Voici une sélection, ce 16 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> A l’initiative de Renew Europe, les présidents des quatre groupes pro-européens du Parlement européen appellent la Commission européenne à reconsidérer la nomination de l’Américaine Fiona Scott Morton comme économiste en chef de la direction de la Concurrence.
Dragoş Tudorache
(vice-président)
> L'IA générative présente
d'énormes opportunités et est appelée à transformer de multiples secteurs de
nos économies et de nos sociétés. Mais, comme toute autre IA, l'IA générative
reste un outil : si elle est mal utilisée, elle peut contribuer à générer et à
diffuser de la désinformation qui mine nos démocraties et, si elle est
entraînée sans aucune règle, elle peut menacer le travail et les moyens de
subsistance des artistes et des créateurs de contenu. C'est pourquoi les
démocraties et l'industrie doivent se réunir et s'accorder sur un ensemble de
principes fondamentaux qui guident le développement de l'IA générative au service
et dans l'intérêt de l'humanité. La position du Parlement sur la loi relative à
l'intelligence artificielle constitue un bon point de départ pour cette conversation
mondiale.
María Soraya Rodríguez
Ramos
> Aujourd'hui, le Parlement européen a
voté en faveur de la loi sur la restauration de la nature, un pilier essentiel
du Green Deal. Une loi qui garantit la santé de nos écosystèmes, c'est-à-dire
la santé de nos citoyens, et qui assure une croissance économique durable. Nous
avons gagné le combat contre la désinformation diffusée par le PPE et les
groupes politiques de droite, qui ont pris ce règlement en otage.
Nous répondons ainsi à la demande des
scientifiques, des entreprises, des sociétés d'énergie renouvelable, de nos
citoyens et de nos jeunes, qui nous ont expressément demandé de soutenir cette
loi. Renew Europe a joué un rôle décisif à cet égard.
Svenja Hahn
> Dans l'UE, nous avons ouvert la voie
à une législation inédite sur l'intelligence artificielle, qui peut également
servir de modèle à des partenaires animés du même esprit. La coopération
internationale avec nos partenaires du G7 demeure essentielle au développement
et à l'utilisation de l'IA sur la base de principes démocratiques. Un code de
conduite pour l'IA générative est un point de départ pour plus de coopération
au lieu de tomber dans la sur-réglementation des nouvelles technologies ».
Martina Dlabajová
> Renew Europe a inlassablement
soutenu et écouté les PME dans divers forums et formats au cours des dernières
années pour pouvoir légiférer en fonction de leurs priorités et difficultés.
Cette résolution en est la preuve irréfutable. Aujourd'hui, le Parlement
européen a envoyé un mandat très clair pour donner aux PME les moyens d'opérer
dans un environnement prospère et compétitif. Nous sommes à la pointe des
propositions et des mesures pour réduire les formalités administratives, un
meilleur accès au financement, des processus de déclaration simplifiés, des
ressources supplémentaires pour aider les PME à faire face aux transitions
énergétique, climatique et numérique. Nous espérons que la Commission et le
Conseil en tiendront compte lors de la préparation du prochain train de mesures
d'aide aux PME. L'autonomie stratégique ouverte européenne, c'est aussi
protéger nos PME car leur survie et leur croissance sont la survie et la
croissance de l'Europe. Agissons!
Hilde Vautmans
> L’Europe doit continuer à se
rappeler à elle-même : L'Ukraine ne peut pas perdre cette guerre ! Où
s'arrêtera Poutine s'il gagne en Ukraine ? La chose la plus importante est que
nous donnions à l'Ukraine tout ce dont elle a besoin pour pouvoir gagner cette
guerre. Oui, nous avançons lentement dans la bonne direction. Mais avec la
guerre sur notre continent européen, nous devons faire des pas de géant ! Et je
ne cesserai de répéter que cela doit conduire à une armée européenne crédible.
Barry Andrews
> Il semble que certains États membres de l'UE continuent de bafouer le
droit international en refusant de porter assistance aux personnes en détresse.
Selon le droit maritime international, les chefs de bord et les États ont
l'obligation de porter assistance aux personnes en détresse en mer, quels que
soient leur nationalité, leur statut ou les circonstances dans lesquelles elles
se trouvent, et quelles que soient les intentions des personnes à bord. Bien
que l'enquête soit en cours, il semble que les autorités grecques aient été
informées quelques heures avant que le bateau ne finisse par couler. Si cela
est vrai, cela ne peut être toléré dans l'Union européenne.
Ramona Strugariu
> Je salue le signal fort que le
Parlement européen a donné avec ce vote pour soutenir la liberté et le
pluralisme des médias, pour décourager les tentatives d'intimidation et pour
soutenir les journalistes. C'est pour cela que nous avons voté aujourd'hui.
J'espère que le résultat de la directive, après les négociations, sera au moins
aussi courageux que celui voté par le Parlement. Nous le devons aux
journalistes, à toutes les personnes impliquées dans la participation publique
et, en fin de compte, à Daphne Caruana Galizia.
Bart Groothuis
> Le Chips Act n'investit pas
seulement dans la compétitivité de l'industrie européenne des semi-conducteurs,
mais aussi dans sa diplomatie. Pour ce faire, elle intensifie la coopération
avec des partenaires stratégiques et protège de nos rivaux la propriété
intellectuelle et nos intérêts industriels. Et cette fois au niveau européen.
C'est ainsi que l'Europe devient un acteur utile dans la réalité géopolitique d'aujourd'hui.
Nicola Danti
> L'énergie la moins chère est celle
que nous n'utilisons pas. De nouveaux objectifs d'efficacité réduiront la dépendance
de l'UE vis-à-vis du gaz et des combustibles fossiles russes, réduiront les
factures de nos citoyens et de nos entreprises et contribueront aux objectifs
climatiques et énergétiques de l'UE. L'argent dépensé dans l'efficacité
énergétique n'est pas un coût, mais plutôt un investissement dans un avenir
plus durable. Le changement climatique et la transition énergétique sont l'un
des plus grands défis de ce siècle. Renew Europe restera vigilant.
Michal Šimečka
> Les modifications de la loi
électorale introduites par le gouvernement de Droit et Justice visent à
empêcher la tenue d'élections libres en Pologne. La nouvelle loi est présentée
comme un instrument permettant d'enquêter sur l'influence russe, mais elle
n'est manifestement qu'un subterfuge permettant au parti au pouvoir d'éliminer
tous les rivaux politiques du gouvernement avant les prochaines élections qui
auront lieu plus tard dans l'année. Avec cette résolution, le Parlement
européen reste uni dans sa lutte pour protéger les élections libres et
restaurer l'État de droit en Pologne, et nous insistons sur le fait que cela
doit être fait maintenant, avant qu'il ne soit trop tard pour réparer ».
