samedi 22 juillet 2023

Propos centristes. Monde – Union européenne verte / Le «Made in America» de retour / Intelligence artificielle, dangers et opportunités / Belgique: échec de la réforme fiscale / Allemagne: lutte contre la dette / Italie: salaire minimum / Grande-Bretagne: victoire pour les Lib dems…

Voici une sélection, ce 22 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

Union Européenne

♦ Renew Europe (groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans Propos centristes France]

> > 80% des déchets trouvés dans l’océan sont en plastique !
Il y a deux ans, l’UE a interdit le plastique à usage unique. C’était une étape importante.
Nous devons renforcer la prévention des déchets:
- Cesser d’utiliser des emballages inutiles
- Rendre les emballages recyclables d’ici 2030
- Créer des règles claires pour les entreprises et les consommateurs

> Il y a plus de 49 ans, Chypre a changé à jamais lorsque l’armée turque a lancé une invasion, ce qui a conduit à l’occupation illégale de 37 % du territoire chypriote
Nous n’accepterons jamais une solution à deux États.
Renew Europe soutient la relance du processus de paix et la réunification de l’île.

 

Soraya Rodriguez
> Une étude de l’ONU conclut que plus de 7 millions d’enfants sont privés de liberté dans le monde.

 

L’UE doit élaborer des politiques qui donnent suite à ses recommandations pour empêcher cela.

> Après de dures négociations au Parlement, nous pouvons dire aujourd’hui avec satisfaction que nous sommes mandatés pour entamer un dialogue avec la Commission et le Conseil afin d’avoir une loi sur la restauration de la nature. Un bon état de la biodiversité est la garantie de notre développement durable.

 

Catharina Rinzema
> Un accord sur les minéraux critiques entre l'UE et les États-Unis est une étape nécessaire pour réduire notre dépendance à l'égard de la Chine pour les technologies propres. Nous avons besoin d'une coopération plus forte avec les États-Unis, notre plus grand partenaire stratégique, en matière de commerce et de transition écologique.

 

Morten Helveg Petersen
> Je me félicite de ce résultat. Nous ouvrons la voie à une transition verte plus rapide en maintenant le marché au centre de la réforme. Notre effort pour améliorer les infrastructures et les échanges transfrontaliers d'énergie arrive au bon moment. Maintenant, nous donnons le ton vers l'union de l'énergie qui mettra une fois pour toutes fin à notre dépendance vis-à-vis du gaz russe, garantira une énergie verte bon marché aux citoyens européens et apportera une contribution significative à l'économie verte de l'Europe.

 

Petras Auštrevičius
> [Biélorussie] Le régime autoritaire de Loukachenko persiste à opprimer, à abuser et à emprisonner injustement des citoyens biélorusses pacifiques. Cette politique de suppression systématique d’individus à l'esprit critique, de l'opposition politique et des organisations de la société civile est intrinsèquement incompatible avec les principes fondamentaux de l'humanité. Renew Europe reste fermement engagé à exprimer sa solidarité avec la nation bélarusse, qui s'efforce sans relâche d'établir un Bélarus démocratique et indépendant. Nous nous engageons de tout cœur à soutenir leurs justes efforts.

 

Nicola Danti
> La cybersécurité doit devenir une priorité pour l'industrie et les consommateurs. Avec le Cyber Resilience Act, les produits connectés seront plus cybersécurisés, les vulnérabilités seront corrigées et les cybermenaces pour nos citoyens seront minimisées. L'Europe doit créer une culture de la cybersécurité et investir dans les cybercompétences et aptitudes : grâce à ce règlement, nous serons mieux préparés à nous défendre contre les cyberattaques en constante augmentation .

 

Morten Løkkegaard
> Nous menons une guerre qui s'intensifie dans le cyberespace. Cette proposition législative protégera les citoyens et les entreprises de l'UE en améliorant la sécurité des objets connectés à l'internet. Cependant, nous devons également stimuler l'innovation et protéger les start-up et les PME de charges administratives inutiles. Entre autres choses, nous soulignons la nécessité de sas réglementaires dans les États membres pour permettre à l'innovation de prospérer. Il est vital pour les entreprises européennes d'assurer leur sécurité, ainsi que leur compétitivité mondiale et leur innovation future.

 

Ivars Ljabs
> Cette nouvelle législation garantira que les systèmes informatiques des administrations publiques communiquent et interagissent entre eux de manière fluide. Il aidera les citoyens et les entreprises à bénéficier de services publics au-delà des frontières nationales tout en économisant du temps et des ressources. Les nombreux systèmes informatiques existants et futurs des administrations publiques européennes devraient avoir une langue commune, c'est-à-dire la capacité de se parler instantanément et directement dans la même langue. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux parlent dans une sorte de sabir. Il est essentiel de veiller à ce que les systèmes construits à l'aide de dizaines de milliards de fonds de l'UE soient interopérables avec les systèmes de toute l'Europe dès le premier jour.

 

● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> On le dit volontiers, mais on n’épargne pas pour les familles, les enfants et l’éducation. Les prestations de la politique familiale de la Confédération sont financées plus fortement par rapport à 2019, à 18,4 milliards d’euros.

> Pour le FDP, la priorité a toujours été de ne pas laisser l’État profiter de l’inflation. C’est pourquoi il était bon et juste que la loi de compensation de l’inflation prenne des mesures décisives contre les charges fiscales involontaires.

> Avec des coûts d’intérêts élevés et, en même temps, une inflation élevée, nous ne pouvons pas nous contenter de parler de dettes inépuisables et de répartition. Nous devons à nouveau nous concentrer sur la création de richesses.

> Nous ne sommes qu’au début d’un processus visant à rendre le budget plus tourné vers l’avenir, car notre prospérité ne se maintient pas d’elle-même. Nous devons créer de nouvelles marges de manœuvre en renforçant maintenant notre compétitivité.

> Je partage l’opinion selon laquelle il ne serait pas judicieux de compenser durablement des prix élevés de l’énergie par des subventions. Nous devons plutôt améliorer les conditions-cadres pour une meilleure offre d’énergie et des conditions d’implantation pour l’industrie dans son ensemble.

> Ce qui est clair, c’est qu’en l’absence d’une base économique solide, tous nos objectifs écologiques et nos objectifs sociaux ne resteront que des promesses non financières.

