Voici une sélection, ce 9 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Le transport maritime était l’un des rares
secteurs à ne pas avoir d’objectif conforme à l’Accord de Paris. Jusqu'à ce
jour. Nous changeons la donne ! 175 pays de l'Organisation maritime
internationale se sont engagés aujourd’hui à réduire drastiquement les
émissions dans ce secteur et à atteindre la neutralité carbone à l’horizon
2050. Avec deux objectifs intermédiaires :
- Moins 30 % des émissions en 2030.
- Moins 80 % en 2040.
Engager tous les acteurs du transport maritime dans un rythme de décarbonation
à la hauteur de l'urgence climatique, voilà le but de cet accord. Pour y
arriver, ces 175 pays vont mettre en œuvre une tarification du carbone des navires,
comme nous le faisons déjà en Européens. Cette mesure, la France l’a portée
lors du Sommet de Paris pour un Nouveau pacte financier mondial le mois
dernier. Les travaux sont lancés. Ils devront aboutir en 2025, année de la
Conférence des Nations unies sur les océans à Nice.
> Il y a 80 ans, Résistant, Jean Moulin succombe aux tortures de la Gestapo sans avoir dit un mot. Pour une France libre. Son refus de l’horreur nazie, son amour de la patrie, son dévouement à la République nous obligent, nous, ses héritiers.
> [Hommage à Léon Gautier] Il y a 4 ans, ici même, il fut
demandé à Léon Gautier ce qui avait traversé son esprit au petit matin du 6
juin 1944, quelques secondes avant de poser le pied sur la côte normande et
d'affronter l’ennemi. « Ce jour-là », disait Léon Gautier, « nous avions décidé
que nous ne rembarquions pas ». Ce « nous » désignait les 177 du commando
Kieffer, cette troupe d'élite de Français de toutes origines et de toutes
conditions, prêtres, instituteurs, banquiers ou postiers, fils d'immigrés
italiens ou d'enfants, d'industriels, d'Haïti, du Maghreb ou de Bretagne, des
Français, quelques étrangers, qui refusaient l'occupation de leur patrie, celle
dont ils avaient hérité ou qu'ils avaient choisie, des hommes simples qui
n'avaient qu'un seul dessein, libérer le pays de l'occupant nazi.
Ils avaient voué leurs 20 ans, effacer la défaite de 40. Ils étaient déterminés
à faire le sacrifice de leur jeune vie pour qu'une vieille histoire, l'histoire
de la France, continue de s'écrire. Et ce 6 juin 1944, mort ou vivant, pas un
ne rembarqua. Léon Gautier était l'un de ces Français ordinaires résolus à
accomplir l'extraordinaire, incarnation de cet esprit de résistance si français
et, au fond, si républicain.
En février 1940, il voulut s'engager pour défendre la France. Alors, âgé de 17
ans, il ne pouvait servir que dans la marine, la seule armée qui acceptait les
mineurs. Alors, va pour la marine pourvu qu'il puisse y prouver sa bravoure !
Sur le Cuirassé Courbet, il participa à la défense de Cherbourg. En juin, dans
la débâcle, Léon Gautier fut envoyé dans un camp de ralliement à Douvres. Mais
entendant l'appel du général De Gaulle, il choisit de le rejoindre. À Londres,
dès les premières semaines, Léon Gautier rentra dans les rangs des forces
navales françaises libres. Il embarqua d'abord sur le Gallois, navire
accompagnant les convois transatlantiques. Et lors de sa première sortie, un
autre bâtiment de l'escorte fut touché. Interdiction était faite aux navires
d'interrompre leurs courses. Les naufragés étaient abandonnés à leur sort dans
les nappes de gazole en flammes. Ses corps à la mer qu'il vit de ses yeux, Léon
Gautier ne les oublia jamais.
Volontaire pour le danger, toujours, Léon Gautier fut encore sous-marinier sur
le SURCOUF, sous la menace des torpilles allemandes, à bord d'un bâtiment qui
pouvait se transformer en cimetière marin. Rejoignant le 1er Régiment de
fusiliers marins en janvier 1941, Léon Gautier se rendit au Congo, puis en
Syrie. Mais ces théâtres d'opérations étaient trop loin des combats, car
par-dessus tout, Léon Gautier voulait combattre. Alors, en juillet 1943, il
intégra le 1er Bataillon de fusiliers marins commando. C'était le commando de
Philippe Kieffer, le commando de toutes les exigences. La sélection se passait
dans un camp d'entraînement. Chaque épreuve, lorsqu’elle était manquée, valait
élimination, les exercices étaient à balles réelles. Et dans ces montagnes
d’Écosse, les volontaires étaient forcés de contempler des tombes, le cimetière
était factice mais les aspirants ne le savaient pas. Après ces semaines
intenses de courses, de tirs, de courses encore, Léon Gautier reçut le béret
vert des commandos.
L’adolescent qui se destinait au métier de carrossier était devenu l’un des
leurs, il était prêt. Ce fut en mai 1944 que les 177 du Number 4 Commando
rejoignirent le camp secret de Titchfield dans le sud de l'Angleterre. Ils
attendaient la promesse d'une aube, les côtes françaises et la libération du
pays. Enfin, ce fut le 6 juin. La veille encore, ils ignoraient où ils
débarqueraient. Au petit matin, pourtant, ils allaient deviner les longues
plages encombrées de barbelés et de mines, ces dunes estompées dans les vapeurs
dissimulant les bunkers de Rommel qui formaient le terrible mur de
l'Atlantique. C'était la patrie chez eux, chez nous, nos plages, notre
terre.
