Voici une sélection, ce
2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Malik Azmani (premier vice-président)
> Cessez votre chantage M. Erdoğan: Assez c’est assez. La politique intérieure de la Turquie ne l'emporte pas sur notre
sécurité collective. La Suède s'est conformée et doit donc rejoindre l'OTAN dès que
possible, avec la Finlande!
Dragoş Tudorache
(vice-président)
> La présidente Maia Sandu et les citoyens moldaves ont choisi un modèle
de société fondé sur des règles démocratiques, des droits et libertés
individuels et une économie ouverte. Ce modèle et le modèle ukrainien sont en
totale opposition avec la vision de Poutine sur le fonctionnement d'un pays.
C'est en cela que consistent les attaques hybrides dont la République de
Moldavie et ses dirigeants politiques font l'objet. Le Parlement européen doit
s'assurer que le soutien de l'UE à la Moldavie se poursuivra et qu'il
bénéficiera à la majorité qui choisit la démocratie.
Hilde Vautmans
> L'Ukraine a besoin d'armes et de
munitions et ce, rapidement car la victoire de l'Ukraine - et donc son avenir -
en dépendent. C'est le moment où jamais pour l'Europe de défendre l'Ukraine et
sa propre sécurité. Tout comme nous avons réussi à trouver des solutions
rapides grâce à des achats conjoints et à l'augmentation de la production de
vaccins pendant la pandémie, nous devons maintenant montrer que nous pouvons
aider l'Ukraine en lui fournissant les armes dont elle a besoin. Avec le retour
de la guerre sur le continent, l'Europe doit investir dans sa sécurité et sa
défense, dans une armée européenne. Si ce n'est pas maintenant, alors quand?
Georgios Kyrtsos
> Je suis extrêmement inquiet du
recul de l'État de droit et des droits fondamentaux. Les organisations de la
société civile subissent d'énormes pressions et de nombreux journalistes sont
réduits au silence par la peur. Le gouvernement insiste sur des pratiques
illibérales qui n'ont rien à voir avec les valeurs et les principes européens.
Nous demandons au Premier ministre Mitsotákis d'essayer de redresser la
situation sur les questions relatives à la liberté des médias, aux écoutes
téléphoniques légales et illégales, à la transparence et à l'État de droit.
Petras Auštrevičius
> Nous réitérons notre solidarité
et notre gratitude envers la société civile en Géorgie, qui contribue de
manière significative aux réformes démocratiques rapprochant le pays de l'UE.
Nous faisons confiance à la sagesse historique du peuple géorgien, qui se
souvient des horreurs du passé totalitaire, et qui croit en notre avenir
européen commun.
Urmas Paet
> Le projet de loi de la Géorgie
sur les agents étrangers aurait été un pas dans la mauvaise direction. Le
peuple géorgien veut prendre la voie européenne, mais cette loi est un pas vers
la Russie. Nous continuons à soutenir fermement le peuple géorgien qui souhaite
protéger la démocratie et l'avenir européen de son pays.
Soraya Rodríguez
Ramos
> Les défenseurs des droits des
femmes en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie et dans toute l'Union européenne
font un travail crucial pour toutes les Européennes. La condamnation de Justyna
Wydrzynska aujourd'hui ouvre un précédent et débouche sur d’énormes risques
pour eux tous. Leur travail devrait être reconnu, rendu visible et protégé, et
non sanctionné par des amendes ou des peines de prison. Cette condamnation ne
devrait pas être possible dans une Union européenne fondée sur la démocratie et
la défense des droits fondamentaux. Nous sommes aujourd'hui aux côtés de
Justyna Wydrzynska et de toutes ces femmes qui se battent chaque jour pour nos
droits et nos libertés.
> Nous devons mettre fin au cercle vicieux de l'impunité
qui caractérise les crimes de violence sexuelle et sexiste dans le monde
entier. Nous avons entendu des témoignages vraiment poignants sur la façon dont
les soldats russes ont utilisé la violence sexuelle comme arme de guerre en
Ukraine, sur la manière dont les forces iraniennes ont ciblé les femmes lors de
manifestations et sur la façon dont le régime taliban a instauré un apartheid
sexiste en Afghanistan. Face à ces horreurs, l'UE ne peut se contenter d'être
un spectateur silencieux. Nous avons une responsabilité envers les femmes et
les filles d'Ukraine, d'Iran, d'Afghanistan et du reste du monde. Cette
première décision historique de l'UE, visant à sanctionner les personnes
coupables de violences sexuelles et sexistes, est un message fort adressé aux
auteurs de ces actes ainsi qu'à la communauté internationale pour que davantage
soit fait afin de mettre fin à l'impunité de ces crimes hideux.
Samira Rafaela
> Comment est-il possible que des
femmes en Europe soient poursuivies pour avoir aidé d'autres femmes à accéder à
des soins dont elles ont besoin de toute urgence ? Le droit à
l'autodétermination est inviolable. Les femmes qui se défendent les unes les
autres et qui défendent ce droit doivent être célébrées, pas jugées. Le procès
de Justyna est un procès pour nous toutes et tous. J'attends une position forte
de la part de la présidente Von der Leyen. Comment allons-nous protéger nos
militants contre de tels simulacres de procès motivés par des considérations
politiques?
