Voici une sélection, ce 2 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe (groupe
centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Guy Verhofstadt
> Peut-être que nos partenaires de l'OTAN peuvent
nous faire voir à quoi les leaders de l'UE sont délibérément aveugles: Orbán
fait chanter notre souveraineté et notre sécurité. Pour combien de temps encore?!
> Pendant ce temps en Syrie, la sale guerre de Poutine continue… Quand le monde en prendra-t-il note? Quand allons-nous aider?!
> Les excuses ne sont pas des arguments ... L'utilisation des actifs russes comme garantie n'a pas besoin d'être «hâtive» ou «risqué». Si l'Allemagne n'aime pas utiliser la créativité financière, elle peut peut-être suggérer des moyens traditionnels pour financer les coûts massifs de la guerre de Poutine qui continue d’impacter l'Europe ?!
Soraya Rodríguez
Ramos
> [Droits des femmes] Aujourd'hui
marque un tournant historique : le Parlement européen a approuvé à une large
majorité la première directive européenne ciblant la violence fondée sur le genre.
L'UE a besoin de ces normes communes en matière de prévention, de protection
des victimes et d'accès à la justice, de soutien et de poursuites dans les 27
États membres pour lutter contre ces horribles crimes.
Le Parlement européen restera uni dans les
négociations avec la Commission européenne et le Conseil pour défendre les
droits des femmes. Nous ne laisserons pas les États membres, comme ils l'ont
fait avec la Convention d'Istanbul, bloquer ou tenter d'édulcorer une
proposition législative essentielle pour toutes les femmes et la société
européennes.
Lucia Ďuriš
Nicholsonová
> La nouvelle directive
[sur le droit des femmes] reflétera les
dispositions de la Convention d'Istanbul et ira même plus loin, en englobant
également la dimension en ligne de la violence. Malheureusement, de plus en
plus de femmes actives sont confrontées à cette forme de violence, non
seulement des politiciennes, mais aussi des journalistes, des hautes
fonctionnaires et des activistes des droits humains.
Le texte adopté aujourd'hui est très
ambitieux et nous sommes prêts à nous battre pour maintenir ce niveau
d'ambition dans le texte final, y compris en ce qui concerne le délit de viol,
que le Conseil souhaite supprimer. Cependant, cette directive n'est qu'une
première étape - outre la législation, la lutte contre la violence fondée sur
le genre nécessite un changement sociétal dans la perception et l'acceptation
de la violence. La violence à l'égard des femmes et la violence domestique sont
des phénomènes encore trop courants, souvent banalisés, et il reste donc un
long chemin à parcourir.
Erik Poulsen
> [Directive relative aux
exigences de fonds propres (CRD)] Avec cet accord sur la CRD, nous veillons à ce que les banques se préparent
aux risques financiers que le changement climatique entraînera. En outre, nous
introduisons de nouvelles règles harmonisées pour les évaluations de compétence
et d’honorabilité afin que la gestion des banques soit adaptée à son objectif.
Enfin, nous introduisons de nouvelles garanties pour les banques de pays tiers
installées dans l'UE afin d’être en mesure de résister à tout risque financier
tout en veillant à ce que le paysage bancaire européen reste ouvert aux banques
de pays tiers de manière à ce que les entreprises européennes puissent accéder
au financement lorsqu'elles font des affaires à l'étranger
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Les forces de ce pays ne sont pas la bureaucratie,
les interdictions et les commandes d'État.
Elles se trouvent dans l'esprit entrepreneurial et l'inventivité
des investisseurs.
> La lutte contre l’inflation, le renforcement de la croissance et la création de bons emplois sont tout aussi importants pour nous. Dans cet objectif stratégique, nous acceptons de façonner nos finances publiques de manière significative, durable, saine et solide.
> [Union européenne] L’inflation prouve une fois de plus être une bête difficile. Son contrôle doit continuer d'être une priorité. Pas de politique des vannes ouvertes qui iraient à l’encontre de la politique monétaire de la BCE. La politique de la banque centrale et la politique budgétaire doivent aller de pair.