Il était 7h25 et le jour le plus long commençait. Les Britanniques avaient
laissé les deux barges transportant les 177 hommes du bataillon s'approcher les
premières des côtes normandes. Car il fallait, signe d’élégance de nos alliés,
que les premiers combattants à fouler le sable de Normandie fussent des
Français. Des Français qui s'étaient promis de ne pas reculer, d'avancer et
avancer encore sous les balles des mitrailleuses sans s'arrêter pour ramasser
les blessés, foncer jusqu'au blockhaus, n'abandonner jamais, quitte à mourir
puisque l'honneur, le pays et même la liberté du monde progressaient à chaque
pas conquis. Non, ne pas rembarquer.
Comme les autres, Léon Gautier avança l'arme au poing et l'esprit fixé sur
l'objectif. Il avait appris en Écosse à courir avec un sac de 40 kilos sur le
dos. Il racontera ensuite que sous le feu ennemi, il courut plus vite que s'il
avait eu le dos libre. À ses côtés, plusieurs de ses frères d'armes tombèrent.
L'un d'entre eux s'affaissa sur le sable et lança alors : « Allez-y, les gars !
» avant d'entonner La Marseillaise. Ceux qui l’entendirent eurent les larmes
aux yeux et avancèrent et avancèrent encore. Pourtant, à la fin de la journée,
le bataillon comptait 10 morts. Mais au soir, le commando Kieffer tenait
Ouistreham.
D'autres épreuves alors commencèrent pour Léon Gautier. Pendant 78 jours, il
fut de tous les combats du commando, s'enterrant avec ses camarades dans des
tranchées et montant la garde. Ce fut là, confiait-il, que ce fut le plus dur.
Ce fut là aussi, dans le bocage de Normandie que Léon Gautier peut-être sut
qu'il n'avait pas démérité de ceux qui, avant lui, avaient enduré dans les
tranchées des Ardennes le pire. Après avoir libéré Saint-Maclou dans l'Eure et
rempli tous les objectifs tactiques qui lui avaient été confiés en septembre
1944, le commando Kieffer retourna en Angleterre. Tombés ou debout, la renommée
de ces hommes déjà était immense. Ils étaient des Français qui avaient libéré
la France, moindres par le nombre, plus grands par la gloire.
Blessé accidentellement, Léon Gautier ne prit pas part à la suite des combats
et s’il avait été fidèle à la promesse de ne pas rembarquer, il en avait une
autre à tenir. Avant le 6 juin, il avait promis à celle dont il était amoureux,
Dorothy Banks, de l’épouser s’il revenait vivant. Le 14 octobre 1944, Léon et
Dorothy se marièrent et ces deux acteurs du jour le plus long, elle dans le
corps des transmissions britanniques, furent unis aussi longtemps que leurs
vies comptèrent de jour. Ils eurent deux filles Jacqueline et Jeannette.
Démobilisé en août 1945, Léon Gautier retourna à la vie civile. Il ne pensait
pas être un héros. Il concédait un certain courage quand il avait fallu en
avoir. Ce temps-là était passé. Il pouvait aspirer à ce dont il avait été privé
jeune homme : la paix. Ouvrier carrossier en Angleterre, Léon Gautier
travaillait encore en Afrique avant de reprendre ses études de droit et de
devenir expert automobile. Il était enfin un père tranquille. Léon Gautier
avait appris au combat à ne jamais regarder derrière lui. Pourtant, peu à peu,
il s'efforça d'effacer ce réflexe de soldat. Il voulut partager son expérience,
car l'esprit de Résistance qui l’avait animé pendant la guerre lui commandait
de bâtir et de transmettre.
Il revint habiter ici, à Ouistreham. Il œuvra pour l'établissement d'un musée
consacré au commando numéro 4, le sien. Le temps passant, les honneurs
légitimes furent enfin rendus à ceux qui restaient du commando Kieffer. Les
décennies s'égrenaient, les anniversaires passaient et Léon Gautier était là,
s’accomplissant comme témoin, accompagnant les chefs d'État sur les plages du
Débarquement, donnant l'accolade en 2014 à Johannes Börner, ce soldat allemand
qui, 70 ans plus tôt, combattait en Normandie ; transmettant le flambeau à son
propre petit fils, fusilier marin à son tour, et ajustant encore le béret vert
le 6 juin dernier, à Colleville-sur-Mer.
Léon Gautier était là, avec ses sourcils broussailleux, son treillis et son
éternel béret vert de commando. Léon Gautier était là, avec son sourire de
jeune homme et son humilité non feinte. Il n'avait fait que son devoir et au
fond, l'amour de la France était pour lui une évidence. Léon Gautier était là
et avec lui, tous les commandos de toutes les générations, ici à Ouistreham ou
ailleurs, et la foule des anonymes qui l'appelaient et le célébraient, lui, le
dernier des premiers à rester parmi nous. Léon Gautier était là, comme il le
fut dès le premier jour. Et Léon Gautier est encore là, qui nous regarde avec
la simplicité bienveillante de celui qui a servi la patrie et rétabli la
République et avec lui, les 176 autres de Kieffer et au-delà, tous les bérets
verts, cette cohorte de bravoure qui, aux côtés de nos alliés, avait libéré la
France et qui, depuis, la défend et la sert jusqu'au sacrifice ultime. Léon
Gautier est là face à nous et tout son destin nous indique le chemin de salut
pour notre patrie.
