Voici une sélection, ce 22 avril 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> Donner un nouvel élan à notre école. Mieux
reconnaître le travail des enseignants. Regagner la confiance des parents.
Après avoir échangé avec des enseignants, des parents et des élèves à Ganges,
voici mon message. Instruction obligatoire dès 3 ans, dédoublement des classes de
CP, CE1 et grande section dans les quartiers difficiles, réforme du bac :
en 6 ans nous avons déjà pris cet enjeu fondamental pour la Nation à bras le
corps.
Mais je mesure encore les attentes. Pour mieux accompagner les élèves, nous
allons :
- Poursuivre le dédoublement des classes de grande section.
- Proposer à chaque élève de 6ème une heure d’accompagnement supplémentaire en
maths ou en français, en fonction de ses besoins.
- Proposer aux professeurs des écoles d’intervenir au collège pour mieux accompagner
les élèves de 6ème sur des enseignements essentiels, comme apprendre à lire.
- Remettre les maths dans le tronc commun en première.
- Proposer davantage de soutien scolaire à l’école primaire.
- Ouvrir le Pass culture aux 6ème et 5ème.
- Poursuivre le déploiement des 30 minutes de sport par jour à l'école.
- Favoriser la découverte des métiers au collège, à partir de la 5ème, pour
mieux informer les élèves sur l'orientation.
Pour offrir à nos enseignants plus de liberté pédagogique.
- Le Conseil national de la Refondation, pour que dans chaque école, dans
chaque collège et dans chaque lycée, tous les acteurs de l’éducation au sens
large repensent ensemble l’école. Déjà plus de 3600 projets ont été déposés,
plus de 1000 sont financés et démarreront à la rentrée. L’enseignement est un
métier, une vocation, un idéal. Ce ne doit plus être un sacrifice. Celles et
ceux qui préparent l’avenir de nos enfants méritent la reconnaissance.
- Aucun enseignant titulaire à la rentrée ne débutera sa carrière à moins de
2000 euros nets par mois.
- Tous les enseignants verront leur rémunération augmenter de manière
totalement inconditionnelle et significative. Les déroulés de carrière seront
améliorés et plus fluides.
- Chacun aura droit à une augmentation en fonction de son ancienneté, entre 100
et 230 euros nets de plus par mois pour tous les enseignants, sans condition,
dès la rentrée 2023. Et nous allons encore plus loin avec le Pacte enseignant,
un nouveau contrat entre la Nation et ceux qui en préparent l’avenir.
- Le volontariat apportera un vrai gain sur la feuille de paie des enseignants,
jusqu’à 500 euros en plus par mois en comptant la part inconditionnelle.
C'est un engagement concret et massif. Du jamais vu depuis 1990. Pour la
rentrée 2023, trois milliards d’euros seront consacrés à la revalorisation des
enseignants. Nous devons aussi regagner la confiance des parents par un service
public de qualité.
- Remplacement systématique des enseignants absents dès la rentrée 2023. →
- Accompagnement des élèves pour faire les devoirs au collège grâce au
dispositif Devoirs faits.
- Lutte contre le harcèlement à l’école et sur les réseaux sociaux.
Notre école est au centre des batailles que j’entends mener. Celles du progrès
et de la lutte contre les inégalités à la racine. Elle a besoin d'un nouvel
élan. Élèves, enseignants, parents, en nous en donnant les moyens et en
conjuguant nos efforts, ensemble nous allons refonder l’école de la République.
> Cette réforme des retraites est nécessaire pour continuer à investir dans les services publics et ne pas continuer à s'endetter. Elle va mieux prendre en compte les carrières longues et augmenter les retraites des plus modestes.
> Sans le bouclier
tarifaire, les prix de l'énergie auraient doublé. Les tarifs du gaz reviennent
à un niveau d'avant-crise. Pour l'électricité, ce bouclier est prolongé
jusqu'en 2025.
En complément du bouclier tarifaire,
5,8 millions de foyers plus modestes viennent de toucher le chèque
énergie, de 48 à 277 euros, financé par une taxe sur les superprofits.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Le 21 avril 1944, les Françaises obtiennent le
droit de vote. Un rappel puissant de notre histoire et du long chemin
parcouru depuis l'obtention de ce droit. Célébrons cette victoire et gardons à
l'esprit que le combat pour l’égalité réelle doit être poursuivi sans relâche.
> Accéder à des
services publics de qualité, c’est une attente très forte des Français. C’est
une des priorités qui a été fixée par le président de la République.
> Beaucoup de Français ont des
difficultés aujourd’hui à obtenir ou à faire renouveler une pièce d’identité,
c'est à la fois des délais qui sont trop longs. C'est 66 jours en moyenne pour
avoir un rendez-vous, pour faire une carte d'identité ou un passeport. C'est
dans certaines communes carrément l'impossibilité d'avoir un rendez-vous et du
coup, pour certains Français, la nécessité de se rendre dans une commune
éloignée de son domicile. Donc, avec les élus qui sont nos partenaires sur le
sujet, on veut réduire très fortement ces délais de délivrance des titres. On
voit qu'il y a des communes qui sont très motivées, qui s'engagent pour réduire
ces délais. Avec les mesures prises ces derniers mois, on offre déjà 40 % de
rendez-vous en plus par rapport à il y a un an. Mais on a aussi une demande qui
a fortement augmenté par rapport à la période d'avant Covid19 et donc les délais sont trop longs.