> Je partage les préoccupations du Bureau de l'audit fédéral. Nous n'avons pas seulement besoin de règles fiscales nouvelles, mais meilleures dans l'UE, qui nous permettent de prendre une voie plus fiable vers des déficits inférieurs et de baisser les dettes.
> Dans la compétitivité de notre marché des capitaux privés, nous devons nous améliorer avec moins de bureaucratie, moins de réglementation qui freine le développement, mais permet la stabilité financière et la protection des consommateurs pour combiner avec la compétitivité.
● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> [Energie nucléaire] La nécessaire prolongation des centrales Doel 4 et Tihange 3
ne suffira pas. Il nous faut - enfin - une planification énergétique sur 25
ans.
> Le MR [parti de droite] construit sa politique de diversité
sur le débauchage des autres partis parce qu'il ne parvient pas à la faire émerger
en interne. Triste pour nous aujourd'hui mais surtout pour lui, à long terme.
La diversité n'est pas une question de personnes mais de convictions.
Ainsi, pas plus tard qu'aujourd'hui, le MR était le seul parti, avec la NVA, à
s'abstenir à Bruxelles sur la création du Conseil consultatif pour
l'élimination du racisme. Cela dit tout de la sincérité des engagements.
> [Energie] Soyons de bons comptes: l'accord entre Engie et l'Etat belge
est une bonne nouvelle pour la sécurité d'approvisionnement en 2025. Mais quel
dommage que, par pure volonté idéologique d'Ecolo/Groen, la prolongation soit
de 10 ans et non 20. Du pur gâchis.
On devra donc renégocier dans 5 ou 10 ans, c'est évident. Et pendant ce
temps-là, la recherche sur les SMR est dans les limbes, notamment parce que le gouvernement utilise la moitié
des 100 millions d'euros promis pour... son programme spatial.
> [Scandale des
visas accordés au maire de Téhéran par le gouvernement belge] Ce jeudi, PS et Ecolo voteront la confiance à une ministre:
- qu'ils considèrent avoir menti
- qui n'a plus leur confiance
- qu'ils appellent à démissionner
Il va être compliqué de restaurer la confiance entre les citoyens et la
politique avec un pareil manque de cohérence.
> Survol aérien, les propositions
de DéFI pour retrouver le sommeil:
- interdire les décollages et les atterrissages entre 22h00 et 7h00
- strictement sanctionner tout non-respect des routes aériennes
- interdire les avions les plus bruyants.
Sophie Rohonyi (députée)
> [Scandale des visas accordés au maire de Téhéran par le gouvernement belge] Quelle incohérence de plaider pour des sanctions à l’égard du régime iranien au conseil de l’UE pour ensuite, quelques heures après, assumer devant le Parlement belge s’être couché devant l’Iran en lui accordant ces visas malgré la mise en danger de notre population!
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Si nous soutenons la réforme de Nordio sur l’immigration
pour [le quotidien] Repubblica, nous sommes «la béquille du gouvernement». Si,
pour le journal, nous soutenons le salaire minimum, alors nous flirtons avec la
gauche.
C'est plus simple que cela: nous
continuons à défendre ce qui est écrit dans notre programme électoral et que
nous considérons utile pour l'Italie. En continuité également avec le programme électoral du Parti
démocrate du temps de Matteo Renzi, en 2018, la directive européenne, la ligne
du gouvernement de Draghi et avec ce que font tous les grands pays occidentaux.
Et si une fois les oppositions
d'accord, nous sommes tous d'accord, nous, qui n’avons jamais fait de coalition
et que nous n’en ferons jamais avec les gouvernements dirigés par des
populistes, nous serons contents.
Il faut une réponse aux 3,5 millions de
travailleurs pauvres touchés par une inflation dévastatrice (17% pour les plus
pauvres). Pour nous, c’est cela notre priorité.