> [Réforme des retraites] Le capital des générations apportera une contribution importante à la stabilisation de la pension légale. Les retraites privées doivent également être réformées, par exemple avec un fonds de pension éligible. Ces propositions constituent un bon point de départ.

 

● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> [Réforme fiscale] Un échec. Encore un. Prévisible. Que de temps pompé par ce gouvernement Vivaldi [coalition gouvernementale] pour se mettre des bâtons dans les roues à des fins purement électorales de court terme plutôt que de consacrer de l’énergie à dégager des solutions fortes de long terme. Notre pays est-il encore capable d’adopter d’importantes réformes ? Les pensions ont montré que visiblement non. L’enterrement de la réforme fiscale en ajoute une couche. Est-on condamné à l’échec ou, au mieux, au plus petit commun dénominateur à chaque fois, là où nous avons besoin de décisions audacieuses et assumées, parfois peut-être un tantinet impopulaire au temps T pour garantir la qualité de vie et la valorisation du travail au temps T+1 ? Pensons aux prochaines générations plutôt que systématiquement aux prochaines élections. Réformons une fiscalité injuste et obsolète.
Les Engagés ont présenté une vaste réforme fiscale crédible et globale, redonnant de l’oxygène aux travailleurs et employeurs. L’échec de la Vivaldi c’est l’échec de tous les Belges aspirant à ce que leurs efforts soient mieux récompensés.

 

♦ DéFI
François de Smet (président)
> «Grande réforme fiscale de 6 milliards» donne une «Tax shift de 2 milliards» qui aboutit à une «Tax pschitt» Les Belges continueront donc à subir le système fiscal le plus injuste et le plus opaque. Pas merci la Vivaldi [coalition gouvernementale] et l'incapacité de tous les partis qui la composent à se transcender.

> Le naufrage de cette réforme fiscale est sans conteste le plus grave échec de la Vivaldi [coalition gouvernementale], et il n'est dû qu'à l'incapacité de ses présidents de parti à voir au-delà de la prochaine élection et à raisonner autrement qu'en termes de trophées.
Notre pays a un régime fiscal opaque, injuste pour les bas et moyens revenus. La première épure du ministre des finances, si elle n'était pas parfaite, avait le mérite d'alléger drastiquement la fiscalité sur le travail, ce qui est sans conteste urgent et nécessaire.
D'une grande réforme à 6 milliards on est passés à un modeste tax shift à 2 milliards et finalement... plus rien du tout. C'est une grave occasion manquée: oui, gouverner à 7 est difficile, mais c'est aussi le type de majorité qui pouvait imposer un changement de paradigme.
La Belgique continuera donc à être championne du monde de la fiscalité sur le travail, de l'opacité et de la débrouille, et les bénéficiaires sont les conseillers fiscaux. Cet échec est celui d'une classe politique prisonnière de ses peurs et qui renonce à l'intérêt général.

> Notre pays a un régime fiscal opaque, injuste et l'un des plus lourds pour les bas et moyens revenus et vous n’y changerez rien. (…)
Bien sûr, cet échec est collectif et chacun des partis en a sa part. Ceci étant, il est frappant de voir que les reproches pleuvent en particulier sur l’un de vos partenaires, que même le ministre des Finances montre du doigt. (…)
Il est intéressant de s’arrêter sur les arguments avancés par mes collègues du Mouvement supposément Réformateur. A les entendre, il faudrait qu’une réforme fiscale ne coûte rien et soit financée par la seule croissance. C’est là une vision assez curieuse. Parce que le système fiscal est injuste indépendamment du taux d’emploi.
Même avec un taux d'emploi à 80%, même avec une nette augmentation des recettes, notre système fiscal serait toujours aussi injuste en matraquant aussi fortement les bas revenus et les classes moyennes. Vous confondez l’effet et la cause.
En refusant d’alléger la fiscalité sur le travail, vous freinez vous-mêmes le trajet vers ces 80%, et vous augmentez le système D et le peu d'adhésion à l’impôt. (…)
Vous avez montré dans cette séquence, chers collègues du MR, un visage qui n’est ni libéral, ni réformateur mais conservateur. Vous êtes en train d’envoyer le message qu’il n’est plus possible de réformer avec les réformateurs. Je vous invite à y réfléchir.

 

Sophie Rohonyi (députée)

> Le MR, mouvement conservateur qui n’a de réformateur que son nom, justifie aujourd’hui son blocage de la réforme fiscale en affirmant qu’après tout, l’accord de gouvernement Vivaldi [coalition gouvernementale] parlait de « préparer » une réforme, pas d’en conclure une. Quelle mauvaise foi!

 

● Espagne
♦ Ciudadanos
Adrián Vázquez Lázara (secrétaire général)
> Aujourd’hui, à Logroño, sont décidées certaines des lignes qui marqueront l’agenda européen de la justice des prochains mois.
Cette présidence est une occasion à laquelle l’Espagne ne peut plus être en retard.
Pas une minute à perdre.

> Réunion bilatérale avec Angelika Schlunck, secrétaire d’État au ministère allemand de la justice. Sur la table, les projets législatifs les plus importants de la Commission des lois du Parlement européen et en particulier la nouvelle directive sur la discrimination Nous avons travaillé si dur cette législature.

 

● Italie
♦ Azione

> Il y a un an, Draghi a démissionné, alors qu’il était l’un des Premiers ministres les plus appréciés de ces dernières années. Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec un gouvernement qui ne sait pas quoi faire de l’Italie. La différence est là : des propositions contre idéologie. Nous avons toujours su de quel côté nous étions.

 

Carlo Calenda (secrétaire général)
> Pour nous, la boussole reste la suivante : l’esprit républicain. Les droits et les devoirs inscrits dans la première partie de la Constitution et l’aspiration à une Italie forte, cultivée, équitable.

> Je suis heureux qu’il y ait une ouverture du gouvernement à discuter du salaire minimum. Arrêtons les polémiques et essayons ensemble de faire quelque chose d’utile pour l’Italie.

> Avec les blagues de Tajani sur l’Union soviétique, celles de Musumeci sur l’assistanat et les inévitables polémiques qui en découlent, on ne va nulle part.
Je crois qu’il est nécessaire de baisser le ton, de rencontrer Giorgia Meloni et de lancer une discussion.
Les oppositions ont présenté une proposition commune de salaire minimum sérieux et détaillé. Si le gouvernement a des idées différentes sur la façon de faire face à la pauvreté au travail, nous les écouterons attentivement.