Donc 66 jours de délai moyen, c'est trop
long. L'objectif qu'on se fixe, c'est d'être à 30 jours cet été et de passer à
20 jours à l'automne et d'avoir des rendez-vous disponibles partout en France.
Donc, pour atteindre ces objectifs, on va agir sur deux leviers. D'abord,
faciliter la prise de rendez-vous. On a un site national qui montre les
rendez-vous. Mais aujourd'hui, toutes les communes qui qui prennent ces
rendez-vous ne sont pas raccordés à ce site. Donc, pour toutes les communes qui
ont déjà un site propre pour prendre des rendez-vous, on va s'assurer qu'ils
sont connectées au site national. Et puis, par ailleurs, pour les communes qui
n'ont pas de site et qui prennent des rendez-vous par téléphone ou directement
en mairie, on va les accompagner pour qu'elles puissent avoir un dispositif de
prise de rendez-vous et qu'il soit aussi raccordé au site national.
L'objectif, c'est que tous les Français
puissent avoir une vision d'ensemble des rendez-vous qui sont disponibles. Et
puis on va continuer à renforcer la capacité, le nombre de rendez-vous qu'on
peut mettre, qu’on peut proposer aux Français. Pour ça, d'une part, on va
mettre des incitations financières plus fortes pour les communes pour qu'elles
renforcent leurs services, par exemple en ouvrant en soirée ou le samedi comme
ici. Et puis on va déployer 650 bornes pour recueillir les empreintes,
notamment pour faire ses titres d'identité. Et en ciblant particulièrement les
départements, sur 30 départements dans lesquels on constate aujourd'hui des
délais ou des difficultés pour avoir des rendez-vous pour ces cartes d'identité
et ces passeports. Et donc notre objectif, c’est d'atteindre 1,8 million de
rendez-vous par mois, c'est-à-dire quasiment le double de ce qu'on avait il y a
un an, donc de raccourcir de cette façon les délais pour avoir ces rendez-vous.
Donc, vraiment notre objectif, c'est sur ces enjeux de répondre très
concrètement aux préoccupations des Français, à la fois en rapprochant les
services publics et puis en simplifiant, en facilitant les démarches. (…)
Nous avons organisé le travail, notamment avec l'Agence nationale des titres sécurisés et on va déployer d'ici l'été ces 650 bornes de rendez-vous supplémentaires. Et l'accompagnement pour les collectivités sera de 100 millions d'euros par an. Et je le dis — c'est important aussi de rassurer les maires qui s'engagent — c’est bien un soutien pérenne qu'on va leur apporter. Donc on peut les rassurer sur le fait qu'ils recrutent des agents pour précisément faire ces rendez-vous pour permettre à nos concitoyens d'avoir leur carte d'identité et leur passeport dans des délais raisonnables.
> C'est la 5ème
réunion de nos rencontres jeunesse de Matignon. On a eu l'occasion de parler
d'écologie, de vie quotidienne, d'égalité des chances et de parcours
professionnel et on se retrouve sur l'engagement citoyen. L'objectif de tout ça
étant d'avoir une feuille de route au printemps sur la jeunesse qui sera bâtie
à partir justement de ces échanges et puis des travaux que vous pouvez mener
entre nos réunions. Vous faites partie d'une génération qui veut du sens. Et ça
paraît logique dans une période où il y a beaucoup de transformations, beaucoup
de défis. Beaucoup de jeunes veulent agir, veulent s'engager pour des causes et
c'est évidemment quelque chose d'extrêmement précieux.
Donc, on doit être à la hauteur de cette
volonté d'engagement que vous avez. Moi, je suis convaincue que la jeunesse a un
rôle essentiel dans notre pays. Elle doit nous pousser à agir et elle nous fait
aussi voir les choses différemment. Elle nous alerte sur un certain nombre de
sujets. Donc, nous avons besoin de la jeunesse.
Premier objectif, c'est précisément de
vous faciliter l'engagement que vous puissiez le faire dans les meilleures
conditions. Alors, on va en débattre, mais ça peut passer par, peut-être, de la
formation pour un certain nombre de sujets. Ça peut aussi passer par une
meilleure reconnaissance de l'engagement. Il y a aussi des dispositifs
particuliers comme le service civique ou le SNU qu'on peut développer et c'est
bien notre ambition. Donc, notre premier objectif, c'est de lever tous les
freins à l'engagement.
Après, il y a un deuxième sujet sur
lequel moi je souhaite vous entendre, c'est un paradoxe dans le fait qu'on a
une jeunesse sans doute plus engagée, plus mobilisée que par le passé. Alors,
engagée dans des causes et en même temps, on voit que, autant on a un fort
engagement sur beaucoup de sujets, autant l'engagement citoyen démocratique,
politique n'est pour le coup pas tout à fait au rendez-vous.
C'est important qu'on puisse partager, y
compris avec ceux d'entre vous qui sont dans les conseils municipaux de la
jeunesse qui sont élus, l'importance de s'engager, c'est comme ça qu'on est
aussi entendu, c'est comme ça qu'on peut aussi agir, changer les choses. Et
voilà, moi, ça m'intéresse.
