Voici une sélection, ce 8 mai 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> [Lettre aux Français pour le sixième anniversaire de sa présidence] Merci
à tous nos compatriotes qui, il y a six ans, m'ont fait confiance pour la
première fois
Depuis le premier instant de ces six années, je tâche, à la responsabilité qui
est la mienne et dans la fonction que vous m'avez confiée, d’œuvrer au service
de tous les Français, de nos enfants et de l'intérêt général
Comptez sur tout mon engagement et ma détermination.
> [8 mai] À la Victoire. À la paix. Aux héros qui nous l'ont apportée. À ceux qui se battent pour qu'elle vive.
> Je me rendrai en Allemagne en juillet pour une visite d'État. C'est un honneur qui est fait à la France par le Président Steinmeier, que je remercie pour son invitation. C'est le témoignage de la relation d'amitié et de confiance entre nous, entre nos peuples.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Le 8 mai 1945 marque non seulement la
fin du conflit en Europe mais aussi la victoire des valeurs fondamentales qui
doivent fonder notre monde. N’oublions jamais l’engagement et le sacrifice de
tous les combattants de la Liberté.
> Nous pouvons être fiers du chemin parcouru et des progrès accomplis en 6 ans. Ensemble, restons déterminés à relever les nombreux défis qui sont devant nous et à améliorer la vie de nos concitoyens.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Grâce aux réformes économiques
mises en place depuis 6 ans, nos résultats sont solides :
- 1,7 million d’emplois créés,
- Un chômage au plus
bas, notamment chez les jeunes,
- Des usines qui ouvrent : 200 usines
depuis 2 ans,
- Un pays redevenu attractif.
Ces bons résultats économiques viennent aussi du travail
de nos entrepreneurs, de nos commerçants, des salariés, des ouvriers, de tous
ceux qui font la force de notre économie. Je veux leur rendre hommage.
> La fête est finie pour certains influenceurs qui pensent pouvoir faire ce qu’ils veulent sur les réseaux sociaux. Internet ne peut plus être le Far West. L’ordre économique s’applique dans le monde réel comme dans le monde numérique.
> Nous avons réussi à faire de l'apprentissage la voie royale d'accès au travail et une clé indispensable pour atteindre le plein-emploi.
> Au moment venu, nous aurons besoin d’une réforme des institutions.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [8 mai] Hommage à tous ceux qui nous ont rendu
notre Liberté.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Le 8 mai 1945, l’Allemagne nazie capitule
devant les Alliés réunis à Berlin. C’est la Victoire. Ce jour-là, les
forces de la liberté triomphent non seulement contre une armée, mais aussi
contre une idéologie qui écrasait l’Europe et la liberté de ses peuples.
> 78 ans après le 8 mai 1945, nous entrons dans un nouveau cycle où nous devrons apprendre à devenir des héritiers de mémoire auprès de nos anciens combattants. Un devoir moral que la Nation doit à ses anciens combattants.
> Être séropositif ne sera plus une barrière à l’entrée des forces armées. Nous avons fait évoluer les critères d’aptitudes afin de mettre fin à cette discrimination.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> La laïcité est un principe essentiel de notre
République. Ma vision de ce principe est claire et ferme : c'est celle des lois
de 1905 et de 2004.
> Lutter contre le décrochage scolaire, mieux insérer les élèves qui choisissent d'entrer sur le marché du travail et accompagner ceux qui veulent poursuivre leurs études : voilà notre ambition pour le lycée professionnel, qui se concrétisera dès la rentrée prochaine.
> Les enjeux de mixité relèvent autant de l'enseignement privé sous contrat que de l'enseignement public. Sectorisation, binômes entre établissements, filières attractives... Nous pouvons faire mieux et nous le ferons.
> Quand je suis attaqué par l'extrême droite, je prends cela comme un badge d'honneur.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Six ans d’action. Six ans à faire les réformes
dont le pays avait tant besoin. Six ans à faire face à des défis immenses et à
des crises inédites et inattendues. Heureux et fier depuis ce 7 mai 2017 d’y
contribuer aux côtés de Emmanuel Macron à ma place, avec le sentiment que beaucoup reste certainement
à faire, que des incompréhensions et des attentes persistent. Mais avec le
sentiment que nous faisons et que nous aurons fait œuvre utile pour le pays et
les français.