Jordi Cañas
> En Europe, nous devons accorder plus
d'attention à ce dont la classe moyenne a besoin, c'est-à-dire non seulement
des politiques spécifiques, mais aussi du respect et du soutien. Nous avons
besoin d'un plan d'action qui envoie un message politique clair et qui conduise
à un renforcement de l'épine dorsale de nos démocraties et de notre modèle
socio-économique. En plaidant pour l'élaboration de politiques et de politiques
publiques qui placent la classe moyenne au cœur de ses préoccupations, nous,
chez Renew Europe, menons ce combat. Nous devons à nos citoyens de protéger
leur prospérité, de veiller à ce qu'ils disposent des outils nécessaires pour façonner
leur vie et de leur montrer qu'ils ont un défenseur au sein de l'UE ».
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Si un couple qui travaille avec deux enfants gagne 2500 euros et 1000
euros, la charge fiscale commune augmenterait de 50% sans fractionnement.
Est-ce que ce sont les gens qui devraient être plus accablés? SPD et les Verts
le veulent, je l’exclus.
> L’importance de la politique de défense a augmenté et le profil des tâches de la Bundeswehr a changé. Cela exige également de nous de nouvelles réflexions conceptuelles, par exemple un renforcement de la réserve.
> Les changements fondamentaux apportés au cadre financier européen pluriannuel sont irréalistes. Compte tenu de la situation financière tendue des États membres, il ne faut pas s’attendre à des contributions plus importantes. Il faut procéder à des redéploiements dans le cadre des ressources disponibles.
> La population active doit être soulagée et non pas accablée. Si d’autres partis veulent faire campagne en 2025 avec des augmentations d’impôts, ils peuvent le faire. Il n’y a en tout cas pas de majorité pour cela au Bundestag actuel.
> La journée de la réflexion des contribuables reste à la fois un rappel et un mandat visant à réduire les charges pesant sur les classes moyennes. Les débats sur des impôts plus élevés sont hors de propos, compte tenu de la persistance d’une inflation élevée dans un pays à fiscalité maximale comme l’Allemagne.
> Les commerçants honnêtes doivent être protégés de ceux qui ne respectent pas nos règles. Avec des structures performantes et efficaces, regroupées, nous allons y répondre de manière encore plus ciblée et efficace.
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> [Réforme des pensions] C'est de la méthode Coué
de croire que votre réforme garantit aujourd'hui, pour reprendre vos mots 'la
soutenabilité structurelle du système'. Ça ne leurre personne!
> La loi de restauration de la
nature a été adoptée par le Parlement européen avec l’appui de notre député qui
a voté en faveur du texte, confortant l’ambition environnementale de notre
mouvement. Il a de surcroît obtenu l’intégralité des amendements-clés qu’il
revendiquait pour faire de ce texte un succès sur le terrain en sus d’une
feuille de route ambitieuse. Cela a permis l’adoption du texte à une poignée de
voix près. Loin d’être affaibli, le texte est ainsi conforté dans ses
objectifs.
- Un financement spécifique a été obtenu grâce à son amendement, comme le
revendiquaient les ONG environnementales et les secteurs agricole et forestier.
Le budget de la PAC sera préservé et des moyens additionnels seront dégagés par
l’UE pour la biodiversité.
- la volonté de doter ce processus de clauses miroirs a aussi été engrangée,
afin qu’à nos frontières européennes les produits ne respectant pas les mêmes
ambitions environnementales, sociales et sanitaires ne puissent pas venir
fragiliser nos propres producteurs. C’est autant un enjeu de sécurité
alimentaire que de protection de la biodiversité hors Europe.
- Une clause de rendez-vous réguliers a été adoptée pour garantir le monitoring
constant de cette ambition clé pour la biodiversité à laquelle les acteurs de
terrain doivent prendre part comme alliés effectifs de sa réussite.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Réforme des retraites] A l'horizon 2070, le vieillissement coûtera 5% du PIB
supplémentaire. La Commission européenne vous avait fixé un cap d’effort de
1,2% min. Vos mesures représentent un effort de 0,5% et ne font que compenser
le surcoût de vos propres mesures de juillet 2022 (…)
L’enjeu, ce n'est pas d'accrocher la plume à son chapeau sur des mesures sur
lesquelles tout le monde est d’accord: c’est de voir comment le système est
soutenable, comment il est finançable. (…)
Or notre système de pensions est injuste et impayable. Il est injuste parce que
selon qu’on ait été employé, indépendant ou fonctionnaire, la pension du 1er
pilier sera très différente même si chacun travaille avec les mêmes efforts. (…)
Il est impayable parce que le système par répartition ne fonctionne plus
lorsque le nombre d’actifs ne suffit pas comme c’est le cas aujourd’hui. (…)
Vous condamnez le gouvernement futur et les générations futures à avoir le
courage que vous n'avez pas eu. (…)
Non, ceci n'est pas une réforme des pensions.
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Conflit entre monde politique
et magistrats, fonds européens non-dépensés, polémiques sur le fisc, alerte sur
la politique d’immigration immigration, les urgences non-prévenues
(hydrogéologiques/sécheresses, etc.), les comportements incompatibles avec les
fonctions publiques. N’en avez-vous pas marre de ce retour éternel en arrière?
> Il est grave que Giorgia Meloni ferme la porte à toute confrontation sur le salaire minimum en supprimant simplement la norme proposée. Il est très grave qu’elle le fasse sans avoir présenté un brin d’idée alternative sur la façon de résoudre le problème du travail pauvre. Il est absurde que cela se produise alors que, dans toute l’Europe, le salaire minimum est augmenté pour contrer les effets de l’inflation sur les ménages les plus pauvres (17% en 2022 en Italie).
> Nous avons toujours dit que nous allions faire une opposition sur le fond, sur les sujets et non pas préjudicielle. Nous l’avons fait en dernier sur le salaire minimum avec les autres oppositions, nous le faisons aujourd’hui en votant la délégation fiscale: le gouvernement n’a fait que reproposer le schéma de Draghi, en acceptant nos amendements sur l’élimination de la Flat Tax, sur la détaxation des primes de productivité et les industries 4.0. Simple bon sens.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> La réforme que la justice a plus que jamais besoin. Je n’ai pas envie
de discuter de sujets particuliers, aussi importants soient-ils. L’abus de l’administration,
la détention préventive, les écoutes téléphoniques, le trafic d’influence, le
typage du concours extérieur. Tous ces choix sont importants, mais secondaires
par rapport au vrai problème. Il n’y qu’une chose importante: garantir un juge
impartial aux citoyens et ne pas récompenser ceux qui se trompent par
incapacité ou par idéologie.
La véritable séparation des carrières dont nous avons besoin n’est pas entre
les procureurs et les juges, mais entre les bons juges et les juges incapables.
Je me battrai pour ça à la commission de Justice du Sénat, en défiant le
gouvernement d’aller de l’avant. On verra s’ils sont sérieux.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Le versement des remises pour le prix sur la
pollution pour l’été commence en Alberta, au Manitoba, en Saskatchewan, en
Ontario, en N.-É., à l’Î.-P.-É. et à Terre-Neuve-et-Labrador. Gardez l’œil
ouvert – ces remises peuvent atteindre des centaines de dollars.