Certains sont effectivement dans des
conseils municipaux de la jeunesse. Donc sur ce sujet-là, comment on peut
renforcer, vous donner davantage confiance aussi dans les conséquences
concrètes d'un vote ou d'un engagement dans une élection ? Je pense que c'est
un sujet important dont il faut qu'on se parle.
Et puis, au-delà de cet engagement
démocratique, c'est important qu'on réfléchisse à la façon dont on peut donner
plus de place à la jeunesse dans notre démocratie. Et là aussi, ça m'intéresse
d'entendre vos propositions. Donc je ne serai pas plus longue. On est là pour
vous écouter, pour écouter vos propositions et c'est comme ça qu'on pourra
ramasser tout ça dans une feuille de route. Merci.
> Je porte la conviction et je pense que les ministres qui sont avec moi aussi, qu'on a besoin de la jeunesse. On a besoin d'une jeunesse engagée et là, on est rassuré, et qu'on a aussi besoin d'une jeunesse qui s'engage pleinement dans notre vie démocratique. Je pense que vous l'avez tous évoqué, c'est notre responsabilité d'encourager et de faciliter l'engagement. J'ai compris qu'il y avait un point de consensus sur la nécessité de revoir l’EMC. C'est un point qui nous rassemble, on va dire, voilà. Et je pense que effectivement, on a tous en tête que ça ne se fera pas forcément avec des cours théoriques, mais que c'est sans doute le premier moment où on peut, y compris quand on est dans un environnement où l'engagement n’est peut-être pas valorisé, découvrir l'engagement. Je pense que l'engagement appelle l'engagement, c'est parce qu'on s'engage qu'on a envie de s'engager, parce qu'on mesure finalement la capacité qu'on peut avoir à toutes les échelles de changer. Donc je pense qu'on s'engage en général parce qu'on a envie de changer les choses ; on a plutôt envie d'améliorer la vie de nos concitoyens et c'est la base de l'engagement qu'on peut découvrir dès qu'on a pu rentrer, par exemple, dans les conseils de la vie lycéenne, quel que soit leur niveau. Moi, j'entends aussi des sujets qui se font écho sur la nécessité d'une éducation aux médias. Il y en a beaucoup plus qu'avant. On peut comprendre aussi, et on en est très conscient, sans doute, qu'on ne s'exprime pas forcément par les bons médias, qu'on ne passe pas par les bons canaux que vous souhaitez du débat. Donc vous avez compris que le ministre va se faire engueuler, mais en général hors caméra, mais ça peut aussi se faire devant les caméras.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Avec Emmanuel Macron, nous avons fait des choix économiques efficaces et massifs
pour protéger le pouvoir d’achat des Français face aux crises du Covid et de
l’inflation. Maintenant, nous devons rétablir nos finances publiques et
accélérer le désendettement de la France.
> La transition climatique est une
opportunité historique pour réindustrialiser la France. C’est l’ambition que
nous portons avec le projet de loi Industrie verte qui sera présenté prochainement.
Innovafeed, spécialisée dans les procédés d’élevage et de transformation
d’insectes, est un modèle de cette industrie verte que nous voulons construire.
Elle a révolutionné l’alimentation animale avec une exigence de verdissement,
de décarbonation et de respect du cycle animal.
Avec ce projet de loi et grâce au génie français de nos entreprises, comme
Innovafeed, nous avons un objectif : faire de la France la Nation la plus décarbonée
d’Europe.
> Le bouclier sur le prix du gaz n'a plus de raison d'être [...] Nous allons prendre plus de temps pour sortir du bouclier de l'électricité.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Les opérations d’ordre public à Mayotte, c’est tous les jours! Nous y
avons renforcé de manière inédite les moyens de la République. Depuis 2017, le
président y a déjà envoyé 440 policiers et gendarmes supplémentaires, soit 50%
d’effectifs en plus. Pour autant, malgré les efforts déployés, nous constatons
que l’archipel connaît encore 16% d’homicides en plus en 2022 et 30% de hausse
des vols avec violence.
Les enfants ne peuvent plus aller à l’école sans risquer d’être agressés. Les
barrages dressés sur les routes font fuir le personnel médical, qui retourne en
métropole, et cela aggrave l’offre de soin. Les femmes enceintes sont parfois
empêchées de se rendre à l’hôpital pour accoucher à cause des bandes. C’est une
situation de délinquance aggravée à laquelle nous devons répondre avec une
grande fermeté. (…)
Ce n’est pas une délinquance comme nous la connaissons en métropole. Elle se
compose de nombreux jeunes déscolarisés, beaucoup en situation irrégulière. Il
y a 5000 mineurs isolés à Mayotte, sur deux îles de 400 km². Les réseaux criminels
sont jeunes, pris en main par des aînés endurcis. On dénombre ainsi une
quarantaine de bandes criminelles organisées.