Martin Hojsík
>Nous avons atteint l'objectif de
l'UE en matière d'absorption nette de carbone par les puits naturels, qui sont
nos meilleurs alliés dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à nos
efforts, l'UTCATF peut contribuer à la santé des forêts, à la biodiversité et
aux sols vivants dans tous les États membres.
Nils Torvalds
> Aujourd'hui, nous tenons nos
promesses à l'égard de nos citoyens en ce qui concerne le renforcement de
l'ambition climatique. Le règlement sur la répartition de l'effort réduit de 40
% les émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 2005 dans des secteurs tels
que les bâtiments, le transport routier, l'agriculture et les déchets.
Ensemble, ces secteurs sont responsables de 60 % des émissions de gaz à effet
de serre de l'UE.»
Morten Petersen
> Nous n'avons toujours pas de marché intérieur de l'énergie, et il reste
encore beaucoup à faire avant que de l'électricité verte et bon marché puisse
circuler librement à travers les frontières européennes. Nous devons rapidement
renforcer l'intégration des énergies renouvelables dans nos infrastructures
énergétiques et utiliser ces technologies vertes pour nous libérer du gaz de
Poutine. Nous accordons de l'importance à la sécurité énergétique et à la
stabilité des prix pour les citoyens et les entreprises européens, ainsi qu'à
la sécurité juridique des investisseurs qui veulent investir dans le potentiel
prometteur des énergies renouvelables en Europe.
> Nous devons arrêter de soutenir la guerre de Poutine en
Ukraine, et les économies d'énergie sont le moyen le plus efficace d'éviter
d'acheter du gaz russe. L'efficacité énergétique des bâtiments n'a jamais fait
l'objet d'une telle ambition auparavant, mais il est temps de faire preuve
d'ambition. La mauvaise performance énergétique des bâtiments européens menace
l'économie des ménages, soutient la guerre contre l'Europe et contribue
largement au changement climatique. Nos grands défis ne pourront être relevés
que si nous nous en tenons à des ambitions élevées.
Alin Mituta
> L'énorme quantité de données qui
devrait être générée par l’internet des objets peut rapporter jusqu'à 400
milliards de dollars de revenus à l'économie européenne d'ici 2025 et c'est une
énorme opportunité pour nos entreprises, y compris les PME, de stimuler leur
innovation et leur compétitivité. Notre plus grand défi dans l'ouverture de
l'accès aux données était de trouver le juste équilibre entre les obligations que
nous imposons aux entreprises de mettre les données à disposition d'une part et
la protection de leurs secrets commerciaux d'autre part. Cet objectif était la
colonne vertébrale de notre travail. De plus, grâce à nos propositions, nous
avons également réussi à placer les utilisateurs au centre de l'économie des
données, en leur permettant d'avoir plus d'accès et de monétiser les données
qu'ils ont générées ».
Nicola Danti
> L'énergie la moins chère est
celle que nous ne consommons pas. Les nouveaux objectifs d'efficacité réduiront
la dépendance de l'UE à l'égard du gaz russe et des combustibles fossiles,
réduiront les factures de nos citoyens et de nos entreprises et contribueront à
la réalisation des objectifs de l'UE en matière de climat et d'énergie. Nous
sommes satisfaits de cet accord, malgré les pressions exercées par le Conseil
pour réduire les objectifs de la directive, sans tenir compte du fait que
l'argent dédié à l'efficacité énergétique n'est pas un coût, mais un
investissement. Le changement climatique et la transition énergétique sont l'un
des plus grands défis de ce siècle. Renew Europe restera vigilant.
Martin Hojsík
> Nous demandons instamment à la
Commission de ne pas retarder la publication de REACH 2.0. au-delà de juin
2023, car il ne resterait plus de temps pour finaliser cette réforme tant
attendue de la législation sur les produits chimiques. L'industrie européenne a
besoin d'un cadre politique qui encouragera la transition vers des produits
chimiques sûrs, circulaires et moins énergivores et qui offrira aux
investisseurs une prévisibilité à long terme en matière d'innovations durables.
REACH 2.0. permettra à notre industrie de rester un leader mondial dans le
domaine de la chimie sûre et durable et de résister aux crises. Il garantira
une élimination progressive efficace des produits chimiques les plus nocifs
afin de maintenir nos activités dans les limites de la planète ».
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> [Crise au Credit suisse] Le gouvernement est dans
un échange constant et intensif avec toutes les personnes impliquées. Nous
pouvons dire très clairement: le crédit allemand est stable.
> Le taux d'imposition en Allemagne est à un niveau record! Cela montre une chose: l'État n'a pas de problème de revenus,
mais des dépenses trop élevées. Les politiciens apprendront à se débrouiller avec les ressources
financières existantes.
> [Conseil européen des finances] Aujourd'hui,
nous avons fait un inventaire de l'examen de la gouvernance économique. Cependant, les conclusions ne sont pas une carte blanche pour la
Commission européenne.
> Nous avons mis fin à la négligence à
long terme de l’armée avec le programme spécial et réagissons donc déterminés à
la situation de sécurité modifiée. Ce doit maintenant être une priorité pour obtenir les
investissements avec un chemin le plus rapidement possible.
