samedi 25 mars 2023

Propos centristes. France – Attaques contre la démocratie / Eau potable / Réformes des retraites / Politique européenne / Guerre de Poutine contre l’Ukraine / Régulation des influenceurs…

Voici une sélection, ce 25 mars 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)
> En mission de lutte contre l’orpaillage illégal en Guyane, gendarme du GIGN, le Maréchal des logis-chef Arnaud Blanc est tombé sous le feu. Je salue avec émotion son courage et son engagement. Mes condoléances à sa compagne et ses deux enfants, à sa famille et ses camarades.

> [Propos à l'issue du Conseil européen et du Sommet de la zone euro] Quelques mots peut-être pour rendre compte de nos travaux. D'abord, nous avons eu une réunion qui a permis de faire le point sur l'Ukraine. Après avoir écouté, en visioconférence, le président Zelensky, auquel nous avons évidemment réaffirmé notre soutien pour l'aider, justement, à gagner le conflit face à l'agression russe, nous poursuivrons sans relâche nos efforts sur tous les plans : politique, militaire, économique et humanitaire aussi longtemps que nécessaire. 
Je voudrais en particulier, sur ce sujet, insister sur l'importance de l'accord que nous avons trouvé en Européens pour la fourniture à l'Ukraine des munitions et missiles dont elle a besoin. Lors de notre Conseil européen extraordinaire du 9 février, et lors de sa visite à Paris la veille, le Président ukrainien avait exprimé, en effet, des besoins urgents dans ce domaine et les travaux européens se sont engagés aussitôt et ont abouti, moins de six semaines plus tard, à un dispositif très robuste qui comprend trois volets qui seront mis en œuvre de manière simultanée, coordonnée et que nous avons acté à notre niveau. 
À très court terme, nous allons accélérer les livraisons à l'Ukraine de munitions et missiles de tous types, disponibles dans les stocks des Etats membres. Pour remplacer ces équipements, nous allons en parallèle mettre en place un dispositif d'acquisition conjointe de munitions et missiles auprès de l'industrie de défense européenne, notamment par l'intermédiaire de l'Agence européenne de défense. Et les financements européens que nous y apporterons serviront à acheter européen. 
Dans le même temps, les industries de défense européennes bénéficieront d'un soutien accru de l'Union européenne pour renforcer leurs capacités de production, sécuriser les chaînes d'approvisionnement et promouvoir l'accès aux investissements. Et dans le prolongement de ce que nous avons agréé à Versailles il y a un an, nous devons en effet nous donner les moyens de bâtir une économie de guerre au niveau européen, comme nous le faisons au niveau national. Et donc, ce volet-là est, à mes yeux, un point très important des travaux des dernières semaines et que nous avons parachevé durant ce Sommet. 
Notre discussion a aussi permis de réaffirmer notre détermination à lutter contre l'impunité pour les crimes commis en Ukraine, en soutenant évidemment les juridictions internationales en la matière, et à dénoncer les abominables enlèvements et déportations forcées d'enfants vers la Russie pour lesquels, vous l'avez vu, nous avons décidé de prendre une initiative collective. 
Je voudrais également, à cet égard, souligner que nous avons souhaité évoquer la situation en Moldavie, et comme j'ai eu l'occasion de le dire à la présidente Maia Sandu, vendredi dernier, nous allons continuer à accompagner la Moldavie dans son chemin européen et à l'aider à faire face aux nombreuses déstabilisations, comme aux conséquences de la guerre en Ukraine. Et dans les prochaines semaines, sera présenté un plan de soutien à la Moldavie, en prévision aussi du Sommet de la Communauté politique européenne qui se tiendra à Chisinau le 1er juin prochain. 
Le deuxième grand sujet de ce Conseil était la situation économique de notre Union. Et, comme je vous l'avais dit en décembre dernier, nous nous étions donnés le premier trimestre de cette année pour apporter une réponse à l'IRA américain et bâtir, justement, une stratégie collective cohérente. Et au fond, ce que la Commission a su faire et vraiment, je tiens à l’en féliciter, a pu être débattu et approuvé par le Conseil. 
C’est cette loi sur l'industrie nette zéro, qui répond bien au besoin d'un choc de simplification et de modernisation pour les secteurs les plus importants pour la transition énergétique et climatique. Ce texte nous permettra de faciliter les investissements, de simplifier l'installation de nouveaux projets, de renforcer les compétences, de mieux coordonner nos aides et d'expérimenter avec des réglementations plus souples et plus adaptées. Il nous permettra aussi de mieux intégrer les critères environnementaux et de sécurité d'approvisionnement dans notre commande publique. Au total, c'est un élément clé de notre souveraineté technologique dans la décarbonation. 
En matière d'aides d'État, à cet égard, nous avons aussi des avancées concrètes pour soutenir plus et mieux nos industries stratégiques et adapter le cadre qui était le nôtre. Nous avons enfin eu un échange sur les autres composantes de la compétitivité de long terme de notre Union, comme les investissements publics et privés, la recherche ambitieuse, la formation et les standards dont nous avons besoin. Vous le savez, nous avons constamment défendu une politique industrielle ambitieuse et commune. 
