Voici une sélection, ce 15 juin 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Nous le ressentons bien à VivaTech: La France
fait rêver ! Dans la recherche et l'innovation, dans l'intelligence
artificielle, nous sommes compétitifs. Et ce n'est que le début.
> Ils innovent et portent des projets d’avenir, prometteurs et responsables. Pour le pays, leur rôle demain sera clé. Voici les 125 lauréats French Tech 2030. Nous allons les soutenir avec force.
> [Intelligence artificielle] Nous devons faire émerger cinq à dix clusters, à hauteur de 500 millions d'euros, pour avoir deux ou trois pôles d'excellence
> [Déclaration lors de la réunion du
Triangle de Weimar / Paris / 13 juin]
Monsieur le Président, cher Andrzej, Monsieur le Chancelier, cher Olaf,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie d’être aujourd’hui à Paris suite à notre rencontre dans ce
même format au mois de février en marge de la conférence sur la sécurité à
Munich qui nous avait permis d’échanger sur le soutien militaire, économique et
humanitaire à l’Ukraine. En effet, la situation en Ukraine aujourd'hui nous
appelle à poursuivre cette coordination étroite, à réfléchir ensemble à la
meilleure réponse que nous pouvons collectivement apporter.
La concertation entre nos trois pays contribue à renforcer l'unité et la
détermination de l'Europe, si nécessaire dans cette période présente. Nous le
soulignions encore récemment, ensemble avec le chancelier la semaine dernière.
Je le rappelais à Bratislava il y a deux semaines. La guerre d'agression menée
par la Russie est d'ores et déjà un échec stratégique et géopolitique pour
l'agresseur. Il est clair également que l'Ukraine ne sera pas conquise et
qu'une seule paix est aujourd'hui concevable, celle qui est fondée sur le droit
international et sur le choix souverain du peuple ukrainien.
Nos trois pays, avec les États membres de l'Union européenne et nos alliés,
sont engagés dans un soutien sans réserve de l'Ukraine et dans le renforcement
de nos propres capacités de défense afin d'être à la hauteur de la réponse à
cette crise et la France y prend toute sa part.
L'Ukraine se défend avec un courage exemplaire, tout en faisant face à des
défis considérables, comme l’a tristement rappelé la semaine dernière, la
destruction du barrage de Nova Kakhovka. C'est pourquoi notre soutien à
l'Ukraine indéfectible doit être maintenu dans la durée, qu'il soit politique,
militaire, économique, humanitaire ou portant sur la reconstruction. Nous
ferons en sorte que la Russie, non seulement ne sorte pas vainqueur de cette
triste aventure, mais aussi ne puisse la réitérer.
Notre rencontre aujourd'hui intervient avant une séquence diplomatique et
stratégique majeure puisqu'après notre récente rencontre en Moldavie, nous
avons devant nous le Conseil européen des 29 et 30 juin et le sommet de l'OTAN
à Vilnius les 11 et 12 juillet. Et ces deux échéances doivent nous permettre de
tracer un chemin et de donner une vision claire de l'avenir de notre sécurité
collective. C'est ce que nous aborderons ce soir ensemble : la question des
garanties de sécurité apportée à l'Ukraine, le soutien, les termes que je viens
de rappeler et celui que l'OTAN aussi veut apporter à l'Ukraine pour lui donner
toutes les perspectives auxquelles elle a droit. Il y a 20 ans, certains
parlaient de la nouvelle Europe et de la vieille Europe pour pointer nos
divisions.
Aujourd'hui, nous sommes ensemble, rassemblés, volontaires, capables et
déterminés à ce que la victoire de l'Ukraine serve notre projet commun de paix
et de sécurité sur notre continent. Et je crois que ce format Weimar, c'est
celui précisément d'une Europe rassemblée et unie qui résiste aujourd'hui, qui
veut la victoire et qui construit aussi l'architecture d'une Europe plus sûre
et plus stable de demain.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Pour la 17e fois, les Français ont vu qu’il n’existait pas
de majorité alternative à l’Assemblée nationale. Bien sûr, il y a eu des
tensions fortes dans notre pays. C’est pourquoi avec les «100 jours», nous
voulons dire: plus que jamais, nous sommes à l’écoute des préoccupations des
Français et nous voulons leur apporter des réponses très concrètes. C’est ce
que nous faisons. On met en œuvre cette feuille de route. Je veux aussi ouvrir
une nouvelle phase avec les organisations syndicales et patronales. Des
échanges sont en cours pour aboutir à une réunion multilatérale et dessiner un
agenda social dans les prochains mois.
> Je ne suis pas dans le commentaire, mais dans l’action. Il y a une feuille de route que je mets en œuvre pour répondre concrètement aux préoccupations des Français. Sur le pouvoir d’achat, le plein-emploi, la transition écologique, l’éducation, la santé, la sécurité et la justice, on avance.
> [Coalition avec la Droite] La question a été posée à plusieurs reprises à tous les partis de gouvernement mais Les républicains en particulier n’ont pas manifesté le souhait de discuter d’une coalition. En un an, nous avons fait voter de nombreuses réformes en trouvant des majorités texte par texte. Nous mettons en œuvre le programme du président de la République.
> Notre majorité est totalement unie. Elle l’a été, y compris pendant la réforme des retraites, souvent dans des conditions difficiles. Notre majorité tient le choc, dans une configuration jamais connue à l’Assemblée nationale. Elle soutient le gouvernement. Il n’y a pas de question sur le sujet.
> On est dans un moment compliqué de notre vie politique, avec une composition inédite de l’Assemblée nationale sous la Ve République. Il est certain que les ministres, quel que soit leur parcours, doivent avoir la vision, la capacité à diriger leur administration, à porter des textes au Parlement, à échanger régulièrement avec les députés et les sénateurs. Ce sont des qualités plus indispensables que jamais.
> [Gestion du fonds Marianne] Une inspection de l’administration, une enquête judiciaire et une commission d’enquête parlementaire sont en cours. Je ne vais donc pas m’exprimer sur ce sujet.
> Sur l’immigration, nos concitoyens attendent d’être rassurés. Nous voulons lutter contre l’immigration illégale, éloigner plus rapidement ceux qui n’ont pas à être sur notre territoire, et mieux intégrer ceux que nous accueillons. Sur cette base-là, on doit pouvoir se retrouver avec des partis de gouvernement, dont Les Républicains. Nous n’avons pas attendu pour avancer, en présentant un projet de loi dès février, qui intègre déjà des propositions du président de la commission des lois au Sénat François-Noël Buffet. On agit aussi au niveau européen, avec l’adoption de mesures importantes, pour accélérer l’instruction des demandes d’asile et mieux protéger les frontières de l’Europe. Nous sommes déterminés.
> [Régularisation de travailleurs sans-papiers dans les métiers en tension] L’objectif est clair: permettre à des personnes présentes depuis plusieurs années, qui ont montré qu’elles sont bien intégrées et qui travaillent depuis longtemps d’accéder à un titre de séjour. C’est un objectif qu’on doit pouvoir partager. Ensuite, les modalités se discutent. Dans un pays qui a un taux de chômage certes en baisse, mais autour de 7 %, on doit d’abord accompagner vers l’emploi ceux qui sont sur notre territoire, d’autant que le taux de chômage des étrangers en situation régulière est plus important que pour le reste de la population. La première logique est de permettre à tous ceux qui sont ici régulièrement d’accéder à un travail. Avec la création d’un titre de séjour dans les métiers en tension, l’idée n’est pas de créer un appel d’air, mais de prendre en compte certaines situations.