> Pour l'Allemagne, il est clair: nous
voulons une voie fiable et régulière pour réduire les déficits et une dette
publique inférieure en Europe. Compte tenu de la hausse des taux d'intérêt, nous en sommes également
coupables.
> Les deux tiers des Allemands
considèrent qu'une interdiction totale [des moteurs thermiques] est erronée. Beaucoup voient les opportunités qui peuvent nous offrir la
liberté technologique. L'objectif est important: la neutralité du bilan du CO2. Les automobilistes et les constructeurs automobiles devraient
déterminer la voie à suivre, pas la politique.
> [Suppression des moteurs thermiques]
Pourquoi les politiciens et les journalistes veulent-ils prendre des décisions
technologiques pour la prochaine décennie?
Ce sont des décisions que doivent prendre les clients et
l'industrie. Pour la politique, il ne faut que crucial que la voiture soit
sans CO2. > La solution simple "plus de dettes ou des taxes plus
élevées" ne fonctionne pas. Je n'ai pas non plus de mandat des électeurs pour augmenter les
impôts. De nombreux millions ont choisi le FDP en raison de la promesse:
le frein de dette s'applique et aucune augmentation d'impôt.
● Belgique
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Plus
qu’un nom, DéFI, ce sont trois mots : Démocrate, Fédéraliste, Indépendant.
> Politiquement on retiendra qu’il aura fallu un accord global
migration incluant des mesures sur le regroupement familial ou les expulsions
pour débloquer l'accueil des demandeurs d’asile. Satisfaire aux obligations
humanitaires de la Belgique a donc un «prix» politique, hélas.
DéFI a suffisamment critiqué la politique d'accueil indigne de la Vivaldi pour
ne pas saluer certains aspects de l'accord de cette nuit. Les 2.000 nouvelles
places et la libération de 2.000 actuelles pourraient permettre de résoudre la
crise... si les promesses sont tenues.
Or jusqu’à présent la Vivaldi a systématiquement échoué à ouvrir les places
promises. Il faudra que ces mesures soient mises en place très rapidement pour
résoudre la crise. Le renforcement des ILA est positif. L’absence d’un plan de
répartition est dommage.
Dans les mesures positives, on soulignera l’inscription dans la loi de
l’interdiction d’enfermer des enfants. C’était une demande régulière de DéFI,
qui avait même déposé une proposition de loi en ce sens.
En revanche, l'accord ne témoigne d'aucune vision globale: rien sur des
critères de régularisation, rien sur une politique migratoire proactive... Ceci
est une addition de mesures progressistes et conservatrices . Ceci n'est
toujours pas une politique migratoire.
Sophie
Rohonyi (députée)
> En octobre 2022, le gouvernement annonçait un projet de loi visant à mieux lutter contre les féminicides. Cinq mois plus tard,
ce texte n’est toujours pas sur la table du Parlement! Réponse Ministre: avis
du Conseil d’Etat reçu. On ne sait toujours pas ce qui coince ni les moyens
accompagnant ce texte.
> «Il ne faut pas jouer avec le feu et mêler l’identitaire au
féminisme. L’identitaire réveille les intégrismes dont les femmes sont les
victimes» Merci Caroline Fourest.
> La Chambre des députés, moins l’abstention du PTB
[extrême-gauche marxiste], reconnaît l’Holodomor comme génocide. Cette famine
artificielle, orchestrée par l’URSS en 1932-1933, a causé la mort de millions
d’Ukrainiens Francois de Smet: «Le devoir de mémoire nous impose de corriger des oublis».
> Parmi les droits qui sont de plus en plus remis en cause, le
droit à l’IVG sûr et
légal. En Belgique, des peines de prison sont encore prévues dans notre loi
pénale si vous devez par ex avorter à 13 au lieu de 12 semaines! C’est
inacceptable
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> On travaille pour rendre votre vie plus
abordable, renforcer notre système de santé publique, créer de bons emplois,
faire croître la classe moyenne et bâtir une économie propre.
> Nous faisons des services de
garde à 10 $ par jour une réalité au pays, nous créons des milliers de
nouvelles places et nous aidons les éducatrices et éducateurs de la petite
enfance pour les parents et pour les enfants.
> [Interférences étrangères, notamment chinoises, dans
les élections] Pour aider à contrer l’ingérence
étrangère et à renforcer la confiance envers nos institutions démocratiques,
nous avons l’intention de nommer l’ancien gouverneur général du
Canada, David Johnston, au poste de rapporteur spécial indépendant. (…)
Les Canadiens doivent avoir confiance en notre système électoral et en
notre démocratie. Dans son rôle de rapporteur spécial indépendant, David
Johnston apporte une intégrité impeccable, une riche expérience et de grandes
compétences, et je suis convaincu qu’il mènera un examen impartial pour
s’assurer que toutes les mesures nécessaires sont prises afin de préserver
notre démocratie ainsi que de maintenir et renforcer la confiance à son égard.
> C’est grâce à nos travailleurs
que le Canada est si compétitif. Ensemble, on peut – et on va – bâtir un avenir
plus fort.
> On n’a pas à choisir entre
l’environnement et l’économie.