> Le salaire minimum est présent dans tous les pays du G7 depuis des années. La question est de bien le faire. La proposition que nous avons faite est équitable, équilibrée et renforce les contrats nationaux. Les mauvaises rémunérations affectent principalement les jeunes et les femmes. Une injustice qui ne peut plus être tolérée.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Sur l'immigration, le Parti conservateur européen
(dont la présidente est Giorgia Meloni) a rejeté les propositions italiennes. Nous sommes dans le paradoxe. Ils sont appelés frères d'Italie mais obéissent à un Polonais ou
au diktat hongrois.
> Deux bonnes
nouvelles à propos la Banque d'Italie: l'arrivée de Panetta, l'adieu de Visco.
Le Conseil des ministres a commencé les procédures de nomination de Fabio
Panetta à la tête de la Banque d'Italie. C'est le meilleur choix possible et
nous sommes les premiers à féliciter Giorgia Meloni et l'ensemble de
l'exécutif.
Il y a quelques mois, Panetta a clairement refusé la proposition de jouer le
rôle de Super ministre: ceux qui le connaissent savent bien que son destin
était déjà dirigé vers la Banque d’Italie. La tâche qui attend le prochain
gouverneur est loin d'être triviale.
La BCE, dont Panetta connaît bien le travail après avoir passé les dernières
années à Francfort, est dans une phase très difficile. Les tensions
internationales poussent les instituts centraux à intervenir, mais disons
clairement: Christine Lagarde n'est pas Mario Draghi.
L'autorité de notre ancien ministre permettait sauver l'euro avec une phrase. La
Française, naturellement, n'a pas la même crédibilité et la même force. Et
malheureusement, les marchés agissent de manière immédiate.
Bien que le doute demeure sur ceux qui voteront Panetta au conseil
d'administration de la banque centrale, nous pouvons imaginer que la tâche de
nommer le gouverneur sera donc également rendue difficile par les incertitudes
de la finance européenne. Mais la vérité est que les douze années d'Ignazio
Visco ont sapé l'autorité et la crédibilité de la Banque d'Italie.
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> Bonne fête du Canada! [1er juillet]
Profitons de cette occasion pour célébrer ce pays dynamique et diversifié que
nous avons la chance d’habiter – et continuons de bâtir ensemble un avenir
meilleur pour tous.
> Les Canadiens viennent de tous les horizons – mais forment ensemble un peuple de 40 millions de personnes. À tous ceux et celles qui ont l’esprit à la fête dans notre capitale nationale, dans les villes de partout au pays et ailleurs dans le monde : bonne fête du Canada!
> Les gens ont toujours vu le Canada comme un endroit formidable – mais de plus en plus, ils viennent ici et s’établissent dans ce pays extraordinaire. Parce que, ici, quand on y met de l’espoir et des efforts, tout est possible.
> Aujourd’hui, j’ai parlé avec le
président Emmanuel Macron des feux de forêt en cours au Canada et je l’ai remercié du
soutien de la France dans la lutte contre ces feux. On a réitéré notre
engagement à combattre ensemble les changements climatiques et à en atténuer
les effets.
On a également parlé de bâtir des économies centrées sur le bien-être de tous,
à la fois chez nous et dans le monde entier, ainsi que d’autres enjeux
mondiaux, notamment la guerre en Ukraine et la crise en Haïti.
> La réconciliation est un processus, pas une destination. Alors que prend fin le Mois national de l’histoire autochtone, nous avons accompli un travail avec les peuples autochtones pour faire progresser la réconciliation.
> Nous lançons le Fonds d’infrastructure pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants, qui aidera les fournisseurs de services à rénover et à bâtir des installations et améliorera l’accès des familles à des services de garde abordables et de qualité.
