Voici une sélection, ce 3 février 2023, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> [Réforme des retraites] Réformer
notre système de retraite, c'est demander un effort collectif. Je comprends que
cela suscite des inquiétudes mais je sais aussi que les Français sont attachés
à notre système par répartition, à la solidarité entre générations. Si nous ne
faisons rien, il ne tiendra pas.
Le déséquilibre entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités va provoquer
des déficits qui vont se creuser année après année. Laisser s’accumuler ce
déficit serait irresponsable.
> [Réforme des
retraites] Ma responsabilité est de dire que si on ne fait pas cette
réforme des retraites, c’est notre système par répartition qui ne tiendra pas. Dans
les années 70, il y avait trois actifs pour financer la pension d’un retraité,
au début des années 2000, on avait deux personnes pour financer la pension d’un
retraité. Aujourd’hui on est à 1,7 et demain on va continuer à avoir moins
d'actifs pour financer les pensions des retraités.
> [Réforme des
retraites] Beaucoup de femmes s’inquiètent de l’impact de la réforme sur
leur retraite. Jusqu’à présent elles partaient plus tard que les hommes. Après
la réforme, elles partiront plus tôt. Elles seront aussi les premières
bénéficiaires de la hausse de la pension minimale.
> [Réforme des
retraites] Nous n'accepterons plus que des entreprises refusent de
recruter des personnes au prétexte de leur âge. Avec l'index senior nous
mettrons les employeurs face à leur responsabilité et je suis prête à renforcer
ce dispositif au cours du débat parlementaire.
> [Réforme des
retraites] Si on avait seulement un système qui s’équilibre avec une
durée de cotisation, il faudrait demander aux Français de travailler 45
ans.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> [Réforme des retraites] Notre proposition est de sauver le régime par répartition en
préservant le pouvoir d’achat de ceux qui travaillent et des retraités. Les
projets des oppositions, ce sont plus d’impôts ou plus de dette, une baisse des
pensions et une baisse du pouvoir d’achat.
> [Réforme des
retraites] Nous ne pouvons pas garder des
systèmes généreux auxquels nous croyons tous, sans les financer. Ces réalités
financières sont bonnes à rappeler pour ne pas tromper les Français. Et dans
les discours des oppositions, il y a beaucoup de mensonges et d'approximations.
> [Réforme des
retraites] Un tiers des économies permises par la
réforme des retraites va venir financer des mesures d'accompagnement pour tous
et d'amélioration des pensions. Et c'est pour cela que cette réforme est
singulière et qu'elle est juste.
> [Réforme des
retraites] La France, c’est la solidarité. Je
crois de manière viscérale à cette idée que la société française tient grâce à
un principe de solidarité entre les générations. Ceux qui travaillent paient
pour ceux qui ne travaillent plus. Cette notion de solidarité n'est pas
négociable.
> [Réforme des
retraites] La réforme des retraites suscite des
interrogations et des doutes. Nous les entendons. Le débat parlementaire
s’ouvre. Il permettra, dans la transparence, d’enrichir notre projet avec un
cap : assurer l’avenir de notre système par répartition. C’est notre responsabilité
!
> [Réforme des
retraites] Il est très bon qu'au Parlement, chacun se dise «quel est le
point sur lequel il y a le plus
d'inquiétude et auquel il faut que nous apportions des réponses?». Je
compte sur notre majorité de grande qualité, avec des parlementaires
exceptionnels de ténacité, de présence, de mobilisation, pour apporter des
réponses aux inquiétudes de nos compatriotes. (…)
Le bloc doit s'élargir à tous ceux qui ont vocation à voter cette réforme. Qu'on
élargisse notre bloc majoritaire à d'autres formations politiques comme les
Républicains. Ils partagent les mêmes conceptions de la responsabilité
financière et du maintien du régime de retraites par répartition. Je suis
convaincu dans mon for intérieur que nous y arriverons.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Nous connaissons une situation migratoire qui
peut apparaître préoccupante. Il ne s’agit pas d’être contre ou pour
l’immigration mais de pouvoir la contrôler et de définir quel type
d’immigration nous souhaitons.
> Le projet de loi pour « contrôler l’immigration et
améliorer l’intégration » présenté en Conseil des ministres répond à 4
objectifs
1er objectif : garantir l’intégration par
le travail, le respect des principes et valeurs de la République et le français
:
Conditionner la délivrance d’une carte de
séjour à la maîtrise d'un niveau minimal de français.
- Engagement à respecter les principes de
la République.
- Sortir de l’hypocrisie en permettant
aux étrangers en situation irrégulière qui travaillent dans des secteurs en
tension (comme le bâtiment ou la restauration) de pouvoir obtenir un titre de
séjour.
- Renforcer les sanctions contre les
entreprises qui emploient des clandestins
Deuxième objectif : éloigner les
étrangers représentant une menace pour l’ordre public
- Plus de 3600 étrangers délinquants
expulsés en 2022, soit le double de 2021. C’est inédit mais il faut aller plus
loin, en élargissant les critères permettant d’expulser les étrangers.
- Permettre la prise d’empreintes
digitales par la contrainte afin faciliter l’identification et donc l’éloignement.
- Mettre fin à la possibilité de placer
des mineurs de moins de 16 ans en CRA.
Troisième objectif : Sanctionner
l’exploitation des migrants et contrôler les frontières
- Criminaliser les passeurs qui seront
désormais passibles de 15 ans de prison
- Durcir les sanctions contre les
marchands de sommeil, souvent complices des passeurs
- Rendre possible l’inspection visuelle
des véhicules pour les policiers dans une bande des 20 km autour des frontières
car désormais les passeurs utilisent des plus petits véhicules.
- Permettre le refus de visa aux
étrangers ayant fait l’objet d’une OQTF antérieure
Quatrième objectif : Engager une réforme
structurelle de notre organisation de l’asile
- Aujourd’hui, les recours peuvent durer
plusieurs années. C’est bien trop long !