Le prix sur la pollution est un excellent moyen de lutter contre les
changements climatiques, de protéger notre air et de rendre votre vie plus
abordable. Avec nos remises trimestrielles pour le prix sur la pollution, 8
ménages sur 10 reçoivent plus d’argent qu’ils n’en paient.
> La situation des feux de forêt au pays demeure extrêmement grave et on continue de fournir l’aide nécessaire.
> L’Alliance de l’OTAN est unie. En tant qu’Allié, le Canada tient à renforcer la sécurité transatlantique et à contribuer de façon importante à notre défense collective. Au Sommet de l’OTAN cette semaine, on a abordé ces questions, entre autres.
> Le Canada demeure un Allié solide et fiable grâce à ses contributions constantes à l'OTAN et à la sécurité transatlantique. Nous fournissons aux membres des Forces armées canadiennes l'équipement moderne dont ils ont besoin pour mener à bien un large éventail d'opérations, y compris la formation des membres des forces armées ukrainiennes. Comme toujours, le Canada a répondu à l'appel, et nous continuerons de nous tenir aux côtés de nos Alliés et de nos partenaires, aujourd’hui et à l’avenir.
> Une Ukraine indépendante,
démocratique et souveraine. À l’intérieur de ses frontières internationalement
reconnues. Capable de se défendre et de dissuader toute agression future. Voilà
l’objectif que les dirigeants du G7et le
président Zelensky ont
réaffirmé.
Pendant que l’Ukraine continue de défendre sa souveraineté et son intégrité
territoriale, de rebâtir son économie et de protéger ses citoyens, on travaille
à officialiser notre soutien durable à son égard.
> Nouvelle annonce : face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le Canada intensifie ses efforts afin de renforcer les capacités de dissuasion et de défense de l’OTAN. Nous allons également accroître notre soutien à l’Ukraine et à son armée.
> Le Canada contribue aux efforts multinationaux pour former les pilotes, techniciens et employés de soutien ukrainiens qui piloteront et entretiendront les chasseurs F-16. On continuera à s’assurer que l’Ukraine a le soutien, l’expertise et les ressources nécessaires.
> Soyons clairs: la guerre non
provoquée et injustifiée de la Russie contre un pays indépendant menace la
liberté, le droit international, les droits de la personne et les valeurs
démocratiques communes pour lesquelles des générations de soldats se sont
battues. C’est inacceptable.
Alors que le peuple ukrainien continue de se défendre contre les attaques
odieuses de la Russie, le Canada reste déterminé à lui apporter le soutien dont
il a besoin. Nous défendrons toujours la démocratie, chez nous et dans le monde
entier.
> Le Canada appuie sans réserve la demande de la Suède de se joindre à l’OTAN et nous avons hâte de conclure son processus d’adhésion sans délai. Nous sommes sûrs qu’elle renforcera l’Alliance et apportera d’importantes contributions à notre défense collective.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> De bons emplois et des coûts réduits: c’est ça les «Bidenomics» en
action. Le nouveau rapporti apporte de nouvelles preuves encourageantes que
l’inflation est en baisse alors que notre économie reste forte.
L’inflation annuelle a diminué au cours de chacun des douze derniers mois et
est maintenant tombée à 3 %. Nous avons fait ces progrès alors que le
chômage reste près des plus bas records et une plus grande part des Américains
en âge de travailler sont dans les emplois que dans les 20 dernières années.
Les salaires réels des travailleurs américains moyens sont maintenant plus
élevés qu’ils ne l’étaient avant la pandémie, les travailleurs à faible salaire
enregistrant les gains les plus importants.
Nos progrès en matière de création d’emplois tout en réduisant les coûts pour
les familles ne sont pas le fruit du hasard, et je continuerai de lutter chaque
jour pour réduire les coûts pour les familles. Je me suis présenté aux
élections pour faire croître l’économie à partir du milieu et de la base, pas
du haut vers le bas : c’est exactement ce que nous faisons.
> Au cours des derniers
jours, en tant que Président des États-Unis, j’ai eu l’honneur de participer à
un sommet historique de l’OTAN organisé par la Lituanie, où nous avons
accueilli le plus récent allié de l’OTAN, la Finlande, et avons conclu un
accord pour intégrer la Suède à l’Alliance le plus rapidement possible. Et le
président Erdoğan a tenu parole.
Bientôt,
l’OTAN aura 32 membres indépendants qui se tiendront ensemble pour défendre nos
peuples et nos territoires, au-delà de tout le reste. nous sommes liés par les
valeurs démocratiques pour nous rendre forts et par un serment sacré de nous
nuir contre une attaque contre l’un d’entre nous qui serait une attaque contre
tous. Parce que chaque membre de l’OTAN sait que la force de nos peuples et le
pouvoir de notre unité ne peuvent être niés.
Si je semble optimiste, c’est parce que je le
suis.
Aujourd’hui, notre Alliance demeure un rempart de
sécurité et de stabilité mondiales comme elle l’est depuis plus de sept
décennies. L’OTAN est plus forte, plus dynamique et, oui, plus unie que jamais
dans son histoire, plus vitale pour notre avenir commun.
Cela ne s’est pas produit par accident. Ce n’était
pas inévitable.
Lorsque Poutine et sa soif de territoire et de
pouvoir ont déclenché sa guerre brutale contre l’Ukraine, il a parié que l’OTAN
se briserait. Il pensait que notre unité se briserait au premier essai. Il
pensait que les dirigeants démocratiques seraient faibles. Mais il pensait mal.
Face à une menace pour la paix et la stabilité du
monde, pour les valeurs démocratiques qui nous sont chères, pour la liberté elle-même,
nous avons fait ce que nous faisons toujours, à savoir que les États-Unis ont
réagi. L’OTAN s’est mobilisée. Nos partenaires en Europe puis dans
l’Indo-Pacifique, se sont mobilisés. Partout dans le monde, ils se sont
mobilisés.
Et nous sommes prêts parce que nous sommes
ensemble.
Dans les mois qui ont précédé
la guerre, alors que Poutine rassemblait ses forces à la frontière ukrainienne
et jetait les bases de son invasion brutale, j’étais en contact constant avec
mes collègues du G7, de l’Union européenne et de l’OTAN.
Nous avons averti le monde entier de ce que
Poutine prévoyait. Même
certains en Ukraine ne croyaient pas notre communauté du renseignement. Nous nous sommes assurés que l’OTAN
était prête à dissuader toute agression contre un État membre. Nous avons poursuivi une intense
diplomatie avec la Russie, cherchant à éviter cette terrible guerre, et lorsque
les bombes russes ont commencé à tomber, nous n’avons pas hésité à agir.
Nous avons rallié le monde pour soutenir le peuple
courageux de l’Ukraine alors qu’il défend sa liberté et sa souveraineté avec
une dignité incroyable. Je dis cela du fond du cœur. Pensez-y. Pensez à ce qu’ils font.
