Volodymyr Zelenski est venu à Paris pour rencontrer Emmanuel Macron et Olaf Scholz à l’Elysée après avoir fait une visite au Royaume-Uni et peut-être une autre à Bruxelles dans la foulée.
Il vient pour demander encore plus d’aide alors que le régime criminel de Vladimir Poutine tente de relancer son agression en y mettant les hommes et les moyens matériels.
Mais il est aussi à Londres et à Paris pour nous rappeler ce que nous ne devons pas oublier: si nous aidons l’Ukraine, c’est autant par devoir que par nécessité.
Cette invasion de l’Ukraine est aussi l’invasion du monde libre.
Dès lors, nous avons cette obligation morale d’aider le pays agressé qui fait partie de ce monde.
Mais c’est aussi une obligation existentielle car il ne peut y avoir de victoire de la Russie, il ne peut y avoir une défaite de l’Ukraine.
Pourquoi?
Parce que cela signifierait qu’un régime totalitaire ayant attaqué l’Occident aurait gagné et cela donnerait des envies à beaucoup d’autres autocraties et dictatures comme celle de Xi Jinping pour envahir Taïwan.
Cela affaiblirait pour longtemps le camp des démocraties avec tout ce que cela signifierait comme menaces contre la liberté et le chaos dans l’ordre international.
Reste à savoir ce que sera la situation qui permettra de mettre fin à cette invasion.
Est-ce que ce sera la chute de Poutine et de toute sa clique nationaliste et corrompue?
Est-ce que ce sera une vraie victoire militaire de l’Ukraine de Zelenski?
Est-ce que ce sera des pressions extérieures d’«amis» de la Russie qui imposeront à Poutine le retrait de ses troupes d’Ukraine?
Dans deux semaines, cela fera un an que Poutine a déclenché cette guerre et l’on ne voit pas encore comment elle peut se terminer.
Une tragédie pour le peuple ukrainien.
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