La légende d'un homme ordinaire, devenant héros en suivant l'appel au service
de la France et de ses idéaux, s’offrant à ses devoirs avant de chercher
quelques droits, puis revenant, humble et simple, parmi ses compatriotes libres.
Léon Gautier est là, ici, sur cette plage où tout avait commencé. Il est devant
nous avec sa légende, la nôtre, offerte en modèle, et nous obligeant. Ce 6
juin, ni ses frères d'armes, ni Léon Gautier ne remontèrent dans leur barge.
Ils allèrent droit devant. Ils étaient des commandos. À chacun de leurs pas,
progressait la République, celle qui rassemble nos destins dans un même élan. À
chacun de leurs pas, avançait la France, qui ne renonce jamais à être fidèle à
elle-même. Là sont les seuls chemins que nous avons à poursuivre.
Vive la République ! Vive la France !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Nous devons avoir une seule idée en tête
: obtenir des résultats rapides et concrets pour les Français. Je ne suis pas
dans le commentaire mais dans l’action.
> Quand LFI ne condamne pas les violences, elle les justifie. Quand ils disent qu’il ne faut pas incendier certains bâtiments, en creux, ils expliquent que pour d’autres ce n’est pas grave. Ils sont sortis du champ républicain.
> Je n’ai ni attendu Madame Panot pour dire mon émotion à l’annonce de la mort du jeune Nahel, ni Madame Le Pen pour que nous rétablissions l’ordre républicain.
> Jean Moulin mourait il y a 80 ans. Là s’achevait son admirable et tragique parcours. L’armée des ombres perdait son unificateur, la France perdait l’un de ses héros. Notre devoir est de ne jamais oublier son sacrifice.
> J’ai souhaité faire de la lutte contre le harcèlement une priorité absolue de la rentrée 2023. Aujourd’hui, j’ai tenu une réunion avec mon gouvernement afin de travailler sur des mesures concrètes pour lutter contre ce fléau. Un plan global sera présenté à la rentrée.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Le Président de la République et moi-même, nous
sommes des briseurs de tabous.
> Comment est-ce qu’on fait cette croissance verte ? Déjà, il faut avoir de la croissance. La décroissance est une impasse.
> L’augmentation systématique des impôts et des taxes : ce n’est pas la solution pour financer la transition écologique. Je crois beaucoup plus à la mobilisation de notre épargne et de l’investissement privé.
> Nous ne pouvons pas nous laisser gagner par le complotisme et l’obscurantisme. C’est la science qui permettra de gagner la bataille du climat.
> L’IA générative va nous permettre pour la première fois depuis plusieurs générations de retrouver de la productivité. Un Open AI européen sous 5 ans, c’est possible !
> Je suis très touché par le désarroi et le désespoir des commerçants marseillais qui ont subi des actions d'une rare violence. Eux et tous les commerçants de France peuvent compter sur notre soutien. Objectif : qu’ils puissent reprendre leur activité sereinement et rapidement.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Il y a 80 ans, le préfet Jean Moulin donnait sa
vie pour la France, pour la République, pour la liberté. Puisse son exemple
inspirer chaque Français.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> L'Ukraine vit [ce 8 juillet] son 500ème jour de guerre d'agression
russe. 500 jours de bombardements, de destructions, de crimes, d'enlèvements
d'enfants. 500 jours de trop. La Russie doit cesser et la paix revenir.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
Je salue la réactivité du parquet de Compiègne à la
suite du signalement concernant la divulgation d'informations personnelles du
policier mis en cause dans la mort du jeune Nahel.
Depuis la loi du 24 aout 2021 que nous avions portée avec mes collègues du
ministère de l’Intérieur, révéler des informations personnelles dans le but
d’exposer les personnes dépositaires de l’autorité publique est punie de 5 ans
de prison et de 75 000 € d'amende.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Dans un monde sans cesse plus dangereux, notre
armée doit s’appuyer sur les forces morales qui animent notre Nation. Rejoindre
la réserve opérationnelle est le soutien le plus puissant qu’un citoyen puisse
apporter à son armée et à son pays.
> À Jean Moulin. Mort il y a 80 ans sans avoir parlé. « Jeunesse, puisses-tu penser à cet homme (…) de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France ».
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> [Jeunes ayant participé aux émeutes] L’école peut beaucoup et nous
faisons notre part du travail mais les parents doivent aussi nous
accompagner », a-t-il déclaré. « Il faut en appeler à la
responsabilité des parents » mais aussi « aider » ceux qui ont
« des difficultés spécifiques.
> Nous sommes revenus à une situation de tranquillité publique avec les dégâts que l’on connait et des réponses de long terme. Il faut se donner du temps pour cela. Mais la priorité c’était le retour à l’ordre.
> L’accès à l’emploi est en partie entravé par des questions de discrimination. Il y a des jeunes qui ne trouvent pas de travail parce qu’ils n’habitent pas dans le bon quartier, parce qu’ils n’ont pas la bonne tête, le bon prénom. Par association familiale les jeunes pourraient penser que faire des études ne sert à rien puisque à l’arrivées les discriminations feront qu’ils n’auront pas de travail à hauteur de ce à quoi ils peuvent prétendre.