Après près d’un an et demi d’atrocités commises
par les forces russes, y compris des crimes contre l’humanité, le peuple
ukrainien demeure intact. L’Ukraine reste indépendante. Elle reste libre. Et les États-Unis ont formé une
coalition de plus de 50 pays pour veiller à ce que l’Ukraine se défende à la
fois maintenant et dans l’avenir.
Depuis le début de cette guerre, je me tiens aux
côtés du président Zelensky — car je viens de passer environ une heure avec lui
— à Washington, à Kiev, à Hiroshima, et maintenant à Vilnius, pour déclarer au
monde ce que je répète: nous ne vacillerons pas. Nous n’hésiterons pas. Je le
pense. Notre engagement
envers l’Ukraine ne s’affaiblira pas. Nous défendrons la liberté aujourd’hui,
demain et aussi longtemps qu’il le faudra.
Nous
voulons tous que cette guerre se termine en des termes justes — des termes qui
respectent les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies que nous
avons tous signés, à savoir la souveraineté et l’intégrité territoriale. Ce sont les deux piliers des
relations pacifiques entre les nations. Un pays ne peut être autorisé à s’emparer du territoire de son
voisin par la force.
La Russie pourrait mettre fin à
cette guerre demain en retirant ses forces de l’Ukraine, en reconnaissant ces
frontières internationales et en mettant fin à ses attaques inhumaines contre
l’Ukraine, contre ses enfants, ses femmes et ses enfants, ses militaires.
Malheureusement, la Russie n’a montré jusqu’à
présent aucun intérêt pour un résultat diplomatique. Poutine croit encore à tort qu’il peut
survivre à l’Ukraine. Il
ne peut pas croire que c’est leur terre, leur pays, et leur avenir.
Et même après tout ce temps, Poutine doute encore
de notre endurance. Il
fait encore un mauvais pari que la conviction et l’unité entre les États-Unis
et nos alliés et partenaires s’effondreront.
Il ne comprend toujours pas que notre engagement
envers nos valeurs, notre liberté est quelque chose dont il ne pourra jamais,
jamais, jamais, jamais nous éloigner. C’est qui nous sommes. Je le pense, c’est qui nous sommes. C’est qui nous sommes.
Tout au long de cette horrible guerre, le peuple
lituanien et nos frères baltes ont été parmi les champions les plus féroces du
droit de l’Ukraine à un avenir libre.
Parce que vous avez vécu si longtemps sans
liberté, beaucoup d’entre vous qui sont plus âgés savent mieux que quiconque à
quel point le droit de décider de votre propre avenir est précieux pour les
gens partout — partout — pas seulement en Ukraine, mais en Biélorussie, en
Moldavie, Géorgie - dans tous les endroits du monde où les gens continuent de
se battre pour faire entendre leur voix.
Donc, mon message est le suivant: continuez. Continuez. Continuez. Continuez à rappeler au monde de
l’espoir que la Lituanie incarne. Et c’est ce que vous incarnez: l’espoir dans ce pays. Je le pense
vraiment. Je ne
plaisante pas. Je le dis sincèrement.
Nous ne devons jamais oublier à quel point cela
compte et ne jamais, ne jamais renoncer à un avenir meilleur. C’est la vocation de notre vie, de tous
les temps.
Nous sommes préparés pour la
lutte à venir. Notre unité ne faiblira pas. Je vous le promets.
Alors que je regarde autour du monde aujourd’hui,
à un moment de guerre et de péril, un moment de concurrence et d’incertitude,
je vois aussi un moment d’opportunité sans précédent — une opportunité sans
précédent — une occasion de faire de réels progrès vers un monde de paix et de
prospérité, la liberté et la dignité, l’égalité de justice devant la loi, les
droits de l’homme et les libertés fondamentales qui sont la bénédiction et le
droit de naissance de toute l’humanité.
Voilà le monde vers lequel les États-Unis
travaillent. Et c’est un monde que nous n’atteindrons que si nous le faisons
ensemble
Nous devons adopter le même esprit d’unité, le même objectif commun et la même
détermination dont nous avons fait preuve dans notre réponse à l’agression de
la Russie en Ukraine, et faire appel à un plus grand nombre de partenaires
alors que nous continuons de travailler à bâtir un monde dans lequel nous
voulons vivre et un monde que nous voulons pour nos enfants.
Au niveau le plus fondamental, nous faisons face à
un choix — ce n’est pas une hyperbole — entre un monde défini par la coercition
et l’exploitation, où la force fait la loi, ou un monde où nous reconnaissons
que notre propre succès est lié au succès des autres.
Lorsque d’autres font mieux, nous faisons mieux
aussi - lorsque nous comprenons que les défis auxquels nous faisons face
aujourd’hui, de la menace existentielle des changements climatiques à la
construction d’une économie mondiale où personne n’est laissé pour compte, sont
trop importants pour qu’un pays quelconque puisse les résoudre seul. et que
pour atteindre nos objectifs et relever les défis de notre époque, nous devons
travailler ensemble.
Et je le dis sincèrement: le monde change. Nous
avons une chance de changer la dynamique.
C’est pourquoi, en tant que président, je me suis
concentré sur la reconstruction et la revitalisation des alliances qui sont la
pierre angulaire du leadership américain dans le monde.
Ces dernières années, nous avons porté le Partenariat transatlantique à de
nouveaux sommets, réaffirmant l’importance des relations entre l’Europe et les
États-Unis en tant qu’ancrage à la stabilité mondiale. L’idée que les États-Unis pourraient
prospérer sans une Europe sûre n’est pas raisonnable.
Nous
avons aussi rehaussé et approfondi l’alliance des États-Unis dans
l’Indo-Pacifique avec le Japon, la République de Corée, l’Australie et les
Philippines, qui assurent une sécurité et une dissuasion essentielles dans
cette région vitale du monde.
Grâce à notre partenariat Quad — c’est une façon
fantaisiste de dire que notre partenariat avec l’Australie, l’Inde, le Japon et
les États-Unis — nous rassemblons les grandes démocraties de la région pour
qu’elles coopèrent, en gardant l’Indo-Pacifique libre et ouvert, prospère et sûr.
Au cours de ce sommet de l’OTAN, nous avons
démontré, avec les partenaires indo-pacifiques qui se joignent à nous pour la
deuxième année consécutive, que nous travaillons à renforcer les liens entre
les démocraties de l’Atlantique et du Pacifique afin qu’ils puissent mieux
travailler ensemble vers les valeurs communes que nous recherchons tous: des
alliances solides, des partenariats polyvalents, un but commun, une action
collective pour relever nos défis communs.
Le monde s’est rétréci. C’est ainsi que nous bâtissons un
avenir. Mais nous
partageons et savons que nous partageons les défis et travaillons ensemble.
Nous devons unir nos efforts, former la coalition
la plus large et la plus profonde pour renforcer et défendre les règles de base,
pour préserver tous les avantages extraordinaires qui découlent du système
international fondé sur la primauté du droit.