Notre travail, qui s’inscrit dans la durée, a d’abord consisté à identifier,
puis consiste désormais à arrêter et à présenter à la justice les chefs de ces
bandes. Je peux déjà vous annoncer que douze criminels ont été interpellés ces
derniers jours. Nous allons redoubler d’activité. (…)
Quatre escadrons de gendarmes mobiles, des policiers de la CRS 8, spécialistes
de la lutte contre les violences urbaines, au total 510 membres des forces de
l’ordre. Le garde des Sceaux a, de son côté, dépêché six magistrats et sept
greffiers, ainsi que quinze agents de la Protection judiciaire de la jeunesse
(PJJ). Nous nous concentrons sur le contrôle des armes, avec des actions
conduites en ce moment même, afin de rétablir durablement la paix publique et
républicaine à Mayotte. (…)
N’oublions pas que nous sommes à Mayotte, près de l’Afrique des Grands Lacs,
qui est menacée par l’islamisme radical. Les notes de renseignement nous
évoquent la volonté d’expansion de l’islamisme radical, notamment vers Mayotte,
une terre d’islam modéré. Clairement, nous devons éviter l’attentat islamiste
de demain et couper court au développement des bandes et à leur organisation
criminelle. Nous avons déjà créé l’antenne Raid et renforcé l’antenne GIGN.
C’est donc une action résolue et ferme.
> Lutter contre l’habitat insalubre - que l’on appelle
localement les «bangas» - est évidemment une priorité, à Petite-Terre, l’île de
l’aéroport, mais aussi au nord de Grande-Terre, autour de Mamoudzou notamment.
Dans ces cabanes en tôle, il n’y a souvent ni eau ni électricité. Ce sont des
bidonvilles comme on en connaissait à Nanterre il y a encore 50 ans. Il est
normal que l’État veille à la salubrité publique sur tout le territoire de la
République. À ceux qui, de Paris, nous critiquent, je veux dire que les
Mahorais ne sauraient être délaissés: ils ne sont pas des «sous-Français».
Ces «bangas» servent aussi de refuges aux bandes criminelles, parallèlement au
recel d’objets volés et à tous les trafics, d’armes, de drogue. Nous allons
détruire l’écosystème de ces bandes criminelles, qui utilisent les migrants, et
mettre fin aux complicités qui existent au sein même du territoire mahorais.
Par exemple, nous nous attaquons aux déclarations de paternité abusives et aux
faux documents en tout genre. Songez que certains pères de famille à Mayotte
revendiquent jusqu’à 60 naissances… Évidemment, ils se font payer pour cela.
C’est tout un système qui doit tomber. Nous avons envoyé de nombreux officiers
de police judiciaire en plus à Mayotte et renforcé les effectifs de la
préfecture pour contrôler les situations et porter les dossiers litigieux
devant la justice.
> Officiellement, la population à Mayotte est passée en
30 ans de 65.000 à 256.000 personnes. (…) Une démographie non contrôlée mène à
la ruine des services publics: hôpitaux, écoles, etc. Nous agissons avec
fermeté et nous enregistrons de bons résultats face à l’immigration irrégulière:
depuis Mayotte, 25.000 reconduites réussies l’an dernier, à destination de
Madagascar, des pays de l’Afrique des Grands Lacs et des Comores. Ce n’est pas
rien!
Notre sujet est donc moins celui des reconduites que celui de la prévention des
départs depuis les pays d’origine, en coopération avec eux. Pour mieux
contrôler l’espace maritime, nous assurerons, pour notre part, une puissante
couverture radar. Des moyens de surveillance militaires aériens et maritimes
vont également être déployés grâce au ministre des Armées.
> Le président de la République a déjà fait voter une loi en 2018 pour restreindre ce droit du sol à Mayotte. J’ai proposé d’aller plus loin: pour devenir Français à sa majorité, les deux parents du demandeur doivent être en situation régulière depuis plus de neuf mois à sa naissance. Aujourd’hui, il suffit d’un seul parent présent de façon régulière depuis au moins de trois mois pour devenir Français, et la loi est devenue insuffisante. Changeons-la, et c’est la demande des élus de Mayotte. (…) Nous travaillons sous l’autorité de la première ministre sur des dispositions propres à Mayotte et sur lesquelles elle communiquera le moment venu.
> La coopération est bonne avec les Comores, avec qui
nous avons des intérêts communs et nous écoutons leurs souhaits. Pour ce qui
est de la destruction des «bangas», nous prendrons le temps nécessaire,
toujours sur autorisation du juge, car il va de soi que nous relogeons les
personnes, conformément au droit. Au cours du premier semestre, un millier de
logis insalubres seront détruits. Ces destructions sont toutes autorisées par
le juge, demandées par les maires des communes. Pas moins de 817 relogements
sont déjà prévus en lien avec le ministre du Logement.
Ce que fait la République à Mayotte, c’est loger dignement les personnes. Les
Mahorais demandent aujourd’hui l’aide de l’État. Nous ne les abandonnerons pas
à la violence des bandes. La délinquance ne l’emportera pas sur les lois de la
République.
> À l’occasion des 10 ans du
mariage pour tous, sur la lutte contre les LGBTphobies et l’action du ministère
de l’Intérieur et des Outre-mer pour lutter contre ces violences inacceptables.
En 2013, j’ai voté contre la loi
instaurant le mariage pour tous. Je me suis trompé, et je le regrette. Mon
intention n’a jamais été de blesser quiconque.
