La nouvelle polémique suscitée par la Gauche afin de critiquer la bière bue cul-sec par le Président de la république dans le vestiaire de l’équipe du Stade toulousain qui venait de remporter le bouclier de Brennus en battant en final du championnat de France de rugby, l’équipe de La Rochelle, semble, à première vue, d’une stupidité immature et du non-événement par excellence.
Mais ce n’est malheureusement pas le cas.
Car ne soyons pas dupes dans cette polémique qui en suit beaucoup d’autres du même genre sur des sujets aussi improbables que de boire une bouteille de bière.
Ainsi, pour LFI et l'extrême gauche rien de grandguignolesque mais une volonté de susciter constamment une «fake indignation» sur tout et n'importe quoi avec toujours le même objectif, décrédibiliser la démocratie républicaine libérale.
Faire de tout et n’importe quoi une polémique est la stratégie revendiquée de LFI et de ses idiots utiles ainsi que des médias qui lui sont affiliés.
Il s’agit de créer un sentiment de chaos et de bordéliser la démocratie républicaine afin de démontrer qu’elle est inefficace.
Pour l’instant, le seul à en être bénéficiaire est le… RN!
Mais il ne faut pas croire que cela est forcément un échec de LFI.
En effet, l’extrême-gauche voit bien que dans les sondages, la seule force extrémiste capable actuellement de gagner les élections est l’extrême-droite.
Dès lors la stratégie du chaos et de délégitimation de la démocratie est utilisée pour permettre à cette extrême-droite de conquérir le pouvoir et, ensuite, de se poser en seul réel opposant et de prendre la tête d’un mouvement révolutionnaire.
Ce fantasme du grand soir, propre à ces mouvements séditieux et violents, est le moteur essentiel de tous les actes de LFI qui n’en a cure si la France est à feu et à sang.
C’est d’ailleurs plutôt ce qu’elle recherche.
Alors la fausse indignation ne doit pas être prise comme la réaction de politiciens mal dégrossis et au QI inexistant mais bien comme une arme qui, utilisée jusqu’à plus soif, doit, in fine, provoquer avec d’autres outils de propagande et d’actes plus pu moins violents un sentiment factice de trop plein au sein de la population.
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