> Peut-être que nous devrions réfléchir à cela aujourd’hui : Draghi est parti avec 70% de bonnes opinions. Le même pourcentage d’Italiens a ensuite voté pour des partis qui l’avaient désavoué ou jamais soutenu. Pourquoi ?

> Une partie de la population soutient donc ce que nous proposons avec le salaire minimum parce que nous regardons à gauche. Lorsque nous voterons la réforme Nordio, ils écriront que nous le faisons parce qu’un espace s’est libéré à droite. D’ailleurs, j’ai déjà un certain nombre d’internautes qui écrivent que nous nous sommes abstenus sur l’interdiction de la production de viande synthétique, pour faire de l’opposition à Italia viva qui a voté avec le gouvernement. Beaucoup ont déjà dit que nous sommes pour la démission de Santanchè parce que nous regardons l’électorat populistes de 5 étoiles. Quelqu’un a écrit que notre vote contre la directive européenne est un rapprochement avec Forza Italia. Alors peut-être, mais peut-être seulement peut-être, vous comprendrez que nous votons pour ce que nous estimons utile pour le pays. Et que c’est la seule conduite honorable pour une personnalité politique. Je comprends que le jeu de l’étiquette est un passe-temps amusant. Malheureusement, le pays est en train de disparaître depuis trente ans. Mais c’est secondaire. Pour eux le jeu passe en premier. Pour perdre.

> Santé, Santé, Santé. Depuis novembre 2019, nous continuons à répéter que nous perdons le pilier le plus important de notre protection sociale. Nous avons fait des propositions structurelles et à court terme pour effacer les listes d’attente. Mais comme c’est le cas dans ce pays pour tout ce qui implique des compétences en gestion, rien ne se passe.

> Je voudrais lancer un appel personnel à Giorgia Meloni. Ces derniers mois, nous avons toujours mené une opposition responsable. Nous avons soutenu les mesures du gouvernement que nous pensions justes. Nous n’avons jamais crié au fascisme. Nous avons été, en quelques mots, sérieux et non idéologiques. Je voudrais demander à la Présidente la même attitude sur le salaire minimum. Arrêtez l’amendement suppressif de la proposition faite par les oppositions et ouvrez une table de comparaison. La pauvreté au travail est un fléau dans ce pays. Avec l’inflation, ce fléau s’est propagé. Travaillons tous ensemble pour trouver une solution.

 

♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Ça fait 31 ans. Et pourtant les idéaux de Paolo Borsellino et des agents Agostino Catalano, Emanuela Loi, Vincenzo Li Muli, Walter Eddie Cosina, Claudio Traina, morts avec lui dans la via D’Amelio, restent gravés dans les cœurs surtout de notre génération.
La mémoire de Borsellino a été outragée par des détournements, des instrumentalisations, des lâches. Mais sa stature morale et civile reste l’un des plus beaux exemples, surtout pour les plus jeunes. Merci Paolo.

> C’était en juillet 2015. Meloni m’accusait d’être esclave des lobbies bancaires. Elle affirmait que je voulais introduire le retrait forcé des comptes bancaires. C’était faux.
Juillet 2023 : Giorgia Meloni et Matteo Salvini introduisent le prélèvement forcé sur les comptes courants, avec la loi de délégation fiscale. Huit ans plus tard, la vérité émerge et les populistes montrent leur visage : quelqu’un aujourd’hui va-t-il s’excuser?

 

Autres pays

● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> On a créé l’Allocation canadienne pour enfants afin d’aider les familles. Ces 7 dernières années, des centaines de milliers d’enfants sont sortis de la pauvreté grâce à elle. Et l’allocation vient d’être bonifiée pour compenser la hausse du coût de la vie.

> La semaine dernière, on était au Sommet de l’OTAN à Vilnius pour défendre la démocratie, renforcer la sécurité transatlantique et réaffirmer notre soutien aux Ukrainiens.

 

● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> La loi sur la réduction de l’inflation offre des crédits d’impôt pour les projets utilisant des produits fabriqués aux États-Unis afin que notre avenir énergétique propre soit fabriqué en Amérique.
Tous ces investissements se traduisent par des emplois chez nous.
Et nous nous assurons que ces nouveaux emplois viennent avec le choix libre et équitable d’adhérer à un syndicat.