> Faire face à l’urgence et à la désespérance d’abord, en faisant jouer la solidarité nationale au travers de l’assurance-récolte voulue par le Président de la République. Assumer les besoins en eau minimum pour garantir notre souveraineté alimentaire - et le maintien des outils de production dans ce territoire qui alimente tout le pays en fruits et légumes - en permettant ainsi aux agriculteurs de passer ce cap. Et sur le moyen et long terme, développer une stratégie d’adaptation accélérée pour tous les systèmes agricoles de ces régions, leur permettant d’affronter plus sereinement l’avenir en accélérant le développement des pratiques encore plus économes en eau et en développant une vision territoriale plus stratégique de l’eau pour mieux gérer les ouvrages et les alternances pénuries-excès.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Six ans d’action partout et pour tous ! 6 ans
de réformes et de progrès pour chacun, pour nos enfants, pour nos aînés, pour
notre santé, pour notre école, pour notre pouvoir d’achat, pour l’écologie et
pour aller vers le plein-emploi. Soyons fiers du chemin parcouru. On continue !
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Le 8 mai est aussi une journée de solidarité.
N’oubliez pas de faire un don poutr soutenir toutes les familles endeuillées
par la perte d’un militaire, les soldats blessés psychologiquement et
physiquement en opération ainsi que toutes les victimes du terrorisme.
> Le 8 mai 1945 marque la victoire d’une France héroïque, courageuse et solidaire qui a renversé, aux côtés de ses Alliés, l’Allemagne nazie. En ce jour, nous honorons la mémoire de nos aînés et leur combat inlassable pour nos libertés. Nous leur devons une reconnaissance éternelle.
> Le 7 mai 2017, Emmanuel Macron était élu président de la République. 6 années d’action et d’engagement pour changer concrètement le quotidien de tous les Français. La promesse d’une France plus juste, plus solidaire et tournée vers l’avenir, nous continuerons de la tenir avec vous.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Comme ministre de la fonction publique, je
pense particulièrement à Jean Moulin aujourd’hui, lui qui avait fait le choix
de la rejoindre. Il considérait qu’être agent public n’était pas seulement une
profession mais une vocation; pas seulement un statut mais une éthique.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Ce 7 mai, cela fait 6 ans qu’Emmanuel Macron agit pour nous tous. Services publics,
sécurité, éducation, emploi : les résultats sont là, concrets. Il y a encore beaucoup
à faire avec vous, et tous ceux qui veulent faire avancer la France, au
Parlement et dans les territoires !
Isabelle Rome
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la
Diversité et de l'Egalité des chances)
> Le 8 mai 1945, nos valeurs humanistes et
universalistes triomphaient sur l’abject et l’innommable. N’oublions jamais le
sacrifice des femmes et des hommes qui se sont battus, au péril de leur vie,
pour notre Liberté.
> Depuis 6 ans, l’égalité entre les femmes et les hommes, grande cause, est au cœur des politiques du gouvernement. Honorée de porter ce combat sous l’autorité d’Emmanuel Macron
et d’Elisabeth Borne. Continuons à agir en faveur de l’égalité des droits.
> Le 7 mai 1748 naissait Olympe de Gouges. Avec ses écrits politiques et son engagement, elle revendiquait la participation des femmes en tant que citoyenne à la vie politique et au suffrage universel. Son combat pour l’égalité des droits nous inspire, toujours.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Protéger les Français et garantir l’ordre public en ligne, en
sécurisant et en régulant l’espace numérique : c’est le but du projet de
loi que je porterai. Il rejoint d’autres chantiers lancés tel que la régulation
des influenceurs. Un Français sur deux a été victime d’une
tentative d’arnaque sur Internet. Qui n’a pas reçu un SMS invitant à se
connecter sur son compte CPF ou Ameli afin de piller ses données personnelles
ou bancaires ? Coupons le mal à la racine. C’est tout l’objet de ce filtre
de cybersécurité anti-arnaque. Ce dispositif simple et gratuit avertira
l’internaute au moment où il s’apprête à se connecter à un site identifié comme
malveillant. Il prendra la forme d’un message qui s’interposera entre
l’internaute et le site pour éviter d’être piégé. Aujourd’hui, nous
accompagnons les victimes a posteriori. Avec le filtre, l’objectif est aussi de
protéger les Français en amont de la menace.