> Toute proposition de réforme constitutionnelle relève du chef de l’État. Le président de la République a justement prévu de rencontrer tous les responsables politiques. Éric Ciotti aura l’occasion de lui faire part de ses propositions. Parallèlement, la recherche d’un accord autour d’un texte de loi ordinaire est l’affaire du gouvernement. J’échange très régulièrement avec mes ministres, la majorité mais aussi avec Gérard Larcher, Bruno Retailleau, Olivier Marleix, Éric Ciotti ou encore Hervé Marseille. L’immigration est un sujet de préoccupation important pour les Français. Notre responsabilité à tous est de construire un texte efficace qui trouve une majorité.
> Cet accord est le fruit de l’histoire entre la France et l’Algérie, donc c’est un sujet sensible. Un traité ça n’évolue pas si facilement. Dans nos discussions avec nos homologues algériens, bien sûr que nous évoquons la régulation migratoire. La délivrance facilitée des laissez-passer consulaires quand nous adressons des obligations de quitter le territoire à leurs ressortissants est une demande forte que nous exprimons. Il faut agir dans la négociation et les échanges se poursuivent.
> Chacun est dans son rôle quand il rappelle la nécessité de progresser sur la maîtrise des flux à nos frontières. C’est un sujet qui est important en France, comme chez nos voisins européens.
> Je ne connais pas un seul pays en Europe qui serait sur une autre position que la fermeté à l’égard de l’immigration illégale. Nous cherchons les leviers les plus efficaces. Et c’est ce que nous avons fait dès la présentation de notre projet de loi en février. D’autres idées ont été formulées par LR. Les centristes du Sénat devraient faire de même. On regardera ce qui est proposé à l’aune de l’efficacité et évidemment du respect de nos valeurs.
> [Aide médicale d’État (AME)] C’est une aide qui répond d’abord à des enjeux de santé publique. Nous avons fait évoluer le panier de soins lors du précédent quinquennat. Que l’on se questionne régulièrement sur ce point, ce n’est pas anormal.
> L’intégration peut être facilitée quand une famille se
trouve dans un territoire où il y a de l’emploi. Mais il ne s’agit évidemment
pas d’implanter des étrangers en situation irrégulière comme je peux
l’entendre. Ce n’est certainement pas la logique.
Si des personnes peuvent plus facilement s’intégrer dans un autre territoire
que la région parisienne, ça peut se regarder. Mais nous ne voulons pas créer
de l’inquiétude chez des élus ruraux en laissant croire que nous enverrions des
personnes en situation irrégulière en masse dans leurs territoires.
> Pour l’immigration familiale, il s’agit, dans la majorité des cas, de familles de Français, essentiellement de conjoints. Je ne vois pas comment on expliquerait à un Français qui a épousé un ressortissant étranger qu’il ne pourrait pas vivre sur le territoire national. Ensuite, s’agissant de l’immigration économique, elle est très encadrée par les préfectures qui donnent des autorisations à une main-d’œuvre étrangère dans des secteurs en tension de recrutement. On répond aux besoins de l’économie. Les employeurs doivent d’abord se tourner vers des personnes qui sont déjà sur notre sol. Quant aux étudiants étrangers, ils participent à assurer le rayonnement de la France à l’international. On doit s’assurer que c’est correctement appliqué par les universités.
> Des pays ouvrent leurs portes bien plus que nous ne le faisons à l’immigration économique. On peut toujours en débattre avec les entreprises mais le niveau de l’immigration économique en France est faible car elle est encadrée par la procédure main-d’œuvre étrangère.
> [Droit d’asile] On peut avoir des débats théoriques. De façon très pragmatique, on a un taux d’acceptation très faible pour certains pays «sûrs». Notre première priorité, c’est d’être beaucoup plus rapide dans l’instruction des demandes pour que des personnes visiblement non-éligible ne soient pas considérées par nos tribunaux comme non-éloignables pour des raisons familiales…
> Quand des représentants de la Nation se comportent comme le font des députés de La France insoumise, forcément cela contribue à la perte de repères. Quand certains s’affranchissent systématiquement des règles, et on l’a encore constaté lundi dans l’hémicycle, je trouve ça extrêmement choquant. C’est de l’anti-parlementarisme au sein même du Parlement.
> Quand vous voyez les violences à l’Assemblée nationale, les violences contre les élus, les forces de l’ordre, les pompiers, les enseignants, les soignants ou encore les violences des jeunes entre eux, oui, nous devons collectivement reprendre le chemin de la responsabilité et de l’apaisement. Ça passe par le respect de l’autorité. Je crois que nous devons redynamiser l’enseignement moral et civique et redonner du sens à l’engagement.
> [Une heure de sensibilisation au harcèlement scolaire dans les établissements] C’est une réponse immédiate face au choc. Mais nous sommes déterminés à agir à tous les niveaux. Les plaintes doivent être facilitées et les sanctions être à la hauteur. Je veux bâtir une réponse inter-ministérielle d’ici juillet car il y a le harcèlement dans les cours de récréation mais aussi la partie immergée sur les réseaux sociaux que nous ne voyons pas. J’ai donc demandé à Gérald Darmanin, Éric Dupond-Moretti, François Braun et Jean-Noël Barrot de travailler avec Pap Ndiaye sur le sujet. Il s’agit aussi de responsabiliser les parents. La communauté éducative ne peut pas être la seule à agir.
> La lutte des classes n’est pas vraiment dans mon vocabulaire. Il faut sortir des caricatures. Dans un pays qui a le taux de prélèvement obligatoire le plus élevé au monde je ne suis pas sûre que la bonne idée soit de créer des nouveaux impôts. Evidemment, la question de l’exemplarité est importante. Tout le monde doit se mobiliser à hauteur de ses moyens et en fonction de la situation de l’endroit où il vit. Par exemple, face à la sécheresse dans certains départements, il ne s’agit pas de remplir sa piscine pendant que les agriculteurs sont empêchés d’irriguer.
> Je n’ai plus quinze ans mais je suis attentive aux préoccupations des jeunes. Manifester dans le cadre de la loi, sans entraver la circulation des autres citoyens, oui c’est légitime. L’inquiétude des jeunes je la retrouve autant chez les agriculteurs de ma circonscription quand ils me disent redouter une nouvelle année de sécheresse.
> Aucun délai n’a été décidé sur les chaudières à gaz. Une concertation est en cours. Je n’ai qu’un seul objectif: qu’on atteigne nos objectifs de baisse de nos émissions de gaz à effet de serre ne laissant personne sans solution.
> On ne peut pas ignorer que le logement représente 20% des émissions de gaz à effet de serre. Mais il faut que l’on baisse le reste à charge pour les ménages modestes, afin qu’il soit le plus bas possible. On est en train de réfléchir à l’adaptation de MaPrimeRénov’ en ce sens. En matière de transports aussi, nous développons des solutions alternatives à la voiture individuelle, en tenant compte du pouvoir d’achat. L’accompagnement est essentiel.