> Les travailleurs américains sont les meilleurs au monde ; et aujourd’hui, avec un programme historique «Investing in America», nous prouvons que l’expression «Made in America» n’est pas seulement un slogan, c’est une réalité. Au cours de la «Made in America Week», nous célébrons les travailleurs, les syndicats et les innovateurs qui alimentent la prospérité de notre nation et permettent aux États-Unis de diriger à nouveau le monde de la fabrication.
Le secteur manufacturier américain est depuis longtemps l’épine dorsale de notre économie. Mais pendant des décennies, les entreprises ont déplacé des emplois et de la production à l’étranger, évinçant la classe moyenne, récompensant la richesse au lieu du travail, laissant nos chaînes d’approvisionnement vulnérables et privant d’innombrables collectivités d’un sentiment de fierté et d’estime de soi. Je me suis présenté comme président pour changer cela – et grâce à la loi historique que nous avons adoptée au cours des deux dernières années, cela se produit. Ces lois forment la base de notre programme «Investir en Amérique», qui a déjà attiré des centaines de milliards de dollars en investissements privés et créé près de 800.000 nouveaux emplois manufacturiers dans tous les domaines, des semi-conducteurs aux batteries de voitures électriques en passant par les technologies énergétiques propres et plus encore.
Notre loi bipartisane sur les infrastructures réalise un investissement unique en une génération dans la reconstruction des routes, des ponts, des chemins de fer, des ports, des aéroports et des systèmes d’eau des États-Unis, en utilisant du fer, de l’acier, des produits manufacturés et des matériaux de construction américains. Et parce que ce projet de loi comprenait des dispositions comme 7,5 milliards de dollars pour construire un réseau national de 500.000 bornes de recharge pour véhicules électriques avec de l’équipement fabriqué aux États-Unis, nous avons assisté à un boom de la fabrication et des investissements privés ici au pays. Notre loi historique sur les puces et les sciences nous permet de fabriquer des semi-conducteurs, de protéger la sécurité nationale et d’accroître notre offre de ces minuscules puces informatiques qui alimentent tout, des téléphones portables aux ordinateurs en passant par les machines à laver. Notre Loi sur la réduction de l’inflation, quant à elle, fait notre plus gros investissement dans la lutte contre la crise climatique de l’Histoire, avec des crédits d’impôt pour stimuler la demande de technologies énergétiques propres américaines. Nous élargissons les programmes d’apprentissage enregistré et de préapprentissage, et formons la prochaine génération de travailleurs américains à diriger le monde dans ces nouvelles industries tout au long du XXIe siècle. Le mois dernier, nous avons lancé www.Invest.gov, un site Web interactif montrant les investissements publics et privés historiques que ces lois apportent aux États et territoires à travers le pays afin que les Américains de partout puissent voir le «Made in America» progresser dans leurs propres communautés et sentir renaître un nouvel espoir et une nouvelle fierté.
En même temps, nous utilisons le pouvoir d’achat du gouvernement fédéral — le plus grand acheteur de biens de consommation au monde — pour stimuler directement la demande de produits fabriqués aux États-Unis. Au cours de ma première semaine à la présidence, j’ai signé un décret ordonnant aux agences de resserrer les politiques «Buy America» et «Buy American», d’éliminer les échappatoires, d’accroître la coordination et d’assurer la transparence. Nous avons également apporté la plus importante modification à la loi «Buy American» en près de 70 ans, exigeant maintenant qu’un pourcentage record de 60% de la valeur des composants des produits soit fabriqué aux États-Unis, ce qui atteindra 75% d’ici 2029. Nous utilisons également un réseau national financé par le gouvernement fédéral — le Partenariat de vulgarisation du secteur manufacturier — pour accroître les capacités des petites et moyennes entreprises manufacturières canadiennes afin qu’elles obtiennent plus de contrats fédéraux. Et pour aider toutes les entreprises américaines à trouver ces opportunités, nous avons lancé www.MadeinAmerica.gov.
Ces mesures historiques font en sorte que les travailleurs américains fabriquent des biens américains sur le sol américain — un élément clé de la mission de mon gouvernement visant à reconstruire notre économie à partir du milieu et de la base, et non du haut vers le bas.  Les États-Unis ont toujours été un pays riche en possibilités, et ensemble, nous continuerons de travailler pour faire de notre économie la plus compétitive et la plus novatrice au monde, sans laisser personne de côté. Cette semaine, nous pouvons tous ressentir une nouvelle fierté à l’égard de ces trois mots puissants: «Made in America».

> L’intelligence artificielle est une promesse énorme de risques pour notre société, notre économie et notre sécurité nationale, mais aussi de possibilités incroyables.
Il y a à peine deux mois, Kamala Harris et moi avons rencontré les dirigeants pour souligner la responsabilité de veiller à ce que les produits qu’ils produisent soient sécuritaires avant de les commercialiser.
Depuis, j’ai rencontré certains des plus grands esprits de la technologie américaine pour connaître la gamme de perspectives, de possibilités et de risques de l’IA.
Kamala Harris a rencontré des dirigeants de la société civile pour entendre leurs préoccupations au sujet des répercussions sur la société et des façons de protéger les droits des Américains.
Au cours de la dernière année, mon gouvernement a pris des mesures pour orienter l’innovation responsable.
En octobre dernier, nous avons présenté une déclaration des droits sur l’intelligence artificielle, la première en son genre.
En février, j’ai signé un décret pour ordonner aux organismes de protéger le public contre les algorithmes discriminatoires.
En mai, nous avons dévoilé une nouvelle stratégie visant à établir sept nouveaux instituts de recherche en IA afin de favoriser les percées dans l’innovation responsable en IA.
Et aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que sept entreprises se sont engagées volontairement à innover de façon responsable. Ces engagements, que les entreprises mettront en œuvre immédiatement, soulignent trois principes fondamentaux : la sûreté, la sécurité et la confiance.
Premièrement, les entreprises ont l’obligation de s’assurer que leur technologie est sécuritaire avant de les commercialiser. Cela signifie mettre à l’essai les capacités de leurs systèmes, évaluer leur risque potentiel et rendre publics les résultats de ces évaluations.
Deuxièmement, les entreprises doivent accorder la priorité à la sécurité de leurs systèmes en protégeant leurs modèles contre les cybermenaces, en gérant les risques pour notre sécurité nationale et en partageant les pratiques exemplaires et les normes de l’industrie qui sont nécessaires.
Troisièmement, les entreprises ont le devoir de gagner la confiance du public et de donner aux utilisateurs les moyens de prendre des décisions éclairées — en étiquetant le contenu qui a été modifié ou généré par l’IA, en éliminant les préjugés et la discrimination, en renforçant la protection de la vie privée et en protégeant les enfants contre les préjudices.
Enfin, les entreprises ont convenu de trouver des moyens pour que l’IA aide à relever les plus grands défis de la société — du cancer aux changements climatiques — et à investir dans l’éducation et de nouveaux emplois pour aider les étudiants et les travailleurs à tirer profit des possibilités, et l’IA offre d’énormes possibilités.
Ces engagements sont réels et concrets. Ils vont aider à remplir l’obligation fondamentale de l’industrie envers les Américains de mettre au point des technologies sûres et dignes de confiance qui profitent à la société et respectent nos valeurs et nos valeurs communes.
Permettez-moi de conclure en disant que nous verrons plus de changements technologiques au cours des 10 prochaines années, ou même au cours des prochaines années, qu’au cours des 50 dernières années. Cela a été une révélation stupéfiante pour moi, très franchement. L’intelligence artificielle va transformer la vie des gens partout dans le monde.
Le groupe ici présent jouera un rôle essentiel dans la promotion de l’innovation en assumant la responsabilité et en assurant la sécurité par conception pour gagner la confiance des Américains. Et, très franchement, lorsque j’ai rencontré les dirigeants mondiaux, tous , européens , membres du G7 se concentrent sur la même chose.
Les médias sociaux nous ont montré le tort que peut causer une technologie puissante sans les mesures de protection appropriées.
Et j’ai dit à l’État de l’Union que le Congrès doit adopter une législation bipartisane pour imposer des limites strictes à la collecte de données personnelles, interdire les publicités ciblées pour les enfants, obliger les entreprises à accorder la priorité à la santé et à la sécurité.
Mais nous devons être lucides et vigilants au sujet des menaces des technologies émergentes qu’elles peuvent poser à notre démocratie et à nos valeurs.
Les Américains voient comment l’intelligence artificielle avancée et le rythme de l’innovation ont le pouvoir de perturber les emplois et les industries.
Ces engagements sont prometteurs, mais nous avons encore beaucoup de travail à faire ensemble.
La réalisation de la promesse d’IA en gérant le risque exigera de nouvelles lois, de nouveaux règlements et une surveillance.
Dans les semaines à venir, je vais continuer à prendre des mesures exécutives pour aider l’Amérique à ouvrir la voie à l’innovation responsable.  Et nous allons travailler avec les deux parties pour élaborer des lois et des règlements appropriés. Je suis heureux que les leaders démocrates Schumer au Sénat et Jeffries à la Chambre des représentants et d’autres élus au Congrès en fassent une priorité bipartite.
Au fur et à mesure que nous ferons progresser le programme ici au pays, nous dirigerons le travail avec nos alliés et nos partenaires sur un cadre international commun pour régir le développement de l’IA.
Il s’agit d’une responsabilité sérieuse, et nous devons bien faire les choses. Et il y a aussi un énorme potentiel d’amélioration.