- Grande réforme de simplification du
contentieux et de notre organisation de l’asile afin de réduire les délais
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Deux ans après le coup d’Etat qui a brutalement
renversé le gouvernement que le peuple birman s’était librement choisi, la
France se tient à ses côtés dans son combat pour le rétablissement de la
démocratie et de l’Etat de droit en Birmanie.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Désormais, comme s'y était engagé Emmanuel
Macron, des mineurs sous main de justice seront pris en
charge par des militaires dans le cadre de programmes adaptés. Avec un seul
objectif: les sortir de la délinquance par les valeurs de l'armée: discipline,
respect et solidarité.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Après les 18 Caesar livrés au
début du conflit, nous en livrerons 12 autres, financés par le fonds de soutien
voté par le Parlement. Les efforts de Nexter pour augmenter ses cadences nous
permettent de le faire en connectant l’armée ukrainienne directement à
l’industriel, tout en l’accompagnant. Nous affinons actuellement les délais de
livraison et un tuilage avec les stocks des armées n’est pas à exclure pour
répondre à l’urgence. Dans ce cas, l’industriel devra tenir les délais pour le
recomplètement.
Sur le reste des besoins, l’agenda d’aide va se poursuivre. L’Ukraine a besoin
d’un soutien militaire efficace, fiable et endurant car cohérent en termes de
formation et de logistique. C’est ce que nous essayons de faire depuis le
début. Il faut se méfier des «modes». En décembre, on n’a parlé que de défense
sol-air. Au mois de janvier, on ne parle que des chars. En février, j’ai le
sentiment qu’on ne va parler que des avions de chasse… L’agenda d’aide
militaire ne doit pas être un agenda de communication, il doit correspondre aux
besoins réels des Ukrainiens pour se défendre.
> Les industriels doivent passer en économie de
guerre, c’est ce qu’on leur a demandé l’été dernier. Ils avaient aussi besoin
de visibilité. Nous leur en avons donné avec les annonces du président pour la
future loi de programmation militaire (LPM) avec un investissement historique
de 413 milliards d’euros sur la période 2024-2030. Notre modèle français
repose sur l’autonomie stratégique. Cela demande des efforts permanents de la
part des industriels pour rester dans le jeu international, notamment à
l’exportation. Je les recevrai dans quelques jours pour qu’ils puissent me
faire de nouvelles propositions pour augmenter les cadences, constituer des
stocks critiques, et assumer une part de risques.
> [Décalage entre l’urgence et les capacités de
production] C’est pour cela que si on ne change pas maintenant notre façon
de faire, on ne le fera jamais! C’est aussi une leçon du Covid19. Il faut
préparer notre pays à être résilient dans la durée. Même si la guerre
s’arrêtait demain, l’Ukraine aurait encore besoin de capacités pour continuer à
se défendre et dissuader ses agresseurs potentiels, tout comme nous.
Prenez la défense sol-air: la plupart des pays d’Europe ont besoin de se
remettre à niveau, qu’il s’agisse de la lutte anti-drones jusqu’à la protection
endo-atmosphérique. De notre côté, nous allons réinvestir ce champ qui a été
délaissé ces dernières années. Les systèmes Crotale que nous donnons à
l’Ukraine vont être remplacés en 2024 par des matériels neufs, des Mica VL.
Idem sur le système européen Samp-T de nouvelle génération. La défense sol-air
représentera un effort de 5 milliards d’euros dans la prochaine LPM,
toutes couches confondues.
> La protection des nouveaux espaces de conflictualité
comme le cyber, l’espace ou les fonds marins représente des efforts massifs,
sans quoi nous serons amenés à un déclassement. Ces domaines appellent des
sauts technologiques qui expliquent aussi l’effort budgétaire. Une armée va
néanmoins connaître une transformation profonde, c’est l’armée de terre.
L’armée de l’air et de l’espace comme la marine ont déjà connu ces dernières
décennies des modifications importantes liées notamment aux sauts de
technologie.
L’armée de terre va elle aussi connaître ce mouvement dans la période à venir
et nous allons lui en donner les moyens. Elle va prodigieusement se numériser,
se digitaliser tout en se dotant de nouveaux moyens capacitaires, comme les
drones par exemple. Les crédits pour l’armée de terre vont augmenter de
36 %. En matière d’équipements et d’armements, c’est un effort de quelque
18 milliards d’euros pour la seule armée de terre. Ces chiffres sont
historiques là aussi. La force opérationnelle terrestre sera maintenue à
77 000 militaires d’active tandis que les effectifs cibles du ministère
sont confirmés à 275 000 pour la période avec un apport nouveau lié à
l’augmentation du nombre de réservistes. Notre objectif est d’avoir 1
réserviste pour 2 militaires d’active.
> Le changement de génération de matériels terrestres,
qui a commencé avec la précédente LPM, va se poursuivre et se terminer autour
de 2030. J’ai donné mandat au délégué général pour l’armement (DGA) de négocier
avec les industriels pour ajuster le séquencement de la LPM selon les calendriers
de production, en prenant garde de ne pas déstabiliser nos chances à
l’exportation. Je n’ai pas de problème à ce que l’on puisse dilater un peu le
calendrier des acquisitions pour l’armée française - dès lors que l’on garde la
même cible d’ambition - si cela permet de vendre à l’étranger: c’est aussi le
gage de la soutenabilité de notre modèle.
> L’armée de terre va connaître une montée en puissance
spectaculaire sur les drones par exemple. J’aimerais citer quatre types
d’objets qui seront des ruptures. Le premier, ce sont les drones tactiques
Patroller qui vont être livrés dans les régiments. Ils pourront mener des
missions de renseignement, mais nous voulons aussi pouvoir les armer. D’ici à
2027-2028, nous en aurons au moins 15. Ensuite ce sont les petits drones de
contact, qui ont fait leurs preuves en Ukraine. L’objectif est fixé à 3500
petits drones dans la prochaine LPM. Troisièmement, il y a la question des
munitions télé-opérées ou munitions rôdeuses. Nous avions pris du retard. Il
faut avoir de la masse et des objets produits à faible coût. L’objectif, c’est
d’avoir à terme un socle à 1800 exemplaires. Des appels d’offres ont déjà
été lancés par l’Agence de l’innovation de défense, ce qui constitue une première
base. Enfin, il y a les robots terrestres qui seront capables d’évoluer sur le
champ de bataille: la cible se situe entre 250 et 300 exemplaires, en fonction
des négociations avec les industriels. De toutes ces évolutions découle le
dernier volet de la transformation de l’armée de terre: les ressources
humaines. Près de 10.000 soldats vont voir leur mission évoluer et donc être
formés pour des compétences nouvelles à forte valeur ajoutée.