> 1 sur 10. Un véhicule sur dix
vendu au Canada est un véhicule électrique. Grâce à nos investissements et au
travail assidu des Canadiens, on a atteint cet objectif deux ans à l’avance et
préservé des dizaines de milliers d’emplois dans l’ensemble de la chaîne
d’approvisionnement.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine]
Il y a un an aujourd’hui, en Pologne, on a rencontré des gens qui avaient fui
l’Ukraine en raison des attaques odieuses de la Russie. On a pu voir par
nous-mêmes leur résilience, leur courage et leur force. On leur a dit qu’on
serait toujours là pour eux – et on va tenir parole.
Aujourd’hui, on prend d’autres mesures pour exiger des comptes de la Russie. On
interdit l’importation de produits russes en aluminium et en acier et on
empêche la Russie de générer les fonds nécessaires pour financer sa guerre
contre l’Ukraine.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> je veux parler brièvement de ce qui arrive à la Silicon Valley Bank et
à la Signature Bank. Grâce à l'action rapide de mon administration au cours des
derniers jours, les Américains peuvent avoir confiance dans la sécurité du système
bancaire. Vos dépôts seront là quand vous en aurez besoin.
Les petites entreprises à travers le pays qui avaient des comptes de dépôt dans
ces banques peuvent respirer plus facilement en sachant qu'elles seront en
mesure de payer leurs employés et de payer leurs factures. Et leurs employés
qui travaillent dur peuvent aussi respirer plus facilement.
La semaine dernière, lorsque nous avons appris les problèmes des banques et
l'impact qu'ils pourraient avoir sur les emplois, certaines petites entreprises
et le système bancaire dans son ensemble, j'ai demandé à mon équipe d'agir
rapidement pour protéger ces intérêts. Ils l'ont fait. Ils l'ont fait.
Vendredi, le régulateur gouvernemental en charge, la FDIC, a pris le contrôle
des actifs de la Silicon Valley Bank. Et au cours du week-end, il a pris le
contrôle des actifs de Signature Bank.
Le secrétaire au Trésor Yellen et une équipe de régulateurs bancaires ont pris
des mesures – des mesures immédiates. Et voici les points forts :
Premièrement, tous les clients qui avaient des dépôts dans ces banques peuvent
être assurés qu'ils seront protégés et qu'ils auront accès à leur argent dès
aujourd'hui. Cela inclut les petites entreprises de tout le pays qui y ont
effectué des opérations bancaires et qui doivent payer leurs salaires, payer
leurs factures et rester ouvertes aux affaires.
Point important, aucune perte ne sera supportée par les contribuables. Permettez-moi
de répéter: aucune perte ne sera supportée par les contribuables. Au lieu de
cela, l'argent proviendra des frais que les banques versent au Fonds
d'assurance-dépôts.
En raison des actions que nos régulateurs ont déjà prises, chaque Américain
devrait être sûr que ses dépôts seront là s'il en a besoin et quand il en aura
besoin.
Deuxièmement, la direction de ces banques sera licenciée. Si la banque est
reprise par la FDIC, les personnes qui dirigent la banque ne devraient plus y
travailler.
Troisièmement, les investisseurs dans les banques ne seront pas protégés. Ils
ont sciemment pris un risque et lorsque le risque n'a pas payé, les
investisseurs perdent leur argent. C'est ainsi que fonctionne le
capitalisme.
Et quatrièmement, il y a des questions importantes sur la façon dont ces
banques se sont retrouvées dans ces circonstances en premier lieu. Nous devons
obtenir le compte rendu complet de ce qui s'est passé et pourquoi les
responsables peuvent être tenus responsables. Dans mon administration,
personne, à mon avis, personne n'est au-dessus des lois.
Et enfin, nous devons réduire les risques que cela se reproduise. Sous
l'administration Obama-Biden, nous avons imposé des exigences strictes aux
banques comme la Silicon Valley Bank et la Signature Bank, y compris la loi
Dodd-Frank, pour nous assurer que la crise que nous avons connue en 2008 ne se
reproduise plus.
Malheureusement, la dernière administration a annulé certaines de ces
exigences. Je vais demander au Congrès et aux régulateurs bancaires de
renforcer les règles pour les banques afin qu'il soit moins probable que ce
type de faillite bancaire se reproduise et pour protéger les emplois américains
et les petites entreprises.
L'essentiel est que les Américains peuvent être assurés que notre système
bancaire est sûr. Vos dépôts sont en sécurité. Permettez-moi également de vous
assurer que nous ne nous arrêterons pas à cela. Nous ferons tout ce qui est
nécessaire en plus de tout cela.
Jetons également un coup d'œil pour replacer la situation dans un contexte plus
large. Nous avons réalisé d'importants progrès économiques au cours des deux
dernières années. Nous avons créé plus de 12 millions de nouveaux emplois -
plus d'emplois en deux ans qu'aucun président n'en a jamais créés en un seul
mandat de quatre ans. Le chômage est inférieur à 4 % pendant 14 mois
consécutifs. Le salaire net des travailleurs augmente, en particulier pour les
travailleurs à revenu faible et moyen. Et nous avons vu un nombre record de
personnes postuler pour démarrer de nouvelles entreprises - plus de 10 millions
d'entre elles - plus de 10 millions de candidatures au cours des deux dernières
années pour démarrer des entreprises.