Nous devons unir nos efforts pour protéger
les droits et libertés qui soutiennent le flux des idées et du commerce et qui
ont permis des décennies de croissance mondiale. Oui, l’intégrité territoriale
et la souveraineté, mais aussi des principes comme la liberté de navigation et
de survol, le maintien de nos mers et de nos cieux communs afin que chaque
nation ait un accès égal à notre espace commun mondial.
Et alors que nous continuons d’explorer cette ère
de nouvelles possibilités, une ère rendue possible par les progrès rapides de
l’innovation, nous devons nous serrer les coudes pour faire en sorte que les
espaces communs de notre avenir reflètent nos plus hautes aspirations — pour
nous-mêmes et pour les autres — comme dirait mon père, que tout le monde est
traité avec une certaine dignité, de sorte que l’intelligence artificielle,
l’ingénierie, la biologie et d’autres technologies d’ingénierie – les
technologies émergentes ne sont pas transformées en armes d’oppression, mais
plutôt utilisées comme outils d’opportunité.
Nous travaillons avec nos alliés et nos
partenaires pour bâtir des chaînes d’approvisionnement plus résilientes et plus
sûres, afin de ne plus jamais faire face à une situation comme celle que nous
avons vécue pendant la pandémie, où nous n’avons pas pu obtenir les biens
essentiels dont nous avions besoin dans notre vie quotidienne.
Nous devons tous faire appel à la volonté commune
de nous attaquer à la menace existentielle que représente l’accélération des
changements climatiques. C’est réel. C’est grave. Nous n’avons pas beaucoup de
temps. C’est la plus grande menace pour l’humanité.
Et c’est seulement en travaillant ensemble que
nous empêcherons les pires conséquences des changements climatiques de ravager
notre avenir et celui de nos enfants et petits-enfants.
Nous devons également
reconnaître notre responsabilité commune d’aider à libérer l’énorme potentiel
qui existe dans lespays à revenu faible et intermédiaire du monde entier — non
pas par charité, parce que c’est dans notre propre intérêt. Nous en profitons
tous lorsqu’un plus grand nombre de partenaires unissent leurs efforts pour
atteindre des objectifs communs et lorsque les gens sont en meilleure santé et
plus prospères. Encore une fois, ce n’est pas de l’hyperbole. C’est vrai. Nous
en profitons tous lorsque plus d’entrepreneurs et d’innovateurs sont en mesure
de réaliser leurs rêves pour un avenir meilleur.
nous devons donc mettre à jour nos outils pour
mieux répondre aux besoins d’aujourd’hui dans ce monde interconnecté. Un monde
où les catastrophes climatiques, les pandémies, les conflits débordent des
frontières et rendent plus difficile de relever les défis de la pauvreté et de
l’instabilité qui touchent tant de gens.
C’est pourquoi les États-Unis dirigent un effort
pour transformer les banques multilatérales de développement, comme la Banque
mondiale, afin de les aider à mieux relever les défis mondiaux tout en
renforçant leur mission fondamentale de réduction de la pauvreté et de
promotion de la prospérité partagée.
Nous travaillons tous ensemble avec nos
partenaires du G7 pour répondre aux besoins énormes en matière
d’infrastructures de qualité dans le monde, surtout dans les pays à revenu
faible et intermédiaire en Afrique, en Amérique latine et en Asie du Sud-Est. C’est
une déclaration sur le monde que nous voulons construire ensemble.
Nous sommes à un point d’inflexion, un point
d’inflexion dans l’histoire, où les choix que nous faisons maintenant vont
façonner la direction de notre monde pour les décennies à venir. Le monde a
changé.
Retournerons-nous à l’agression crue et
incontrôlée aujourd’hui pour dissuader d’autres pays, d’éventuels agresseurs
demain?
Allons-nous stopper la crise climatique avant
qu’il ne soit trop tard ?
Allons-nous exploiter les nouvelles technologies
pour faire progresser la liberté ou allons-nous la diminuer?
Allons-nous faire progresser les possibilités à
plus d’endroits ou permettre à l’instabilité et à l’inégalité de persister?
La façon dont nous répondrons à ces questions essentielles déterminera
littéralement l’avenir de nos enfants et de nos petits-enfants. Et, encore une fois, ce n’est pas une
exagération, c’est un fait. Nous sommes tous concernés. Nous tous.
Je crois qu’avec ambition, avec confiance en nous-mêmes et entre nous, avec des
nations qui travaillent ensemble pour une cause commune, nous pouvons répondre
à ces questions. Nous pouvons nous
assurer que la vision que nous partageons et les libertés que nous chérissons
ne sont pas que des paroles creuses en ces temps troublés, mais une feuille de
route — et je veux dire littéralement un plan d’action urgent vers un avenir
que nous pouvons atteindre, et nous y parviendrons si nous travaillons
ensemble.
La route qui nous attend est
difficile. Cela nous mettra au défi,
nous incitera à garder la foi les uns envers les autres et à ne jamais
abandonner, à ne jamais perdre espoir.
Chaque jour, nous devons faire un choix.
Chaque jour, nous devons invoquer la force pour défendre ce qui est
juste, pour défendre ce qui est vrai, pour défendre la liberté, pour nous unir.
Voilà la leçon que nous tirons
de l’Histoire. C’est la leçon que nous voyons chaque jour, et elle déterminera
— elle déterminera à quoi ressemble l’Ukraine.
Et c’est maintenant — c’est la façon dont nous allons travailler — la
façon dont nous réécrivons l’avenir de la paix et de l’espoir, de la justice et
de la lumière, de la liberté, des possibilités pour tous — partout.
Certains m’ont entendu dire à plusieurs reprises à mon pays: «jamais dans toute
ma carrière j’ai été plus optimiste quant aux perspectives d’avenir». Jamais.
Jamais.
Kamala Harris (vice-présidente
des Etats-Unis)
> Le président Joe Biden et moi-même sommes déterminés à alléger
le fardeau des emprunteurs qui contractent des prêts étudiants pour les aider à
avancer dans leur vie, qu’ils veuillent fonder une famille, acheter une maison
ou devenir entrepreneurs. Aujourd’hui, nous prenons une autre mesure historique
en renonçant à 39 milliards de dollars de dettes d’études pour
804 000 emprunteurs qui remboursent leurs dettes depuis 20 ans ou plus et
qui devraient être admissibles à un allégement. Au lieu de cela, beaucoup ont
été mis en danger par les services de prêt en violation des règles, et d’autres
n’ont pas obtenu le crédit approprié pour leurs paiements mensuels. La lutte
contre ces pratiques nuisibles et la réduction de l’endettement étudiant ont
été une priorité tout au long de ma carrière. En tant que procureur général de
la Californie, j’ai gagné 1 milliard de dollars contre les fraudeurs dont
les victimes étaient les anciens combattants et les étudiants notamment en m’attaquant
à des collèges à but lucratif.