L'agenda d'autonomie stratégique qui a été porté au cœur du Sommet de Versailles l'année dernière, trouve ainsi à se décliner. Et entre le Chips Act, cette régulation sur l'industrie nette zéro et la régulation sur les matières premières critiques et les terres rares, nous avons un ensemble de politiques industrielles et de préservation de notre souveraineté qui marque, à mes yeux, pas simplement un réveil en termes de doctrine, mais une action concrète de notre Europe pour faire face à la recomposition du monde, aux risques géopolitiques, qui marquent un réel sursaut. 
Parlant de compétitivité et de politique industrielle, nous avons évidemment évoqué les sujets énergétiques, ce qui constitue un aspect fondamental, à la fois de notre compétitivité, de notre souveraineté et de notre stratégie face au dérèglement climatique. À cet égard, d’abord, nous avons marqué notre volonté d'utiliser à plein les instruments dont nous nous sommes dotés. Nous sortons de l'hiver dans une position qui est meilleure qu'elle n'était attendue par les acteurs du marché il y a quelques mois. Nous avons résisté et nous avons encore des stocks qui sont plus remplis que nombre d'experts ne le pensaient. Nous avons maintenant à utiliser nos capacités d'achat conjoint pour préparer l'automne et l'hiver prochain dans un contexte géopolitique et international qui ne sera pas plus simple que l'année dernière. Mais nous en avons les moyens et nous avons maintenant les instruments. 
La deuxième chose, c'est la réforme du marché de l'électricité, pour que les prix payés par les consommateurs soient mieux corrélés aux coûts de production décarbonée, ce qui veut dire des prix plus stables et plus bas. À cet égard, la régulation avance et nous nous sommes accordés aujourd'hui pour adopter cette réforme avant la fin de l'année, avec donc la procédure accélérée adaptée. 
Surtout, ce Conseil européen a été l'occasion d'une discussion stratégique sur la place que nous souhaitons réserver au nucléaire dans notre politique énergétique européenne. La Présidente de la Commission a rappelé avec beaucoup de clarté l'état de nos ambitions en matière de décarbonation et la voie rationnelle pour les atteindre. 
Évidemment, il y a les énergies renouvelables et la France investit massivement pour leur déploiement. Et dans le même temps, nous nous sommes fixés des objectifs de décarbonation et de sécurité de notre production d'électricité. Et pour les atteindre, nous savons que le renouvelable ne peut pas suffire et que le nucléaire constitue une part nécessaire de la réponse au niveau européen, à la fois dans notre mix-énergétique et pour produire un hydrogène bas carbone demain. C'est d'ailleurs ce qui correspond à l'esprit même de notre traité : respecter les mix-énergétiques de chacun, mais préserver un principe de neutralité technologique, inscrit dans les traités européens. 
Nous avons trouvé cet équilibre dans la taxonomie européenne en reconnaissant le rôle que le nucléaire avait à jouer et c'est cet esprit que la Présidente de la Commission européenne a rappelé lors de ce Conseil et que plusieurs Etats membres, dont la France, ont défendu. Donc, vous le voyez, il y a eu une très longue discussion qui s'est finie très tôt, pour un Conseil européen hier soir, mais qui a permis d'aborder ces grands sujets de politique industrielle et d'autonomie stratégique, de politique énergétique et de cohérence d'une politique commerciale qui doit nous permettre de continuer d'avancer, d'être une Europe ouverte, mais tout en préservant évidemment des standards protecteurs pour notre agriculture et notre industrie. 
J'ai pu rappeler à cet égard que si des nouvelles discussions commerciales devaient être rouvertes ou réactivées, la France défendrait deux éléments essentiels : d'une part, le respect des Accords de Paris et de nos engagements en matière de climat et de biodiversité, et d'autre part, des clauses miroirs, car nous ne saurions demander à nos agriculteurs ou nos industriels des efforts en termes de normes et de standards qui ne seraient pas exigés à des producteurs auxquels nous ouvririons nos marchés. 
Ce matin, lors du Sommet de la zone euro, nous avons fait un point avec la Présidente de la Banque centrale européenne sur la situation du secteur bancaire à l'extérieur de nos frontières. Les fondamentaux des banques européennes sont solides et nous pouvons nous féliciter de l'exigence de nos réglementations en la matière. Nous avons appris des crises passées et je dois dire que la zone euro est aujourd'hui la zone où les banques sont les plus solides car elles ont suivi de manière la plus scrupuleuse les ratios bancaires de solvabilité, comme de liquidité, qui sont sortis de la crise financière de 2008-2010. 
Ce contexte doit tout simplement nous inciter, d'une part, à accélérer la construction de l'Union bancaire et de l'Union des marchés de capitaux, pour avoir une Union européenne et une zone euro qui alloue mieux l'épargne et qui est, justement, plus solide en termes de financement de ses activités et en plus de cela, d'avoir une stratégie macroéconomique adaptée au contexte. C’est pourquoi nous soutenons les propositions faites par la Commission européenne en matière, justement, de gouvernance économique, ce qui me semble être un point clé à cet égard. 
Enfin, je souhaiterais, pour conclure, saluer l'accord trouvé le 18 mars entre la Serbie et le Kosovo, sous l'égide du Haut représentant. C'est une avancée significative. Il est essentiel que les deux parties fassent preuve maintenant de responsabilité en mettant immédiatement en œuvre et de bonne foi l'ensemble de leurs obligations au titre de l'accord. Nous restons mobilisés en ce sens. Vous savez combien l'Allemagne et la France ont œuvré de concert sur ce sujet et nous continuerons de le faire.