> La concentration industrielle peut coûter 5 000 $ par an au ménage américain type.
Aujourd’hui, le ministère de la Justice et la FTC [ Federal Trade Commission] ont publié de nouvelles lignes directrices sur les fusions proposées pour indiquer clairement que nous ne pouvons pas accepter de mauvaises fusions qui entraînent des licenciements massifs, des prix plus élevés et moins d’options pour les Américains.

> Les «Bidenomics» fonctionnent! Et voilà à quoi ça ressemble. Plus de 13 millions de nouveaux emplois ont été créés au pays, dont près d’un demi-million ici, en Pennsylvanie, au cours des deux dernières années et demie. Huit cent mille emplois manufacturiers, vingt-huit mille ici en Pennsylvanie seulement au cours des deux dernières années et demie.
C’est plus d’emplois en deux ans qu’un président n’en a créés en quatre ans. Le taux de chômage est inférieur à 4%, la plus longue période de chômage inférieure à 4% au cours des 50 dernières années.
Nous commençons à nous relever. Nous pouvons le faire parce que nous donnons une chance aux travailleurs.
Le chômage est en baisse. Mais à la surprise de beaucoup d’économistes, l’inflation l’est aussi.
Vous vous souvenez de l’histoire? Pour que l’inflation baisse, il faut réduire les salaires des travailleurs, il faut que le chômage augmente pour que l’inflation baisse.
Eh bien, devinez quoi? Je n’ai jamais acheté ça. Je ne pense pas que le problème en Amérique est que trop de gens travaillent ou que les gens font trop d’argent.
Au lieu de cela, nous nous sommes concentrés sur l’intégration des Américains dans la population active en réparant une chaîne d’approvisionnement brisée, en réduisant le coût des produits, des soins de santé aux produits que nous achetons.
Le fait est que les entreprises ont réalisé des profits records pendant la pandémie. Et, en passant, je ne suis pas contre les entreprises. Je viens du capital des entreprises du monde entier. De plus, plus de sociétés sont constituées au Delaware que dans tous les autres États de l’Union. Mais tout le monde devrait payer sa juste part. Tout le monde devrait payer sa juste part.
Maintenant, elles diminuent, tout comme l’inflation. Nous devons continuer de les réduire — les marges bénéficiaires et les marges bénéficiaires de leurs profits. C’est une chose de faire des profits; c’en est une autre d’être excessif.
Vous savez, c’est l’un des moyens les plus importants de continuer à faire progresser l’inflation.

Alors que nous avons plus, l’inflation a ralenti chaque mois au cours des 12 derniers mois, sur une base annuelle pour les 12 derniers mois. Combien de fois avez-vous lu que l’inflation — qu’une récession s’en venait? Ils ont même dit aujourd’hui, à Wall Street, qu’ils ne s’attendaient pas à une récession.
C’est le point le plus bas de l’inflation depuis plus de deux ans.
Les États-Unis ont le taux d’inflation le plus bas de toutes les grandes économies du monde . Il est passé de 9% à 3%  et il va continuer à diminuer.
En même temps, la rémunération des travailleurs à faible salaire a augmenté plus rapidement en plus de deux décennies, et les salaires augmentent plus rapidement que l’inflation. Cela signifie que beaucoup de travailleurs commencent à avoir un peu de marge de manœuvre.
Selon les enquêtes, la satisfaction au travail en Amérique est à un maximum de 36 ans. Nous avons plus de travail à faire pour que les gens encore sur la touche retrouevnt un travail.
La proportion d’Américains en âge de travailler sur le marché du travail est aussi élevée qu’elle l’a été en 20 ans, y compris chaque jour sous mon prédécesseur.
Et ce n’est pas un accident, c’est mon plan économique en action. Ce sont les «Bidenomics».
Depuis mon arrivée au pouvoir, nous avons attiré plus d’un demi-billion de dollars en investissements privés dans la fabrication et l’énergie propre aux États-Unis.
Au lieu d’exporter des emplois, c’était le cas autrefois où il fallait trouver le marché le moins cher au monde, envoyer le travail à l’étranger et rapporter le produit. Pas sous ma présidence. Ici même, nous créons des emplois en Amérique et nous exportons des produits américains.
Sous la direction des membres démocrates du Congrès, nous avons adopté la Loi sur la réduction de l’inflation — bien que quelques républicains l’aient appuyée — le plus important investissement dans la lutte contre le climat de tous les temps, partout dans le monde avec un total de 368 milliards de dollars.