Maintenant, nous devons maintenir ce progrès. C'est à cela que mon
administration s'est efforcée d'agir rapidement ces dernières années : protéger
les déposants, protéger le système bancaire, protéger les gains économiques que
nous avons réalisés ensemble pour le peuple américain.
> «Faites quelque chose». C'était le plaidoyer de parents
qui ont perdu leurs enfants à Uvalde. Pour ces parents et d'innombrables victimes de violence armée,
j'ai signé la réforme la plus importante des armes à feu depuis des décennies.
> Si la loi sur la réduction de
l'inflation avait été en vigueur en 2020, 1,5 million de personnes âgées
auraient économisé en moyenne 500 $ par an grâce au plafond de prix de
l'insuline. Je veux reprendre ces dispositions et les appliquer aux coûts de
notre plan économique. Les républicains du Congrès veulent les abroger.
> Il est temps pour le Congrès
d'interdire les armes d'assaut et les chargeurs de grande capacité. J'ai mené le combat pour les interdire en 1994, et nous pouvons
recommencer.
> Aujourd'hui, le HHS [ministère de la
Santé] a établi des règles pour que Medicare commence enfin à négocier les prix
des médicaments. Ces actions réduiront les coûts pour les personnes âgées et les
contribuables - tout en réduisant notre déficit de 159 milliards de dollars. Après des décennies de promesses de le faire, nous l’avons imposé
à l’industrie pharmaceutique.
> À l'heure actuelle, les sociétés
pharmaceutiques qui augmentent trop rapidement les prix doivent rembourser la
différence. Le dernier trimestre, cela s'est produit avec 27 médicaments sur
ordonnance - maintenant les co-paiements sur ces médicaments coûteront jusqu'à
390 $ moins cher. L’industrie pharmaceutique ne peut plus générer des bénéfices sur
le dos des seniors.
> Les républicains radicaux pensent
que les sociétés pharmaceutiques devraient être en mesure de faire d'énormes
bénéfices au détriment des familles américaines. Ils veulent faire reculer nos économies en faveur de nos aînés et
ajouter au déficit pour remplir les poches de l’industrie pharmaceutique. Mon budget réduira les coûts - et notre dette.
> J'ai souvent dit qu'un emploi est
plus qu'un chèque de paie - il s'agit de dignité et de respect. L'égalité de rémunération consiste à vivre nos valeurs et à qui
nous sommes en tant que nation. Ensemble, nous devons nous assurer que nos filles ont les mêmes
droits et opportunités que nos fils.
> Messieurs et mesdames du Congrès, il
est temps d'adopter la loi sur l'équité du chèque de paie. Augmenter la transparence du salaire, rendre plus difficile pour
les employeurs de justifier les disparités et faciliter la responsabilité des
travailleurs. L'information est le pouvoir et les gens doivent savoir s'ils
sont injustement payés.
> Les femmes - travaillant à temps
plein, toute l'année - sont payées 84 cents pour chaque dollar payé aux hommes. Ces disparités sont plus prononcées pour les femmes de couleur et
les femmes handicapées. Nous attirons l'attention sur une injustice qui sape la sécurité
économique des femmes.
> Aujourd'hui, nous avons appris que
l'inflation a baissé de près de 35% par rapport à cet été tandis que le taux de
chômage reste près d'un creux de 50 ans.
> Le président Obama et moi avons mis
en place des exigences difficiles sur les banques pour nous assurer que la
crise de 2008 ne se reproduirait pas. La dernière administration les a faites reculer énormément. Les Américains devraient avoir confiance que notre système
bancaire est sûr et nous prenons des mesures pour le rendre plus fort.
> Soyons clairs sur un point clé de
mon budget. Je protégerai la sécurité sociale et l'assurance-maladie sans
couper un seul centime en prestations.
> Mon budget réduit le déficit de 3
billions de dollars en faisant payer aux plus riches leur juste part et en
réduisant les dépenses en intérêts particuliers. Cette administration finance ses propositions - et nous nous
assurerons que personne ne gagne moins de 400 000 $ par an, paie un sou de
nouvelles taxes.
> Il y a deux ans, la présidente de la
Commission européenne Ursula von der Leyen et moi nous sommes engagés à
inaugurer une nouvelle ère de coopération entre l'UE et les États-Unis - qui
profiterait à tous nos peuples et aux peuples du monde entier. Depuis lors, nous avons pris respecter cet engagement.
> Quand j'ai pris ses fonctions, notre
économie était sous le choc. 18 millions d'Américains étaient sur le chômage - contre moins de
2 millions aujourd'hui. Le chômage était de 6,3%. Maintenant, c'est à 3,6%.
> Mon budget élargira l'accès aux
soins de santé de haute qualité, luttera contre la crise climatique tout en
créant des emplois d'énergie propre et en faisant progresser les opportunités
pour tous les Américains. En investissant dans le peuple américain, nous continuerons à
développer notre économie de bas en haut et au milieu.
♦ Parti démocrate
Barack Obama (ancien président des Etats-Unis)
> Les démocrates ne se sont pas contentés de se
battre pour des cartes électorales équitables – ils se sont battus pour donner
aux gens partout des opportunités équitables.