 

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Elisabeth Borne (Première ministre)
> Depuis 10 mois, ensemble, nous reformons, nous agissons pour le pays. Notre majorité est riche parce qu’elle est diverse, elle est forte parce qu’elle est unie. Notre identité, c’est le dépassement : j’en serai la garante.

> Aujourd'hui, certains voudraient nous réduire au 49.3, qui serait devenu tout à coup une arme anti-démocratique (...) mais nous avons fait ce que les Français attendaient de nous.

> Tristesse après qu’un militaire de la Gendarmerie nationale a été tué aujourd’hui en Guyane, dans une opération de lutte contre l’orpaillage illégal. Je salue sa mémoire et adresse mes condoléances à sa famille, à ses proches, ses camarades et toute la gendarmerie.

> Manifester et faire entendre des désaccords est un droit. Les violences et dégradations auxquelles nous avons assisté aujourd’hui sont inacceptables. Toute ma reconnaissance aux forces de l’ordre et de secours mobilisées.

> J’ai réuni cet après-midi une partie de mon Gouvernement sur les approvisionnements en carburant. Nous suivons de près la situation pour limiter les conséquences des mouvements sociaux sur les usagers et nous prenons les mesures nécessaires pour intensifier les livraisons.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique)
> Jusqu’où l’ignominie ? Jusqu’où la violence anonyme ? Jusqu’où l’intimidation ? Tout mon soutien à Aurore Bergé et à Marie Lebec , victimes de menaces personnelles et contre leurs enfants, simplement parce qu’elles défendent avec force et talent leurs convictions.

> Je veux dire aux Français que nous serons là pour les protéger. Je veux dire aux influenceurs qui ne respectent pas la loi, que nous ne laisserons plus rien passer. Aucune dérive, aucun abus.

> La France est la première nation en Europe à mettre en place un cadre complet et des règles claires sur le secteur de l’influence commerciale.
Accompagner les influenceurs, protéger les consommateurs : ce sont ces deux objectifs qui nous ont guidés, avec les acteurs du secteur pour construire ce nouveau cadre.