> Nous avons un programme avec l’Allemagne, le MGCS. Il
sera financé dans la LPM, tout comme le projet de système de combat aérien du
futur - Scaf - qui a franchi récemment une étape, je le rappelle. Je note aussi
que d’autres pays européens ont les mêmes réflexions que nous sur les chars
lourds de nouvelle génération. En ce qui concerne la capacité de frappes
terrestres à longue portée - nos LRU - il faut les remplacer et renforcer
notablement nos capacités. C’est prévu dans la LPM.
> La défense de nos réseaux numériques ne dépend pas du
seul ministère des Armées. Chaque gestionnaire a d’ailleurs sa part de
responsabilité. Là où nous devons aller plus loin, c’est dans la capacité à
attribuer une attaque, c’est-à-dire être capable si nous le souhaitons de dire
d’où elle vient, qui la mène et ensuite, dans le même temps, de l’entraver et
d’y mettre fin. Nous allons investir massivement en ressources humaines comme
en moyens technologiques pour y parvenir. Ces fonctions sont mutualisées avec
d’autres organismes de l’État.
Olivier Dussopt (ministre
du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] Les femmes avec les plus petites retraites seront mieux
protégées" avec la réforme des retraites.
> [Réforme des
retraites] Maintenir l'emploi des seniors est
notre priorité.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Les mesures que j'ai prises pour le collège ne
sont pas anecdotiques. Elles sont essentielles pour que nos élèves progressent.
> Nous devons être mobilisés contre
le harcèlement et l'homophobie et je le suis : l'École ne peut pas laisser
passer cela.
> Notre projet pour revaloriser
les enseignants est un projet qui est ouvert : les discussions avec les
organisations syndicales sont là pour cela.
> [Réforme des
retraites] La retraite progressive pour les
enseignants est un dispositif juste, qui permet d'adoucir la fin de leur
carrière.
La réforme des retraites permet de
sauvegarder un modèle pour nos enfants et nos petits-enfants. C'est une réforme
qui est essentielle.
> Ni suppression de la technologie
au collège, ni relégation de cette discipline à un second plan. Au contraire,
la technologie sera confortée à partir de la 5eme pour retrouver toute sa place
! En 6eme, nous renforçons l’acquisition du français et des mathématiques.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Covid19] Ce n’est pas un lieu commun de dire que les crises
permettent d’avancer. L’urgence retombée, il est alors possible d’exercer un
droit de d’inventaire plus apaisé.
À l’instar des soignants, l’engagements
des chercheurs français a été fondamental. Si la coordination des acteurs sera désormais renforcée, reconnaissons le rôle
déterminant de la France dans
l’identification du SARS-Cov-2 ou les modélisations de sa transmission.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> [Réforme des retraites] La vérité c’est en soi une autre manière, dans ce monde si
poussé à la facilité, de faire de la politique. Et d’affronter les défis sans
les populismes qui ont souvent conduit aux pires malheurs des peuples.
> Préserver la place de l’élevage
en France tout en adaptant les pratiques de la filière aux nouveaux défis,
c’est le moyen de garantir notre souveraineté alimentaire.
Assurer une juste rémunération, s’adapter aux changements climatiques,
favoriser l’installation de jeunes agriculteurs, ce sont les sujets abordés
lors de la table ronde sur l’avenir de la filière bovine à horizon 2050.
L’élevage n’a pas à être « défendu » comme s’il devait justifier de son
importance ! Nous avons besoin plus que jamais d’élevage et plus encore dans
ces périodes de transition ! C’est ce que je suis venu dire aux éleveurs.
> Adoption de la proposition de
loi de Julien Dive:
une avancée utile pour les exploitants agricoles, conjoints et collaborateurs,
pour des retraites calculées sur les 25 meilleures années. Et une plus juste
reconnaissance du travail essentiel de nos agriculteurs.
Je salue le travail du Parlement, et ce consensus républicain pour des
retraites agricoles dignes, qui prolonge celui autour des lois Chassaigne. La prise en compte
des spécificités des métiers agricoles dans la réforme des retraites s’inscrit dans cette
même perspective.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> L’écologie des solutions : Août : Elisabeth Borne annonce la
création du Fonds Vert. Octobre : le Fonds vert passe à 2 milliards d’€.
Novembre : présentation au Congrès des maires. Janvier : lancement du Fonds
Vert. Février : déjà, 1 800 dossiers déposés ! Engagement tenu.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Nous lançons le Plan géothermie. Je veux donner un
coup d’accélérateur à cette technologie et faire de notre pays un grand leader
de cette énergie verte.
Objectif : doubler le nombre d'installations de pompes à
chaleur géothermique d'ici 2025. Les Français bénéficient d’un soutien allant
de 5000€ à 16.000€ d’aide pour remplacer leur chaudière fioul/gaz.
> Pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050,
nous devons décarboner les deux-tiers de notre consommation d’énergie qui
restent aujourd’hui d’origine fossile et importée de l’autre bout du monde. A
ce titre, la décarbonation de la chaleur constitue un des leviers que nous devons
saisir. C’est tout l’objet de ce plan d’action, qui vise à faire de la France
un leader de la géothermie en Europe, tant en termes de production d’énergies
renouvelables que de filière industrielle. Il doit permettre de produire en 15
à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh/an de gaz,
soit plus que les importations de gaz russe avant 2022.
> La transition énergétique en
Europe accélère ! En 2022, la montée en puissance de l'éolien et du solaire ont
produit conjointement plus d'électricité que le gaz ou le charbon. Allons plus
vite et plus fort encore !
François Braun
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> La prévention de la pénibilité est au cœur de
la réforme des retraites que nous portons. Pour l’hôpital public, nous créerons
un fond pour financer des équipements, adapter les conditions de travail et les
carrières… Ce sera très concret dans le quotidien de nos soignants.