> Je sens de l’inquiétude dans la société. D’abord parce que le dérèglement climatique est là, avec la sécheresse, les incendies… Je veux rassurer à la fois ceux qui peuvent douter qu’on atteigne nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre, et ceux qui craignent des changements trop brutaux. Notre politique écologique ne doit pas présenter de contrainte ou d’impasse pour les Français. Dans les zones rurales, les habitants ne doivent pas se retrouver avec des solutions de chauffage trop coûteuses. Chacun doit savoir qu’il sera accompagné.
> [Dissoudre l’association Les Soulèvements de la Terre] Cette
démarche est engagée. Il faut pour cela avoir un dossier solide. Nous allons l’étayer
juridiquement avec les faits inacceptables de ce week-end et les actions
annoncées cet été par Les Soulèvements de la Terre. Nous restons aussi
vigilants à la manifestation attendue le week-end prochain contre la LGV
Lyon-Turin. Ces actions nous donnent des arguments à l’appui de la procédure de
dissolution. (…)
C’est illégal, répréhensible, condamnable, et nous souhaitons arrêter ceux qui
recourent à ce genre d’actions. On peut être inquiet face au dérèglement
climatique et on a le droit de manifester. Mais rien ne justifie la dégradation
de biens et a fortiori la violence. Nous ne l’acceptons pas.
> Rappeler l’histoire du RN, ça ne veut pas dire que ma
ligne a changé. Le meilleur rempart contre le RN, cela reste de porter des
politiques publiques qui répondent aux attentes de nos concitoyens,
particulièrement dans les territoires ruraux. Lors de la dernière
présidentielle, Marine Le Pen a obtenu plus de 50% au deuxième tour parmi les
votants dans ces territoires. Ils ont le sentiment que tout est plus compliqué
pour eux - déplacements, accès enseignement supérieur pour leurs enfants, accès
à l’emploi, à la santé… Je veux leur dire que la ruralité est une chance pour
notre pays et que nous obtiendrons des résultats qui répondent à leurs
préoccupations. (…) Nous avons agi sous le précédent quinquennat, notamment
après la crise des «gilets jaunes»: couverture 4G portée à 98% des Français,
développement de services publics de proximité avec les maisons France
Services… Mais il faut aller plus loin.
Nous mettrons en place un nouveau programme, «Villages d’avenir», pour
accompagner sur-mesure les plus petites communes et les aider à monter leurs
projets - développement de lieux de services, de convivialité, sportifs… Pour
aider les élus locaux à s’emparer de cette offre d’ingénierie, nous allons
nommer dans tous les départements ruraux des chefs de projet, un «M. ou Mme
Ruralité». S’agissant de la contribution de ces territoires à nos objectifs
écologiques, nous voulons assouplir les règles et renforcer la «dotation
biodiversité» à destination des communes concernées: elle passera de 40 à plus
de 100 millions d’euros à partir de l’an prochain. L’idée est d’aider les
collectivités à préserver et développer leurs richesses naturelles. (…)
Nous voulons répondre à des préoccupations très concrètes. Pour favoriser les
alternatives à la voiture individuelle, par exemple le covoiturage et le
transport à la demande, nous allons aider les intercommunalités avec un fonds
de 90 millions d’euros sur trois ans. Pour développer les commerces de
proximité - 20.000 communes n’en disposent pas -, nous allons soutenir les
projets d’implantation à hauteur de 36 millions d’euros sur trois ans. Nous
allons aussi prolonger le dispositif des zones de revitalisation rurale, qui
donne des avantages fiscaux et économiques pour renforcer l’attractivité des
communes rurales avec un effort particulier pour les territoires les plus en
difficultés.
> [Déserts médicaux] Ce texte porté par le député Horizons, Frédéric Valletoux, donne de nouveaux outils pour lutter contre les déserts médicaux. En parallèle de ce texte, nous mettrons en place 100 «médico-bus» pour permettre à des médecins d’aller à la rencontre des Français dans les territoires ruraux. Nous doublons aussi le nombre de maisons pluridisciplinaires de santé, qui passeront de 700 à 1.400 en zone rurale, afin de permettre aux habitants de disposer au même endroit d’un généraliste mais aussi d’infirmiers, de dentistes, de kiné… Nos efforts portent aussi sur l’éducation. Nous voulons en finir avec le stress des élus parfois pris de court par les fermetures de classe, en leur donnant désormais une visibilité sur trois ans. Nous créons aussi 3.000 nouvelles places dans les internats d’excellence, afin de permettre aux jeunes de suivre les formations qu’ils souhaitent.
> [Plan pour la petite enfance] C'est montrer le modèle de société que nous voulons. Nous levons un des freins majeurs à l'emploi. Les parents vivent trop souvent un parcours d'obstacle pour obtenir une place d'accueil.
> La transmission de la mémoire de l’esclavage et de son abolition participe à la construction d’une société apaisée et rassemblée dans sa diversité autour des valeurs de la République.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Alors qu'il est avéré que la Russie fabrique
des faux, nous dénonçons cette pratique. Elle est indigne. Une information et
des médias fiables et de qualité sont essentiels à la démocratie.
> Les autorités
françaises ont mis en évidence l'existence d'une campagne numérique de
manipulation de l'information contre la France impliquant des acteurs russes et
à laquelle des entités étatiques ou affiliées à l'Etat russe ont participé en
amplifiant de fausses informations.
Cette campagne s'appuie notamment sur la
création de fausses pages internet usurpant l'identité de médias nationaux et
de sites gouvernementaux ainsi que sur la création de faux comptes sur les
réseaux sociaux.
VIGINUM a été en mesure de détecter cette
campagne en amont, ce qui a permis aux autorités françaises compétentes de
prendre des mesures de protection et de prévention. Les autres démarches
techniques pertinentes sont en cours. Le ministère de l'Europe et des Affaires
étrangères a notamment déjoué une tentative d'usurpation d'identité sur son
site internet (https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ ).
Les investigations conduites par VIGINUM
ont permis de mettre en évidence de nombreux éléments révélant l'implication
d'individus russes ou russophones et de plusieurs sociétés russes dans la
réalisation et la conduite de la campagne. VIGINUM a également observé que
plusieurs entités étatiques ou affiliées à l'Etat russe avaient participé à la
diffusion de certains contenus produits dans le cadre de la campagne.
Une synthèse des investigations réalisées
par VIGINUM est disponible sur les sites de France Diplomatie et du Secrétariat
Général à la Défense et la Sécurité Nationale (SGDSN).
L'implication d'ambassades et de centres
culturels russes qui ont activement participé à l'amplification de cette
campagne, y compris via leurs comptes institutionnels sur les réseaux sociaux,
est une nouvelle illustration de la stratégie hybride que la Russie met en œuvre pour saper les conditions d'un débat
démocratique apaisé et donc porter atteinte à nos institutions démocratiques.
La France condamne ces agissements
indignes d'un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies. Aucune
tentative de manipulation ne détournera la France du soutien qu'elle apporte à
l'Ukraine face à la guerre d'agression russe.
Les autorités françaises travaillent en
lien étroit avec leurs partenaires afin de mettre en échec la guerre hybride
menée par la Russie.