Les violences, qu’elles soient physiques,
psychologiques ou sociales, sont
inacceptables. D’autant plus lorsqu’elles sont commises en raison de
l’orientation sexuelle. En 2021, les services de police et gendarmerie ont
enregistré 3 790 atteintes commises en raison de l’orientation sexuelle, dont :
2 170 crimes et délits, en hausse de 28% par rapport à 2020 et 1
620 contraventions, en hausse de 16% par rapport à 2020
Ces chiffres sont inquiétants. C’est pourquoi nous allons fortement renforcer
nos actions contre les LGBTphobies, en lien avec les associations LGBT que je
recevrai à Beauvau dans les prochains jours
- Afin de mieux accueillir les personnes victimes de ces violences, un référent
dédié aux LGBTphobies sera disponible dans chaque commissariat de police et
brigade de gendarmerie. Formé spécialement à l’accueil et à l’écoute des
personnes victimes de LGBTphobie, il pourra recueillir les plaintes et sera
l’interlocuteur privilégié des associations.
- nous allons renforcer davantage la formation des policiers et gendarmes à
cette problématique. Aujourd’hui, tous ceux qui sortent d’école sont formés.
Nous nous fixons comme objectif de former en un an l’ensemble des policiers et
gendarmes au contact du public, qui accueillent et prennent les plaintes en
commissariat.
- Dans les 30 territoires les plus impactés, nous allons mettre en place une
cartographie des LGBTphobies, qui permettra de voir où ces actes sont
principalement commis et à quelle période. Les services de police et de
gendarmerie renforcent la sécurité en conséquence, notamment avec plus de
patrouilles et un partage d’informations avec les élus pour qu’ils puissent y
développer la vidéoprotection.
J’adresserai dans les prochains jours une instruction aux préfets pour qu’ils
déploient l’ensemble de ces actions, partout en France, en lien avec les élus
et les associations LGBT qu’ils recevront prochainement.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> J’ai participé à une réunion organisée par
l'Union africaine sur le Soudan. Les participants (...) appellent à un cessez-le-feu
humanitaire immédiat et sans condition pendant une semaine.
> [Réforme des retraites] Ils nous regardent en souhaitant que cette réforme soit comprise des Français et se fasse, parce que tous les pays européens l'ont faite.
> Je crois que les Chinois nous prennent au sérieux. Qu'ils sachent quelles sont nos valeurs et qu'on tient à les affirmer, oui je crois qu'ils nous respectent aussi pour ça.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Qans renier ni ses expertises ni ses
traditions, l’armée de terre doit s’adapter : à l’émergence du cyber, des
drones ou de la lutte informationnelle. L’actualité nous le rappelle chaque
jour. Au risque de se faire dépasser par nos adversaires dans ces domaines.
C’est pour cela, que près de 960M€
irrigueront ces 6 régiments et leurs territoires dans le projet de LPM
actuellement au Parlement. Pour mieux les préparer à l’avenir. Pour gagner les
combats de demain. Et pour faire évoluer de concert et en cohérence, tous nos
régiments.
> La France entière est rassemblée derrière son armée. J’ai ainsi signé, aux côtés de 64 élus du Haut-Rhin, une lettre d’engagement pour un effort conjoint de l'État et des collectivités, en matière de défense.
> Le Conseil constitutionnel a déclaré conforme l’étude d’impact de la loi de programmation militaire. Cela démontre la crédibilité de sa méthode de construction et sa robustesse. Le texte présenté au Parlement est une base solide pour une discussion sur le fond, à la hauteur des enjeux.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Trois accords viennent d’être signés entre les
plateformes de livraison et les travailleurs livreurs indépendants. Ces
premiers accords consacrent le dialogue social et constituent une réelle
avancée en faveur du renforcement des droits des travailleurs de la livraison.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Dès septembre, la revalorisation des salaires,
pour tous. Professeurs stagiaires, titulaires et contractuels, CPE,
psychologues de l'Éducation nationale : merci pour votre engagement au service
de l'École et de nos élèves.
> Il y a dix ans, avec le mariage pour tous, la France faisait un pas de plus vers une société d'égalité en droits et en actes. Continuons, ensemble, à permettre à chaque citoyen de mener sa vie librement, dans le respect et la tolérance.
> Les professeurs travaillent tous les jours pour assurer la réussite des élèves. Nous choisissons de mieux rémunérer des missions qui participent à la transformation de l'École. Dans le cadre du Pacte, nous passons à 69 euros de l'heure, contre 45 actuellement.
> Un enseignant qui s'engage dans trois missions nouvelles et qui bénéficie de la revalorisation inconditionnelle pourra gagner jusqu'à 500 euros nets par mois de plus. C'est un effort significatif qui vise à améliorer l'École, tout en rendant le métier plus attractif.
> Nous avons fait le choix de revaloriser tous les professeurs. Pour que la France rattrape ses voisins européens, nous avons aussi mis l'accent sur les débuts et milieux de carrières : c'est entre 100 et 230 euros nets par mois, sans condition, pour eux.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Décision annoncée, décision appliquée. Les
autorisations de mise sur le marché des produits concernés, se conformant
désormais au cadre du droit européen, viennent d’être publiées. La France,
comme ses voisins européens, continuera d’exporter des céréales auprès des pays
tiers. C’est une excellente nouvelle pour les pays qui attendent qu’on leur
assure la sécurité alimentaire, pour la vocation exportatrice de la France, et
pour la place de la France dans le monde. L’alimentation est un sujet
politique. La guerre en Ukraine est venue nous le rappeler.