> Il est tout simplement logique d’offrir des services de garde abordables. C’est avantageux pour les parents et leurs enfants autant que pour l’économie. Nous avons déjà réalisé de grands progrès, puisque des milliers de places en garderie ont déjà été créées et un pourcentage record de femmes participent au marché du travail. Les pays confiants investissent dans leur population et leur avenir, et l’annonce d’aujourd’hui nous permet de poursuivre ces progrès et de respecter notre promesse d’offrir des garderies à 10 dollars par jour à toutes les familles canadiennes.
> On vient de lancer notre Stratégie nationale d’adaptation, notre plan pour se préparer aux risques climatiques et les atténuer en prenant des mesures ambitieuses avec les provinces, les territoires, les communautés autochtones et tous les Canadiens.
> Les tests de cosmétiques sur les animaux sont cruels, inutiles – et maintenant interdits au Canada. Les entreprises ne pourront plus faire ces tests ni vendre des produits dont l’innocuité est établie à partir de données d’expérimentation animale.
> j’ai discuté avec le président le président Zelensky de la situation de la sécurité en Russie, de la résilience des Ukrainiens et de l’importance d’un soutien continu. Volodymyr, le Canada est déterminé à soutenir l’Ukraine et à fournir aux Ukrainiens le soutien nécessaire.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> Je suis arrivé au pouvoir avec une théorie et un
plan pour changer la direction économique de ce pays. Pour une économie que beaucoup - du Wall Street Journal au
Financial Times - ont appelé les «Bidenomics». Et notre plan fonctionne. (…)
Les «Bidenomics» en tant que philosophie économique ne restaureront pas
seulement le rêve américain - ils nous réuniront en tant que nation. J'ai longtemps dit que ce n'était jamais un bon pari de parier
contre l'Amérique. Et je peux honnêtement dire que je n'ai jamais été aussi
optimiste quant à l'avenir de l'Amérique. (…)
Les «Bidenomics» concernent l'avenir. Ils sont enracinés dans ce qui a toujours fonctionné le mieux
dans ce pays: investir en Amérique. Parce que lorsque nous investissons dans notre peuple, nous
renforçons la classe moyenne et nous voyons une croissance économique qui
profite à tous les Américains.
> Plus de preuves que l'économie augmente et que l'inflation baisse: l'économie a augmenté solidement au premier trimestre, avec de vrais conséquences pour les Américains. L'inflation annuelle est en baisse d'environ la moitié par rapport à l'été dernier - et est au taux le plus bas depuis avril 2021. C'est cela les «Bidenomics».
> Les États-Unis ont eu la croissance économique la plus élevée parmi les principales économies mondiales depuis la pandémie. Nous avons ajouté plus de 13 millions d'emplois - plus d'emplois en deux ans que n'importe quel président n'a ajouté au cours d'un mandat de quatre ans. Et ce n'est pas un accident. Ce sont les «Bidenomics».
> Lorsque nous investissons dans notre peuple et lorsque nous renforçons la classe moyenne, nous voyons une croissance économique qui profite à tous les Américains. C’est le rêve américain - et 40 ans de ruissellement avait limité ce rêve à ceux du sommet.
> Inversion de 40 ans de politique économique erronée qui a aidé quelques-uns et blesser beaucoup prendront du temps. Je suis ici pour dire que nous avons un plan, et nous avons plus de travail à faire. La phase suivante? Rendre le code fiscal juste en faisant que les riches et les grandes sociétés paient leur juste part.
> Dans le sillage de la décision de la
Cour suprême d'aujourd'hui sur l’annulation des prêts étudiants, nous avons
besoin d'une nouvelle voie à suivre. Et nous allons aussi vite que possible.
Tout d'abord, j'annonce une nouvelle voie pour fournir un allégement
de la dette étudiante à autant d'emprunteurs que possible, le plus rapidement
possible, fondé sur la loi sur l'enseignement supérieur. Nous ne perdons pas de temps.
Deuxièmement, nous créons un remboursement temporaire de 12 mois. Ce n'est pas la même chose que la pause du prêt étudiant, mais
pendant cette période - si vous manquez les paiements - ce «sur rampe»
supprimera temporairement la menace de défaut ou que votre crédit est en danger.