> Aucun pays - aucun pays - ne fait autant que le nôtre en vue d'un accord de paix entre l'Arménie et son voisin. Et je le redis : aucun pays n'est à ses côtés autant que nous le sommes. Nous sommes aux côtés de l'Arménie en vue d'une paix juste. La France l'a encore démontré, lorsque le Président de la République s'est mobilisé le 1er juin à Chisinau, en marge du sommet de la Communauté politique européenne, en réunissant le Premier ministre Pachinian, le Président Aliyev, avec le Chancelier Scholz et le Président du Conseil européen. Une nouvelle réunion, Madame la Députée, aura lieu à Bruxelles le 21 juillet. Nous saluons par ailleurs les efforts de médiation de notre partenaire américain, avec lequel nous nous coordonnons étroitement. Nous sommes aussi aux côtés de l'Arménie quand il faut faire baisser les tensions sur le terrain. Nous l'avons démontré lorsque je me suis rendue, à la fin du mois d'avril, pour encourager les deux dirigeants à trouver un accord de paix, aussi bien en Arménie qu'en Azerbaïdjan, ainsi qu'à la frontière, auprès de la mission d'observation de l'Union européenne, dont l'existence doit grandement à notre pays et qui joue un rôle extrêmement utile pour apaiser les tensions. Nous sommes enfin aux côtés de l'Arménie dans le soutien humanitaire, sujet qui a été évoqué lors du sommet à Chisinau le 1er juin, tout comme a été évoquée, bien sûr, la conséquence du blocage illégal du corridor de Latchine, illégal, puisqu'ainsi l'a décidé la Cour internationale de justice, le 22 février dernier, et nous demandons à l'Azerbaïdjan l'application de cette décision. Donc, nous sommes aux côtés de l'Arménie et des Arméniens.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Il fallait changer la loi pour mieux lutter
contre les squats qui pourrissent la vie de nombre de nos compatriotes! Je m’y
étais engagé. C’est chose faite.
> En votant largement les lois Justice, le Sénat envoie un signal fort aux juridictions et établissements pénitentiaires du pays ! Notre objectif: sortir la justice de son délabrement et diviser par deux les délais d’ici 2027!
> Nous construirons 15.000 places de prison supplémentaires d'ici 2027.
> D'ici à 2027, 10.000 personnes devraient être embauchées, dont 1.500 magistrats et 1500 greffiers, soit autant de magistrats recrutés en cinq ans que lors des 20 dernières années.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Nous souhaitons construire une Europe forte et
sûre avec l'ensemble de la famille européenne.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Comité interministériel à l’enfance. École
inclusive, santé mentale, lutte contre toutes les formes de violence : plus que
jamais déterminés à garantir à chaque enfant de la République les conditions de
sa réussite.
> Une des causes de la fracture sociale c'est la précarité et le maintien dans la précarité. 4 allocataires sur 10 qui sont encore au RSA sept ans après, c'est un échec. Le gouvernement veut investir massivement dans l'accompagnement
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> J’ai réuni les chefs d’établissement pour
échanger sur le harcèlement à l’école. Prévenir, détecter, prendre en charge :
je leur ai rappelé les leviers à leur disposition dans la lutte contre ce
fléau. Je connais leur engagement et leur mobilisation.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Pour créer les leaders de demain dans les
secteurs stratégiques, 125 lauréats French Tech 2030 ont été dévoilés par le
président de la république. Bravo à eux.
50% des start-ups laureates sont issues de travaux de la recherche publique :
reflet de notre volonté de renforcer l’impact de la recherche dans notre
quotidien. C’est un objectif que nous poursuivons dans le cadre du plan
deeptech : 500 startups issues de la recherche par an.
> La France se donne les moyens de
faire la course en tête en Intelligence artificielle. À Viva Tech, Emmanuel Macron a dévoilé plusieurs leviers pour renforcer nos capacités de
recherche, de formation et d’innovation.
- le financement à hauteur de 500 M€ de 5
à 10 IA-Clusters, universités et écoles avec pour cible la création de 3 pôles
d’excellence de niveau mondial
- le renforcement du calculateur Jean Zay
avec 50M€ d’investissement et un nouveau supercalculateur de classe Exascale
- le soutien aux meilleures start-ups et la création d'un grand challenge sur
l’IA d’usage général pour attirer les meilleurs talents
- en investissant dans le développement de bases de données en français
- ou encore par le développement des usages internes à l'Etat de l’IA.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Merci aux 200 sapeurs-pompiers qui ont lutté
toute la nuit contre le feu de forêt désormais fixé à Bois-de-Champ. Merci à la
préfecture et aux services de l'Etat, qui vont poursuivre les opérations de
nettoyage.
Cet incendie nous rappelle la fragilité de nos arbres qui sont confrontés plus
que jamais aujourd’hui au dérèglement climatique :
- sécheresses à répétition;
- incendies;
- augmentation des maladies;
- disparition d’essences forestières.
L’enjeu sera demain la replantation d’essences qui seront plus résistantes,
plus résilientes. Préserver nos forêts c’est préserver notre existence,
celle de notre biodiversité et de notre planète. C’est le sens de notre action.
> De nouvelles mesures de soutien
à la filière biogaz viennent d’entrer en vigueur
- Revalorisation du tarif d'achat de biométhane injecté dans les réseaux de gaz
pour mieux l'indexer sur les prix de l'énergie;
- Cumul de l'obligation d'achat de biométhane à un tarif réglementé avec
d'autres aides à l'investissement (ADEME ou Régions);
- Allongement des délais de mise en service en cas de recours contentieux.
Ces mesures marquent la volonté du gouvernement de soutenir la filière biogaz,
et en particulier le modèle agricole territorial de méthanisation. Rappelons
que 80% des installations de biogaz de notre pays sont des méthaniseurs
agricoles qui assurent 80% de la production de biométhane injecté dans les
réseaux de gaz naturel.
La méthanisation tient un rôle important pour la filière agricole dans la
mesure où
- C’est un levier de décarbonation de l’agriculture à travers la production de
biogaz ;
- Elle contribue à la valorisation des effluents d’élevage et des résidus des
cultures ;
- Elle permet de réduire les intrants chimiques en substituant des digestats de
méthanisation aux engrais azotés de synthèse.
Les agriculteurs sont moteurs dans la lutte contre le réchauffement climatique
et agissent pour la transition environnementale et climatique.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Le Fonds vert est une première en 2023. Hors Plan de relance, l’État
soutient habituellement les collectivités locales à hauteur de deux milliards.
Le Fonds vert met deux milliards d’euros supplémentaires sur la table, pour
financer des actions qui sont bonnes pour le climat ou la biodiversité. C’est
un doublement de deux à quatre milliards.
Le principe est la souplesse: on ne décide pas depuis Paris ce qui est bon. On
laisse les élus locaux remonter leurs priorités, leur réalité du terrain.
L’examen se fait à l’échelle de chaque préfecture, pour des projets qui
commencent tout de suite. L’urgence climatique est là. Les crédits ont vocation
à être déployés cette année. (…)
La Première ministre l’a annoncé, le Fonds vert sera reconduit. Dans des
proportions qui sont en train d’être discutées. Je milite pour que les niveaux
soient au moins égaux à ceux de 2023. On voit la nécessité d’accélérer sur la
planification écologique et le Fonds vert est un excellent outil pour le faire.
Quand vous dites que vous voulez décarboner les transports, il ne faut pas
seulement des aides pour les vélos électriques, il faut des pistes cyclables,
qui sont à la main des maires, des chemins piétons, des bornes de recharge
électrique.
> Devant nous, il y a un mur d’investissements. Cela
concerne à la fois la façon dont on est capable de sortir de l’ère fossile,
mais aussi le réchauffement climatique qui a commencé.