Notre démocratie est plus forte aujourd'hui en raison de leur
travail acharné.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Des millions de
patients sont traités dans des hôpitaux avec des toits qui pourraient
s'effondrer à tout moment. C’est un scandale national. Après des années de
négligence conservatrice, le ministre de l’Economie doit investir dans la
réparation urgente des hôpitaux en ruine du pays.
Ed Davey (leader)
> Ce Budget montre du Parti conservateur est
tellement déconnecté qu'il pourrait tout aussi bien vivre sur une autre planète. Les familles et les retraités ont désespérément besoin d'une
véritable aide, en particulier une réduction de leurs factures d'énergie - mais
tout ce que le ministre de l’Economie leur offre pourrait sont des paroles creuses.
> Les gens ont besoin d'un réel
soutien et c'est ce que les démocrates libéraux demandent - une réduction des
factures d'énergie et un plan pour isoler les maisons des gens.
Helen Morgan (députée)
> [Budget] Un autre budget conservateur. Un autre budget qui ne fait rien pour augmenter les revenus des
zones rurales. Un autre budget qui ne fait rien pour réparer le NHS [système de
protection sociale]. Un autre budget qui ne parvient pas à aider les petites
entreprises. Une autre année où les familles paieront pour le désordre
conservateur.
Sarah Olney (députée)
> Tout simplement pas assez dans ce Budget pour traiter les coûts
énergétiques. Nous devrions réduire les factures d'énergie pour les ménages,
pas simplement les geler. De plus, où est le soutien aux entreprises? Beaucoup verront leur soutien énergétique réduit d'environ 85%,
un abandon honteux de l'industrie britannique.
Layla
Moran (députée)
> En fin de compte,
l'engagement de notre pays envers l'égalité des sexes consiste à garantir que
les filles peuvent contrôler leur santé, leur éducation et leur avenir. Nous
devons être sans ambiguïté dans nos demandes à ce gouvernement: restaurer le
budget de l'aide.
Alistair Carmichael (député)
> La vérité est que, de nombreuses
personnes qui méritent l'asile et ont droit à l'asile à l'heure actuelle, si ce
projet de loi est voté, ne l'obtiendront pas. Et quelle serait la conséquence
de cela? Ils seront renvoyés et beaucoup de eux mourront.
● Suisse
♦ Le Centre
> Le Centre exclut
clairement la construction de nouvelles centrales nucléaires. Cela ne règle en
rien le problème urgent de la sécurité de l’approvisionnement. L'avenir
énergétique de la Suisse repose
sur le développement des énergies renouvelables.
> Le Centre s’est engagé pour un
approvisionnement énergétique basé sur le développement les énergies
renouvelables et a soutenu unanimement le projet au vote final au Conseil
national.
Le Centre poursuit ses efforts pour accélérer le développement des énergies
renouvelables et a déposé plusieurs interventions en ce sens.
> [Communiqué : «Réforme LPP: un projet pour les
générations futures »]
La réforme de la prévoyance professionnelle (LPP, 2ème pilier) est enfin dans
la dernière ligne droite. Avant le vote final de vendredi, les deux chambres
doivent encore approuver la proposition de la conférence de conciliation. Le
Centre s’est fortement engagé en faveur de ce projet et l’a marqué de manière
décisive. La polarisation croissante et l’attitude de blocage de la gauche et
de la droite ont malheureusement rendu la recherche d’une solution plus
difficile, mais le projet final remplit les objectifs visés: la réforme
améliore les rentes des personnes à faible revenu ou exerçant plusieurs
activités, prévoit des compensations équitables et ciblées pour la génération
de transition et garantit le financement du système de prévoyance pour les
générations futures.
Après l’important oui à la réforme de l’AVS l’année dernière, Le Centre a tenu
parole dans la réforme de la LPP. Nous avons assumé notre responsabilité
sociale et nous nous sommes engagés avec succès en faveur d’une réforme de la
prévoyance professionnelle socialement équilibrée et adaptée aux générations
futures. Mais la polarisation croissante en Suisse nuit à la recherche de
solutions basées sur le consensus. La gauche en a donné un nouvel exemple en
menaçant d’un référendum avant même la fin des débats au Parlement et la droite
ne soutient la réforme qu’à moitié et s’accommode d’un échec.
Tout au long des débats, Le Centre s’est engagé pour que la réforme réussisse.
La réforme améliore les rentes des personnes à faible revenu ou exerçant
plusieurs activités, elle contient des compensations équitables et ciblées pour
la génération de transition et garantit le financement du système de prévoyance
pour les générations futures. « La gauche se trompe de combat. La réforme de la
LPP n’est pas et n’a jamais été une réponse à court terme au problème actuel du
pouvoir d’achat. C’est une réforme pour l’avenir qui assure une retraite plus
digne aux personnes qui n’ont aujourd’hui pas accès à la prévoyance
professionnelle », explique le conseiller national Benjamin Roduit.
- Amélioration de la situation des personnes à bas revenus et
des travailleurs à temps partiel
Grâce à l’abaissement du seuil d’entrée et de la nouvelle
déduction de coordination, une plus grande partie du salaire sera assurée à
l’avenir et davantage de personnes pourront se constituer une rente de 2e
pilier. Les deux mesures, l’abaissement du seuil d’entrée et l’adaptation de la
déduction de coordination, permettront d’épargner davantage de capital de
prévoyance et d’améliorer notamment les rentes de nombreuses femmes.