Depuis son lancement en mars 2022, plus de 60 000 plaintes ont
été déposées sur la plateforme Thésée dédiée aux arnaques sur Internet. Notre
objectif est de mettre fin aux campagnes massives de SMS frauduleux et de
restaurer la confiance de nos concitoyens en ligne. (…)
Les SMS frauduleux ont aussi pour objectif d’infiltrer des organisations. Donc
ce filtre protégera nos entreprises, collectivités et administrations. En
servant de rempart contre le vol de données, il limitera l’intérêt pour les
assaillants de s’attaquer à la France. En 2021, dans le cadre du plan de
relance, nous avons aussi mis en place un programme de cybersécurité des
grandes collectivités, administrations et établissements hospitaliers. L’été
dernier, nous avons renforcé ce programme de 20 millions d’euros pour que
150 hôpitaux supplémentaires puissent être couverts.
> [Cyberharcèlement] Un premier pas important a été
franchi l’an dernier avec l’adoption d’un règlement européen renvoyant la
responsabilité aux plateformes, qui devront supprimer les messages et suspendre
les comptes des auteurs de cyberharcèlement. Mais il faut
régler le problème de la récidive et empêcher les réinscriptions. Je propose
une mesure qui frappera ces chefs de meute là où ça fait mal en confisquant
leur notoriété. Concrètement, le juge pourra, lorsqu’une personne est condamnée
pour cyberharcèlement, ordonner son bannissement sur le réseau social concerné
pendant une période de six mois, un an en cas de récidive. (…)
La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur permet de
faciliter le dépôt de plainte, qui pourra être réalisé en ligne, en présence
d’un avocat et auprès de forces de l’ordre sensibilisées à ces questions. Avec
la loi d’orientation, la justice disposera aussi de moyens supplémentaires, ce
qui permettra de faciliter les enquêtes. C’est ainsi que nous mettrons fin au
sentiment d’impunité en ligne.
> Il est urgent de soustraire nos enfants au déferlement
d’images pornographiques en libre accès sur Internet. Deux millions d’enfants y
sont exposés chaque mois. Pourquoi la loi de 2020 n’est-elle pas
appliquée ? Parce que les sites pornographiques gratuits ne vérifient
toujours pas sérieusement l’âge des utilisateurs. Une procédure judiciaire
visant cinq sites est en cours avec un verdict attendu cet été. Je propose pour
l’avenir d’aller plus loin en donnant à l’Arcom [Autorité de régulation de la
communication audiovisuelle et numérique] le pouvoir d’ordonner le blocage des
sites qui ne se conformeraient pas à l’obligation de vérification véritable de
l’âge. Mais contrairement à la loi de 2020, cela pourra se faire sans l’intervention
d’un juge. (…)
Des solutions existent déjà pour vérifier l’âge des internautes, les sites
pornographiques n’ont donc aucune excuse. J’ai néanmoins souhaité encourager
des acteurs français à développer une solution technique nouvelle qui
garantisse le respect de la vie privée, en plus de la fiabilité. L’objectif est
simple : zéro fichage et zéro piratage possible. C’est aussi une priorité
des autorités de régulation. Une expérimentation technique est encore en cours.
> Des monopoles sont nés dans l’économie numérique. Ils
abusent de leur position de domination et placent les entreprises françaises
dans une situation de dépendance et d’assujettissement. Finissons-en avec la
loi du plus fort ! C’est un enjeu de souveraineté. L’Europe a fait un
grand pas l’an dernier pour y parvenir – sous l’impulsion du président de la
République – avec l’adoption du règlement sur les marchés numériques. Celui-ci
met fin à de nombreux abus auxquels se livrent les géants du numérique.