Ce mur est devant nous depuis un certain temps, il faut qu’on le comprenne.
Même si notre pays est capable d’accélérer et de tenir ses engagements, et je
fais référence aux derniers chiffres du Citepa, le réchauffement est la
conséquence de ce qu’il se passe au niveau global. Il faut sortir du déni, en
disant qu’il y a un vrai risque qu’on aille vers un réchauffement à 4°C. Il
faut le regarder en face. Regarder en face le fait qu’on aurait moins de neige
dans les stations de sports d’hiver, et donc qu’il faut être prudent dans les
investissements à conduire à des altitudes moyennes.
> L’eau est faite d’une myriade de situations: à chacun
la réalité de sa nappe phréatique ou de sa rivière pour l’alimenter. Qu’on
puisse prendre des décisions d’anticipation, c’est souhaitable. Ils disent que
pendant quatre ou cinq ans, il est hors de question qu’on accueille de nouveaux
habitants. La priorité est de sécuriser les réseaux. (…)
Nous avons un phénomène aggravé par les fuites dans les canalisations, avec un
litre sur cinq qui part en fuite, parfois beaucoup plus. Pendant des années, on
n’a pas fait attention au gaspillage, en vivant dans une culture de
l’abondance. C’est au cœur du Plan eau présenté par Emmanuel Macron, à
Savines-le-Lac. Un, sobriété. Deux, optimiser la ressource.
> [Usage des eaux usées retraitées] Techniquement, on sait faire, mais au nom d’un principe de précaution, on a multiplié les entraves et obstacles qui n’ont plus lieu d’être. Trois arrêtés distincts sont examinés en ce moment même, qui vont faire évoluer les règles. (…) On se bat pour que cela aboutisse le plus vite possible. On parle désormais en semaines, et non plus en mois.
> [Sécheresse] On ne peut pas dire qu’il n’y a pas assez
de contrôles, c’est inexact. L’été dernier, il y a eu 13.000 contrôles en
France sur le respect des arrêtés sécheresse. C’est l’Office français de la
biodiversité (OFB) qui les assure. Dans les tout prochains jours, un point sera
fait pour donner des consignes sur l’intensification et le renforcement en vue
de cet été. Le sujet est plutôt sur le risque encouru, en cas de non-respect de
l’arrêté. Ce qui a été pointé est que les sanctions ne sont pas suffisamment dissuasives.
C’est ce que nous allons regarder. (…)
C’est évidemment aux élus locaux de prendre ces mesures. Cela n’aurait pas de
sens de prendre une décision nationale, là où il y a des situations hydriques
différentes. Même à l’échelle d’un département, il y a des endroits où il y a
de l’eau et d’autres qui connaissent des restrictions.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Aucun pays ne doit avoir à choisir entre lutter
contre la pauvreté et agir pour le climat. C’est l’enjeu du Sommet de Paris
organisé la semaine prochaine à l’initiative d’Emmanuel
Macron: créer un nouveau pacte financier mondial
pour bâtir une transition qui soit juste.
François Braun
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> Parce qu’il est crucial de renforcer notre
souveraineté sanitaire, Emmanuel Macron a annoncé la relocalisation de la production de 50
médicaments, ainsi qu’une liste de 450 médicaments essentiels dont nous
sécuriserons les stocks pour soigner les Français.
> Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, nous rendrons à
la France sa souveraineté sanitaire pour mieux lutter contre les pénuries de
médicaments :
- surveillance accrue des lignes de production de 450 médicaments essentiels
- relocalisation de la production de 50 médicaments.
> Après un riche débat, l’Assemblée nationale a rejeté par un vote clair la coercition de l’installation des médecins, et je m’en félicite. Les députés, avec la mobilisation de la majorité, ont retenu les solutions que je porte et font confiance à nos professionnels de santé.
> Ne refaisons pas l’erreur historique du numerus clausus, que nous payons 40 ans après, en adoptant au Parlement des mesures coercitives à l’installation des médecins. Les braquer ne nous aidera pas à refonder notre système de santé, mais dégradera encore davantage la situation.
> L’été approche, et plus que jamais, nous avons besoin de stocks de sang. Donner son sang est un geste simple, solidaire, qui sauve des vies et que vous pouvez réaliser près de chez vous.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> C’est aujourd’hui la journée mondiale contre la
faim. Pour garantir une alimentation saine et durable à tous et lutter contre
l’inflation, le programme Mieux manger pour tous a été lancé en mai dernier.
> C’est la journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées! Trop de personnes âgées dans notre pays se sentent « en trop » ou inutiles. C'est la conséquence directe de l'âgisme. Ensemble, faisons reculer les préjugés.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> le numérique dans la modernisation de l’administration doit jouer un
rôle absolument central. Transformer nos administrations sans nous appuyer sur
le numérique serait une folie. Nous en avons besoin pour rendre nos services
publics plus accessibles et pour améliorer leur qualité. Il y a 2 milliards
d’interactions en ligne chaque année entre les Français et leurs
administrations et plus de 90 % des démarches sont déjà réalisées à travers le
numérique.
Mais numériser nécessite de remplir certaines conditions indispensables. Il
faut d’abord faciliter la vie de Français qui en sont éloignés, du fait de leur
âge, de leur handicap ou de difficultés dans la compréhension des codes
administratifs. Pas question donc de numériser des démarches qui seraient mal
conçues à l’origine. Nous pouvons nous servir du numérique pour repenser nos
politiques publiques, les simplifier quand c’est nécessaire, rendre in fine un
service public plus efficace. Un exemple : nous accompagnons le garde des
Sceaux pour numériser complètement la procédure pénale, soit 1,3 million de
décisions de justice numérisées à ce jour dans les 163 tribunaux où ce chantier
est déployé. Le gain de temps pour les agents, dans le suivi d’un dossier ou
l’envoi d’une convocation, est de 97 %. On débarrasse les tribunaux du papier,
et les agents peuvent se concentrer sur des tâches pour lesquelles ils ont une
plus forte valeur ajoutée.
Le 9 mai, la Première ministre a rassemblé l’ensemble du gouvernement pour
mettre le numérique au cœur de nos enjeux, sur tous les sujets : la transition
écologique, la santé, l’éducation, le travail, le logement, la justice et la
police. Le cap est simple : l’efficacité des politiques publiques au service
des besoins des Français. Le moyen est clair : décloisonner au maximum. On doit
arrêter d’imaginer des stratégies numériques chacun dans son silo, sans
regarder ce que fait le voisin. La direction du numérique de l’Etat, la Dinum,
qui est interministérielle, sera le chef d’orchestre de cette volonté.
> La bonne nouvelle, c’est que nous sommes en pointe,
parmi les pays européens, sur l’ouverture des données publiques. Mais elles
sont encore trop peu diffusées entre les différentes administrations. Les
Français se plaignent, à raison, qu’on leur demande sans cesse les mêmes
renseignements d’une administration à l’autre. Dans un service public idéal, on
devrait être capable de garantir à l’usager un principe simple: «Dites-le-nous
une fois». L’autre faiblesse, c’est qu’on a un peu de mal à identifier les cas
d’usage de ces données publiques, alors qu’elles peuvent déboucher sur des
innovations formidables. On l’a bien vu pendant la pandémie avec des outils
comme CovidTracker ou Vite ma dose.