> Nous nous doterons d’ici l’été
d’une nouvelle stratégie pour mieux anticiper et lutter contre les pénuries de
médicaments :
- liste de médicaments critiques
- établissement d’un « plan blanc médicaments »
- renforcement de la sécurisation des stocks.
> Il faut recentrer les soignants
sur le soin, recréer cet esprit d’équipe et aménager les horaires en fonction
des besoins.
> Les médecins généralistes doivent
pouvoir donner une réponse à l’échelle des territoires. On doit pouvoir avoir
un médecin quand on en a besoin.
> Prévenir ces effets de pénuries,
c’est établir la liste des médicaments essentiels. Je l’ai demandé pour le mois
de juin. Aux États-Unis, cette liste fait environ 170 médicaments. (...)
Le but, c'est d'identifier tous les endroits où il peut y avoir des
problèmes et mettre les actions pour les anticiper. (…)
On va avoir un mois de stock supplémentaire en amoxicilline. Et nous avons
récupéré des stocks de paracétamol. Donc, nous sortons de cette période de
crise dans les deux semaines qui viennent.
> On va mettre en place un «plan blanc médicament». Comme
cela, dès qu'on a une crise, on a sur la table la liste de toutes les actions
immédiates.
> [Réforme des
retraites] Age de départ à 64 ans : C’est un
effort important, mais qui est le garant du maintien du pacte social et
intergénérationnel.
> [Réforme des
retraites] Est-ce qu’on peut imaginer qu’un
gouvernement fasse une réforme des retraites par plaisir ? Bien sûr que non.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> Aujourd’hui à Evian-les-Bains pour un CNR Bien Vieillir autour des
métiers du médico-social. En France, ils sont le 4e pourvoyeur d’activité. Ma
priorité est simple: les rendre plus attractifs et revaloriser le secteur.
Merci aux participants présents !
> Le rachat d'ORPEA par la Caisse des dépôts donne un
signal positif pour la suite. C'est une étape importante pour la transformation
du secteur et pour restaurer la confiance des Français. (…)
Le groupe reste privé mais aujourd'hui rentrent au capital des actionnaires qui
mettent l'intérêt général, l'intérêt des résidents, des familles, mais aussi la
qualité de vie au travail des salariés avant le profit", souligne le
ministre des Solidarités.
L'arrivée des nouveaux actionnaires va
permettre "d'accélérer le plan de transformation. Ils ont intérêt à
investir dans le personnel, à augmenter les effectifs
> Une femme ne devrait jamais
avoir à choisir entre avoir des enfants et s’épanouir dans son travail.
L’égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat
parce que nous avons tous à y gagner.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
Avec le temps parlementaire qui a commencé, c'est
désormais cartes sur table. La >
[Réforme des retraites] Nupes et le RN n'ont
cessé de répéter que leurs projets seraient meilleurs que le nôtre. Leurs
amendements, c'est augmentation massive des impôts et taxes à tous les étages.
> [Réforme des
retraites] Les Français sont attachés à leur
travail. Nous devons nous interroger collectivement pour adapter la vie
professionnelle à notre époque. Plein emploi, rythme de travail, télétravail,
qualité de vie au travail sont autant de défis que nous souhaitons relever,
avec vous.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> [Réforme des retraites] Le seul
contre-projet de la NUPES, c'est de taxer les Français! Si on fait la somme de
leurs amendements, c'est 110 milliards d'impôts en plus. Et ils poussent
l'injustice jusqu'à vouloir augmenter les cotisations sociales des entreprises
au détriment de l'emploi.
> [Réforme des
retraites] Les presque 18 000 amendements de la seule LFI-NUPES sont la preuve
qu'ils refusent le débat parlementaire. Parce qu'ils n'ont pas envie qu'on
pointe du doigt les défaillances de l'alternative qu'ils proposent. Quant au RN,
c'est le vide sidéral !
> [Réforme des
retraites] Les députés NUPES proposent d'augmenter les cotisations
sociales des entreprises. C'est toucher à la compétitivité de notre économie !
> [Réforme des
retraites] La mobilisation sociale s'exprime dans les manifestations et
par les grèves. La parole du peuple s'exprime au Parlement, à travers les
députés et les sénateurs. Il faut le respecter. J'ai confiance dans le
Parlement pour enrichir et voter la réforme des retraites.
> [Réforme des
retraites] Être empathique avec les Français,
c'est leur dire la vérité. C'est ce que fait Elisabeth Borne sur les retraites, contrairement à certaines de nos
oppositions qui leur mentent. Si nous ne faisons rien, nous ne pourrons pas
assumer leurs retraites.
> [Réforme des
retraites] Du fait des inégalités salariales, les
femmes sont celles qui ont les plus petites retraites. Ce sont donc celles qui
vont les plus bénéficier de la réforme
Isabelle Rome
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la
Diversité et de l'Egalité des chances)
> Bravo aux sénatrices et sénateurs qui ont
permis l’adoption de la proposition de loi constitutionnelle visant à protéger
et garantir le droit à l’IVG. C’est un pas très important pour aboutir à
protéger définitivement ce droit fondamental. Continuons d’être à la hauteur.
Gabriel Attal
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Réforme des retraites] Si les pensions baissaient, ce serait un problème accessoire
pour les plus riches qui ont accumulé du patrimoine. Pas pour la classe moyenne
dont la pension, fruit de leur travail, est le patrimoine. Notre réforme est la
seule qui garantit qu’elles ne baisseront pas.
> [Réforme des
retraites] Avec la NUPES c’est « pour vivre
heureux, vivons taxés ». Vous voulez taxer les Français sur leur salaire,
sur leurs heures supplémentaires, sur leur recrutement. Vous voulez les taxer
pour tout.
> [Réforme des
retraites] Un salarié sur deux fait des heures
supplémentaires. Pour payer les pensions des retraités, Mme Autain assume de
proposer de les taxer, et donc de réduire leur pouvoir d’achat. Ce n’est pas ma
conception de la justice.
> [Réforme des
retraites] Pour payer les pensions des retraités,
l’opposition propose d’augmenter les charges des artisans, commerçants,
boulangers, restaurateurs, de 700€ par mois et par salarié. Ce qu’ils
proposent, c’est une machine à détruire de l’emploi, et donc le système de
retraites.