Appliquons les mêmes principes dans le domaine du Cloud. (…)
Je souhaite permettre à une entreprise de changer de fournisseur de cloud, et
ainsi mettre fin à notre dépendance excessive. Je veux rouvrir un jeu qui était
jusque-là fermé aux Français et aux Européens, puisque le marché du numérique
est verrouillé par une poignée d’acteurs qui se livrent à des pratiques
commerciales déloyales et empêchent toute concurrence.
> La réforme des lycées professionnels annoncée par le
président jeudi est l’une des clés pour répondre à ce besoin. Dès le collège,
les élèves apprennent le codage informatique et un bac professionnel cyber a
été créé. Dans le cadre de France 2030, 2,5 milliards d’euros sont prévus
pour la formation aux métiers d’avenir, dont 500 millions ont déjà été
engagés pour les métiers du numérique. Très concrètement, ce sont
10 000 nouvelles places ouvertes et pourvues à la rentrée 2022, et
nous visons d’accélérer encore en 2023. Emmanuel Macron
s’était engagé pendant la campagne à ce que nous formions
400 000 experts du numérique de plus à l’horizon 2030. Pour cela,
nous devons amener les femmes vers ces métiers. La Première ministre, Élisabeth
Borne, a annoncé le 8 mars un objectif de parité dans les filières scientifiques
d’ici à 2027. (…)
C’est un texte inspiré de travaux parlementaires transpartisans, allant des
communistes aux républicains, et qui a vocation à être enrichi lors de son
examen au Parlement avant l’été. Je pense que nous pourrons trouver un
consensus. Après les grandes crises que nous avons traversées, après la réforme
des retraites, chaque jour doit être mis à profit pour apporter des réponses
très concrètes aux attentes des Français. Celles du pouvoir d’achat, de la
santé et de l’école. Mais aussi aux inquiétudes, au sentiment de déclassement
ou de relégation, qui sont les carburants de Marine Le Pen.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> 6 ans de réformes pour faire avancer le pays et
améliorer le quotidien des Français. Et on ne va pas s’arrêter là. Certains
prétendront le contraire, préférant l’idéologie aux faits, mais notre pays va
mieux qu’il y a 6 ans. Il y a encore du travail et nous resterons à la tâche.
> Pour faire de la France la première destination touristique cyclable en 2030, il est nécessaire d’accélérer le développement d’infrastructures dédiées. 2Mds€ seront investis pour doubler notre réseau cyclable d’ici 2030 pour une utilisation au quotidien comme en vacances.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> La réforme des Institutions est nécessaire
avant la fin du quinquennat. Le quinquennat a beaucoup déstabilisé nos
Institutions. Il y a beaucoup de questions qui se posent comme la déconnexion
des mandats présidentiel et législatif .
> Il y a des métiers comme les éboueurs, les chauffeurs routiers qui ont des conditions difficiles. La réforme des retraites n’épuise pas tous les sujets sur le rapport au travail. Une discussion syndicale va commencer, la Loi travail va être portée par Olivier Dussopt. Ces questions y seront abordées. Ça peut être discuté branche par branche pour prendre en compte la pénibilité et les reconversions.
> Il faut un report de l’ouverture à la concurrence des bus de Paris et de la petite couronne jusqu’en 2027 » à travers un projet de loi qui sera déposé « avant la fin de l’année.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Six ans d’action au service de la France ! Aux
côtés du Président Emmanuel Macron, poursuivons notre ambition commune d’améliorer le quotidien
de tous les Français, où qu’ils vivent.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> À l'occasion de la commémoration du 8 mai 1945, j'ai rencontré des
élèves travaillant sur le devoir de mémoire. Leurs recherches et leur engagement témoignent d'une volonté
de transmettre l'importance de notre histoire aux générations futures. Merci à
eux pour leur contribution!
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Fin de la Seconde guerre mondiale. Ne jamais
oublier. Toujours œuvrer à la construction de l’Union européenne garante de
cette paix dont nous savons le prix.