Nous connaissons l’urgence. Je n’entends pas beaucoup de détracteurs du climat nier les inondations, les vagues de chaleur, la fumée de feu de forêt qui a touché tant d’Américains cette semaine seulement.
Mais nous avons aussi des solutions. Beaucoup de mes amis du mouvement syndical savent : Quand je pense au climat, je pense aux emplois. Je pense aux emplois syndiqués.
Et cette loi crée des millions d’emplois bien rémunérés dans le secteur de la fabrication d’énergie propre, y compris l’énergie éolienne en mer.
Lorsque j’ai pris le pouvoir, je me suis fixé comme objectif de produire 30 gigawatts d’énergie éolienne en mer d’ici 2030. Trente gigawatts suffisent pour alimenter 10 millions de foyers, et cela nous aidera à atteindre une énergie propre à 100 %  d’ici 2035. D’ici 2035, toute l’électricité, quelle qu’elle soit, sera une énergie propre.
Ce n’est pas hypothétique. La construction de deux grands projets est déjà en cours au large de la côte Est. Et pas plus tard que le mois dernier, le ministère de l’Intérieur a accordé des permis pour deux autres projets éoliens sur la côte Est.
Et ici, au chantier naval de Philly, Great Lakes Dredge & Dock prend également des mesures pour aider à atteindre les objectifs en matière d’énergie propre.
Aujourd’hui, des travailleurs de neuf syndicats différents vont commencer à construire un navire appelé l’Acadie. Il va placer des roches lourdes à la base des projets éoliens extracôtiers pour les stabiliser lorsqu’il les pose, et il va les projeter — pour les protéger contre l’érosion.
Ce sera le premier navire de ce type fabriqué en Amérique — appartenant à des Américains, exploité par des Américains. Et les roches viendront des carrières américaines, et elles seront chargées dans les ports américains.
L’acier pour un navire est fabriqué par les Métallurgistes unis de l’Indiana.
Le moteur sera fabriqué par le United States Electrical, Radio and Machine Workers à Pittsburgh.
L’équipage sera composé de marins américains de l’Union internationale des marins.
Les turbines elles-mêmes seront aussi grandes que les bâtiments de Center City, Philadelphie.
Voilà leur taille. Et les pales : 110 mètres de long. Je suis allé les voir faire au Colorado. C’était époustouflant.
Et j’ajouterais, nonobstant ce que l’autre gars a dit, les moulins à vent ne causent pas le cancer.
Certaines personnes ne savent peut-être pas qu’une loi a été adoptée en 1920, la loi Jones. On dit que les navires qui circulent entre les ports américains doivent être construits par des Américains, appartenir à des Américains et avoir des équipages américains. Mais certains se contentent de se fier à des navires construits à l’étranger sans équipages américains pour les exploiter.
Encore une fois, pas sous ma présidence.
Nous renforçons la construction navale aux États-Unis, soutenons de bons emplois syndiqués et amenons des chaînes d’approvisionnement éoliennes en mer. Chez nous.
Avant la pandémie, la plupart des Américains n’avaient jamais pensé à la « chaîne d’approvisionnement ». Mais aujourd’hui, après les retards dans les pièces et les produits, tout le monde sait ce que signifie une chaîne d’approvisionnement et pourquoi ils comptent.
Notre programme Investir dans les États-Unis ramène nos chaînes d’approvisionnement en énergie propre à la maison.
Depuis mon arrivée au pouvoir, nous avons vu plus de 16 milliards de dollars de nouveaux investissements dans l’énergie éolienne en mer, y compris 18 navires éoliens en mer, 12 installations de fabrication et 13 ports.
Aujourd’hui, nous avons annoncé la toute première vente d’éoliennes en mer dans le golfe du Mexique. Nous allons dans le golfe. Vous pensez que je plaisante. Vous n’avez encore rien vu.
De l’autre côté de la rivière Delaware à Paulsboro, dans le New Jersey, des travailleurs soudent les fondations en acier pour un autre projet éolien à grande échelle. Cela va créer plus de 3 000 emplois bien rémunérés.
Un projet au large de New York utilisera un navire construit dans les chantiers navals de la Louisiane, du Mississippi et de la Floride et reposera sur une sous-station électrique conçue au Kansas et fabriquée au Texas.
La Loi sur la réduction de l’inflation offre des crédits d’impôt pour des projets utilisant du fer et de l’acier fabriqués aux États-Unis, de sorte que notre avenir énergétique propre sera fait en Amérique. (Applaudissements.) Je le pense.
Et tout cet investissement — vous le savez mieux que n’importe quel groupe de personnes à qui je pourrais parler — tout cet investissement signifie des emplois bien rémunérés ici.
Nous veillons à ce que ces nouveaux emplois soient gratuits et équitables et à ce que vous puissiez adhérer à un syndicat si vous n’en faites pas déjà partie.
J’ai pris l’engagement que je serais le président le plus pro-syndical de l’histoire américaine et je tiens cette promesse.
Permettez-moi de vous expliquer pourquoi. J’ai rencontré des gens d’affaires, les chefs d’entreprise du pays. Ils m’ont demandé pourquoi. J’ai dit : « Parce que c’est bon pour vous. »
Je le dis constamment aux entreprises : les travailleurs syndiqués sont les meilleurs au monde. On ne se contente pas de dire : « En passant, je veux être électricien. Voici mon permis. »
Ils font le travail à temps. Et à long terme, cela coûte moins cher que le travail non syndiqué.
Et ici, au chantier naval de Philly, plus d’un millier de travailleurs syndiqués seront employés sur place comme métallurgistes, chaudronniers, électriciens. En fait, ce chantier naval gère un programme d’apprentissage qui donne aux travailleurs les compétences nécessaires pour faire ces emplois. Ils peuvent gagner jusqu’à 100 000 $ par année, et vous n’avez pas besoin d’un diplôme universitaire.

Il y a quelques années à peine, ce chantier naval ne comptait qu’une poignée de travailleurs — parce que ces gens savent que je viens ici depuis très, très longtemps — depuis 1973 alors que c’était le chantier naval. Et beaucoup d’entre nous se sont demandé s’il serait encore là, n’est-ce pas? Beaucoup d’entre nous se sont demandé il y a 15, 10, 12 ans. Eh bien, laisse-moi te dire : ça renaît.
Pas plus tard que cette semaine, mon administration a terminé l’examen d’un éventuel projet éolien au large des côtes du Rhode Island et du Connecticut. Ça fait partie de l’accord national avec les métiers du bâtiment. Et je tiens à remercier la présidente de l’AFL-CIO, Liz Shuler, de l’avoir fait personnellement.
Ensemble, nous transformons le pays non seulement par la fabrication, mais aussi par la reconstruction de nos infrastructures.
Nous avons besoin des meilleures infrastructures au monde si nous voulons être à la tête du monde. Auparavant, nous étions au premier rang. Nous sommes maintenant au 13e rang mondial pour les autoroutes, les ponts, l’électro... comment pouvons-nous être au premier rang mondial sur le plan économique?
On ne peut pas avoir la meilleure économie sans avoir la meilleure infrastructure. Ainsi, la Bipartisan Infrastructure Law, pour laquelle un certain nombre de nos collègues des deux côtés de l’allée ont voté — j’ai déjà annoncé 35 000 projets dans 4 500 communautés à travers l’Amérique, prouvant que nous pouvons faire de grandes choses.
En passant, ici même, à Philadelphie, nous allons construire des tunnels d’un milliard de dollars sous l’eau en partant de la station d’Amtrak vers le nord. Cela va augmenter la vitesse des trains. Ils pourront passer à 100 milles à l’heure au lieu de 30.
Et devinez quoi? Quand vous arrivez au point A au point B et que vous pouvez le faire en train et laisser votre voiture à la maison, les gens laissent leur voiture à la maison. Cela permet d’économiser de l’argent et de l’environnement.
Il n’y a pas de meilleur exemple qu’ici à Philadelphie : un camion-citerne s’est écrasé et a fermé un tronçon clé de l’autoroute I-95 le mois dernier. Vous vous en souvenez. Cent cinquante mille véhicules traversent cette partie de l’autoroute — cent cinquante mille chaque jour.
Sous la direction du gouverneur Shapiro, de Casey, de Fetterman, de Boyle et de Kenney, il a ouvert dans moins de deux semaines. Entendez-vous cela? Deux semaines. Félicitations, M. le maire.
Et devinez quoi? Il a utilisé des matériaux de la Pennsylvanie — tout ce verre broyé, tout ce ba — je veux dire — et il a été fait avec le travail syndical.