> Il faut se méfier des conclusions trop hâtives à propos des émeutiers. Il faut aussi considérer une sociologie des émeutes qui échappe aux conclusions que l’on pourrait tirer. Il y a des émeutes qui se sont situées en dehors des quartiers prioritaires de la ville dans des petites communes avec des jeunes qui ne sont aucunement issus de l’immigration post coloniale comme certains ont voulu le. faire croire. Il me semble tout à fait anormal et injuste, faux mensonger de tracer des liens entre immigration et émeutes. Ça c’est le vocabulaire de l’extrême droite et hélas d’une partie de la droite.
> [Réduction des vacances] Il y a plusieurs scénarios, réduction des vacances d’été, des petites vacances, combinaison des deux. C’est un objectif du quinquennat avec une réduction des vacances et également plus de semaines de cours.
> Cette question de la reconquête du mois de juin est posée depuis longtemps. Il faut faire en sorte que les élèves de terminale travaillent comme il se doit jusqu'au mois de juin … La réforme du Bac ayant réduit le troisième trimestre à peau de chagrin je travaille sur plusieurs hypothèses: la question du décalage des épreuves de spécialité, la modification des coefficients.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Ces actes de vandalisme sont inacceptables et
intolérables. J’apporte tout mon soutien aux travailleurs forestiers touchés.
S’attaquer aux forêts, c'est s'attaquer à ceux qui, tous les jours y
travaillent pour la valoriser. C’est s’attaquer à notre propre devenir dans la
mesure où elles :
- Nous aident à respirer ;
- Nous nourrissent ;
- Nous permettent de nous loger et de nous chauffer.
De la préservation de nos forêts dépend le maintien de notre biodiversité et
notre capacité à lutter contre le changement climatique. De sa gestion, pas de
l’inaction ou du laisser faire.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Pendant plusieurs nuits, nos policiers,
gendarmes et pompiers ont fait face au chaos. Des tirs de mortier aux incendies
en passant par des jets de pierres ciblés : vous avez tenu pour rétablir
l'ordre public et pour protéger nos écoles, nos mairies. Merci pour votre
engagement.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> [Industrie verte] C'est à la fois la
décarbonation de l'industrie traditionnelle, et construire l'industrie de la
décarbonation. (…) On réconcilie économie et écologie
> [Investissements dans l'industrie verte] Il y en a une partie qui va venir de l'Etat, et il va falloir faire un peu de croissance.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Nul ne peut impunément propager la haine sur
internet : six mois de prison avec sursis assortis d'un stage de citoyenneté
pour avoir menacé un Maire en ligne.
> [Mise en application du règlement européen Digital
Services Act (DSA) à partir du 25 août] Ce règlement sur les services
numériques est une révolution que la France a portée au niveau européen. Il
fait rentrer les grandes plateformes dans l’ère de la responsabilité en leur
imposant un certain nombre d’obligations et d’interdictions nouvelles
auxquelles elles devront se conformer. Parmi ces obligations, il y a celle de
modérer les contenus illicites, les messages d’incitation à la haine et les
produits contrefaits sur les places de marché. Les plateformes auront également
des interdictions comme celles de faire de la publicité ciblée sur les mineurs.
(…)
il y aura des sanctions qui peuvent aller jusqu’à 6 % du chiffre
d’affaires mondial. En cas de manquements répétés, si la plateforme ne se
conforme pas après avoir été alertée une première fois, elle sera bannie de
l’Union européenne. (…)
Ce règlement va d’abord nous permettre de prendre quelques mesures d’adaptation
du droit français pour que le DSA puisse s’appliquer et ainsi désigner les
autorités compétentes. L’idée est de bien définir dans notre droit ce qu’on
considère comme plateforme. Le projet de loi comporte un certain nombre de
dispositions autour de la pornographie, du cyberharcèlement et des
cyberarnaques notamment. (…)
Pour le règlement sur les services numériques, la commission européenne aura la
charge d’instruire les enquêtes et de prononcer les sanctions. Elle s’appuiera
pour cela sur les régulateurs nationaux. Dans notre pays, c’est l’Arcom qui
sera le coordinateur des services numériques qui travaillera en étroite
relation avec d’autres autorités comme la Commission nationale de
l’informatique et des libertés (CNIL) et la Direction générale de la
concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
> Il est vrai que le code européen contre la désinformation que Twitter a décidé de quitter - listait un certain nombre de mesures. Si ce code de bonne conduite n’a pas force de loi, on peut dire que c’était une annexe du règlement sur les services numériques, un mode d’emploi pour lutter contre la désinformation. Ce que dit le nouveau règlement, c’est que les grandes plateformes doivent analyser les risques qu’elles font peser sur le débat public et la qualité de l’information. Il est donc attendu de la part des très grandes plateformes qu’elles mettent en œuvre des mesures actives de lutte contre la désinformation. Si Twitter ne coopère pas, elle s’exposera à des amendes. Mais il est vrai que cette décision de quitter le précédent code contre la désinformation n’est pas un signal rassurant.