> Six ans avec Emmanuel Macron: six ans de travail pour l’Europe. C’était inaudible et impossible avant, cela a été fait: un plan de relance, des achats de vaccin, l’Europe de la défense, le pacte vert pour le climat, un salaire minimum européen.. et bien d’autres encore.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Nos objectifs de réduction des plastiques et du
recyclage des plastiques ne s’opposent pas. Objectifs :
- Interdiction des plastiques à usage unique en 2040
- Meilleure collecte et recyclage des emballages plastiques : 55% en 2030 vs
25%
- 10% d’emballages réemployés en 2027.
> Améliorer la collecte et le recyclage de nos déchets ? Plusieurs leviers : bac jaune, tarification incitative, consigne, bonus/malus… Nos objectifs : 55% de l’ensemble des déchets ménagers plastique d’ici 2030 Et 90% des bouteilles plastique.
> Le gouvernement est au travail. Je continue d’aller à la rencontre des acteurs partout en France pour parler notamment de la protection de la biodiversité et d’économie circulaire. Ma priorité c'est l'écologie et l’action.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Pour les Français, la démocratie, les
institutions, le Parlement, l’Assemblée nationale sont sacrés ! Nous devons les
respecter.
> En ce 8 mai, je pense à ces femmes et ces hommes tombés pour que nous puissions vivre libres. Avec Ethan et Victoire, pupilles de la Nation, je leur ai rendu hommage. La mémoire de nos héros ne s’éteindra pas !
> Le cap est fixé : une société décarbonée, une société qui se réindustrialise, une société qui ne connaît plus le chômage ! Voilà ce que nous construisons.
> Nous avons besoin de réformer nos institutions. Le président de la République nous a chargés avec Gérard Larcher de mener des consultations politiques. Et je rencontre aussi les citoyens, sur tous les territoires, pour penser cette réforme avec eux.
> Il y a, dans l'hémicycle de l'assemblée nationale, certains parlementaires dont l'objectif est d'installer le chaos et de faire en sorte que notre institution ne fonctionne pas.
> La réforme des retraites
a été travaillée, débattue, votée, validée par le Conseil constitutionnel et
promulguée. Face à ce processus démocratique, cela m’interroge que l’on utilise
les niches parlementaires à des fins strictement politiques, pour défaire ce
que le Parlement vient de faire. Cette proposition de loi [du groupe Liot] est
un leurre. (…)
Le 8 juin, l’Assemblée examinera en une seule journée de débats un texte
par nature incomplet, avec peu de probabilité d’aboutir au Sénat. Il s’agit
donc là d’exploiter les outils parlementaires à des fins strictement
communicationnelles.
> L’Assemblée fonctionne. Personne ne dispose de la majorité, il n’y a donc aucun groupe qui gagne à tous les coups et qui fait voter ses textes à 100 % et d’autres groupes, dans l’opposition, qui n’obtiennent jamais rien. Si le compromis est facultatif en majorité absolue, il est impératif en majorité relative. Aujourd’hui, aucun texte n’est adopté sans avoir été profondément modifié et travaillé. Et c’est heureux, parce que c’est ce que souhaitent nos compatriotes. Mais je ne suis pas la présidente d’une Assemblée bloquée. D’ailleurs, d’ici à l’été, nous examinerons la loi de programmation militaire, la loi de programmation de la justice, le projet de loi retranscrivant l’accord sur le partage de la valeur, celui sur l’industrie verte, ainsi que des propositions de loi sur le bien-vieillir, la santé, le permis de conduire… Un agenda chargé qui nous amènera sans doute à travailler en session extraordinaire en juillet.
> La priorité pour nos compatriotes, c’est une action résolument tournée vers leurs préoccupations quotidiennes. Dans les mois qui viennent, nous devons donc nous concentrer sur l’accès à un médecin traitant et aux services publics essentiels, le pouvoir d’achat, le logement… Le sujet de l’immigration ne me semble pas s’inscrire dans ce cadre immédiat. Sur un sujet aussi important, il est essentiel de trouver des compromis en amont.