Nous mettrons en place dans les prochaines semaines une brigade de l’influence commerciale au sein de la DGCCRF. Cette équipe sera chargée de répondre aux signalements des internautes. Elle disposera de nouvelles compétences d’injonction et de sanctions.
Nous rendrons obligatoire le fait d’afficher l’utilisation d’un filtre ou d’une retouche sur les contenus photos et vidéos lors d'un partenariat rémunéré. Nous le faisons pour limiter les effets psychologiques destructeurs de ces pratiques pour l’estime des internautes.
Toute promotion concernant la chirurgie esthétique, par un influenceur dans le cadre d'un partenariat rémunéré, sera désormais interdite.

 

Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> A Sainte-Soline, l’ultra gauche et l’extrême gauche sont d’une extrême violence contre nos gendarmes. Inqualifiable, insupportable. Personne ne devrait tolérer cela. Soutien total à nos forces de l’ordre.

> Très vive émotion à la suite du décès d’un gendarme de l'Antenne GIGN de Cayenne, tué lors d'une mission de lutte contre l'orpaillage illégal en Guyane. J’adresse mes sincères condoléances et tout mon soutien à sa famille, à ses proches et à ses camarades.

> Lors des manifestations [du 23 mars] 441 policiers et gendarmes ont été blessés. Tout le monde devrait dénoncer les violences commises à l’encontre de nos forces de l’ordre, des sous-préfectures, hôtels de ville, ainsi que les nombreuses dégradations. 457 personnes ont été interpellées partout en France.

> Le pays doit se réveiller. Il doit condamner l’extrême gauche en France.

> La France Insoumise n’aime pas la police.

 

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Le Traité de Rome a été signé il y a 66 ans aujourd'hui. Depuis 66 ans, la construction européenne progresse, nous aide et nous protège.

 

Sébastien Lecornu (ministre des Armées)
> [Guerre de Poutine contre l'Ukraine] L’économie de guerre, c’est produire davantage, plus vite et à des coûts raisonnables. Pour:
- continuer à aider l’Ukraine
- soutenir notre modèle d’armée
- renforcer notre capacité à exporter
- rester indépendant Les premiers résultats arrivent.

 

Marc Fesneau (ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Manifestation interdite contre les bassines] Je salue l’action du préfet et des forces de l’ordre qui, tout en cherchant à protéger les manifestants pacifiques malgré l’interdiction du rassemblement, luttent contre les risques à l’ordre public menés par des individus parfois très déterminés.
Débattu de bonne foi avant de faire l’objet d’un protocole, ce projet a été signé en 2018 par les élus locaux, les associations environnementales, les agriculteurs, les services de l’État et les scientifiques. Son objet principal : viser à améliorer les pratiques agricoles !
Sainte Soline, c’est quoi ? Avant l’accord : 21M de m3 d’eau /an prélevés dans la nappe l’été. Après l’accord : 13M de m3 d’eau prélevés /an dont 6 seulement en période estivale (grâce aux retenues de l’eau d’hiver), soit une réduction drastique dans la période la + cruciale !
Bien au-delà de cette baisse de l’utilisation de l’eau, les agriculteurs se sont engagés individuellement vers une réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, un changement d’assolement, le développement de l’agriculture biologique… Ce sont eux qui portent l’effort!
Face au changement climatique, prélever l’eau dans les périodes où il y en a trop, pour pouvoir la restituer quand il n’y en a pas assez, est par définition une démarche vertueuse. Elle ne constitue pas l’unique réponse au changement climatique, mais une des solutions possibles.

 

Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
>[Réforme des retraites] Personne ne peut dire que cette réforme prend les Français par surprise. (…) On est d'abord sur un sujet démographique avant d'être un sujet idéologique

> [Méga-bassine de Sainte Soline] Ce n'est pas un projet pour remplir le jacuzzis des agriculteurs. C'est un projet c’est un projet fait pour assurer de la production agricole pour nous nourrir".

> [Manifestation contre les méga-bassines] Les réserves d'eau ne sont pas le projet du gouvernement, c'est le projet de 450 agriculteurs soutenus par la région socialiste, par le département de droite, par Delphine Batho lorsqu'elle était ministre.

> [Propos violents de policiers de la Brav-M] Ils n'ont pas leur place en République et en démocratie. Il ne faut pas tout ramener à des dérapages qui sont inacceptables mais qui sont une minorité.