CovidTracker a pu voir le jour parce qu’il existe en France une politique de la
donnée publique. Aujourd’hui, sur data.gouv.fr, 46 000 jeux de données sont à
la disposition d’acteurs extérieurs, particuliers ou entreprises. La leçon que
nous pouvons en tirer, c’est que le "laisser faire" n’est plus une
option. La doctrine qui consiste à penser que tout doit être externalisé est
une impasse. Il faut que la puissance publique se réapproprie ces sujets.
Mais croire qu’elle peut «faire seule», sans recours à l’initiative privée ou à
un écosystème de start-up, qu’on accompagne par ailleurs, serait tout autant
une impasse. La bonne réponse, c’est de faire ensemble. Cela nécessite de
repenser notre doctrine d’action publique numérique. L’Etat doit jouer
pleinement son rôle : définir les règles du jeu, notamment sur l’éthique, la
sécurité, l’interopérabilité ou les standards de donnée. On aide les acteurs
privés à se développer, avec à la clef des externalités positives au service
des Français. C’est une fierté de voir l’émergence d’entreprises comme Doctolib,
qui apportent un véritable service, dans un cadre respectueux et sécurisé des
données des patients. On doit s’en inspirer. (…)
La prise de rendez-vous avec l’administration est devenue une question
centrale, on le voit bien avec les demandes de passeports ou les cartes
d’identité. Pour raccourcir les délais actuels dans la délivrance de ces
titres, nous sommes en train de déployer dans des mairies et les espaces France
Services un outil de prise de rendez-vous, RDV Service Public, que nous avons
développé. Il prévoit, par exemple, de recevoir un SMS la veille du
rendez-vous, ce qui permet de diviser au moins par deux le taux de
non-présentation. C’est en quelque sorte un Doctolib des services publics.
Il nous faut assurer les fondamentaux des services publics en s’adaptant aux
usages de nos concitoyens. Au Brésil, l’administration s’est penchée sur ses
interactions avec les usagers. Elle a constaté que le mail était de moins en
moins utilisé par les classes populaires, dont les boîtes sont très spammées,
et que les messageries instantanées comme WhatsApp étaient beaucoup plus
prisées. Nous devons nous aussi avoir une vraie stratégie multicanal :
numérique, téléphonique et physique car nous ne devrons jamais opposer
numérisation et humanisation de nos services publics – c’est essentiel !
> [Intelligence artificierlle] C’est simple : soit on fait semblant de croire que cette révolution n’existe pas et on subit. Soit on fait tout pour la mettre à profit. Nous allons lancer une expérimentation en septembre : 200 agents de différentes administrations, qui répondent aux questions des usagers, seront équipés de plusieurs outils d’IA générative, à partir de ChatGPT, LLaMa ou Falcon. Nous comparerons les réponses générées par ces outils, pour mesurer leur qualité et l’impact sur l’efficacité des agents. Les études réalisées par les spécialistes de la relation client montrent que la mise à disposition de ce type d’outils augmente l’efficacité de 14 %. L’objectif n’est pas de supprimer des postes d’agents publics mais de gagner en efficacité pour répondre aux demandes des usagers et mettre les agents là où ils sont le plus utiles.
> J’ai demandé à l’Inspection générale des finances et au Conseil général de l’économie de conduire une mission sur la filière du numérique de l’Etat. La conclusion est claire : la réinternalisation des compétences au sein des administrations est l’enjeu clef, comme nous sommes en train de le faire sur les prestations de conseil en stratégie. Nous devons renforcer notre propre capacité de maîtrise d’ouvrage, c’est-à-dire piloter et déployer nos projets. On estime qu’il faudra 2 500 recrutements par an pour nous mettre au niveau. Nous sommes en train d’identifier, ministère par ministère, les besoins. Moins de gestionnaires d’infrastructures réseaux, mais plus de directeurs de projets ou de data scientists. En parallèle, nous devons former au plus haut degré de technicité les agents actuels de cette filière, dont la moyenne d’âge est de 47 ans. Nous allons lancer un campus numérique de l’Etat, pour faire monter ces personnels en compétence, mais aussi tous les cadres de la fonction publique : un nouveau cursus sur les enjeux numériques a été introduit dans la scolarité de l’INSP [NDLR : l’Institut national du service public], qui a remplacé l’ENA. Parce que demain, un cadre administratif devra savoir accompagner un projet numérique, ce sera son quotidien.
> Toutes les offres dans le service public sont à présent centralisées sur un nouveau site, choisirleservicepublic.gouv.fr, qui est la plateforme d’accès unique à tous les métiers de la fonction publique. Avec le descriptif complet des postes, mais aussi les différentes modalités, outre les concours administratifs, pour travailler au service de l’Etat : l’apprentissage, le recrutement par contrat… 4 415 offres d’emploi dans le numérique sont dès à présent accessibles !
> L'égalité professionnelle dans la fonction publique est un gage d'exemplarité, bien sûr mais également un gage d'efficacité ! A travers ce texte, nous brisons le plafond de verre et nous nous engageons à ce que les femmes aient davantage accès aux postes de responsabilités.
> Dans un contexte d’inflation forte, nous devons agir pour protéger les agents publics ! Avec une enveloppe similaire à l’année dernière et des mesures spécifiques cette année pour les agents avec les plus bas salaires et les classes moyennes.
> [Hausse du point d'indice dans la fonction publique] Nous avons concerté avec les associations d'élus. Elles nous ont demandé que l'effort contraint soit modéré, que nous concentrions nos efforts sur les bas salaires et qu'il soit lissé dans le temps. Ces conditions sont remplies.
> Faciliter les mobilités, évoluer plus rapidement dans sa carrière, acquérir des compétences, changer de métier : nous œuvrons à rendre plus attractifs les métiers de la fonction publique, à l’image du travail que nous menons avec les parlementaires sur les secrétaires de mairie !
> Réhausser les rémunérations, cibler les revalorisations sur les bas salaires, lisser les efforts dans le temps : ce sont aussi des demandes des employeurs territoriaux. Et nous avons agi en ce sens.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Un élu de la République n'a pas à participer à
une manifestation interdite par la préfecture. Les élus présents lors du
saccage de plantations devraient avoir honte! Quand on porte l’écharpe
tricolore, on n'encourage pas la destruction du travail de nos agriculteurs.
> Développement d'une industrie verte, Relocalisation de médicaments essentiels, Investissements dans l'intelligence artificielle, Renforcement des services publics en ruralité. Loin des polémiques stériles de certaines oppositions, le Gouvernement avance et donc la France aussi!
Gabriel Attal
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> Si nous n’avions pas mis en place la politique
économique qui a, en partie, permis ces créations d’emploi, il y aurait 25
milliards d’euros de déficit en plus pour les caisses de la Sécurité sociale.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Créer un avion propre, oui, c'est possible.
> [Intelligence artificielle] Je préfère innover avant de réguler que réguler avant d'innover.
> Il y a l'Elon Musk qu'on admire, dont on doit pouvoir s'inspirer, et puis il y a des phases plus ambiguës, c'est le moins qu'on puisse dire.
> Je pense qu'il y a dix ans, Elon Musk ne serait pas passé par Paris : aujourd'hui, la France est plus attractive que jamais.
> Pour gagner les prochaines révolutions technologiques, nous continuons de soutenir la tech. Le gouvernement réunit ses stratégies d’investissement et d’accompagnement dans un nouveau programme : le French Tech 2030. Bravo aux 125 lauréats !