> En tant que présidente de l’Assemblée nationale, ce n’est pas mon rôle de porter un jugement. Mais le sujet migratoire n’étant pas franco-français, il doit évidemment se traiter dans un cadre européen, en tenant compte des situations des uns et des autres. On ne peut pas s’abstraire de ce contexte international. Le ministre de l’Intérieur, qui ne ménage pas ses efforts, le sait parfaitement.
> C’est le bon moment, parce que réformer nos institutions est l’une des réponses à la défiance qui grandit envers la classe politique, à l’abstention qui ne cesse de monter, aux actes de violence envers les élus.
> On pourrait parler de crise si les institutions étaient grippées. Or, depuis le début de mon mandat, l’Assemblée a adopté une trentaine de textes. Ce n’est pas parce qu’il y a eu une réelle crispation sur une réforme importante qu’il faut considérer que l’ensemble du système dysfonctionne : ce n’est pas le cas.
> Avec le président de la République et le président du Sénat, nous avons identifié cinq thématiques de travail. J’ai proposé aux présidents des groupes politiques de l’Assemblée de nous réunir chaque semaine pour définir ensemble les solutions concrètes sur lesquelles nous pourrions trouver des consensus politiques. Nous débuterons nos travaux dans deux semaines, avec pour horizon la fin du mois de juin.
> Le cumul des mandats est une mauvaise réponse à une bonne question. Comment faire en sorte que le parlementaire ait un lien étroit avec le terrain et ses concitoyens ? Je ne pense pas que cela passe nécessairement par l’exercice d’un mandat exécutif local. Les questions autour des mandats sont multiples. Faut-il les limiter à trois consécutifs ? Revenir au septennat présidentiel ? Instaurer des midterms avec des législatives à mi-mandat ? Ce sont autant de sujets qui sont sur la table.
> Je suis plutôt favorable à l’introduction d’une dose de proportionnelle aux législatives. Nos concitoyens semblent se satisfaire de l’absence de majorité absolue au sein d’une Assemblée nationale où l’ensemble des forces politiques sont représentées. L’introduction d’une dose de proportionnelle permettrait de pérenniser cet état de fait.
> La question de la participation citoyenne est un enjeu fondamental. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai souhaité consulter les Français sur la réforme des institutions, en échangeant avec eux lors d’une dizaine de réunions publiques à venir. Cette réforme ne peut pas être uniquement pensée entre politiques : il faut impérativement y associer les citoyens.
> [Remaniement gouvernemental] C’est au président de la République d’en juger. Mais je ne suis pas sûre que ce soit ce qu’attendent les Français. Ils ont surtout besoin de savoir que leurs responsables politiques s’efforcent de s’entendre pour régler leurs problèmes et faire en sorte que le pays aille mieux.
> Aujourd’hui, je ne regarde absolument pas vers 2027. Je consacre toute mon énergie à mon mandat de présidente de l’Assemblée nationale. De toute façon, je suis incapable de me projeter aussi loin… Les jours où cela m’arrive, je me dis plutôt que je ferais peut-être autre chose que de la politique, comme c’était le cas il y a six ans encore.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> Six ans jour pour jour après la première
élection d'Emmanuel Macron, Renaissanceest sur le terrain. Fiers de notre bilan. Fiers de ces
conquêtes sociales et progrès concrets permis par la majorité présidentielle, partout
et pour tous.
> Un pays sorti du chômage de masse qui crée plus d'emplois et moins d'impôts, ouvre de nouveaux droits et insère les moins favorisés, où l'économie se met au service de la transition écologique : voilà la France qu'Emmanuel Macron et la majorité bâtissent pour nous.