> [Réforme des
retraites] Le constat est clair : sans réforme,
on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite. À partir de là,
il y a 2 choix possibles. Celui de l’opposition : taxer les salariés et les
petites entreprises. Le nôtre : travailler progressivement plus longtemps.
> Les chiffres de la
croissance sont une bonne nouvelle, dans le contexte de choc d’inflation que
nous connaissons. C’est le fruit du travail des Français, de la résistance des
entreprises et de l’action du gouvernement pour aider à traverser les crises.
Cela se traduit par l’atterrissage du déficit de l’État à 151,5 milliards
en 2022, un chiffre en amélioration de 19,5 milliards par rapport aux
prévisions de la dernière loi de finances rectificative. Nos recettes fiscales,
notamment, sont supérieures de 7 milliards à ce qui était prévu.
> Le rendement de l’impôt sur les sociétés (IS) est en
amélioration de 3 milliards d’euros. Cela veut dire plusieurs choses.
D’abord que nous avons su protéger nos entreprises face à l’envolée des prix de
l’énergie pour qu’elles continuent de créer de la valeur. Je rappelle,
d’ailleurs, qu’il y a eu moins de défaillances d’entreprise l’an dernier qu’en
2019. Mais cela montre surtout que notre choix de baisser les impôts est
stratégiquement le bon. Les rentrées d’IS ont atteint 62 milliards
d’euros: c’est le montant le plus élevé de l’histoire, alors qu’on a le taux le
plus bas de l’histoire (passé de 33 % à 25 %). Taxer moins, c’est un
levier de compétitivité et d’attractivité, donc ça fait rentrer des recettes.
> L’impôt sur le revenu dépasse de 1,6 milliard les
dernières prévisions, grâce aux revalorisations des salaires et aux emplois
créés. L’an dernier, la masse salariale a augmenté de 8,6 %. Non
seulement, nous avons continué à créer des emplois qui ont généré des rentrées
fiscales, mais les entreprises ont aussi redistribué à travers la prime de
partage de la valeur, qui a atteint 4,3 milliards d’euros pour le pouvoir
d’achat des travailleurs. Si on regarde l’année 2022, on peut donc dire que, plus
de travail, c’est plus d’activité, de richesse créée et plus de recettes
fiscales sans augmenter les impôts, ni pour les ménages ni pour les
entreprises.
> Sur le front des dépensesi, l’atterrissage est meilleur
que dans nos dernières projections. Le niveau de dépenses est inférieur de
12 milliards à ce qui était prévu en novembre dernier. Les mécanismes de
soutien mis en place pour les ménages et les entreprises n’ont pas
intégralement été consommés en 2022.
Ils se prolongent en 2023. L’opération de renationalisation d’EDF sera, elle
aussi, achevée cette année. Au final donc, la situation budgétaire de fin
d’année est une bonne nouvelle. Attention, je ne suis pas en train de vous dire
qu’il y aurait une cagnotte ou un matelas! Ni qu’il ne reste pas des choses à
faire. Ce bilan est surtout un encouragement à poursuivre sur la voie de la
maîtrise des comptes.
> Bruno Le Maire a lancé des revues de dépenses qui
vont nous permettre de cibler les économies les plus pertinentes dans la
dépense publique. Cet exercice va être inédit dans son ambition et son portage
politique au plus haut niveau. L’enjeu, c’est la soutenabilité de la dette,
dans le contexte de remontée des taux que nous connaissons depuis plusieurs
mois. Avant de penser à dépenser, commençons par rembourser.
> Le déficit public ne sera connu qu’en mars, en tenant
compte des soldes de la Sécurité sociale et des collectivités locales. Il
s’inscrira nettement en baisse par rapport à l’année 2021. Nous maintenons pour
l’instant le chiffre d’un déficit public à 5 % en 2022 - sans exclure
totalement un meilleur atterrissage. Mais cela reste 5 % de trop. C’est
aussi notre prévision pour 2023, qui est une année de consolidation. Nous
prévoyons toujours le retour sous la barre des 3 % en 2027. Notre
crédibilité, ce sera d’atteindre les objectifs qu’on s’est fixés.
> [Réforme des
retraites] Cette réforme est essentielle pour la soutenabilité de notre
modèle social. L’autre enjeu, c’est l’amélioration du taux d’emploi dans notre
pays. Depuis la réforme de 2010, le taux d’emploi des seniors a augmenté de
40 %. Si nous avions le taux d’emploi de nos voisins allemands, j’aurais
beaucoup moins de travail pour équilibrer les comptes! Parallèlement, il faut
encore améliorer l’emploi des jeunes. Je le redis, améliorer l’activité
économique, c’est améliorer les recettes fiscales et sociales.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> Un million de flacons d’amoxicilline bientôt
livrés dans nos pharmacies, et moratoire sur les baisses des prix des
génériques stratégiques sur le plan industriel et sanitaire. Nous sommes
mobilisés pour alléger les tensions sur la filière.
> L’hydrogène est une des clés de
la décarbonation de l’industrie, et de nos mobilités. (…) La France doit être le leader européen de
l’hydrogène décarboné.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> [Réforme des retraites] Notre responsabilité, c'est de transmettre à la génération à
venir le système de retraite par répartition dont nous avons hérité de la
génération qui nous a précédés. Il nous faut pour cela le réformer, sinon il ne
tiendra pas.
> [La Mission French Tech labellise 16
Capitales et 32 Communautés French Tech pour la période 2023-2025, ainsi
que 67 Communautés à l'international] Les Capitales
doivent aussi mener des actions sur leur territoire, essentiellement des
événements, qui doivent s'inscrire dans les trois grandes priorités
stratégiques de la Mission French Tech. Nous partons du principe que
la tech doit servir l'intérêt général, et que le rôle de l'Etat est
d'aider l'écosystème à développer en France des innovations qui vont apporter
des solutions aux grands défis de la décennie : celui de la
transition écologique, celui de la souveraineté numérique -grâce aux
deeptech et aux startups industrielles notamment- et celui de l'inclusion, en
faisant en sorte qu'il y ait davantage de femmes, de personnes issues
des quartiers prioritaires de la ville (QPV) ou de territoires ruraux qui
innovent. Les Capitales sont aussi associées aux réflexions stratégiques de la
Mission French Tech sur les actions à mettre en place pour répondre à ces trois
grands défis. (…)
Notre volonté est d'amplifier l'excellent travail accompli depuis 2019.