Nous ne nous arrêterons pas là. Le mois dernier, le président Biden a annoncé
que nous empruntons une autre voie pour offrir un répit grâce à la Loi sur
l’enseignement supérieur, et nous avons finalisé notre nouveau plan de
remboursement axé sur le revenu, qui réduira de moitié les paiements mensuels
pour les prêts de premier cycle. Notre gouvernement continuera de lutter pour
que les Américains puissent accéder à des études postsecondaires de qualité
sans assumer le fardeau de la dette étudiante ingérable.
> [Garde d’enfants] Il
s’agit d’un enjeu crucial pour presque toutes les familles de notre pays, et le
problème, bien sûr, est la nécessité de services de garde abordables. Et,
franchement, dans trop d’endroits dans notre pays, c’est tout simplement trop
cher.
En avril, le président Biden a signé un décret
ordonnant aux organismes fédéraux de trouver des moyens d’améliorer l’accès aux
soins et de soutenir les aidants naturels, parce que, bien sûr, nous nous
soucions non seulement des parents et des familles qui ont besoin de ce genre
de soutien, nous nous soucions aussi des travailleurs qui fournissent ce
soutien.
Ainsi, la directive du président soulignait
l’importance de réduire les coûts pour les familles qui participent au
Programme de subventions globales pour la garde et le développement des
enfants. Ce programme de subventions, aussi appelé CCDBG, profite à plus de
900 000 familles de travailleurs et à un million et demi d’enfants partout
au pays. Cependant, bon nombre de ces familles paient encore des centaines de
dollars chaque mois pour des soins.
Aujourd’hui, nous offrons à ces familles une
solution qui plafonne la quote-part à 7 % de leur revenu. Et vous vous rappelez
que le Président et moi parlons de ces 7 % depuis deux ans et demi et de
l’importance de réduire le coût des services de garde pour les familles de travailleurs
en Amérique.
Et, par exemple, qu’est-ce que cela signifierait?
Prenons une famille au Montana qui gagne $46,000 par an. Ils pourraient
économiser environ 80 $ par mois ou plus, soit près de 1 000 $
par an. Cet argent pourrait servir à payer l’essence et l’épicerie ou à réparer
une fuite dans leur toit.
Pour certaines des familles à faible revenu, nous
avons encouragé les États à éliminer complètement la quote-part. Le Président
et moi encourageons également les États à faciliter le processus de demande
pour les parents et à recevoir ces prestations.
Et l’une des choses que nous devons faciliter est qu’au 21e siècle, les parents
devraient pouvoir demander cette aide en ligne. Et c’est l’une des choses que nous
encourageons, c’est que ce soit une option, ce qui n’est malheureusement pas le
cas actuellement dans de nombreux États, même pour les demandes en ligne.
Nous nous sommes également assurés que les
fournisseurs de services de garde soient payés plus rapidement et plus équitablement.
Dans l’ensemble, si les
États participent à cette initiative, plus de 350 000 familles pourraient
économiser sur les frais de garde d’enfants, et plus de 200 000
fournisseurs de soins profiteront également de ces changements.
Comme nous le savons, pour des millions de
parents, la garde d’enfants permet d’aller travailler et d’être productifs au
cours de la journée. La
garde d’enfants aide ces Américains à rester sur le marché du travail, à suivre
une formation professionnelle ou à obtenir un emploi rémunéré et à gagner de
l’argent pour l’université ou la retraite. Les garderies les aident à déterminer leur propre avenir et à
vivre dans la dignité.
Nous savons aussi que l’accès à des services de
garde de qualité permet aux enfants de réussir toute leur vie. Il existe une corrélation entre
l’accès à des services de garde de grande qualité et la réussite à vie d’une
personne. Ils sont plus
susceptibles d’obtenir un diplôme et un emploi bien rémunéré.
Malheureusement, les garderies, encore une fois,
demeurent trop coûteuses pour trop de familles. Dans certains endroits, la garde
d’enfants peut coûter près de 20 000 $ par enfant par année. Les familles à faible revenu
consacrent souvent un tiers de leur revenu annuel à la garde d’enfants, soit
plus que le loyer ou l’hypothèque. Aucune famille ne devrait avoir à choisir entre des soins de
grande qualité pour son enfant ou renoncer à sa carrière ou mettre de la
nourriture sur la table.
J’ai passé toute ma carrière à me battre pour la santé, la sécurité et le
bien-être des familles américaines. En tant que procureur de San Francisco, je
me suis concentrée sur les crimes contre les femmes et les enfants. En tant que
procureur général de la Californie, j’ai établi le Bureau of children’s justice
au sein du département de la Justice de la Californie. En tant que sénateur des
États-Unis, j’ai présenté un projet de loi visant à harmoniser les heures
d’école avec les heures de travail, à élargir les programmes d’activités
parascolaires et d’été, et je me suis battu pour garantir des congés payés aux
familles, en particulier aux parents et aux soignants.
Je crois fermement que lorsque nous rehaussons le
statut et la situation économique des familles, nous rehaussons la situation
économique des collectivités. Toute notre économie et toute notre nation en
profitent.
Depuis le premier jour, le président Biden et moi
travaillons à renforcer et à élargir l’accès à des services de garde abordables
et de grande qualité. Peu de temps après notre arrivée au pouvoir,
10 millions d’enfants ont profité de l’aide que nous avons apportée à plus
de 200 000 fournisseurs de services de garde pour qu’ils restent ouverts
ou rouvrent. Et nous avons exigé que les fabricants de semi-conducteurs
reçoivent du financement dans le cadre du projet de loi CHIPS pour offrir des
services de garde abordables à leurs travailleurs.
Alors que nous réfléchissons à de nouvelles
industries, que nous créons de nouvelles industries et que nous renforçons
notre économie, le président et moi-même sommes déterminés à faire en sorte que
les travailleurs qui alimenteront cette croissance soient soutenus de toutes
les façons possibles, y compris par des services de garde abordables. Et nous
continuerons de réduire les coûts.
De plus, le budget du président limiterait les
frais de garde d’enfants pour une famille typique à 10 $ par jour —
10 $ par jour — et soutiendrait l’école maternelle gratuite et de grande
qualité pour tous les enfants de quatre ans.
Et je terminerai par ceci. Ce combat est personnel
pour moi. Ma mère avait deux objectifs dans sa vie : élever ses deux
filles et mettre fin au cancer du sein. Ma mère était chercheuse sur le cancer
du sein, et elle travaillait de longues journées et souvent les fins de semaine.
Et quand elle l’a fait, ma sœur et moi avons marché deux portes jusqu’à
la maison de Mme. Regina Shelton. Mme Shelton dirigeait une garderie, et elle
est devenue une deuxième mère pour ma sœur et moi. Ma mère disait souvent cela, mais pour Mme Shelton,
elle n’aurait jamais pu faire le travail qu’elle faisait. Elle n’aurait jamais pu contribuer comme elle
l’a fait à la lutte contre le cancer du sein.
Tels sont les enjeux de ce travail : offrir des services de garde à toutes
les familles qui en ont besoin. C’est
pourquoi nous devons veiller à ce que toutes les familles aient accès aux
prestations de garde qui changent leur vie.