> [Manifestation contre les méga-bassines] On ne peut pas, sous couvert d'écologie, transformer un moment d'opposition en un moment de déferlement de violence.

> Je l’ai rappelé à l’ONU: l'eau et le climat sont liés. Le changement climatique réduit l'accès à l'eau, affecte sa qualité et accélère la fréquence des inondations et des sécheresses. Le GIEC nous alerte, engageons-nous pour inscrire l’eau comme une priorité mondiale !

> En 1977 se tenait la dernière conférence de l’ONU sur l’eau. Près d'un demi-siècle plus tard, dans un monde bouleversé par les effets du dérèglement climatique, les chefs d’État, ministres et représentants de la société civile sont à nouveau réunis. Un sommet historique pour l’eau.
J'ai également rencontré mes homologues européens et internationaux pour coordonner notre action et s'assurer que nous empruntons le bon chemin. Une gouvernance régionale, à l'échelle des bassins, et mondiale sera la clé pour une gestion durable et un accès à une eau de qualité
A l’heure où le multilatéralisme apparaît contesté, il est pourtant évident que nous ne pourrons pas relever le défi systémique et planétaire de l’eau, sans adjoindre toutes nos forces. Je suis convaincu que cette conférence marque une étape décisive !

> Pouvoir s'opposer, contester, manifester, c'est l'honneur de notre République. Détruire, dégrader nos mairies, nos préfectures, nos commerces c'est en saper les fondements. Tout mon soutien aux forces de l'ordre !

> A L’ONU, L'Union européenne porte d'une seule voix l'ambition d'une gouvernance mondiale sur l'eau.

> 9 catastrophes naturelles sur 10 sont liées à l'eau et cela s’accélère avec le dérèglement climatique.

> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Les conséquences de la guerre en Ukraine sont non seulement tragiques pour la population ukrainienne mais aussi désastreuses pour l'environnement.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> es niveaux de stocks de carburants sont très élevés. Nous libérons des stocks stratégiques depuis mars. La Bretagne, les pays de Loire et PACA sont plus en difficultés.

 

Franck Riester (ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Tout mon soutien à Aurore Bergé et Marie Lebec et tous les parlementaires et élus qui subissent menaces, injures, et intimidations. Ceux qui les insultent salissent la République. Ceux qui cautionnent ces violences sont les pompiers pyromanes de la démocratie.

 

Clément Beaune (ministre délégué chargé des Transports)
> [Réforme des retraites] On assume cette réforme difficile, le 49.3, ça ne nous fait pas spécialement plaisir mais on avait besoin d'avancer. L'union du non et des oppositions, ça ne fait pas avancer le pays.

> Ecologie: un accord européen majeur ! 90% du commerce mondial passe par la mer. l’UE s'engage à le décarboner avec le texte FuelEU Maritime, des grands navires aux ports : -2% d’émissions en 2025, -31% en 2040, -80% en 2050, grâce aux carburants renouvelables et bas-carbone.

 

Charlotte Caubel (secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> L’éducation économique, budgétaire et financière est un levier pour l’égalité des chances. Je veux m’assurer que les jeunes protégés, en foyer de l’Aide sociale à l’enfance et de la Protection judiciaire de la jeunesse, en bénéficient encore plus.

> Je salue la décision de Stanislas Guerini d’interdire certaines applications dont TikTok sur les téléphones des fonctionnaires d'État. Demain, il conviendra de nous interroger sur l’élargissement de cette interdiction aux enfants.
Algorithmes addictifs, incitation à l’automutilation, surexposition aux écrans, contenus inadaptés, risques pour les données personnelles, cyber harcèlement, désinformation… les risques sont nombreux pour les enfants.

> Un enfant sur deux navigue seul sur Internet dès l’âge de 6 ans. Ce chiffre doit nous interpeller : quelles conséquences sur la santé de nos enfants ? Quel contrôle sur les contenus visionnés ? L’usage des écrans doit se faire avec la vigilance des parents.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> [Signature du Traité de Rome Traité de Rome il y a 66 ans] L’Union Européenne construite pour assurer la paix et la prospérité: plus actuelle que jamais. Plus fort, ensemble.