> Avant de me rendre à la réunion des ministres de l'agriculture du G7 au Japon, j’ai tenu à rencontrer mon homologue coréen Chung Hwang-Keung pour renouveler la coopération agricole France-Corée et aborder avec lui plusieurs sujets concrets : l’accès au marché coréen en particulier pour le bœuf français, la sécurité alimentaire, l’innovation, l’enseignement agricole et le renouvellement des générations, la coalition pour les cantines scolaires menée par la France et la Finlande afin d'aider la communauté internationale à lutter contre la faim et la malnutrition. S’en sont suivis des échanges riches et très instructifs à l’ambassade de France en Corée avec le Club agro réunissant des entreprises françaises en Corée portant sur la conjoncture et les dynamiques économiques en Corée, la promotion des produits français et les solutions pour faciliter aux Français l'accès au marché. Enfin, je me suis entretenu avec So Byung Hoon, président de la commission agriculture de l'Assemblée nationale de Corée, pour accélérer l'examen du dossier de l'accès du bœuf français en Corée et y ai retenu la volonté claire de l'Assemblée nationale de Corée de s’inspirer du modèle français des Chambres d'agriculture !
> [Enseignants] Une revalorisation inédite depuis plus de 30 ans. La juste reconnaissance du rôle éminent de l’éducation et donc des enseignants pour la société et pour les générations futures. Nous poursuivons sur la ligne tracée en ce domaine depuis 2017.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Il faut arrêter de penser qu'on aura de l'eau
pour toujours, tout le temps et pour tout le monde.
> Pour conduire la France vers un modèle de société plus durable, nous concilions l’écologie et l’économie. C'est l'ambition du projet de loi Industrie verte: renforcer l’attractivité et la compétitivité de la France tout en respectant nos engagements climatiques.
> Face aux risques de feux de forêts cet été, nous agissons dès maintenant sur le terrain !
> Notre action ne s'observe pas
sur les 12 derniers mois. Elle se constate sur les 6 dernières années.
- 1,7 million d'emplois supplémentaires;
- Doublement de la réduction de nos émissions de CO2;
- Accélérer la transition écologique..
> Il faut aller sur le terrain. La politique ne se fait pas uniquement depuis un ministère, la politique c'est aller au contact.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Notre stratégie énergétique s’appuie sur 3
leviers : sobriété et
efficacité énergétique, accélération des énergies renouvelables et relance du
nucléaire. C’est cette stratégie qui nous permettra d'être au rendez-vous du
défi climatique et de bâtir une société décarbonée.
> Ce qui nous a permis de passer l'hiver c'est la sobriété énergétique. Il faudra poursuivre ces efforts.
> Ingénieurs, chaudronniers,
soudeurs... L’heure est à la mobilisation générale pour former et recruter une
nouvelle génération capable d’assurer notre relance du nucléaire.
Rendez-vous est pris dans un mois avec la remise par l’Université des métiers
du nucléaire d’un
plan ambitieux sur le recrutement et la formation de la future
« génération France Nation verte ».
> [Nucléaire] 100.000 recrutements
en 10 ans pour la filière nucléaire. C’est le résultat de l’étude que le GIFEN nous a remise. Les
besoins en compétences de la filière sont immenses. Un véritable défi pour la
transition énergétique de notre pays. (…)
C’est une hypothèse conservatrice, prévient la ministre. À ce stade, seuls les
besoins liés notamment à la construction de six nouveaux EPR 2, au grand
carénage en cours chez EDF, à l’exploitation et à la maintenance de l’ensemble
des installations nucléaires existantes sont pris en compte.
> [Nucléaire] Il faut que les exploitants donneurs d’ordres - EDF, Orano, Framatome, le CEA - sélectionnent dès à présent les entreprises partenaires qui participeront aux projets de nouveaux réacteurs et qu’ils anticipent les signatures des contrats avec les sous-traitants.
> L’Union a la capacité d’être souveraine. Et la France est incontournable. Je réunirai courant mai, à Paris, les quatorze pays qui forment notre alliance européenne du nucléaire. Nous ferons le point sur les projets que chaque État compte lancer, sur la capacité de la filière nucléaire pour y répondre, sur les calendriers, sur les compétences à former.
> [Nucléaire et uranium russe] En France, nous ne sommes pas dépendants. EDF a certes un contrat de retraitement de l’uranium avec un partenaire russe, mais elle peut s’en passer pour assurer notre sécurité d’approvisionnement. Elle a réduit son contrat à son montant légal minimal. En résumé, nous avons diversifié notre approvisionnement en uranium, nous avons des stocks, nous maîtrisons la technologie de la conversion et de l’enrichissement
> La meilleure façon d’augmenter les rémunérations, c’est d’avoir davantage de métiers qui payent bien: c’est clairement le cas dans l’industrieN. ous voulons mettre en visibilité les centaines de milliers d’emplois créés dans les prochaines décennies, entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Ce sont autant d’opportunités pour nos jeunes, les seniors, les salariés en reconversion.