« L’amélioration de la situation des personnes à bas revenus, travaillant
à temps partiel ou exerçant plusieurs emplois était un objectif clair de cette
réforme. Les femmes sont nombreuses à être concernées. Je me suis engagée pour
que la réforme de la LPP soit celle de la réduction des inégalités », déclare
la conseillère aux Etats Isabelle Chassot.
- Plus
d’équité entre les générations et une compensation équitable et ciblée pour la
génération de transition
Dès le début, Le Centre a reconnu la nécessité d’abaisser le
taux de conversion de 6,8 à 6 pour cent. Cela permettra de garantir les rentes
des générations futures. C’est essentiel pour une véritable équité entre les
générations. Afin d’amortir socialement la baisse du taux de conversion, Le
Centre s’est engagé avec succès pour des mesures de compensation équitables et
ciblées. « Nous ne voulions pas d’une réforme basée sur le principe de l’arrosoir.
Nous nous sommes engagés pour des mesures de compensations ciblées pour les
personnes les plus touchées par la baisse du taux de conversion », explique
Vincent Maitre, membre de la présidence du Centre et conseiller national. Avec
la solution actuelle, 15 classes d’âge de la génération de transition recevront
un supplément de rente à vie. Environ la moitié de cette génération en
bénéficiera. Nous avons ainsi trouvé une compensation équitable et ciblée pour
la génération de transition.
> [Communiqué] «Un pas important vers un frein aux coûts
de la santé]
Après le Conseil national, le Conseil des États a lui aussi approuvé
aujourd’hui le contre-projet indirect à l’initiative du Centre sur le frein aux
coûts. Les objectifs de coûts et de qualité qu’il contient sont un pas dans la
bonne direction. Notre initiative reste néanmoins la meilleure solution pour
combattre l’explosion des primes d’assurance maladie. Nous continuerons à nous
engager de manière constructive en faveur d’un contre-projet efficace.
Le contre-projet veut s’attaquer à
l’explosion des coûts – même s’il reste encore trop hésitant. A l’avenir,
le Conseil fédéral devra fixer des objectifs de coûts et de qualité des
prestations pour les quatre années suivantes. C’est un pas dans la bonne direction,
même si l’obligation d’agir fait toujours défaut.
« Tous les acteurs du système de
santé doivent contribuer à freiner les coûts de la santé. L’obligation d’agir
est la façon la plus efficace de combattre l’explosion des primes
d’assurance maladie », déclare le vice-président du Centre Suisse
Charles Juillard. C’est pourquoi notre initiative reste le moyen le plus
efficace pour freiner durablement la hausse des coûts de la santé.
> Le Centre continuera à s’engager avec force contre
l’explosion des coûts de la santé. Face à l’augmentation du coût de la vie et
de l’énergie ainsi qu’à la croissance des primes des caisses maladie, il est
urgent de prendre des mesures durables pour protéger le porte-monnaie de la
population. Contre l’explosion des coûts de la santé, Le Centre a présenté une
solution efficace avec l’initiative « Frein aux coûts ». Nous
avons contribué de manière constructive à l’élaboration d’un contre-projet qui
puisse remporter l’adhésion d’une majorité au Conseil des Etats, comme ce fut
également le cas au Conseil national l’année dernière. Nous poursuivrons
notre engagement.
> [Communiqué : «Oui à la loi climat»]
Le 18 juin, nous voterons sur la loi fédérale pour la protection du climat.
Celle-ci vise à réduire les émissions de CO2 en Suisse et à promouvoir les
nouvelles technologies, ainsi que l’efficacité énergétique. Nous disons Oui à
la loi climat, car la préservation de notre environnement et de notre climat
fait partie des valeurs fondamentales du Centre.
«Le Centre
a introduit l'article sur l'environnement dans notre Constitution en 1971 et
s'engage depuis des décennies pour la protection de notre planète.»
(Delphine Bachmann, députée au Grand Conseil)
Le changement climatique est un défi majeur : nous faisons face à des
conditions météorologiques toujours plus extrêmes, à des orages et à des
précipitations violentes, à des inondations, à des étés caniculaires, à de la
sécheresse et au recul de nos glaciers. En tant que pays alpin, la Suisse est
particulièrement touchée par le changement climatique, tant sur le plan
écologique qu’économique. C’est pourquoi nous disons Oui à la loi climat.
«Nous nous
engageons pour un avenir durable en produisant de l’énergie propre et en
réduisant ainsi les émissions de CO2 à zéro net d'ici 2050.» (Sidney
Kamerzin
Conseiller national)
Avec la loi climat, nous agissons aujourd’hui, pour les générations de
demain ! La solidarité entre les générations est au cœur de notre politique
climatique. Car c’est notre responsabilité de veiller à ce que les générations
futures héritent d’une planète où il fait bon vivre.
«Nous
protégeons notre climat, pour les générations de demain» (Maxime
Moix, vice-président Jeunes du Centre Suisse)
Nous nous engageons pour atteindre la neutralité carbone par un développement
rapide des énergies renouvelables. Nous voulons protéger le climat, non pas par
une accumulation d’interdictions, mais grâce à notre capacité d’innovation.