> Présence en force de l’industrie à Viva Tech! Des plus anciens aux plus récents, tous sont venus faire la démonstration de leur esprit d’innovation face à un public toujours plus nombreux. Les startups françaises sont de plus en plus des entreprises industrielles !
> Le coq rouge doit devenir bleu. Les startups sont de plus en plus des entreprises industrielles : 30% de levées de fonds ont été à destination de startups industrielles l’année dernière !
> Les startups ont des solutions pour les PME et ETI industrielles, cette entraide permettra d’accélérer l’innovation !
> L'enjeu majeur est passé de la start up nation à la nation industrielle (...) N'ayez pas peur face à l'intelligence artificielle. De nouveaux emplois vont se créer et évoluer.
> On a créé plus de 100.000 emplois industriels depuis cinq ans, c'est à la fois beaucoup et trop peu. Il faut créer un million d'emplois dans l'industrie, on doit accéder.
> La dépendance, la souveraineté ça a un coût. À la marge, des médicaments vont coûter un peu plus cher.
> [Relocalisation de la production de médicaments] À long terme, il faut innover. À moyen terme, il faut recréer des lignes de production. À court terme, il faut gérer l’urgence : on annoncera avec le plan blanc le 5 juillet.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> French Tech 2030 est un accélérateur d'innovations au service de la
souveraineté technologique de la France. C'est un programme inédit pour 125
entreprises qui développent des innovations de rupture susceptibles de
bouleverser de nombreux secteurs d'activités considérés comme stratégiques,
comme la santé, la transition écologique, l'énergie ou encore le spatial.
Ce programme lance la deuxième décennie de la French Tech, qui fête cette année
ses 10 ans. Il répond aux trois objectifs que nous avons fixés pour cette
nouvelle phase. Le premier est de faire de la France une nation deeptech. Après
une première décennie sous le signe de l'innovation numérique, la France doit
s'appuyer sur la force de sa recherche et de son ingénierie pour maîtriser les
innovations de rupture de demain : deux tiers des entreprises sélectionnées
dans le French Tech 2030 exploitent des innovations de rupture. Le deuxième
objectif est de démocratiser la tech, de la développer dans les territoires et
de la féminiser: 30% des entreprises du French Tech 2030 sont fondées ou
cofondées par des femmes. Enfin, le troisième objectif est de mettre la French
Tech au service de la lutte contre le réchauffement climatique : 52% des
startups du programme innovent dans ce sens.
> Pour les entreprises, French Tech 2030 est complémentaire, notamment car ce programme leur donne un accès facilité aux financements déployés dans le cadre du plan France 2030, via l'implication inédite du Secrétariat Général pour l'investissement (SGPI), en plus de celle de Bpifrance et de la Mission French Tech. C'est donc un accompagnement sur-mesure qui est offert à ces 125 startups stratégiques. La Mission French Tech leur propose un diagnostic de leurs besoins -enjeux réglementaires, financiers, douaniers, de recrutement, propriété intellectuelle et industrielle, visibilité internationale, autorisations administratives...- et actionne des leviers au sein de l'Etat pour dénouer leurs blocages et accélérer leur développement.
> Les entreprises sélectionnées pour French Tech 2030 sont
pour 38% des greentech et des climate
tech, 20% évoluent dans la santé, 19% dans le numérique, 14% dans
l'agriculture, 8% dans ce que nous appelons les « nouvelles frontières » c'est-à-dire
les technologies quantiques et le spatial, et 2% dans l'éducation. Près de
7 entreprises sur 10 possèdent une usine ou ont un projet d'usine, car la
tech est également un levier de réindustrialisation de la France. Le programme
est renouvelable tous les ans jusqu'à 2030.
Deux tiers de toutes ces entreprises se basent sur des technologies de rupture
et c'est crucial pour la France car nous avons un grand vivier d'innovations
qui dorment dans les laboratoires de recherche, que nous souhaitons transformer
en entreprises. L'objectif est non seulement de montrer qu'on peut valoriser
les fruits de la recherche, mais surtout de donner à ces innovations la
capacité de répondre aux grands défis économiques, sociétaux, industriels
et climatiques des prochaines décennies.
La tech, et en particulier la deeptech, est la meilleure chance de la France de
maintenir et amplifier son statut de grande puissance. On a par le passé trop
souvent laissé passer des trains, l'occasion est là de passer en pôle position.
> L'intelligence artificielle est évidemment bien représentée dans le French Tech 2030 car de plus en plus d'entreprises utilisent des briques d'IA dans leur solution. C'est une toile de fond. L'IA fait par ailleurs l'objet d'une stratégie spécifique de l'Etat et d'investissements conséquents annoncés par Emmanuel Macron depuis 2018 et encore hier à VivaTech.
> La levée de fonds record de 105 millions d'euros de
Mistral AI, qui réunit des cerveaux qui travaillaient auparavant chez
Google ou Meta mais qui ont choisi la France pour rivaliser avec les géants,
montre que notre pays a des ambitions dans l'intelligence
artificielle générative. Pour réussir dans ce domaine, il faut des talents, des
données et de la puissance de calcul. Tout ceci est à portée de main.
L'Etat a la ferme intention d'accompagner les startups comme Mistral
AI. C'est un enjeu majeur de souveraineté technologique car l'IA générative a
vocation de se disséminer dans le tissu économique et social, et il est
impensable que nous soyons dépendants de solutions qui seraient entre les mains
de puissants intérêts extra-européens.> Affaiblir le RGPD n'était pas du
tout mon intention. Mais la question de la compatibilité des modèles d'IA
générative avec le RGPD se pose. Le RGPD peut être perçu comme un frein à
l'innovation pour les entreprises européennes, en raison de la crainte de ne
pas pouvoir utiliser les données dont elles auraient besoin pour nourrir les
algorithmes d'apprentissage des IA génératives.
Le RGPD est un texte vivant, complexe et soumis à des interprétations. Je
souhaite donc que les Cnil européennes [les autorités des données, ndlr]
puissent nous éclairer le plus rapidement possible sur les principes que les
développeurs doivent adopter pour que le développement de l'IA générative soit
compatible avec le RGPD. En France, les acteurs engagés dans l'IA ont des
échanges réguliers avec la Cnil pour déterminer les voies de passage, mais il
faut que toute incertitude soit dissipée. Mon intention est de permettre aux
acteurs français et européens de pouvoir développer des modèles de langage en
toute légalité et conformes à l'esprit du RGPD.
> Le but de toutes les annonces est de faire en sorte que dans les vagues d'innovations qui arrivent, la France soit aux avant-postes. Il faut agir sur tous les tableaux : le financement avec le plan Tibi 2, les aides publiques à l'innovation avec les mesures Midy, les secteurs à développer que sont l'IA, les deeptech ou encore le métavers, l'accompagnement des startups avec le French Tech 2030, et également les débouchés commerciaux pour les startups avec l'initiative Je Choisis la French Tech, qui va développer la commande publique.
> Nous prenons un virage, oui. Ce virage s'impose car la
France a démontré ces dix dernières années la puissance de son innovation
numérique, logicielle, avec de nombreuses applications que les Français et les
Européens, particuliers comme entreprises, utilisent au quotidien. Nous voulons
continuer dans cette voie pour créer des licornes et des entreprises qui
intègrent le Next40 puis le CAC40 car les emplois et la compétitivité future du
pays en dépendent.