> Face à la hausse des prix, nous continuons de protéger les Français. À partir d’aujourd’hui, un nouveau Chèque énergie sera envoyé automatiquement aux + de 5 millions de foyers les plus modestes.
François Braun
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> Fidèle à ma méthode, j’ai à nouveau été à votre
rencontre cet après-midi. Je continuerai à aller sur le terrain pour comprendre
vos difficultés du quotidien, et trouver les solutions concrètes pour y faire
face.
> Je condamne fermement le déclenchement volontaire d’une coupure de courant cet après-midi dans la clinique Saint-Louis de Ganges, en marge du déplacement d’Emmanuel Macron. Protester, ce n’est pas jouer avec la santé des patients et le travail des soignants.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Il y a 79 ans jour pour jour [21 avril], les
Françaises obtenaient enfin le droit de vote. Le long chemin parcouru depuis
nous rappelle que le combat n’est pas terminé. L’égalité entre les femmes et
les hommes est au cœur de toutes les politiques de solidarité & d’inclusion
que je porte.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Je fais beaucoup de déplacements
sur l'abstention, les jeunes me disent « Vous me demandez de voter, mais je
n'ai pas appris. » Je pense qu'on doit être le seul pays européen d'ailleurs à
apprendre la citoyenneté par des cours magistraux. Il n'y a pas de support
pédagogique. Moi, je ne suis pas d'accord avec la proposition sur la sécurisation des heures d'éducation morale
et civique. Il faut tout revoir.
Parce qu'il faut que vous fassiez de la gamification, il faut que vous soyez
dans les jeux de rôle, il faut que vous vous déplaciez dans les bâtiments qui
évoquent la République. Moi, c'est comme ça que j'ai appris. J'ai eu de la
chance d'avoir des enseignants qui avaient du temps et des moyens et des
connaissances pour le faire. Ça, c'est en cours. Il y a une mission
parlementaire qui part.
Deuxième chose, sur la malinscription,
évidemment. Ça, c'est le premier truc que mes conseillers m'ont dit aussi. On
peut faire chuter de 10 à 15 points l'abstention. En fait, mathématiquement,
juste en faisant en sorte que les gens soient bien inscrits sur la bonne liste,
dans la bonne commune. Ça, on travaille des mécanismes. Il y a des propositions
parlementaires de loi qui ont été écrites et qui seront peut-être examinées.
Mais il y a aussi un travail gouvernemental qui est en cours sur cette
question. Jeunes et participation citoyenne. Parmi les idées qui pourraient
être évoquées, notamment sur les conventions citoyennes, il pourrait y avoir,
pourquoi pas un jour, peut-être pas la prochaine fois, mais une convention
citoyenne jeunesse dans laquelle on inclut justement des jeunes en baissant
l'âge d'ailleurs, parce qu'aujourd'hui, c'est 18 ans. Il y avait des jeunes de
18 ans qui ont bossé sur la fin de vie, mais on veut baisser aussi le niveau de
l'âge pour pouvoir faire peut-être justement des jeunes qui peuvent parler de
la jeunesse. Et puis, un dernier petit point parce que je ne veux pas être
long, je l'ai promis.
Moi, je vous invite demain si vous venez
venir avec moi, quand vous dites « Il faut que vous soyez face à des gens qui
sont en colère ». Demain, je serai dans une petite commune du Var, dans une
salle des fêtes un peu sombre, où j'ai demandé au maire de la commune, comme je
le fais toutes les semaines, de prendre 30 ou 40 personnes qui ne votent pas.
Comment il sait qu'ils ne votent pas ? Il prend les fichiers d’émargement aux
élections, il voit des gens qui ne cochent jamais la case et donc il les
appelle. « Est-ce que vous voulez rencontrer le ministre ? »« Oui. »« J'y vais
sans presse. » On discute. Vous allez voir qu'on se fait engueuler et c'est
hyper intéressant. Première question que je leur pose, c'est « Qui se demande
ce qu'il fout là ? »« Vous ne votez pas et vous venez rencontrer un ministre. »
Et là, le dialogue se noue. Et les jeunes vous disent tous « Je n'ai pas appris
à voter » ou « Je fais de la politique parce que je vais sur Internet et que
j'ai plus besoin de voter. Les institutions, je n'y crois plus. » Et puis les
moins jeunes qui ne votent plus. Certains disent « Je ne vote plus parce qu'il
n'y a plus de clivage et que du coup, je ne m'y retrouve plus. » Et d'autres
disent « Je ne vote plus parce que vous n'êtes pas foutus de vous entendre. »
Donc, venez avec moi si vous voulez demain, vous verrez qu'on se fait bien
engueuler, mais qu'on apprend et qu'on n'est pas déconnecté.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> A compter d'aujourd'hui, les familles les plus
modestes recevront entre 48 et 277€. Le chèque énergie, une mesure d'équité
sociale pour aider les Français à affronter la hausse des prix.
> Emmanuel Macron fixe le cap pour l’école ! Soutien en
primaire et en 6ème, découverte des métiers dès la 5ème, pour l’excellence, le
bien-être et l’égalité des chances.