A également annoncé 78 millions de dollars pour des améliorations de sécurité le long du boulevard Roosevelt ici à Philly, de North Broad à la ligne du comté de Bucks. Entre 2012 et 2021, 119 personnes ont péri dans des accidents le long de cette route, et je ne sais pas combien d’entre elles ont été blessées. Cent dix-neuf sont mortes.
Près d’un habitant de Philadelphie sur trois vit à moins d’un kilomètre de là, ce qui signifie que des milliers de familles en profiteront lorsque nous rendrons cela beaucoup plus sûr.
Enlever tous les tuyaux en plomb en Amérique, y compris environ 20 000 tuyaux en plomb ici à Philadelphie et des milliers - et des milliers de tuyaux en plomb dans les fontaines des écoles partout en Amérique, y compris ici à Philadelphie. Ils représentent un risque pour la santé de tous, surtout pour nos enfants.
Nous faisons des investissements de ce genre dans des collectivités partout au pays, dans des États rouges, des États bleus, peu importe; je suis le président pour tout le monde. J’ai dit que, peu importe qu’ils aient voté pour ou contre moi, je m’assurerais que nous changions cela.
Vous pouvez voir exactement où va cet argent, si cela vous intéresse. Allez à — en ligne, allez à Invest.gov, et découvrez ce qui se passe dans votre communauté, parce que — vous savez, nous avons parlé ab — souvenez-vous de la « Semaine de l’infrastructure »? Eh bien, nous avons la « Décennie des infrastructures ».
Et devinez quoi? Il a engagé 1 billion 300 milliards de dollars. Et devinez quoi d’autre? J’ai réduit le déficit fédéral de 1 billion 700 milliards de dollars au cours des deux premières années. Vous pouvez faire les deux.
Vous savez, je dis cela parce que nous avons appliqué des principes qui ne fonctionnent pas.
Mon programme Investir en Amérique a également eu un autre impact transformateur. Tous les membres du Congrès qui ont voté contre le projet de loi se sont soudainement rendu compte qu’il était très bon. Et ils s’en vantent. Je trouve ça intéressant.
Mais blague à part, tous les républicains — tous les républicains — ont voté contre la Loi sur la réduction de l’inflation. Et maintenant, beaucoup essaient de l’abroger. Vous savez, et c’était dans l’ordre, la raison d’être de la loi était d’abroger les dispositions sur l’énergie propre. C’est pourquoi ils ont voté contre. Mais cela ne les a pas empêchés de réclamer du crédit maintenant que des milliards de dollars et des milliers d’emplois arrivent dans leurs États.
Et puis il y a le distingué sénateur de l’Alabama, un ancien entraîneur d’une équipe de football gagnante à l’Université de l’Alabama : le sénateur Tuberville - vous savez, celui qui bloque les nominations des meilleurs dirigeants militaires américains, mettre en péril notre sécurité nationale sur des questions sociales nationales.
Eh bien, il est aussi fortement opposé à la loi bipartisane sur les infrastructures. Et maintenant — je l’ai écouté à la télévision. Il a voté contre, et voici ce qu’il dit: « C’est formidable de voir l’Alabama recevoir des fonds essentiels pour stimuler les efforts continus en matière de large bande. »
Je pensais qu’il pensait que c’était une mauvaise idée d’investir dans cela. Mais maintenant, il arrive en Alabama et, bon sang, c’est une bonne chose.
Permettez-moi de conclure là-dessus. Je ne suis pas ici pour déclarer victoire; nous avons beaucoup de chemin à faire sur le plan économique. Mais je suis ici pour dire que nous avons encore du travail à faire. Nous avons un plan qui change les choses assez rapidement.
Les «Bidenomics» ce n’est qu’une autre façon de dire « Restaurer le rêve américain ».
Les administrations républicaines ont limité le rêve à ceux qui étaient au sommet.
Mais je crois que tous les Américains prêts à travailler dur devraient être en mesure d’obtenir un emploi, peu importe où ils vivent — au cœur, dans une petite ville, dans les grandes villes — pour élever leurs enfants avec un bon salaire et garder le toit au-dessus de — où ils ont grandi, être en mesure d’y rester.
Mon père avait une expression — et je le jure devant Dieu, c’était l’expression, quand les enfants grandissaient — et c’est ainsi qu’il disait. Il disait : « Joey, un emploi, c’est bien plus qu’un salaire. C’est une question de dignité. C’est une question de dignité. C’est une question de respect. Il s’agit de pouvoir regarder votre enfant dans les yeux et lui dire : « Chérie, ça va aller. » Et il le pensait.
Il n’est jamais allé au collège, mais il le pensait. Il a travaillé comme un fou. Les emplois sont synonymes de dignité.
C’est le rêve américain. Ce sont les «Bidenomics».
Il est enraciné dans ce qui a toujours fonctionné le mieux pour ce pays : investir en Amérique, investir dans les Américains. Parce que lorsque vous investissez dans nos gens, vous renforcez la classe moyenne, nous voyons une croissance économique plus forte qui profite à tout le monde. Les riches s’en tirent encore très bien, et ils devraient pouvoir s’en tirer.
Quand l’I-95 a fermé le mois dernier, personne ne pensait qu’on le rouvrirait en moins de deux semaines. Mais avec l’ingéniosité américaine, les travailleurs américains, nous avons prouvé que tout le monde avait tort.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela m’a rempli de fierté quant à ce que nous pouvons faire lorsque nous travaillons ensemble. Et nous avons travaillé ensemble sur ce projet.
Il en sera de même ici, à Philly Shipyard, et avec l’avenir de l’énergie propre que nous bâtissons partout en Amérique. Ce sera une transformation.
Et pour des milliers de familles qui comptent sur de bons emplois pour leur projet — ces projets créent, cela signifie rétablir un sentiment de fierté, un sentiment d’espoir, un sentiment de dignité qui s’est perdu en cours de route.
Depuis longtemps, on nous dit d’abandonner la fabrication en Amérique. Combien de fois avez-vous entendu ou lu dans les journaux au cours des 25 dernières années que nous ne pourrons plus jamais dominer le monde de la fabrication? Eh bien, nous le sommes et nous le ferons. Nous n’y croirons jamais. Je n’y ai jamais cru, et je ne pense pas que la plupart d’entre vous l’aient cru.
Notre pays était le leader mondial dans le secteur manufacturier. Et nous allons le refaire.
Je connais les gens de ce pays. Et je peux dire honnêtement : je n’ai jamais été aussi optimiste quant à l’avenir de l’Amérique que je le suis aujourd’hui. Je le jure devant Dieu.