Mais nous voulons désormais aussi démontrer que la France, 400 ans après la
naissance de Pascal, est capable de devenir une nation de deeptech en
maîtrisant les innovations de rupture qui vont dessiner le futur et relever les
grands défis de notre temps. Le monde a changé et la French Tech doit changer
avec lui. Il y a aujourd'hui une perception plus fine que la tech est un levier
à la fois de performance économique mais aussi de souveraineté technologique,
ainsi qu'un outil dans la lutte contre le changement climatique, la réduction
des inégalités et l'apaisement de nos sociétés.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Les retards de paiement enregistrent une baisse
par rapport à 2021. Cependant, il est à constater que les PME sont toujours les
premières à payer et les dernières à être payées. Nous ne pouvons pas nous en
satisfaire.
Ces retards peuvent avoir des impacts lourds sur la trésorerie de nos PME et
leur capacité d’investir, notamment en période d’inflation. Les grandes
entreprises doivent se responsabiliser. Si ce n’est pas le cas, la dgccrf jouera pleinement son
rôle.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Avec France ruralités, la réhabilitation des logements sera mieux accompagnée, et
notre lutte contre les logements vacants sera intensifiée, renforçant ainsi
l'offre locative adaptée aux besoins. Un engagement fort du gouvernement pour le logement en milieu rural.
> Au Comité interministériel à l’enfance, j’ai réaffirmé l'engagement solide du gouvernement pour garantir et faciliter l’accès à un logement ou à un hébergement d’urgence pour nos enfants. Notre priorité est claire : zéro enfant à la rue !
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Comité interministériel à l’Enfance: Action
quotidienne en faveur de l’égalité des chances, du bien-être de nos enfants et
de la lutte contre les violences. L’action du gouvernement doit être globale et
pour cela notre engagement est total ! Depuis novembre dernier nous déroulons
un plan ambitieux dans tous les champs pour répondre aux préoccupations des
parents, des professionnels et aux besoins des enfants.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La Communauté politique
européenne est un espace de coopération et un
signal géopolitique fort, qui témoigne de l’unité de notre continent. Ce n’est
pas une « chambre d’attente » pour les pays candidats à l’UE, ni une alternative à
l’élargissement.
> Le European tech sovereignty summit met tout l’écosystème des startups en mouvement pour créer 10 leaders mondiaux de la tech en Europe, d’une valeur de 100 Md€ chacun, d’ici 2030. L’Europe est à la pointe de l’innovation!
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Ouverture de la commission France-Québec. Ce
lieu de concertation unique permet de débattre sur les défis de nos sociétés :
fin de vie, régulation des contenus haineux... L’amitié franco-québécoise est
précieuse pour échanger sur les réponses à apporter à nos concitoyens !
> L'océan est un poumon pour notre planète, un allié précieux contre le changement climatique qu'il nous faut à tout prix préserver.
> En démocratie, les désaccords se règlent par le dialogue. L'insulte, le sexisme et l'entrave n'ont pas leur place. Notre société a besoin de respect !
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Certains rêvent d’un gouvernement de restauration RPR, pas moi. Ne
perdons pas notre ADN. Si on choisissait de décentrer la majorité pour la tirer
d’un côté ou de l’autre, il y aurait de grands risques de perte de cohérence.
L’élection d’Emmanuel Macron s’est faite sur un socle central: c’est le seul
équilibre qui garantisse une possibilité de dialogue et de coopération avec la
droite républicaine et la gauche sociale-démocrate.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> Quand les populistes faisaient la promotion de
la chloroquine et du vaccin Sputnik, Emmanuel Macron
parlait de souveraineté pharmaceutique. En trois
ans, nous sommes passés des mots aux actes. Pour notre indépendance, pour nos
emplois, pour notre sécurité sanitaire.
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Nos enseignants doivent être libres
d'enseigner, libres de former des esprits critiques. Et donc être clairement
soutenus. C'est notre responsabilité.
> [LFI ne sert à rien?] Si. Ils servent le RN ! Parce que sur le bilan des 1 an, vous ne m'interrogez pas sur le risque de l'extrême droite, vous me parlez de l'attitude indigne des députés LFI. Ils sont le paravent derrière lequel l'extrême droite se cache.
> En un an, nous avons fait adopter 30 propositions de loi et de résolution. Santé, squats, permis de conduire, protection de l'enfance, agriculture... Affirmation de nos valeurs sur l'IVG ou les droits humains. Plus personne ne dit de nous que nous sommes des godillots !
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> L'UE doit s’élargir mais elle doit aussi se
reformer. L’Europe
nouvelle, ne sera pas l'UE que nous connaissons aujourd'hui. Il nous faut
réformer nos institutions, revoir les traités et repenser toutes nos grandes
politiques : la PAC, la cohésion, le marché intérieur etc…
> Nous devons arrimer à l’Europe les pays que la Russie cherche à déstabiliser. La guerre en Ukraine fait de l’élargissement un impératif pour protéger nos intérêts.
> « Je pense que la Crimée est russe. » nous dit la porte-parole du RN. La « courroie de transmission » de la position du pouvoir russe en action.
Bruno Millienne (député)
> [Fonds Marianne] La justice parallèle de la France insoumise a parlé! Les Insoumis réalisent l'exploit de mettre autant de ferveur à piétiner la présomption d'innocence de leurs opposants qu'à réhabiliter les repris de justice de leur propre camp, de Mélenchon à Quatennens.
> Le problème avec la Nupes et
leur conception de la démocratie c'est que «quand je gagne c'est démocratique,
quand je perds, c'est anti-démocratique!» Il n'y a aucune majorité alternative,
à moins que la Nupes ne s'entende avec le Rassemblement national...
On ne va pas refaire le débat sur les retraites sur une journée de niche
parlementaire! Quand la Nupes use et abuse de la procédure parlementaire, c'est
la démocratie, quand la majorité s'attache à respecter le règlement, c'est de
la dictature!
Ce qui m'embête, c'est qu'une partie de la Nupes ne se rend pas compte à quel
point la «bordélisation» de l'Assemblée assure le trop plein de voix pour le
Rassemblement national...
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Au
moins 78 migrants sont morts dans le naufrage d'un bateau en Méditerranée] Ce
nouveau drame en Méditerranée devrait nous imposer de surmonter nos divisions
et de reconnaître ensemble que nous devons accentuer la lutte contre les
trafiquants d’êtres humains.
> Trop lente, trop lourde l’Union européenne? Le Parlement européen devient le premier Parlement au monde à voter sur une régulation de l’Intelligence artificielle. C’était urgent, nous sommes au rendez-vous.
> Odessa prise pour cible. La plus européenne des villes ukrainiennes. L’armée russe ne respecte rien.
Pascal Canfin
> Je me réjouis que l’amendement de rejet de la
droite et de l’extrême droite contre la loi de restauration de la nature ait
été rejeté! Après plus de 3h de votes très serrés, nous avons décidé de
poursuivre le vote le 27 juin.
> Nous avons voté ce midi la première législation au monde sur l’intelligence artificielle pour assurer l’équilibre entre innovation et contrôle démocratique. Fier de notre UE!
> A quoi doit-on s'habituer pour nos futurs étés? 2022 a frappé les esprits. La crise climatique est là comme le démontre les cartes et projections de l’Agence européenne de l’environnement. Face au risque pour notre sécurité alimentaire l'adaptation doit être une priorité !