> Tous les jours, partout au
pays, nous ressentons et voyons les répercussions de la crise climatique, et si
vous regardez les nouvelles du matin, ce sera l’information principale. C’est
tous les jours depuis quelques semaines. C’est l’information principale. Je
pense que nous en sommes finalement arrivés, du moins dans cette évolution, au
point que la plupart des gens ne peuvent plus le nier parce que c’est tellement
évident.
Partout au pays, des collectivités ont été
étouffées par la sécheresse, ont été emportées par les inondations et décimées
par les ouragans. Ici à Baltimore, vous avez vu votre ciel assombri par la
fumée des feux de forêt. Et vous avez vu les eaux de la baie de Chesapeake
s’élever, menaçant les maisons et les entreprises qui ont résisté pendant des
générations.
Il est clair que le temps ne fait pas que se fâcher,
il nous menace. Et nous devons agir.
En tant que vice-président, comme je l’ai dit,
j’ai parcouru notre pays pour parler de cette crise avec des milliers
d’Américains. J’ai rencontré des étudiants et des entrepreneurs, des
propriétaires de petites entreprises, des dirigeants communautaires, des
dirigeants d’organismes sans but lucratif, des dirigeants syndicaux — des gens
qui ont de nouvelles approches pour réduire nos émissions et accélérer notre
transition vers l’énergie propre. mais des gens qui, souvent, n’ont pas accès
aux fonds dont ils ont besoin pour concrétiser leurs idées. Et c’est un
problème.
Pendant des années, l’un des éléments manquants de
notre stratégie de lutte contre la crise climatique est que nous n’avons pas
investi à grande échelle dans l’action climatique communautaire. Pendant des
années, les gens de la communauté — des gens qui savent ce dont leur quartier a
besoin et comment le fournir — n’ont pas reçu les ressources adéquates pour
mettre en œuvre des solutions climatiques qui correspondent à l’ampleur de la
crise à laquelle nous faisons face.
Et c’est pourquoi nous sommes ici
Je suis fière d’annoncer le plus important investissement de l’histoire de
notre pays dans le financement de projets climatiques communautaires. C’est une
bonne journée.
Et l’une des raisons pour lesquelles c’est si important, c’est parce que nous
aussi franchement, nous devons rattraper le temps perdu. Donc, en accélérant
considérablement notre travail, nous savons que nous pouvons réduire les
émissions.
Et nous le ferons en fournissant 20 milliards
de dollars à un réseau national d’organismes sans but lucratif, de prêteurs
communautaires et d’autres institutions financières pour financer des dizaines
de milliers de projets climatiques et d’énergie propre partout en Amérique.
Donc, voici ce que cela signifie : D’accord,
alors imaginez, par exemple, les entreprises de construction qui construisent
des logements abordables ici à Baltimore qui, grâce à cet investissement,
auront maintenant le capital nécessaire pour installer des appareils
écoénergétiques dans de nouvelles unités, réduire la consommation d’énergie et
aider les locataires à économiser sur leurs factures d’électricité.
Imaginez, par exemple, le propriétaire d’une
petite entreprise qui pourra maintenant recevoir des prêts sans intérêt pour
électrifier son parc de véhicules de livraison afin que nous puissions réduire
la pollution et l’essence.
Imaginez, par exemple, le lieu de culte qui pourra
maintenant avoir accès à des garanties de prêt pour installer des panneaux
solaires sur le toit de son immeuble afin de produire de l’électricité propre et
abordable pour l’ensemble du quartier. Imaginez.
Vous savez, lorsque le président Biden et moi
sommes arrivés au pouvoir, nous avons fixé un objectif ambitieux. Oui, les gens
ont dit : « Cela ne peut pas être fait. » Nous avons dit :
« Eh bien, vous savez quoi? Nous croyons qu’il faut rêver avec ambition,
puis le voir approfondi. »
C’est pourquoi nous nous sommes fixé l’objectif
ambitieux de réduire de moitié nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030
et d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. L’investissement que nous
annonçons aujourd’hui nous aidera à atteindre ces objectifs, et il fera
beaucoup plus, parce qu’il faut aussi penser aux répercussions non seulement
sur l’économie locale, mais aussi sur les entrepreneurs et les innovateurs de
la collectivité. Pensez aux répercussions sur la santé publique.
Lorsque nous investissons dans l’énergie propre et les véhicules électriques et
que nous réduisons la pollution, un plus grand nombre de nos enfants peuvent
respirer de l’air pur et boire de l’eau propre.
Pensez à l’impact sur les budgets familiaux. Lorsque nous aidons les gens à
moderniser leurs systèmes de chauffage et de climatisation, nous réduisons le
coût de l’électricité, ce qui réduit les factures d’énergie pour les parents
qui travaillent afin qu’ils aient plus d’argent pour l’épicerie, les
réparations à domicile et les fournitures scolaires.
Et pensez à tous les emplois que ces
investissements créeront, y compris de nombreux emplois bien rémunérés pour les
syndicats. Des emplois, par exemple, pour les travailleurs de la FIOE qui
installeront un éclairage écoénergétique. Des emplois pour les tôliers qui
remplaceront les fours à gaz par des pompes à chaleur électriques. Des emplois
pour les travailleurs qui construiront des logements à consommation énergétique
nette zéro. Exact.
Donc, comprenez que quand le Président et moi
investissons dans le climat, nous avons l’intention d’investir dans les
emplois, investir dans les familles, et investir en Amérique.
Et cet investissement repose aussi sur un
partenariat avec le secteur privé. Toute ma carrière, j’ai cru au pouvoir des partenariats
public-privé. J’ai vu
tout ce que nous pouvons accomplir lorsque nous combinons l’expérience et
l’expertise du secteur privé avec la portée et l’envergure que seul le
gouvernement peut offrir.
Et comme les chefs d’entreprise ici présents
peuvent le confirmer, cet investissement est un incitatif — cet investissement
public est inventif à dessein pour des milliards de dollars supplémentaires du
secteur privé.
Et dans tout ce travail, nous avons mis un accent
particulier sur les communautés qui ont été historiquement laissées pour
compte. La crise
climatique touche tout le monde, mais pas toutes les collectivités.
Les communautés pauvres, les communautés rurales,
les communautés autochtones et les communautés de couleur sont souvent les plus
durement touchées et les moins capables de se rétablir.
Donc, pour remédier à cette iniquité, près de 12 milliards de dollars de
ce financement que nous annonçons aujourd’hui seront investis dans des
collectivités négligées. OuI il est temps. C’est le temps.
Par
conséquent, dans le cadre de cette vision de la meilleure façon de procéder et
de la façon la plus rapide et la plus efficace d’acheminer les ressources à la
collectivité, nous travaillons précisément et intentionnellement avec les
banques communautaires. Pourquoi? Eh bien, parce que, comme tout le monde ici
le sait probablement, les banques communautaires, de par leur nature, sont
dirigées par des gens qui vivent et travaillent dans la collectivité; des gens
qui connaissent de première main le potentiel incroyable de l’endroit où ils
vivent. Ils ne connaissent pas seulement les besoins de la collectivité. Ils
connaissent la capacité de la collectivité. Ils connaissent les rêves de la
collectivité. Ils connaissent les ambitions de la communauté. Et c’est le genre
de véhicule dont nous avons besoin pour réfléchir à la façon d’acheminer ces
milliards de dollars aux gens qui savent quoi en faire.