> Il faut impérativement lutter contre le fléau du
cyberharcèlement. Avec le gouvernement, nous avons une approche de bout en bout
qui va de la sensibilisation jusqu’à la sanction. Pour la sensibilisation, j’ai
souhaité que dès la rentrée prochaine, tous les élèves de sixième bénéficient
d’un passeport numérique qui les sensibilisera aux risques et aux gestes à
adopter en ligne lorsqu’ils sont victimes ou témoins de cyberharcèlement,
notamment le signalement des contenus. (…)
Pour la sanction, je propose dans le texte que les personnes reconnues
coupables de cyberharcèlement puissent être bannies des réseaux sociaux pendant
une période de six mois. Une durée qui peut être portée à un an en cas de
récidive. Pourquoi ? Parce que le cyberharcèlement est parfois le fait
d’individus qui se comportent comme des chefs de meute et qui désignent des
victimes à la vindicte de leurs communautés et déclenchent sur ces victimes des
raids de haine et de violence. Avec cette mesure de bannissement, on viendra
confisquer la caisse de résonance de ces chefs de meute en les privant de leur
notoriété. A l’image de l’interdiction de stade pour les hooligans, on
préviendra la récidive.
> Je le dis clairement : il n’y a pas d’anonymat en ligne. Il ne faut pas confondre anonymat et pseudonymat. Ce n’est pas parce qu’on se cache derrière un pseudo ou un avatar qu’on peut se soustraire à la justice. Même derrière un pseudo, même derrière un avatar, chacun peut être condamné à de lourdes amendes et à des peines de prison lorsqu’il commet des délits en ligne, c’est-à-dire lorsqu’il propage la haine et la violence en ligne.
> Aujourd’hui, en France, plus de deux millions d’enfants
sont exposés chaque mois aux contenus pornographiques. L’idée c’est de pouvoir
vérifier l’âge des utilisateurs. Les plateformes peuvent passer soit par un
paiement à zéro euro avec la carte de paiement ou par une estimation de l’âge à
partir d’une photo. Ces solutions existent et donc les sites pornographiques en
particulier n’ont aucune excuse pour ne pas les utiliser. Les outils pour la
vérification d’âge devront être à la fois très fiables et très protecteurs de
la vie privée et des données personnelles. (…)
Certaines solutions sont en train d’être expérimentées techniquement et
prennent la forme d’une application qui va solliciter de la part d’un
fournisseur d’identité numérique une preuve anonyme de majorité. Le site
réservé aux adultes ne connaîtra pas l’identité de l’utilisateur et celui qui a
fourni la preuve anonyme de majorité ne sait pas pourquoi elle a été utilisée.
Ce principe de double anonymat, c’est ce à quoi nous voulons aboutir pour que
la vérification d’âge soit effective, mais qu’elle soit en même temps respectueuse
de la vie privée.
> Les plateformes auront l’obligation de faire éditer leurs algorithmes par des autorités tierces. Dans le contexte qu’on vient de vivre et au regard du risque systémique que la viralité de certaines plateformes peuvent faire peser sur la sécurité publique, ces audits permettront d’identifier le fonctionnement de certains algorithmes et les dommages importants qu’ils entraînent. Par ailleurs, elles devront partager leurs données avec des chercheurs. Le partage de ces données avec la communauté académique permettra d’y voir plus clair sur les conséquences aujourd’hui présumées, mais insuffisamment documentées des réseaux sociaux sur la santé des utilisateurs et celle des enfants en particulier.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> C’est un défi majeur pour nos politiques publiques dans les années à
venir. Et ne pas y répondre, c’est faire courir un risque structurel à nos PME.
D’après un sondage Ifop récent, 58 % des personnes interrogées considèrent le
travail comme une contrainte nécessaire. C’est 9 points de plus qu’en 2006. Et
ça déborde bien au-delà des 18-24 ans. Un autre sondage, d’Opinionway, indique
que 68 % des moins de 35 ans ont déjà quitté ou pensé à quitter leur travail
parce qu’ils ne se sentaient pas assez utiles ou que ce dernier n’avait pas
assez de sens. En miroir, chaque fois que je rencontre des patrons de PME ou de
PMI, et que je leur demande ce qui ne va pas – la trésorerie, le remboursement
des prêts garantis par l’Etat, les factures énergétiques… –, ils me répondent
tous que ces questions sont complexes mais conjoncturelles. Leur principale
inquiétude, et ils sont unanimes là-dessus, c’est qu’ils n’arrivent pas à
recruter. Et ça met en péril le développement économique de leurs entreprises.
J’irais même plus loin en disant que la pénurie de main-d’œuvre que l’on voit
aujourd’hui n’est que la partie émergée de l’iceberg et les entreprises qui
n’auraient pas pris la mesure de l’ampleur du chantier à mener pour continuer à
attirer, et à recruter, sont menacées.
Le rapport au travail est un méta-sujet sur lequel les responsables politiques,
les médias, les intellectuels raisonnent avec une matrice inadaptée : ces
lunettes d’hier déforment la réalité d’aujourd’hui. On nous dit depuis des
décennies qu’il faut faire des études pour trouver un boulot, avec l’espoir
d’un CDI – le Graal – qui nous assurera la sécurité de l’emploi et la
possibilité de se mettre un toit sur la tête. Dans l’Hémicycle, on continue de
légiférer en pensant que la liberté, c’est la sécurité et la propriété. Alors
que la jeune génération se positionne sur une tout autre définition de la
liberté, fondée sur la flexibilité et l’usage. (…)
C’est l’une des raisons, en tout cas, pour laquelle la parole politique ne fait
plus écho auprès de la jeunesse. Prenez la propriété. La génération qui va nous
succéder s’en moque. Ce qui l’intéresse, c’est de pouvoir accéder à un instant
T à ce dont elle a besoin : un ou une partenaire, avec Tinder ; une voiture,
avec BlaBlaCar. Quelques entreprises traditionnelles commencent à le
comprendre. Decathlon a lancé une formule d’abonnement qui permet de changer de
matériel sportif au gré de ses envies. Leroy Merlin s’inspire de plus en plus
de Kiloutou : pourquoi acheter une perceuse dont on se sert dix minutes dans sa
vie, se disent les jeunes ? Contrairement à leurs aînés, ils plébiscitent
l’usage, pas la possession, ce qui a par ailleurs du sens écologiquement.