Ce combat n'est pas terminé. (...) Avec une nouvelle approche, j'ai ordonné à mon administration d’agir
le plus rapidement possible en vertu de la loi pour accorder un allégement de
la dette des étudiants à autant d'emprunteurs que possible. Nous ne perdons pas de temps.
> Notre plan d'allégement des prêts étudiants était sur le
point de dispenser à plus de 40 millions d'Américains un véritable allégement
de la dette. Le programme devait commencer. Les élus républicains et les intérêts particuliers sont
intervenus et ont empêché ces secours qui allaient changer la vie des
Américains. (...) Les élus républicains ont ôté un véritable espoir de plus de 40
millions d'emprunteurs de prêts étudiants éligibles.
> En libérant des millions
d'Américains du fardeau écrasant de la dette étudiante:
- Plus de maisons auraient été achetées.
- Plus d'entreprises auraient été lancées.
- Plus de couples auraient eu la confiance nécessaire pour fonder
les familles.
Les élus républicains qui ont tout bloqué.
> Les attaques se sont empilées depuis trop longtemps contre les travailleurs. Nous
ne pouvons pas laisser la décision de la Cour suprême d'aujourd'hui mettre fin
à l’«affirmative action» dans l'enseignement supérieur [La discrimination
positive avait été mise en place lors de la lutte pour les droits civiques et de
l'abolition de la ségrégation raciale pour donner plus de chances aux minorités
d’avoir accès à des emplois et à un enseignement supérieur]. Nous pouvons et devons faire mieux. (...)
Pendant des décennies, la Cour suprême a reconnu la liberté d'un collège de décider
comment façonné sa population étudiante diversifiée et offrir des opportunités.
Aujourd'hui, la cour s'est éloigné de cette possibilité en mettant fin à l’affirmative
action dans l'enseignement supérieur. Je suis fortement en désaccord avec cette
décision.
> Le premier jour de ma présidence, j'ai signé un décret historique ordonnant aux agences fédérales d'éliminer la discrimination contre les personnes LGBTQI+ et leurs familles. Près de 3 ans plus tard, je reste déterminé à veiller à ce que chacun ait le droit à la dignité, à la liberté et à la liberté.
> J'ai signé une loi bipartite pour les infrastructures qui finance déjà 35 000 projets à travers le pays. Ponts, tunnels, Internet, aéroports - construits par des travailleurs syndiqués et avec des matériaux de construction fabriqués en Amérique.
> Tous les Américains méritent la tranquillité d'esprit si une maladie les frappe ou s’ils subissent un accident pour obtenir les soins dont ils ont besoin. Mon administration s'est engagée à élargir l'accès aux soins de santé abordables et à réduire les coûts des médicaments sur ordonnance. Les Américains ont besoin de plus de tranquillité.
> Mon administration a créé plus d'emplois en deux ans que toute administration précédente n'a créé au cours des quatre premières années. Ce n'est pas un accident. Cela signifie que notre plan économique fonctionne et ce n'est que le début.
> Chaque année, les «Junk fees» cachés [ces frais se révèlent généralement aux consommateurs au moment où ils payent une facture et concernent, entre autres, les billets d'avion, les billets de concert, les réservations d'hôtel et sont également prélevés par les banques ainsi que sur les achats en ligne] coûtent aux Américains des dizaines de milliards de dollars, alourdissant les budgets familiaux et rendant plus difficile pour les gens de payer leurs factures. Mon administration prend des mesures pour éliminer ces frais. Pour les familles, c'est plus d'argent dans leur poche.
> Les fabricants d'armes à feu ont passé deux décennies à commercialiser agressivement des armes d'assaut qui permettent à certains les plus grands bénéfices. Il est temps que nous ayons mis fin à l'immunité de responsabilité des fabricants d'armes à feu de la responsabilité.