En tant que sénatrice des États-Unis, j’ai aidé à
obtenir 12 milliards de dollars pour les banques communautaires. En tant
que vice-présidente, j’ai fait des banques communautaires un élément central de
notre programme économique.
Et
en raison du rôle unique que les banques communautaires peuvent jouer dans la
lutte contre la crise climatique, nous nous sommes assurés qu’elles soient
admissibles aux fonds que nous annonçons aujourd’hui d’une manière
significative, afin qu’un plus grand nombre de petites entreprises partout au
pays aient la possibilité de se joindre à l’économie de l’énergie propre.
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti
démocrate à la Chambre des représentants)
>Certains membres du Congrès pensent apparemment encore que les
« personnes de couleur » méritent d’être à l’arrière de l’autobus.
Est-ce que les extrémistes de droite à la Cour suprême croient vraiment que nous
vivons dans une société sans couleur?
Faux.
> Les républicains de la Maison ont transformé la loi
d’autorisation de la Défense nationale historiquement bipartisane en un
vaisseau rempli de haine pour l’extrémisme de droite des républicains trumpistes.
Le projet de loi GOP hyper-partisan sape notre préparation militaire et nuit à
la sécurité nationale de l’Amérique.
Ils n’ont pas honte.
> Les députés de la Chambre travaillent avec le président
Biden pour construire une économie à partir du milieu.
Et de bas en haut.
Pour améliorer la vie des Américains.
> L’inflation est en baisse pour le 12e mois consécutif. Et
il est au plus bas depuis deux ans. Nous avons promis de réduire les coûts pour
les Américains ordinaires.
Le président Biden tient ses promesses.
Chuck Schumer (leader
de la majorité démocrate au Sénat)
> Nous n’arrêterons pas de nous battre pour annuler la dette des
étudiants afin d’alléger le fardeau de millions d’Américains aux prises avec
une dette d’études.
Merci au président Biden de continuer à agir. Je suis fier que cela puisse
aider plus de 42 000 New-Yorkais.
> Avec le Président Biden et les démocrates du Sénat,
notre économie croît à partir du milieu et de la base:
- Plus de 13 millions de nouveaux emplois
- Chômage inférieur à 4 %
- L’inflation est en baisse.
> Les «Bidenomics» investissent en Amérique tandis que les républicains continuent à défendre des politiques de ruissellement qui ont échoué.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Les «Bidenomics» en action: Les États-Unis connaissent la plus forte
reprise de l’économie mondiale après la covid19.
♦ Autres
Michael Bloomberg (ancien maire de New York)
> Les étudiants américains prennent du retard à un rythme sans
précédent, et le haussement d’épaules collectif des deux partis est honteux. Il
est temps de tenir les élus responsables de la protection de l’avenir de nos
étudiants.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Les gens en ont
assez des politiciens conservateurs qui leur disent de tenir bon ou d’acheter
des haricots moins chers.
Ils doivent agir dès maintenant, en commençant par élargir les repas scolaires
gratuits et enfin mettre en place un plan approprié pour réduire les prix des
aliments.
> Des millions de
personnes au pays ne peuvent obtenir un rendez-vous chez le dentiste.
Tout le monde devrait pouvoir accéder à un dentiste du NHS si nécessaire.
Personne ne devrait être forcé de choisir entre payer des centaines de livres
pour des soins privés ou s’en passer.
> Rishi Sunak
s’en prend à nos services publics avec ces coupes sauvages. Il doit dire la
vérité sur les effets dévastateurs que cela aura sur les hôpitaux et les écoles
du pays.
La population mérite des réponses sur l’endroit où ces compressions seront
effectuées et sur le nombre d’autres promesses des conservateurs qui se
retrouveront au rebut.
> Le bilan
économique du Parti conservateur est éloquent : la pire crise du coût de
la vie depuis des générations, les taux hypothécaires ont explosé et l’économie
est au point mort.
Le pire, c’est que les ministres n’ont aucune idée de comment réparer leur
propre gâchis.
Le Royaume-Uni a besoin d’un gouvernement doté d’un plan sérieux pour remettre
notre économie sur les rails – aider les gens à faire face à la crise du coût
de la vie, lutter contre l’inflation et investir dans des services publics
essentiels.
Il est grand temps que les ministres cessent de souhaiter la fin de la crise et
agissent.
> Ce gouvernement
a laissé tomber notre pays en ce qui concerne les eaux usées sur nos rivières
et en réglementant les compagnies d’eau.
Il est temps d’adopter des règlements beaucoup plus sévères et de transformer
ces entreprises en sociétés d’intérêt public qui fonctionneront pour vous et
votre environnement, et non pour vos actionnaires.
Ed Davey (leader)
> Le refus de Rishi Sunak de débloquer les fonds supplémentaires
nécessaires à l’augmentation des salaires du secteur public entraînera des
coupes sauvages dans les budgets des écoles et des hôpitaux locaux.
Vous méritez qu’on vous dise où ces compressions seront effectuées et
combien d’autres promesses des conservateurs se retrouveront au rebut.
● Suisse
♦ Le Centre
> La guerre de la Russie contre l'Ukraine a modifié notre besoin de sécurité. Une politique de défense
et de sécurité
efficace nécessite également une coopération renforcée avec les pays européens.
♦ Parti libéral-radical
> Le baromètre électoral de la SSR le montre : plus de la moitié des personnes interrogées sont irritées par les activistes climatiques. Le PLR, c'est innover plutôt que bloquer ! Nous voulons lutter contre le changement climatique par l'innovation
> L'évolution des coûts de la santé et par extension des
primes d'assurance-maladie pèse de plus en plus lourdement sur le budget des
ménages et des familles de la classe moyenne qui ne bénéficient pas de subsides
mais qui ne jouissent pas non plus d'un revenu élevé.
Le système de santé suisse est d'une qualité telle qu'il peut être qualifié de
luxueux. Or, une part non négligeable de la population pourrait se contenter
volontairement d' une couverture d'assurance pour les cas graves, du remboursement
de prestations à des critères temporels ou géographiques plus contraignants,
voire serait disposée à bénéficier de certains traitements à l'étranger lorsque
la qualité des prestations est démontrée. Le fait que près des trois quarts de
la population optent aujourd'hui déjà pour un modèle d'assurance alternatif
souligne la demande et la nécessité d'agir.
Thierry
Burkart (président)
> Les cantons devraient réduire leurs impôts pour
regagner en compétitivité.
♦ Vert’libéraux
> Les Vert'libéraux ne cachent pas leurs
ambitions : réintégrer le Conseil des États, atteindre les 10% de part
électorale et de ce fait revendiquer un siège au Conseil fédéral!