La flexibilité, elle, englobe toutes les considérations autour de l’équilibre
vie pro-vie perso. La pénurie de main-d’œuvre qu’on constate dans l’hôtellerie
et la restauration, elle ne vient pas de nulle part : les jeunes ne veulent pas
travailler au détriment de leur couple ou de leur famille ; ils veulent avoir
le choix de couper quand ils le souhaitent, quitte à travailler le soir et le
week-end de temps en temps. J’ai entendu il y a quelques semaines un gamin dire
: "On m’a proposé un job à 4 000 euros par mois, mais je préfère
travailler pour 2 500 euros à quatre cinquièmes parce que, le vendredi, je peux
jouer de la guitare." C’est tout notre modèle de contractualisation,
autour du CDI et du temps plein, et notre rapport au travail qui sont en train
d’être chamboulés.
La seule valeur que les jeunes "surpondèrent" par rapport à nous,
c’est la liberté. Ils veulent faire le tour du monde entre deux boulots, quitte
à manger des patates pendant des mois, ce que leurs parents ne se sont jamais
autorisé.
Ce n’est pas une génération de fainéants, comme on l’entend parfois, qui
rejetterait en bloc le travail. Elle est exigeante, parce qu’elle a vu les
méfaits du métro-boulot-dodo chez ses parents. Cette exigence passe notamment
par le fait de pouvoir se dire chaque soir : "Qu’est-ce que j’ai fait
d’utile aujourd’hui ?" Et, finalement, je trouve que c’est plutôt à leur
honneur.
Je note d’ailleurs qu’il y a un retour vers les métiers d’artisanat et d’art.
Pourquoi ? Parce que les jeunes reviennent vers des métiers de la main, du
geste, dans lesquels ils trouvent le plaisir de faire. Et, plus encore, de
faire de A à Z. Plus le monde se virtualise, et plus le tangible leur parle. Le
défi maintenant, face à cette révolution générationnelle, c’est que les
entreprises fassent elles-mêmes leur révolution.
> La loi Pacte de 2019 a donné aux employeurs des outils
pour mieux répondre à cette quête de sens. Il y a aujourd’hui plus 1 000
sociétés à mission en France, qui ont pris le temps de réfléchir et de définir
leur utilité, au-delà de la seule rentabilité, en impliquant leurs salariés à
travers le comité de mission.
Ensuite, l’un des marqueurs de sens pour les jeunes, c’est l’impact
environnemental et social de l’entreprise. Il faut que la rémunération soit de
plus en plus corrélée, notamment au niveau de la direction, à cet impact.
Quitte à appliquer ensuite cette logique aux cadres. Dans le même ordre d’idée,
corréler l’intéressement à cet impact pourrait constituer un levier
intéressant.
On doit enfin encourager davantage le mécénat de compétences. Le principe est
simple: le salarié est autorisé à s’absenter un ou deux jours par mois, tout en
restant rémunéré, pour aider les autres et se rendre utile. Un grand nombre
d’entreprises permettent ainsi à leurs collaborateurs de se dégager du temps
pour eux et pour les autres, à travers du soutien scolaire, des maraudes, des
engagements caritatifs… Beaucoup de PME et d’ETI pourraient s’en inspirer.
> [Près de la moitié des jeunes disent vouloir créer leur
propre entreprise] C’est une bonne nouvelle. A laquelle il faut absolument
apporter une réponse politique. Parce que monter sa boîte, c’est joli, mais
c’est un défi et on est tout seul au début. Nous devons sans doute faire mieux
pour aménager le statut du travailleur non salarié, améliorer sa protection
sociale, de même que son accès au logement. Moi, j’ai joué le jeu d’aller voir
un banquier quand j’étais indépendante, et jamais je n’oublierai sa surprise
quand je lui ai demandé ce qu’il pouvait me proposer pour acheter un
appartement.
Tout le spectre de l’action publique est à repenser, parce qu’on continue de
raisonner en fonction d’une société de salariés. On a fait le congé paternité,
on parle maintenant du congé menstruel, bref, on descend de plus en plus dans
de la vie intime du salarié. Et c’est tant mieux ! Mais comment y associer les
indépendants et les professions libérales ?
> L’école a un rôle à jouer pour faire découvrir le monde
de l’entreprise mais pas avec le stage de troisième, tel qu’il existe parfois
et qui est trop souvent, à mes yeux, un concentré d’inégalités. Il repose
beaucoup trop sur le réseau familial : il y a ceux dont les parents connaissent
du monde pour leur trouver un stage intéressant et les autres. Par ailleurs, je
pense que c’est insuffisant pour découvrir le monde de l’entreprise. Plusieurs
séquences d’immersion progressives apporteraient un vrai plus : nous sommes
parmi les meilleurs du monde en animation et en "gamification".