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> 78 ans après, nous devons être le passage de
témoin de la mémoire à nos enfants pour ne jamais oublier. Ne jamais oublier
que le pire a existé et reste possible. Ne jamais oublier ceux qui se sont
engagés pour que nos valeurs perdurent.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> Le fonds de soutien spécial à l’Ukraine de 200 millions d’euros
est un dispositif agile et innovant qui a fonctionné : il permet à
l’Ukraine de se fournir directement auprès de nos industries de défense sans
appauvrir nos propres stocks. Il s’ajoute aux livraisons directes de matériel
ou au soutien aux fonds européens par la France. Cette somme a permis aux
Ukrainiens de s’équiper en radars, canons Caesar et munitions mais il est
arrivé presque à épuisement. J’espère que le gouvernement le réabondera à la
même hauteur. À charge pour nos industriels de répondre à la demande en
accélérant leurs cadences de production et d’entrer enfin dans une économie de
guerre telle que l’avait souhaitée le président de la République l’an passé. Il
faut continuer à soutenir l’Ukraine pour que sa contre-offensive annoncée soit
victorieuse et permette d’avoir le rapport de forces le plus favorable sur le
terrain.
> [Plan de production de munitions] Ces 500 millions ne sont que le troisième volet d’un plan plus vaste de 2,5 milliards. Un milliard vise à faciliter le déstockage des armées européennes, un autre milliard à financer de nouvelles commandes de munitions et 500 millions, donc, pour inciter les industries de défense européenne à produire un million de munitions par an au profit de l’armée ukrainienne, qui consomme jusqu’à 5 000 obus par jour pour se défendre. C’est un enjeu majeur pour l’Ukraine, mais aussi pour nous. Le président Macron a éveillé les consciences européennes sur la nécessité pour notre continent de rester dans l’Histoire, de ne pas être un théâtre passif des rivalités des grandes puissances : de savoir assumer sa propre sécurité. Pour beaucoup de nos partenaires, en particulier dans l’est et le nord de l’Europe, la crédibilité de cette autonomie stratégique européenne est liée à notre capacité à soutenir l’Ukraine dans le long terme.
Jean-René Cazeneuve (député)
> Quand je vais sur le marché à Auch ou à Samatan,
les gens ne me parlent pas des retraites. Ils me parlent pouvoir d'achat,
déserts médicaux... Il faut écouter les Français et leur apporter des solutions
concrètes. C'est l'ambition de la feuille de route d'Elisabeth Borne.
> Notre objectif c'est le plein emploi. J'appartiens à une génération qui a toujours connu le chômage : les inégalités viennent de là. On veut continuer à réduire le chômage. J'en appelle à la responsabilité des oppositions : vont-elles voter contre le plein emploi?
Olga Givernet (députée)
> Cela fait 6 ans que Emmanuel Macron est à la tête de l’État. 6 années pas toujours faciles mais où
la France a su dépasser les différentes crises. Un chiffre pour illustrer le
travail accompli : En 2017 le chômage était de 9,3%. Fin 2022, il n’était plus
qu’à 7,2%.
Nadia Hai (députée)
> 7 mai 2017, les français ont choisi Emmanuel
Macron. Chaque jour, notre Président de la République
prouve son amour pour la France et le peuple français. 6 ans aujourd’hui. Avec
vous. Pour vous. Pour nous tous.
Sylvain Maillard (député)
> Fiers de notre bilan. Fiers de nos réformes et
des progrès concrets permis par la majorité présidentielle, partout et pour
tous! Lancement de notre opération Pour nous à
l'occasion des 6 ans de la première élection d'Emmanuel Macron!
● Parti radical
> 80 ans après la mort de Jean Moulin, radical, ancien Préfet, Président du Conseil national de la Résistance, et en ce jour de commémoration de l'armistice du 8 mai 1945, le Parti radicalr end hommage au courage et à la bravoure de ce héros de la résistance, qui paya de sa vie pour libérer la France du joug nazi.
Nathalie Delattre (sénatrice)
> Plus que jamais c’est dans la mémoire qu’il
faut puiser aux fins de préparer l’avenir. Pour que la lumière de la liberté du
8 mai 1945 éclaire encore longtemps notre route, il appartient à nos jeunes
d'entretenir cette flamme.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Ce 8 mai inclinons-nous à la mémoire des résistants, qui n’ont pas
voulu se résigner à la défaite de 1940, à celle de nos Alliés, venus se battre
et parfois mourir pour nous libérer, et aux visionnaires qui ont fait le choix
de la paix et de la construction européenne.