♦ Parti démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti
démocrate à la Chambre des représentants)
> Les extrémistes de droite du Congrès et de
la Cour suprême veulent que nous reculions. Nous continuerons de riposter. Aujourd'hui. Demain. Pour toujours.
> Les démocrates de la Chambre des représentants se tiendront toujours du côté de la communauté LGBTQ+. Et des Américains aux prises avec une dette de prêt étudiant écrasant. Peu importe ce que les extrémistes de droite de la Cour suprême ont à dire.
> Les idéologues de droite sur la Cour suprême ont vidé la liberté de reproduction (décision contre l’avortement) l'année dernière. Les mêmes extrémistes ont juste effacé la considération de la diversité raciale dans les admissions universitaires. Ils veulent clairement faire revenir en arrière. Nous ne laisserons jamais cela se produire.
> Nous travaillons dur pour construire une économie qui fait croître la classe moyenne contre les menées des extrémistes.
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> L'«Affirmative action» [La discrimination
positive avait été mise en place lors de la lutte pour les droits civiques et de
l'abolition de la ségrégation raciale pour donner plus de chances aux minorités
d’avoir accès à des emplois et à un enseignement supérieur] n'a jamais été une réponse parfaite pour la construction d’une société plus juste. Mais depuis des générations d'étudiants qui avaient
été systématiquement exclus de la plupart des principales institutions
américaines - elle nous a donné la possibilité de montrer que nous méritons d’avoir
notre chance, ce que nous avons fait. Dans le sillage de la décision récente de
la Cour suprême qui a annulé l’Affirmative action, il est temps de redoubler
nos efforts.
> La Cour suprême a
rejeté la théorie de la législature indépendante d’un l'État de l’Union qui menaçait
de bouleverser notre démocratie et de démanteler notre système de contre-pouvoirs
(check and balances).
Cette décision rejette la théorie de l'extrême droite qui menaçait de saper
notre démocratie en indiquant clairement que les tribunaux peuvent continuer à
défendre les droits des électeurs - en Caroline du Nord et dans tous les États.
> Cela fait un an
que la Cour suprême a annulé Roe c. Wade (droit à l’avortement dans tout le
pays). Depuis lors, 14 États ont interdit la plupart des avortements, laissant
des millions de femmes et de filles avec nulle part où aller pour les soins
dont elles ont besoin.
Et pourtant, il y a des raisons d'espérer. Après que Roe c. Wade a été annulé,
les électeurs du Michigan, de la Californie et du Vermont ont aidé à consacrer
les droits à l'avortement dans leurs constitutions d'État. Et les gouverneurs
des États comme le Nevada, Hawaï et la Pennsylvanie ont signé des décrets pour
protéger l'accès à l'avortement.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> Les récentes décisions de la Cour suprême étaient
malheureusement prévisibles pour quiconque comprend l'agenda de la Droite. Son objectif a toujours été d'installer des juges dont le travail
consiste à faire demi-tour sur nos libertés, sur des décennies de décisions
constitutionnelles, et sur notre lutte continue pour «former une union plus
parfaite» qui nous inclut tous. Agissons contre leurs financiers qui agissent de manière
subversive dans l'obscurité et soutiennent leur quête pour inverser un siècle
de progrès.
> Une décennie après la décision dévastatrice de la Cour suprême de vider la loi sur les droits de vote, les retombées sont claires. Il est devenu plus difficile pour les personnes de couleur de voter.
> Un an après la décision de la Cour suprême, les Américains s'opposent massivement à l'interdiction de l'avortement.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Les parents ont le droit de savoir que leur enfant est en sécurité
à l'école. Pourtant, des centaines de milliers d'enfants apprennent dans des
bâtiments scolaires en ruine. (…)
Chaque école fermée est un signe concret d'années de négligence conservatrice
de nos bâtiments scolaires. Les ministres conservateurs devraient s'excuser pour les mois de
perturbation que des milliers d'élèves ont eu à leur apprentissage.