D'abord, en étendant le réseau avec trois nouvelles Capitales et onze nouvelles
Communautés au total, et aussi en renforçant la structuration de l'écosystème,
avec des équipes dédiées au sein de la Mission French Tech pour accompagner le
déploiement des programmes. Notre but est aussi de renforcer les
interactions et la collaboration entre les Capitales, qui doivent davantage
travailler entre elles.
> Il est primordial de continuer à développer la tech
dans les territoires. D'abord car une partie des emplois de demain en
dépendent, et aussi parce que c'est par l'innovation qu'on répondra
collectivement aux grands défis de la décennie comme la souveraineté nationale,
la transition écologique, l'inclusion et la réindustrialisation.
Le plus important pour nous, c'est l'empreinte que les startups laissent sur
leur territoire. OVHCloud dans le Nord, c'était une petite startup qui est
devenue une licorne, puis une entreprise cotée qui est entrée dans le SBF120.
Depuis vingt ans, OVHCloud a créé des milliers d'emplois et a engendré un
véritable écosystème d'entreprises et d'innovations dans toute sa région. C'est
le genre de succès que nous voulons répliquer partout, car les startups ont la
capacité de revitaliser les territoires, notamment les plus abîmés par le
déclin industriel de la fin du XXè siècle. C'est pourquoi nous sommes très
fiers que la moitié des startups françaises se déploient dans tous les
territoires. L'activisme de la Mission French Tech depuis 10 ans est l'une des
raisons de ce dynamisme, qu'on ne retrouve pas dans d'autres pays et
notamment au Royaume-Uni, où Londres concentre l'essentiel des startups.
De manière générale, je pense que les Capitales et les Communautés French Tech
sont l'arc-de-voûte du succès de la French Tech. Depuis 2017, il y a une forte
montée en puissance des écosystèmes d'innovation, et une nette accélération
depuis trois ans. La France compte le premier écosystème greentech et le
premier écosystème fintech de l'Union européenne [depuis la sortie du
Royaume-Uni, Ndlr]. En 2022 les levées de fonds des startups ont progressé de
16% en France, à 13,5 milliards d'euros, alors qu'elles ont régressé en
Allemagne et au Royaume-Uni. Nos programmes ont permis d'accompagner 1.000
entrepreneurs et aspirants entrepreneurs avec Tremplin. Le Next40 et le French
Tech 120 rayonnent en France et à l'international. Ces programmes n'auraient
pas pu connaître le succès sans l'appui et l'énergie des Capitales et
Communautés, qui sont un réseau de solidarité qui fédère 6.000 startups et
1.400 bénévoles.
> Le programme French Tech Rise permet à des startups
sélectionnées dans tous les territoires de pitcher devant les investisseurs les
plus renommés de la place. 20 startups viennent d'en bénéficier avec la
deuxième promotion. Mais je suis conscient qu'il faut aller plus loin. Le
gouvernement vient de créer le French Tech Finance Partners, qui rassemble 16
des leaders de l'investissement français. Nous lui avons confié la mission de
formuler des propositions avant le début du printemps, pour développer à la
fois le financement des deeptech et le financement des innovations dans tous
les territoires, deux sujets intimement liés par ailleurs puisque la recherche
française est très décentralisée.
> A l'origine, la Mission French Tech
voulait engendrer une petite révolution culturelle en fédérant les
énergies et les innovations pour changer la culture de l'entrepreneuriat en
France. La mission est réussie et on l'a encore vu cette année au CES de Las
Vegas, où la France a présenté début janvier la plus grande délégation de
startups et obtenu les prix d'innovation les plus prestigieux.
Désormais, il faut se projeter sur les dix ans qui viennent avec un certain
nombre de priorités. La première est d'aider les startups et les licornes -nous
sommes passés de 3 licornes en 2017 à 29 aujourd'hui-, à poursuivre leur
croissance et à financer leur développement. Le plan Tibi et
l'initiative Scale-Up Europe débloquent des fonds en ce sens et contribuent à
faciliter les introductions en Bourse. Nous avons sur la table une série de
chantiers pour lever ces derniers freins, y compris un chantier réglementaire.
La Mission French Tech doit aussi poursuivre le travail d'implantation de la
tech dans tous les territoires, pour que la diversité de la France soit
représentée dans l'écosystème. L'égalité femmes/hommes doit être davantage
marquée. Il faut aussi dans les dix années à venir prendre le virage de la
souveraineté numérique et de la deeptech, notamment en accélérant les créations
d'entreprises issues des laboratoires de recherche. La labellisation de
Paris-Saclay en tant que Capitale French Tech est à ce titre un
signal fort.
> Les cycles ont toujours existé et existeront toujours.
La différence avec la crise des années 2000, c'est que grâce au coup
d'accélérateur impulsé depuis dix ans par la Mission French
Tech, l'écosystème est suffisamment mature et robuste pour résister à
cette période d'incertitude. Certains acteurs seront bousculés, c'est sûr, mais
l'écosystème dans son ensemble est solide et fort sur ses bases.
Olivier Becht
(ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des
Français de l’étranger)
> Heureux de renouveler notre partenariat avec la
Mission laïque française pour l'enseignement français à l'étranger. Partenaire
historique, elle participe pleinement à l’ambition portée par le Président de
la République de doubler les effectifs d’élèves à l’horizon 2030.
> Rencontre avec la filière
hydrogène japonaise. La France bâtit une filière de l’hydrogène
décarboné ; le Japon en a fait le cœur de sa stratégie de sécurité
énergétique et de développement économique. Multiplions les partenariats pour
maintenir notre leadership mondial !
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> [Routiers] Le
sujet central, ce sont les conditions de travail : j’ai de nouveau réuni les
organisations professionnelles et syndicales du transport routier pour bâtir un
plan d’attractivité Dialogue social, pénibilité, prise en compte des fins de
carrière… nous avançons !