Mon idée serait alors de faire travailler les collégiens en classe avec un jeu
vidéo qui susciterait leur réflexion sur les fondamentaux de l’entreprise : les
biens, les services, le stock, la production, l’import-export, les taxes…
La découverte de ces fondamentaux est une bonne chose, elle permettrait à
chaque jeune de connaître plus de métiers que cela n’est le cas aujourd’hui
tout en apportant une appréhension progressive et plus intéressante de
l’entreprise que le seul stage de troisième.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> [Décarbonation des transports et la
planification écologique] Pour réussir ce défi majeur, nous devons combiner
l’innovation technologique, le rêve mobilisateur et la sobriété partagée par
tous.
Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)
> les nouvelles mesures du plan du Gouvernement pour
lutter contre les violences faites aux élus. Nous défendrons sans relâche nos
élus.
Pour qu'aucun maire ne renonce à se
protéger face à une menace :
- Renforcement de la protection
fonctionnelle
- Mise en place d'un dispositif d'appui
psychologique à destination des élus locaux
- Augmentation de la prise en charge des
frais de procédure et d'assurance
Aujourd'hui, il est indispensable de
renforcer notre action pour mieux sécuriser nos bâtiments publics et permettre
une identification rapide de ceux qui commettent des infractions.
Renforcement de la vidéosurveillance et
de la protection physique des élus et de leurs locaux
Tolérance zéro pour ceux qui agressent
les élus :
- Renforcement des sanctions
- Création d'une circonstance aggravante
pour les cas de harcèlement contre les élus locaux
Meilleur information des élus sur le traitement judiciaire pour que les élus perçoivent l'action de la
justice à leurs côtés :
- Amélioration de la communication entre
les maires et le procureur de la République
- Mise en place de formations croisées
élus/magistrats
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Il faut cesser d’associer le mot
« faible » au mot « femme ». Des progrès ont été faits mais
beaucoup reste à faire, pour assurer la liberté de choix, l’égalité des
opportunités et des salaires.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Renforçons l’orientation scolaire et
l’accompagnement vers l’autonomie des enfants placés !
> Je suis atterrée de voir des élus de la Nation, arborant l’écharpe tricolore, mutiques et souriants en entendant des manifestants scander « tout le monde déteste la police ». Cautionner l’irrespect et la haine envers nos forces de l’ordre, c’est abîmer sciemment la République.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée
nationale)
> Ce n'est pas une chance pour notre démocratie
d'avoir 88 députés d'extrême droite et d'avoir 74 députés d'extrême gauche.
> Je ne négocie pas avec l’extrême droite qui trie les Français du fait de leurs origines, de leur durée de vie en France. Je ne négocie pas avec l’extrême gauche qui va dans des manifestations illégales où on insulte la police. Mon groupe mène ce combat avec clarté.
> Participer à une manifestation interdite, avec des slogans anti-police, est indigne d’élus de la République. Ce n’est plus la France Insoumise mais la France Incendiaire!
> Je ne suis pas ici pour parler aux partis politiques mais pour parler aux Français. Tous les Français.
> Le président de la République n'a jamais faibli pour protéger les Français. Il est le président qui a le plus augmenté les moyens et effectifs de la police, de la gendarmerie et de la justice.
> Nommer une école, un collège ou un lycée du nom de Samuel Paty, c'est affirmer la mission cardinale de l'école : la transmission des valeurs républicaines et de la liberté de conscience.
> Rétablir la double peine, c'est poser un principe clair dans notre République : un étranger condamné n'a pas vocation à rester dans notre pays après sa peine de prison. Qui peut s'y opposer demain ?
> Si nous avons pu avoir 45 000 policiers et gendarmes mobilisés pendant les émeutes, c'est parce que nous avons réparé notre police et notre gendarmerie en augmentant massivement les effectifs. 3700 personnes ont été placées en garde à vue. 500 sont déjà incarcérées.
> Nous devons sans relâche soutenir nos forces de l’ordre qui nous protègent au quotidien. Depuis 2017, nous agissons : réparer en embauchant plus de 18 000 fonctionnaires de police en 10 ans et une réponse pénale à la hauteur.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> La France Insoumise n’est pas un parti
républicain. Manifester aux cris de « tout le monde déteste la
police » avec l’écharpe tricolore est une honte.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> « Nous ne sommes pas des héros, nous n’avons
fait que notre devoir ». Léon Gautier en était pourtant un : à 100 ans, il
était le dernier survivant du Commando Kieffer qui participa au débarquement du
6 juin. Hommage de la Nation pour faire vive la mémoire des Français libres.
Marc Ferracci (député)
> Voir le président de la commission des finances
de l’Assemblée défiler aux cris de « Tout le monde déteste la
police » est profondément choquant. Après avoir alimenté les violences en
refusant d’appeler au calme, LFI continue de fouler aux pieds les institutions
républicaines.
Meud Bregeon (députée)
> Des députés LFI et EELV posent tout sourire,
écharpes à l’épaule, sur fond de « tout le monde déteste la police ».
Pyromanes.
> LFI s’inscrit dans une forme de séparatisme inquiétante pour la République. En légitimant les violences, en revendiquant leur haine de la police, en cautionnant des manifestations interdites, leurs élus se placent sciemment et systématiquement hors de l’état de droit.
Mathie Lefèvre (député)
> N’en déplaise à nos opposants, il nous reste 4
années de travail au service des Français. Entre ceux qui se taisent et ceux
qui crient il y a une voie pour s’attaquer aux maux de notre pays plutôt que
d’en vivre. C’est ce chemin qu’emprunte Elisabeth Borne
et que nous soutenons.