> Les entreprises de distribution de l'eau doivent cesser de réaliser des bénéfices contre l'environnement. Elles ont besoin d’être réformée complètement. Notre loi serait une première étape importante pour enfin tourner la page de ce désastre.
Ed Davey (leader)
> Cette dernière augmentation des taux impactera
fortement les finances des familles pour les années à venir, tout cela parce
que ce gouvernement conservateur a sinistré l'économie. Les familles en difficulté face à des hypothèques et des loyers
en difficulté sont traitées comme des dommages collatéraux par Rishi Sunak.
Tim
Farron (député)
> Les accords commerciaux du gouvernement
conservateur avec l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont jeté des agriculteurs
britanniques et les normes élevées de bien-être animal et environnementales de
notre pays dans la crise. Cela ne peut pas être autorisé à se reproduire dans un futur
accord commercial.
> La gigantesque incompétence du gouvernement en matière de traitement des réclamations des demandeurs d'asile conduit à gaspiller des millions de livres des contribuables pour un système d'asile impropre à l'objectif. Au lieu de changer, ils blâment désespérément les autres pour leurs propres échecs.
> Pour aider les gens et les familles à former des factures d'énergie et pour lutter contre l'urgence climatique, nous devons désespérément faire en sorte que les maisons deviennent plus économes en énergie. Mais le nouveau programme du gouvernement qui est conçu pour aider à cela, ne couvre pas les coûts énormes qui existent.
● Suisse
♦ Le Centre
> [Communiqué à propos des prochaines élections] Cette année, le Congrès d’été du parti a donné le coup d’envoi des élections nationales de 2023 pour les candidats du Centre. A cette occasion, les solutions du Centre ont pu être activement discutées, lors de différents ateliers thématiques consacrés aux thèmes prioritaires du parti, dont le pouvoir d’achat, la santé, le climat et la politique extérieure. Les candidats ont également pu profiter des conseils et astuces pour mener une campagne électorale efficace. Les groupements étaient également présents. Les Jeunes du Centre, les Femmes du Centre, Le Centre 60+, ainsi que l’Association chrétienne-sociale ont ainsi pu communiquer des informations sur leurs activités de campagne. En outre, la présidente du Conseil des Etats Brigitte Häberli-Koller et le président du Conseil national Martin Candinas se sont adressés aux candidats dans un message vidéo, à la fin duquel ils ont rappelé avec humour qu’eux aussi devaient encore faire campagne pour être réélus le 22 octobre 2023.
Gerhard Pfister (président)
> Un Centre politique fort est plus important que jamais pour aborder
les défis de la Suisse de manière constructive. Sans nous, pas de solutions,
pas de consensus. Sans nous, pas de cohésion de la Suisse.
> Cette année, le Congrès d’été du parti a donné le coup d’envoi des élections nationales de 2023 pour les candidats du Centre. A cette occasion, les solutions du Centre ont pu être activement discutées, lors de différents ateliers thématiques consacrés aux thèmes prioritaires du parti, dont le pouvoir d’achat, la santé, le climat et la politique extérieure. Les candidats ont également pu profiter des conseils et astuces pour mener une campagne électorale efficace. Les groupements étaient également présents. Les Jeunes du Centre, les Femmes du Centre, Le Centre 60+, ainsi que l’Association chrétienne-sociale ont ainsi pu communiquer des informations sur leurs activités de campagne. En outre, la présidente du Conseil des Etats Brigitte Häberli-Koller et le président du Conseil national Martin Candinas se sont adressés aux candidats dans un message vidéo, à la fin duquel ils ont rappelé avec humour qu’eux aussi devaient encore faire campagne pour être réélus le 22 octobre 2023.