> La question d’un service minimum
dans les transports est une réflexion ancienne. Si l’on définit un seuil trop
haut, il serait inconstitutionnel par rapport au droit de grève, et un seuil
trop bas ne serait pas efficace.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> [Plan logement d’abord 2]Le premier a été un succès. On va essayer de faire au moins
aussi bien, de construire plus de logements sociaux, plus de logements
d'urgence, créer des pensions de famille.
> Les aides à la rénovation
énergétique revues à la hausse en 2023. À partir du 1er février, le niveau
d'aide est plus important pour les copropriétés. C’est le chantier du siècle :
il faut rénover plus et plus vite.
> Je n'ai aucun tabou sur les
réquisitions. La réquisition des logements vacants est un très bon dispositif.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> [Déclaration sur la place de l’enfant au cœur des politiques publiques]
(…) Secrétaire d’Etat auprès de la Première ministre, chargée de l’enfance [est]
une fonction et, plus encore, une mission –de placer l’enfant – ses droits, son
intérêt supérieur– au cœur de toutes les politiques publiques. Cette mission
– qui m’honore et m’oblige.
Evoquons d’abord l’année qui vient de s’achever. En 2022, il est enfin devenu
évident que l’enfance devait mobiliser tous les acteurs :
- l’Etat, et quand je dis Etat, je dis de nombreux ministères et leur services
déconcentrés, nos assemblées et autorités constituées,
- les collectivités territoriales,
- nos associations, si engagées et plus largement créatives,
- de nombreux professionnels et bénévoles
L’enfance doit être l’affaire de tous, de tous les adultes.
L’année a débuté avec l’adoption de la loi relative à la protection des
enfants, fruit des travaux que beaucoup d’entre vous ont conduits sous la
coordination d’Adrien Taquet. Cette loi n’est pour autant pas un point
d’aboutissement, elle marque une nouveau cadre pour la protection de l’enfance
qu’il nous faut mettre en œuvre.
L’ambition, le cap de l’action ont été fixés par le Président de la République
lui-même lors du débat de l’entre-deux tours : il a clairement annoncer faire
de l’enfance une priorité de son nouveau quinquennat.
Pour le gouvernement, cela s’est traduit par :
- Le positionnement d’un Secrétariat d’Etat dédié à l’enfance auprès de la
Première ministre ;
-Et la tenue du premier comité interministériel à l’enfance, au lendemain de la
journée internationale des droits de l’enfant, présidée par la Première
ministre. Ce comité a mis en cohérence l’ensemble des politiques menées en
faveur des enfants et déterminé les actions prioritaires.
À l’Assemblée nationale, le bureau a décidé la création de la délégation aux
droits de l’enfant . Je salue ce soir la présence de la présidente, chère
Perrine Goulet et les représentants membres du bureau. La délégation est déjà
un lieu riche et exigeant d’échanges sur un sujet, des enjeux qui doivent tous
nous rassembler, majorité et opposition.
2022 c’est aussi un travail de concertation approfondi entre l’Etat, les
départements et les principales associations engagées en faveur des enfants en
danger ou adoptés qui a permis la naissance au 1er janvier de « France Enfance
Protégée ».
2022 aura donc été une année riche. Elle a témoigné d’une grande volonté des
acteurs de faire mieux et plus, ensemble, pour la protection de nos enfants. Elle
a fixé un cadre clair de travail, un cap, une ambition à la hauteur des enjeux.
La charge mentale est là pour 2023. Mais heureusement, comme j’aime à le dire
je n’ai pas le monopole de l’enfance et vous serez tous là pour suivre le cap,
relever les défis.
Dans ce dialogue que je souhaite nourri avec vous tous, je souhaite partager
les grandes orientations qui sont les miennes et celles des administrations
avec lesquelles nous travaillons.
Ma grande priorité en ce début d’année est la protection de l’enfance.
Après 6 mois d’échanges avec les acteurs, le constat est clair : l’aide sociale
à l’enfance connaît toujours des difficultés, probablement renforcées par
la crise sanitaire. Dans certains territoires, nous sommes à un point de
bascule, avec la crise du travail social et l’augmentation nette des placements
d’enfants en danger.
Il nous faut agir vite en accroissant la mobilisation de l’Etat par une action
coordonnées de l’autorité judiciaire, des services de la santé, de l’éducation
nationale (tous représentés ici ce soir) – aux côtés des départements. C’est
pourquoi, dès la semaine dernière, nous avons lancé avec Départements de France
un groupe de travail pour structurer les objectifs communs de l’Etat et des
départements pour l’année 2023. Je n’oublie pas mes collègues des sports et de
la culture, qui se mobilisent pour que les enfants confiés bénéficient des mêmes
opportunités que les autres, en tout premier lieu celle des Jeux de 2024 !
Il me faut renforcer les liens avec tous les acteurs du secteur de l’enfance
pour comprendre leurs attentes, leurs réalités, leurs enjeux : les
associations, fédérations et fondations qui rassemblent les professionnels, les
employeurs, les bénévoles, ou encore les premiers concernés- enfants jeunes et
familles – Ces échanges je les aurais avec le conseil national de la protection
de l’enfance nouvellement constitué, avec le HCFEA mais aussi directement. Vous
savez comme je considère qu’une de mes missions de mes obligations est d’aller
sur le terrain. Lors de mes prochains déplacements dans les départements, je
continuerai à rencontre les élus, les autorités locales et les administrations
mais j’organiserai aussi des rencontres-débats avec les professionnels, ainsi
qu’avec les enfants et jeunes premiers concernés.
Ces déplacements sont aussi l’occasion de valoriser les réussites de la
protection de l’enfance qui souffre d’une image trop négative.
Je lancerai une démarche de valorisation des « bonnes pratiques » et je
participerai à la démarche des « visages de la protection de l’enfance », déjà
initiée par certains, pour mettre en lumière toutes ces femmes et ces hommes
qui œuvrent au quotidien pour nos enfants les plus vulnérables.