 

J’ai longtemps dit à d’autres dirigeants mondiaux — et je sais que presque chacun d’entre eux personnellement, les a rencontrés — qu’il n’a jamais été bon de parier contre l’Amérique. Ce n’est jamais, jamais, jamais.
Nous devons simplement nous rappeler qui nous sommes. Nous sommes les États-Unis d’Amérique. Et il n’y a rien, rien qui dépasse notre capacité si nous travaillons ensemble.

 

● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
Ed Davey (leader)
> [Elections partielles] > Quelle nuit. Quel résultat. Somerton et Frome ont parlé au nom du pays et envoyé un message à ce gouvernement épouvantable.
C’est l’heure des élections générales pour mettre fin à ce cirque conservateur et sortir ces clowns.

Des gens de tous les horizons choisissent les libéraux démocrates. Parce que nous sommes à l’écoute et que nous nous battons pour obtenir l’entente équitable qu’ils méritent.
Ce qui est particulièrement excitant pour moi, c’est de voir les libéraux-démocrates gagner de nouveau dans notre vieux centre libéral du Sud-Ouest.
La tendance était claire avant même hier soir, mais maintenant elle est certaine. Les démocrates libéraux sont de retour dans le West Country.

 

● Suisse
♦ Le Centre

> Aujourd’hui, les couples mariés paient plus d’impôts et reçoivent moins de rente AVS [retraite] que les couples célibataires.

> Nous ne voulons pas de différenciation sur la base du modèle de vie dans l’AVS [assurance retraite]! C’est pourquoi nous luttons contre la discrimination actuelle au sein de l’AVS et défendons des pensions équitables.

> Les frais de santé explosent ! C’est pourquoi nous demandons depuis longtemps de saisir les opportunités de la numérisation et de rendre le dossier électronique du patient pratique. Cela simplifie les processus et les rend transparents pour les patients.

 

Gerhard Pfister (président)
> Il est regrettable que la Suisse se retrouve à nouveau dans la critique internationale en raison de la passivité du Conseil fédéral et en particulier du ministre de l’économie Guy Parmelin.
Sur la
suspension des fonds des oligarques russes. Il ne serait malheureusement pas nouveau que le Conseil fédéral ne soit prêt à bouger qu’en raison de la pression croissante de l’étranger.

 

Parti libéral-radical

> Le PLR milite pour une fiscalité simple et équilibrée, notamment pour les personnes physiques : les citoyens ne devraient pas devoir travailler plus de deux jours par semaine pour financer l'État.

 

Philippe Nantermod, (vice-président)
> [Opinion: Baisser enfin les impôts des personnes physiques
Au cours des dernières années, les Suissesses et les Suisses se sont régulièrement exprimés concernant la réduction de l'imposition des personnes morales, en abordant des sujets tels que le droit de timbre, la RIE, l'imposition de l'OCDE, et autres. Il est clair que la Suisse prend soin de ses entreprises, et c'est une bonne chose.
Cependant, il est important de ne pas négliger les personnes physiques, c'est-à-dire les citoyens. Depuis plusieurs années, le pouvoir d'achat des Suisses est mis à l'épreuve par des prélèvements obligatoires toujours plus importants. L'augmentation considérable des dépenses sociales au cours de la dernière décennie a certes apporté de nombreux nouveaux services, mais a également représenté un coût important pour les contribuables.
De plus, les dépenses publiques n'ont jamais été aussi élevées. Passant de 23,1 % du PIB en 1990 à 28,5 % en 2021, elles ne tiennent pas compte de nombreuses dépenses obligatoires.
Depuis longtemps, le PLR milite pour une fiscalité équilibrée qui permette aux citoyens de profiter pleinement du fruit de leur travail. Nous demandons notamment la mise en place d'un bouclier fiscal à 40 %, incluant l'ensemble des contributions obligatoires (impôts, parafiscalité, assurances sociales, etc.). Les citoyens ne devraient pas être contraints de travailler plus de deux jours par semaine pour financer l'État, et il nous semble juste que la moitié du produit de leur travail au moins sur une semaine de cinq jours reste à leur disposition.
Nous souhaitons également adopter des mesures compensatoires pour la progression de la croissance économique (progression à chaud). La progressivité de l'impôt sur le revenu entraîne une augmentation constante du taux d'imposition moyen avec l'augmentation régulière des revenus. Cette évolution est indésirable et doit être corrigée.
Enfin, le système EasySwissTax (Motion du groupe parlementaire libéral-radical) vise à introduire en Suisse un modèle de fiscalité simplifié, inspiré de la flat tax (c’est-à-dire un système dans lequel tous les contribuables sont imposés au même taux).
Ces mesures contribueront à améliorer le pouvoir d'achat des contribuables et lutteront contre un État de plus en plus envahissant.

> Comment réduire les primes maladies ? Le débat dans forum hier soir à propos du projet PLR de modèle alternatif d’assurance « low cost ». Ceux qui le souhaitent doivent pouvoir alléger la douloureuse.