un levier de la décarbonation.
Bruno Millienne (député)
> Ce remaniement
"muscle" politiquement le gouvernement. Le problème, c'est que les
nouveaux entrants n'ont même pas commencé qu'ils sont cloués au pilori par les
oppositions.
C'est pendant les 100 jours qu'on a voté la loi de programmation militaire,
c'est pendant les 100 jours qu'on a voté la loi sur la justice, c'est pendant
les 100 jours qu'on va voter la loi Industrie verte.
> Ce qui m'inquiète le plus avec la NUPES, c'est que plutôt que de se
démarquer de Mélenchon, ses porteurs d'eau
adoptent les mêmes méthodes.
● Parti radical
> En ouverture du Conseil des ministres, le Président de
la République a clairement rappelé le cap de l’action gouvernementale « l’indépendance
de notre pays pour consolider un modèle social plus juste », les grands
chantiers (réindustrialisation et plein emploi, progrès, planification
écologique, ordre républicain) et les dossiers de ces prochains mois (suites
des émeutes de juillet, sécheresse, pouvoir d’achat, accès à la santé,
préparation des événements sportifs mondiaux en France, finances publiques,
immigration).
Le Parti Radical approuve ces priorités en mettant l’accent sur :
- la justice sociale et la lutte contre les inégalités dans un contexte où il
est impératif d’apporter les réponses à la hauteur des émeutes de ces derniers
jours ;
- l’ordre républicain qui doit assurer la sécurité de nos concitoyens et
permettre leur plein effet aux mesures de cohésion sociale sur le modèle du
plan Borloo (éducatives, politique de la ville, services publics, soutien au
monde associatif), mais aussi faire respecter et appliquer le principe de
Laïcité;
- l’écologie et l’innovation: la France doit pouvoir faire mieux et être
motrice dans la lutte contre le réchauffement climatique au niveau européen et
mondial.
Laurent Hénart
(président)
> Le Président de la République a raison d’insister sur l’importance de
l’efficacité de l’action publique pour renouer avec la confiance de nos
concitoyens. Le travail avec les Parlementaires et élus locaux est essentiel,
mais les Radicaux sont convaincus qu’il faut aller plus loin en matière
institutionnelle et de décentralisation pour donner véritablement les moyens
d’agir nécessaires aux acteurs locaux, gage d’une plus grande réussite dans la
mise en œuvre des politiques publiques
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
> Nous condamnons l’attaque honteuse de Giorgia Meloni contre les droits des familles LGBTIQ. Effacer les noms des parents des certificats de naissance des enfants est cruel et la décision doit être renversée. Dans l’UE, les droits des couples de même sexe et de leurs enfants doivent être respectés !
Nathalie Loiseau
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Y a-t-il
encore des obstinés pour croire que Poutine défend « les valeurs
chrétiennes traditionnelles »? Tristesse et colère devant le bombardement
d’Odessa, ce joyau européen.
> Quand un peuple se dresse pour défendre l’état de droit, on se rappelle que certaines valeurs sont bien universelles et cela fait chaud au cœur. Chapeau bas aux Israéliens qui défendent la démocratie.
Pascal Canfin
> [La vente de voitures électriques a pour la
première fois surpassé celle de véhicules diesels] Voilà qui illustre
l’accélération en cours. Un tel basculement était inimaginable il y a encore
cinq ans!
Marie-Pierre Vedrenne
> La détermination paye ! L’accord dit post
Cotonou va pouvoir enfin entrer en vigueur, un engagement essentiel pour des
coopérations concrètes entre les pays d’Afrique Caraïbes Pacifique &
l’Union européenne.
> Qui met le mieux en œuvre la loi européenne contre les plastiques à usage unique? En France, les contrôles viennent de commencer au 1er juillet et les sanctions vont arriver. C’est déjà le cas en Grèce. L’Italie est le plus mauvais élève et a vidé le texte de son contenu.
Pierre Karleskind
>La décision italienne est monstrueuse, car elle revient tout simplement
à retirer administrativement un enfant à l'un de ses parents pour cause
d'homosexualité. Nous ne pouvons pas laisser des enfants être les victimes de
cette ignoble croisade de l'extrême droite contre les familles arc-en-ciel.