Pour l’égalité des chances c’est aussi, le pass culture dès la 6eme, le
dispositif devoirs faits et le remplacement systématique des professeurs, pour
tous les élèves, sur tout le territoire.
Des mesures fortes pour les professeurs : une revalorisation des rémunérations
à hauteur de 3milliards d’euros. Un fond pédagogique pérennisé et un meilleur
accès des AESH au temps plein. D’excellentes nouvelles pour nos enfants.
> L'engagement et
la citoyenneté, ça s'apprend et ça doit s'apprendre très très tôt. C'est très important de démarrer dès l'école
pour trois leviers : connaître les institutions et les pratiquer très
rapidement, par exemple le Parlement des enfants où les enfants viennent au
Parlement. Des choses comme ça, il faut le mettre en valeur.
La deuxième chose, pour moi, c'est avoir
déjà très vite des petits projets d'engagement qu'on valorise très rapidement
dans les écoles, dans les villes, dans les quartiers, pour les enfants. Et la
troisième chose, c'est, et ça on l’a un peu entendu partout Madame la Première
ministre, c'est entendre la parole des enfants et des jeunes et en tenir
compte.
Dans quelques jours, je serai devant
l'ONU à Genève pour parler des droits des enfants et des jeunes. Et on va me
demander si, en France, on écoute la parole des enfants et si on en tient
compte. Et par exemple, un des projets sur lequel on avait échangé avec la
présidente de l'Assemblée nationale, c'est d'avoir une petite niche parlementaire
pour les enfants et les jeunes, donc qu'ils viennent proposer un certain nombre
de textes pour pouvoir en discuter et après peut-être le mettre au vote des
adultes.
Mais en tout cas, donc pratiquer les
institutions, le plus tôt possible en entendre parler, avoir des petits leviers
d'engagement très, très vite. Et bien sûr, entendre, écouter et prendre en
compte la parole des enfants.
Sarah El Haïry
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Nous n'avons jamais autant accompagné les
jeunes ! Depuis 40 ans, le taux de chômage chez les jeunes est au plus bas.
Nous accompagnons leur insertion dans le monde du travail : en 2022, 837 000
sont en alternance et 300 000 ont signé un Contrat d’Engagement Jeune.
> Ce qui est certain, c'est qu'effectivement, le SNU, il lui manque beaucoup de notoriété et de compréhension et de découverte. Après, c'est le parcours qu'on en fait après c'est une étape de découverte. Et l'idée, c'est qu'après, chacun découvre ce qui le touche, ce qui le touche vraiment et puis qu'il puisse continuer. Mais tout ce qui est avant le SNU est une chance, c'est un parcours de citoyenneté, la démocratie scolaire, quand on s'engage pour être ambassadeur de lutte contre le harcèlement
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> L'écologie n'est pas une option, c'est une
urgence. Cette 53e Journée de la terre nous rappelle que c’est notre défi à tous. À l’Assemblée nationale, nous
réduisons notre consommation d’énergie (-15% cet hiver) et 85% de nos véhicules
acquis sont à faibles émissions. On accélère !
> La politique se construit avec tous les citoyens, par le dialogue et la confrontation des idées.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> Rien ne peut justifier qu'on mette la vie de
personnes hospitalisées en danger. Pleine confiance en la Justice de la
République pour faire toute la lumière sur ces actes dont chacun doit mesurer
la gravité. La CGT doit a minima s'expliquer et s'excuser.
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Depuis un an, nous avons plus qu'aucun autre
pays protégé le pouvoir d'achat ! Cette année a été utile pour les Français.
Sans le bouclier tarifaire, la hausse des minima sociaux ou du SMIC, le pouvoir
d'achat aurait dégringolé !
> La question de l'immigration est moins clivante dans la société que dans le microcosme politique. Régulariser ceux qui s'intègrent par leur travail et être fermes et efficaces avec ceux qui enfreignent nos valeurs: c'est ce que les Français nous demandent et ce que nous ferons!
Prisca Thévenot (députée, porte-parole)
> Notre démocratie est-elle en danger ? Regardons
les choses : des députés qui remettent en cause nos institutions, qui appellent
à enfreindre la loi, qui ne reconnaissent pas la légitimité du suffrage
universel direct. Ceux qui crient au loup l’ont mis dans la bergerie.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Des avancées attendues pour les droits des
travailleurs des plateformes. Le dialogue social doit se poursuivre tout comme
le travail au niveau européen et français pour encadrer les pratiques et
renforcer les droits des livreurs.
Bruno Millienne (député)
> -Loi retraite
promulguée à 3h du matin
- Comparaison de Macron avec Néron
- Propos d'Aurore Bergé sur les éboueurs
En une semaine, 3 fake news relayées
volontairement par LFI.
Ce ne sont plus quelques erreurs isolées,
c'est une attaque en règle contre la démocratie.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> A écouter absolument pour ceux qui pensent
encore que le régime de XI Jinping est soucieux du droit international. En
quelques phrases, l’ambassadeur de Chine nous explique que les anciennes
républiques soviétiques ne sont pas de vrais pays souverains.
> Cyber guerre : ce n’est plus une menace ou une hypothèse, mais une réalité.
> Débrancher le courant d’un établissement de santé…Personne, rien ne peut cautionner un acte aussi irresponsable.