jeudi 22 juin 2023

La quotidienne centriste du 21 juin 2023. Imposer sa vérité par la violence, ce n’est pas la démocratie

La dissolution du mouvement «Soulèvements de la terre» suite à ses actions violentes revendiquées comme telles afin, à la fois, de détruire l’ancien monde et de faire prendre conscience à la population de l’urgence de s’occuper de l’environnement est intéressante sur le fond et non pas sur la «fake indignation» de tout ce qui vient de l’extrême-gauche et de ses idiots utiles.

Toutes les idéologies qui affirment détenir la vérité ont toujours légitimé le recours à la violence que ce soit à l’extrême-gauche ou à l’extrême-droite.

Devant, selon elles, un «peuple» «apathique» et un pouvoir démocratique «usurpatoire» et «oppressif», il leur faut donc agir dans l’illégalité et l’agressivité.

Ici, plus aucune règle démocratique mais l’action d’une avant-garde qui se doit d’imposer sa vérité pour le bien de l’Humanité.

C’est ce que nous ont proposé et proposent toujours le communisme, léniniste, stalinien, maoïste ou trotskiste, le nazisme et le fascisme.

Et donc, également l’écologisme radical.

Cela ne date pas d’aujourd’hui.
Il y a toujours eu cette tentation chez nombre d’écologistes, au nom d’un soi-disant sauvetage de la planète, une cause d’une toute autre dimension que toutes les autres, d’imposer par la force et la coercition les «bons comportements».

Le naufrage de toutes les idéologies qui ont essayé de convertir par la contrainte n’a malheureusement pas décourager ces idéalistes dangereux pour la démocratie républicaine.

Cependant, il y a bien des problèmes urgents à régler en matière d’environnement et l’on est obligé de constater qu’au niveau mondial le compte n’y est pas.

Parce que c’est bien à ce niveau qu’on pourra réellement les régler.

Doit-on dès lors imposer des choix aux populations?

On serait tenté de répondre par l’affirmative.

Cependant, il est évident qu’il n’y a aucune chance d’y parvenir et la violence revendiquée de l’écologisme radical tend plutôt à dévaloriser le combat pour l’environnement.

On peut et on doit le regretter mais il n’y a pas de solution miracle où, tout d’un coup, l’Humanité toute entière serait, non seulement, convertie à la cause écologique – cela est possible – mais agirait en fonction de ses objectifs.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]