> La France est un pays qui garantit la liberté de manifester. Mais le vandalisme et la violence n’y ont pas leur place. Ils sont le fait de groupes radicaux qui instrumentalisent le mouvement social pour semer le chaos et la division. Soutien aux forces de l’ordre et de secours.

 

Bérangère Couillard (secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> L’accès à une eau de qualité concerne tout autant la santé, l’égalité des genres, l'économie, la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.» La nomination d’un envoyé spécial jouera un rôle clé pour l’eau au sein de l’agenda international.

> Nos écosystèmes d'eau douce sont vitaux dans la préservation de la biodiversité. Ils sont au cœur du nouveau cadre mondial adopté à la COP15 que nous déployons pour nos rivières françaises.

> La plateforme Europe-Chine sur l'eau fête ses 10 ans de coopération fructueuse et de mise en œuvre de projets ambitieux. Sécurité alimentaire, écologique et énergétique, je signe aujourd'hui son renouvellement pour une nouvelle décennie de partenariat.

> Les violences envers les forces de l’ordre qui ont lieu à Sainte Soline sont inacceptables. Mon soutien total à nos forces de sécurité mobilisées. Les derniers épisodes de sécheresse montrent combien le sujet de l’eau et de son partage entre tous les usagers est important.
Ces réserves de substitution répondent au respect du bon état écologique et imposent un engagement des agriculteurs dans la transition agro-écologique.

 

Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Le Maréchal des logis-chef Arnaud Blanc, gendarme du GIGN, a tragiquement perdu la vie en accomplissant son devoir, aujourd'hui en Guyane. J’adresse mes condoléances et mes pensées émues à sa famille et ses camarades.

 

Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du Mouvement démocrate)
> Trop souvent on a l'impression que l'idéal s'efface derrière la gestion, or elle ne peut être que l'application d'un idéal qui réunit. Réinventons un idéal démocratique pour trouver le chemin des consciences.

> Nous devons définir un idéal pour notre pays. Trop souvent on a l'impression que l'idéal s'efface derrière la gestion, or elle ne peut être que l'application d'un idéal qui réunit. Réinventons un idéal démocratique pour trouver le chemin des consciences.

> La démocratie est plus puissante qu'on ne l'imagine. Si on considère qu'une réforme doit être préparée avec les citoyens, et non décidée pour eux, alors on peut trouver du soutien. Allons plus loin dans la réflexion partagée.

> Les deux extrêmes n'hésitent plus à s'allier pour abattre notre œuvre de redressement. Or il y a une certitude : jamais dans notre Histoire, celle de l'Europe, celle du monde, jamais l'extrémisme n'a donné l'épanouissement et le bonheur à un peuple.

> Nous sommes la seule majorité cohérente pour l'avenir de notre pays. Ça ne veut pas dire que nous sommes d'accord sur tout, Ensemble n'est pas un unanimisme qui efface les identités. Mais dans l'incertitude du pays, notre devoir est de nous rassembler.

> Le nom que nous avons choisi, c'est Ensemble. Dans la tempête, il n'y a d'autre issue que la solidarité entre les membres de la majorité. La ligne de conduite est intacte. Les moments que nous vivons ne nous laissent pas d'autre choix.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

> Un gendarme du GIGN a perdu la vie en Guyane lors d’une mission contre l’orpaillage illégal. À Sainte Soline, les forces de l’ordre sont attaquées aux cocktails molotov, leurs véhicules incendiés. Soutien indéfectible à ceux qui s’engagent pour nous protéger au quotidien.

 

Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement européen)
> Penser une nouvelle méthode de Gouvernement et bâtir un nouvel agenda parlementaire : voilà notre feuille de route pour les semaines à venir. Je souhaite également que nous réengagions le dialogue avec les syndicats dont je veux saluer la responsabilité, malgré nos désaccords.

> Lorsqu'il s'agit de condamner les violences il ne peut pas y avoir de « oui, mais... ». On ne peut pas renvoyer dos à dos les forces de l'ordre et les casseurs. La Nupes a aussi montré la voie au sein même de l'hémicycle avec ses insultes, ses menaces et ses dérapages.

> [Réforme des retraites] Le Président sait que cette réforme est impopulaire. Il sait aussi qu'elle est nécessaire. Nous avons pris nos responsabilités pour relever le défi du grand âge et assurer la pérennité de notre système par répartition.