● MoDem
Bruno Millienne (député)
> A chaque nouvelle outrance [de LFI et de l’extrême-gauche], l'extrême-droite monte, comme le montrent les sondages depuis des mois. Comment douter aujourd'hui du caractère volontaire de cette stratégie ? Leur but est le chaos, d'où qu'ils viennent et tant qu'ils pourraient en tirer profit à moyen terme...
● Parti radical
> [Communiqué: «Maintenant, notre République doit se défendre !»]
La mort dramatique de Nahel n’a pas été seulement le déclencheur des émeutes
qui l’ont suivie, elle en a été le prétexte pour une minorité de jeunes de
banlieues décidés à en découdre avec l’ordre Républicain, et en profiter pour
piller des commerces. Des « influenceurs » sont venus justifier ces exactions
alors même que ces quartiers et leurs populations sont les premières victimes
de ces jeunes hors-la-loi et des mafias qui les encadrent et en profitent.
Le Parti radical, fidèle à ses valeurs républicaines, veut sortir du discours
binaire sur les coupables et les victimes, et entend défendre l’ordre et la
cohésion nationale avec des propositions concrètes pour sortir de ces émeutes
périodiques !
Avec l’attentat contre la famille du maire de L’Haÿ-les-Roses, une limite
symbolique a été franchie. En agressant des Maires et les Forces de sécurité
intérieure, y compris dans leur sphère familiale, les « émeutiers »
sont passés à l’offensive, ce que la République ne peut tolérer.
Comme le souligne Nathalie Delattre, Secrétaire générale du Parti radical,
sénatrice de Gironde et vice-présidente du Sénat, qui a porté les récents
textes renforçant la protection des élus, « il faut maintenant durcir les
sanctions et aligner les quantums sur ceux relatifs aux forces de l’ordre »
en soumettant ces agissements aux peines prévues pour les atteintes aux
personnes dépositaires de l’autorité.
Marc Mutti, Secrétaire National en charge de la Sécurité du Parti radical,
ajoute : « la Justice doit avoir davantage de moyens pour pouvoir
apporter une réponse judiciaire forte et rapide ». Pour ce faire, une
réforme de la politique pénale des mineurs doit être revue et renforcée pour
répondre à cette nouvelle violence urbaine.
Il faut aussi que la représentation nationale ait le courage de durcir les
dispositions légales pour lutter efficacement contre les trafics et les mafias
anti-républicaines qui les organisent.
Laurent Hénart, président du Parti radical rappelle que « sans fermeté
dans le respect de l’ordre républicain, le plan de rénovation urbaine de
Jean-Louis Borloo comme les mesures éducatives ou le soutien au monde
associatif ne peuvent avoir leur plein effet.»
Enfin, Grégory Berkovicz, Président de l’Atelier du Parti radical, appelle au
« rétablissement de la police de proximité, dont la disparition a permis
aux réseaux mafieux de se développer en toute tranquillité dans nos
cités » et déplore l’abandon du rapport de Jean-Louis Borloo en 2018 et
avec lui celui d’un plan d’actions global, cohérent et durable dans ces
quartiers.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Les militaires de Wagner qui se sont mutinés
contre le régime russe paradent librement à Saint-Pétersbourg. Pendant ce
temps, opposants pacifiques, journalistes, militants des droits de l’homme
croupissent en prison. La Russie marche sur la tête.
> Le Président Zelensky à l’Ile aux Serpents pour le 500e jour de la guerre d’invasion déclenchée par la Russie. Chapeau.
> Le premier ministre arménien a raison: Bakou pense que l’intimidation conduit au silence. Le régime du Président Alyiev a sans doute appris cela de Moscou. Il devrait savoir que cela ne marche jamais. Il y aura toujours des hommes et des femmes d’honneur pour défendre la cause de l’Arménie.
Pascal Canfin
> Elisabeth Borne vient d’annoncer 7 milliards de
plus pour la transition écologique dans le budget 2024. Je me réjouis de cet
engagement record qui est totalement en ligne avec les préconisations faites
dans le cadre de la mission Renaissance.
> La commission européenne propose enfin de sortir du Traité de la charte de l’énergie! Une victoire de notre mobilisation commune avec la société civile. Ce traité du passé ne doit plus être un frein à la transition énergétique.
> La Commission publie son paquet
résilience des ressources naturelles, avec 3 mesures clés pour la transition
agricole: la législation sur les sols, celle sur les nouvelles techniques
d'éditions du génome (NGT), celle sur la lutte contre le gaspillage alimentaire.
1. Pour la première fois, nous allons avoir une législation européenne qui
permet de donner de la valeur aux sols en bonne santé. Bonne nouvelle pour les
agriculteurs dont le sol est le premier capital. Demain nous pourrons donner
plus de valeur financière à un sol en bonne santé.
2. NGT: leur développement devra être lié à leur intérêt climatique et
environnemental. Les NBT sont une solution pr diminuer les pesticides et pr
avoir des semences adaptées au changement climatique. Je défends à la fois les
solutions basées sur la Nature et sur la technologie.
3. gaspillage alimentaire: 59 millions de tonnes de
nourriture sont gâchées chaque année en Europe!! Y remédier peut nous permettre
de baisser l'empreinte écologique de notre alimentation. C’est du bon sens…
mais nous ne le faisons pas encore à l’échelle.