♦ Parti libéral-radical
> [Communiqué sur la politique
financière: «Des finances fédérales saines renforcent la Suisse»]
Les perspectives à moyen terme du budget fédéral sont sombres. La situation est
insatisfaisante, car des finances saines sont indispensables pour la place
économique et notre prospérité. Il est donc réjouissant de constater que la
ministre des finances Karin Keller-Sutter s'engage activement pour stabiliser
les finances fédérales. Le PLR demande que les dépenses nouvelles et existantes
soient soigneusement examinées et que le frein à l'endettement, qui est un
instrument très efficace, ne soit en aucun cas affaibli.
Ces derniers mois, la marge de manœuvre financière de la Confédération s'est
détériorée. Diverses dépenses supplémentaires décidées ont mis le budget
fédéral sous pression et les comptes 2022 se sont soldés par un déficit de 4,3
milliards de francs. Malgré cela, le PLR se réjouit que les efforts déployés
par le Département fédéral des finances (DFF) au cours des dernières semaines
aient porté leurs fruits et que le budget fédéral puisse être stabilisé à
l’horizon 2024. Cependant, il est indispensable de maintenir une certaine
discipline budgétaire à moyen terme, car le plan financier prévoit d'importants
déficits pour les années 2025-2029.
La combinaison entre un Parlement de plus en plus dépensier, une administration
fédérale en croissance constante et une situation économique incertaine
n'augure rien de bon pour les finances fédérales. Le PLR attend que les
souhaits coûteux du Parlement soient davantage examinés en fonction de leurs
conséquences financières. Il est également important de limiter l’augmentation
du nombre de postes au sein de l'administration fédérale.
De plus, il est problématique que la part des dépenses liées ait fortement
augmenté ces dernières années et que les possibilités d'action de la
Confédération s'en trouvent réduites. Il convient de freiner cette évolution.
Le frein à l'endettement, une arme miracle
Une politique budgétaire pérenne est essentielle pour que la Suisse puisse
affronter les crises futures. Grâce au frein à l'endettement, introduit il y a
20 ans, la Suisse dispose d'un instrument efficace pour garantir la discipline
budgétaire. C’est pour cette raison que le PLR s'oppose fermement à tout
affaiblissement du frein à l'endettement.
En janvier 2023, le PLR a déjà accordé une attention particulière à la santé
des finances fédérales et a présenté un plan en 3 points. Lors des prochaines
discussions sur la planification financière à partir de 2025, le groupe
parlementaire libéral-radical s'engagera en faveur de ces principes de
politique financière.
> Approvisionnement énergétique: il est juste que les mesures contre une situation de pénurie d'électricité soient inscrites dans la loi. Outre les moyens prévus, les opportunités peu coûteuses d'une centrale de réserve virtuelle avec des groupes électrogènes de secours doivent être exploitées.
> Approvisionnement en électricité: le PLR salue les projets du Conseil fédéral visant à raccourcir les procédures de construction des centrales. Les blocages interminables de projets pourtant nécessaires mettent en péril l'approvisionnement. Il est indispensable d'aller de l'avant dès maintenant avec la construction de nouvelles capacités électriques.
> Les relations bilatérales entre la Suisse et l'Union
européenne (UE) sont d'une importance capitale. L'UE et ses pays membres sont
nos principaux partenaires commerciaux et nous partageons une histoire ainsi
qu’une culture communes. Des relations saines et fiables sont donc essentielles
pour notre économie et notre société. La voie bilatérale s'est avérée être
l’approche adéquate pour les deux parties. Il est clair pour le PLR que
celle-ci doit être poursuivie. Ni l'adhésion à l'UE, ni l'EEE, ni le
démantèlement des relations par le biais d'un accord de libre-échange ne sont
des options viables pour le PLR.
Nous demandons donc le développement et la consolidation à long terme de la
voie bilatérale. Pour cela, nous proposons un nouveau paquet de négociations
(bilatérales III). Les questions institutionnelles doivent être abordées dans
une optique thématique et sectorielle. C'est une approche pertinente qui permet
de trouver différentes solutions pour équilibrer les intérêts en fonction des
thèmes (clauses de sauvegarde ou possibilités d'« opt out »).