> Indéfectible soutien à nos force de l'ordre mobilisées depuis plusieurs semaines pour garantir le droit de manifester, qui est une liberté fondamentale, et préserver l'ordre républicain.

> Les mots sont bien peu de choses pour décrire l'héroïsme et le courage des militaires du GIGN. C'est en « s'engageant pour la vie » qu'un de leurs frères d'armes a été tué. Mes pensées accompagnent sa famille, ses proches et toute la grande famille de la Gendarmerie nationale.

 

Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> Être insultée, être intimidée, c'était déjà intolérable. Mais en venir à menacer mon bébé de 4 mois : «il est si petit son rejeton, il pourra pas s'enfuir. Feu, batte de base ball, barre de fer...». C'est infâme. Juste infâme.

 

● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Insulter, menacer, à force de ne pas condamner ces violences, elles tendent à se banaliser. Ne jamais s’habituer et toujours dénoncer. Soutien à Aurore Bergé et Marie Lebec et tous les élus ciblés par les attaques.

 

Bruno Millienne (député)

> «Attention aux violences policières» disait Mélenchon ce matin... Lui et ses sbires ne condamneront jamais les violences des casseurs venus en découdre avec la police. Plein soutien aux forces de l'ordre qui défendent l'Etat de droit face aux factieux !

> En un tweet, Mélenchon vomit tout son mépris pour nos agriculteurs et nos forces de l'ordre... Il se contrefout de la ruralité (pas ses électeurs) et de la légalité (la justice a validé les bassines). Tout devient prétexte à provocation pour alimenter le climat de violence...

 

Autres

● Organisations centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Manifestations d’extrême-gauche à Sainte Solline] Aucun responsable politique, quelle que soit la couleur de son engagement, ne peut cautionner cette violence. Soutien à nos gendarmes qui font face non pas à des manifestants mais à des délinquants.

 

Pascal Canfin
> La loi européenne  selon laquelle 100% des voitures vendues après 2035 devront être zéro émissions sera votée inchangée y compris par l’Allemagne mardi prochain. Les règles sont claires. Le parlement européen se prononcera en temps voulu sur les futures propositions de la Commission sur les e fuels.

 

 

La quotidienne centriste du 24 mars 2023. Gilets rouges-gilets jaunes, même combat

On se rappelle du mouvement de foule des gilets jaunes coloration extrême-droite populiste et complotiste qui perturba en 2018-2019 le premier quinquennat d’Emmanuel Macron et dont l’alibi pour s’en prendre à la démocratie républicaine était une taxe écologique… décidée par François Hollande en 2014.

Les médias le promotionnaient sans aucune modération et les sondés affirmaient majoritairement qu'ils le soutenaient dans cette sorte d'immaturité bien connue où l'on s’amuse à défier l'autorité par procuration.

Emmanuel Macron était alors au plus bas dans les sondages et les séditieux d'extrême-gauche et d’extrême-droite lui prédisaient le dégagement et la potence, certains se proposant même d’aller le chercher à l’Elysée...

Ce qui ne fut pas le cas.

Puis vint 2022 et la réélection du même Macron!

Et ce avec un score sans appel face à une des principales soutiens du mouvement, Marine Le Pen qu’il avait déjà battue au second tour de la présidentielle de 2017.

Aujourd'hui, les gilets rouges agissent exactement de la même manière – leur alibi, la réforme des retraites – avec une promotion sans modération des médias et des sondés qui soutiennent avec la même immaturité ce mouvement de foule.

Cette fois-ci, c'est l'extrême-gauche et complotiste qui est aux manettes avec Jean-Luc Mélenchon comme un de ses principaux soutiens.

Et les mêmes prédisent au Président de la république le dégagement et la potence.

Face à ces mouvements de foule qui s’en prennent aux fondements même de la démocratie républicaine libérale représentative, il serait temps d'avoir des médias à la hauteur de ce régime de liberté et de responsabilité, une majorité de Français un peu plus mature et une mobilisation contre les séditieux haineux et violents.

La démocratie est un objet fragile que l'on doit protéger et non s'amuser à affaiblir.

Rappelez-nous que les principaux héros de nos gilets jaunes ou rouges sont Poutine, Castro, Chavez, Trotsky, Bolsonaro, Trump, Mussolini, entre autres.

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]