Nous pouvons faire de la transition énergétique une chance pour la Suisse. Nous
voulons protéger notre climat grâce aux nouvelles technologies durables tout en
créant les emplois de demain. Nous souhaitons ainsi lier la protection de
l’environnement et la responsabilité sociale, pour une Suisse forte.
«La transition énergétique doit être une chance pour la
Suisse. La loi climat permet justement de protéger l’environnement par
l'innovation et le progrès, plutôt que par des interdictions.» Vincent
Maitre, conseiller national)
Nous devons garantir la sécurité de l’approvisionnement de la Suisse et
réduire rapidement nos dépendances vis-à-vis des sources d’énergie étrangères,
comme le pétrole d’Arabie saoudite ou le gaz Russe. Pour le Centre, des
investissements climat ciblés sont la clé d’une Suisse durable. Nous voulons
ainsi soutenir la transition énergétique en Suisse au lieu de transférer chaque
année des milliards de francs à l’étranger pour des énergies fossiles.
«La loi
climat nous permet de lutter efficacement contre le changement climatique, de
créer des emplois et de renforcer notre sécurité énergétique.» (Marie-France
Roth Pasquier, conseillère nationale)
Pour le Centre, la protection de nos glaciers et des régions de montagne
et périphériques est fondamentale. Nous voulons protéger la population de ces
régions et préserver leur nature. La loi climat prévoit des aides spécifiques à
cet effet afin que nos régions de montagne soient encore mieux protégées des
dangers du changement climatique.
«La loi
climat nous permettra de protéger nos régions de montagne et périphériques afin
qu'elles puissent continuer à prospérer à l'avenir.» (Christine Bulliard-Marbach,
conseillère nationale
> [Communique : «Le Centre s’oppose à l’imposition
individuelle»
La loi fédérale sur l’imposition individuelle est actuellement en consultation.
Le Centre s’oppose à l’imposition individuelle. Elle représente une intervention
massive dans le système fiscal existant et crée de nouvelles inégalités. Seul
le calcul alternatif de l’impôt permet d’éliminer la discrimination fiscale des
couples mariés, tout en étant compatible avec les systèmes fiscaux cantonaux
existant. C’est pourquoi Le Centre a lancé son initiative «pour des impôts
équitables».
L’imposition individuelle crée de nouvelles inégalités. Elle ne permet pas de
prendre en compte la diversité des situations de vie où, pour de multiples
raisons, les différences de revenus au sein du couple sont ponctuellement ou
durablement marquées, comme cela peut être le cas dans les périodes de
formation, de maladie, ou d’arrêt de travail. Avec l’imposition individuelle,
les couples dont les revenus sont nettement différents seront
désavantagés. Si l’imposition individuelle était effectivement introduite,
il faudrait donc impérativement mettre en place des mesures d’allègement pour
les couples mariés concernés par ces situations. « Nous ne voulons pas
d’un système fiscal qui crée des inégalités au sein de notre société. C’est une
question de cohésion sociale », souligne Vincent Maitre, membre de la
présidence du Centre Suisse.
- Le
calcul alternatif de l’impôt comme mécanisme de contrôle
Avec son initiative « Pour des impôts équitables », Le
Centre a déjà la solution sur la table. Le calcul alternatif de l’impôt
maintient l’imposition commune comme base de la taxation des couples mariés. Le
calcul alternatif de l’impôt introduit simplement un mécanisme de contrôle qui
permet d’éviter que les couples mariés soient désavantagés. Concrètement, pour
l’impôt fédéral, en plus de l’imposition commune, un calcul alternatif doit
être effectué sur la base du barème pour les personnes non mariées et seul le
plus bas des deux montants doit être facturé. Le calcul alternatif est une
solution pragmatique qui limite la charge administrative des contribuables et
de l’administration fiscale puisque les couples mariés continueront à ne
remplir qu’une seule déclaration d’impôt. « Contrairement à l’imposition
individuelle, la proposition du Centre permet de s’assurer que les couples
mariés ne seront pas désavantagés, quelques soient leurs choix de vie, tout en
évitant une intervention massive dans le système fiscal actuel », poursuit
Vincent Maitre.
«Contrairement
à l’imposition individuelle, la proposition du Centre permet de s’assurer que
les couples mariés ne seront pas désavantagés, quelques soient leurs choix de
vie, tout en évitant une intervention massive dans le système fiscal actuel.»
(Vincent Maitre, membre de la présidence du
parti, conseiller national)
- L’imposition individuelle est un monstre de bureaucratie
La Confédération prévoit 1,7 millions de déclarations d’impôt supplémentaires.
Cela représente un surcroît de travail important pour l’administration fiscale,
mais aussi pour les couples concernés qui devront désormais remplir deux
déclarations d’impôt au lieu d’une. Au niveau cantonal, la discrimination des
couples mariés a été éliminée depuis longtemps par l’introduction de modèles de
« splitting » ou de barèmes spéciaux pour les couples mariés. L’introduction de
l’imposition individuelle à tous les niveaux de l’Etat constitue une
intervention massive dans les systèmes fiscaux cantonaux existants, qui
connaissent tous l’imposition commune. Cela impliquerait un surcroît de travail
énorme pour les autorités fiscales. C’est pourquoi les cantons la rejettent.
Aucun canton ne l’a d’ailleurs introduite.