Grâce à cette valorisation, j’espère aussi encourager l’engagement du plus
grand nombre pour la protection de l’enfance : nos concitoyens qui peuvent y
contribuer comme parrains, tiers dignes de confiance ou mentors ; nos
entreprises qui peuvent être mécènes de nombreux projets au titre de leur
responsabilité sociale et environnementale.
Et puisque toute cette action doit s’inscrire dans un ensemble cohérent et
lisible,
Ma deuxième grande priorité sera de faire vivre et consolider à long terme le
comité interministériel à l’enfance qui je vous le rappelle, a pour ambition de
mettre en œuvre cinq grands chantiers majeurs :
- La lutte des violences faites aux enfants,
- Le service public de la petite enfance parce que nous le savons beaucoup se
joue dans les 1000 premiers jours,
- Le renforcement de l’action de l’Etat pour les enfants protégés et
vulnérables,
- La santé des enfants,
- La protection des enfants dans le champ numérique.
Je ferai en juin un point d’étape avec les ministères sur les 41 mesures sur
lesquelles ils se sont engagés, avant un nouveau comité le 20 novembre
prochain.
Vous me permettrez de rappeler celles pour lesquelles mon secrétariat d’Etat a
été désigné pilote :
- Les mesures issues des recommandations de la CIIVISE ;
- Le déploiement des unités d’accueil des enfants en danger, les UAPED ;
- Les contrôles d’antécédents des personnes dont l’activité est en lien avec
des mineurs, dans le champ de la jeunesse, des sports, de la culture ;
- L’insertion des jeunes majeurs sortant des dispositifs de l’aide sociale à
l’enfance, en lien avec les travaux du « CNR jeunesse » lancé en décembre
;
- La prostitution des mineurs ;
- La protection des mineurs en ligne.
Des événements dédiés sont déjà en cours de construction :
- Avec Amélie Oudea Castera, ministre des sports et des jeux olympiques et
paralympiques, nous tiendrons un séminaire sur la lutte contre les violences
sexuelles le 9 février prochain ;
- Nous montons un séminaire sur le contrôle des sites pornographiques avec
Jean-Noël Barrot ;
- Nous préparons enfin une journée sur la prostitution.
En complément, des campagnes de communication – sur les violences sexuelles, et
sur la parentalité numérique notamment – seront lancées.
Nous suivrons aussi activement les travaux :
- des assises de la santé des enfants,
- mais aussi du groupe en charge de l’inclusion des enfants en situation de
handicap en vue du Conseil national du handicap en mars, tant ces sujets
impactent le dispositif de protection de l’enfance et contribuent aux
inégalités de destin.
Enfin, et ce sera mon dernier point, nous avons un rôle à jouer, - en tout cas
à renforcer - sur la scène internationale, sur la question des droits des
enfants.
En mai, je serai entendue au nom du gouvernement français, dans le cadre des
travaux de l’ONU sur les droits et la protection des enfants.
Au titre de l’autoévaluation des objectifs de développement durable, nous
devrons aussi montrer nos efforts pour prendre en compte la parole des
enfants.
Dans tous ces travaux, prendre en compte la parole des enfants est totalement
essentiel. Le premier conseil des ministres des enfants placés a été une étape
importante. Je veillerai à ce que nous allions plus loin encore dans cette
concertation systématique.
Parmi les sujets européens, je serai particulièrement vigilante à l’examen par
le Parlement du règlement sur la lutte contre la pédopornographie, et à la mise
en œuvre de la garantie enfance.
Tout est mis en œuvre pour que 2023 soit une année pour nos enfants. Nous avons
tous le même objectif : conduire une politique de l’enfance plus ambitieuse,
mieux coordonnée, à l’échelle nationale mais aussi dans les territoires.
N’ayons pas peur – nous tous adultes – d’être à hauteur d’enfants, à la hauteur
de TOUS nos enfants, quel que soit leur parcours et leurs difficultés.
J’aimerais conclure par cette citation de Pythagore que vous connaissez tous :
« un homme n’est jamais si grand que lorsqu’il est à genoux pour aider un
enfant ».
Soyons fiers, collectivement, de nous mobiliser pour assurer à tous les enfants
un environnement protecteur et bienveillant, et leur garantir un avenir serein.
Telle est notre responsabilité. Car c’est dans l’insouciance que l’enfant
construit l’adulte serein et protecteur de demain.
Je nous souhaite qu’en 2023, l’enfance soit toujours avec nous, dans nos
réflexions, dans nos décisions, dans nos actions. Je vous souhaite à toutes et
tous, ainsi qu’à vos proches, une très belle année 2023.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La relation franco-italienne peut être une
matrice pour l’Europe, le lieu où elle s’élabore et se précise.
> Avec mon homologue italien, dans
la perspective du Conseil européen, nous avons travaillé à la façon dont nous
pouvons renforcer la politique industrielle et la compétitivité européenne,
ainsi qu’à la réponse européenne aux enjeux migratoires et énergétiques.
> [Répression des manifestations
en Iran] Il y a eu quatre trains de sanctions européennes, 78 individus, 27
entités de sanctionnés dont plusieurs ministres et gardiens de la révolution.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Avec le réchauffement climatique, 20% de la
façade maritime de notre pays est menacée par l'érosion. Le 7 mars prochain, je
lancerai une concertation d’un an pour fixer notre stratégie de recomposition
du littoral et son financement.
> Il est important d’agir pour la
préservation et la restauration des zones humides. 2 milliards d’€ du fonds vert
dont 150M pour la biodiversité, 150 000€ de dotation pour chaque parc naturel
régional. Création d’une cartographie nationale des zones humides. Lutte contre
les espèces exotiques envahissante
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Nous avons le devoir de soutenir le peuple
iranien. Les valeurs qu’ils défendent sont les nôtres.
> L’Assemblée nationale soutient
le peuple iranien. Elle s’appelle Armita Abbasi et elle est détenue pour avoir
défendu la liberté. Je lui apporte mon parrainage et appelle à sa libération.
> Depuis le premier jour, l’Assemblée
nationale est aux côtés de l’Ukraine et de son peuple. Nous le resterons jusqu’au bout, jusqu’à la
victoire et au retour de la paix.
> Les mots diffèrent mais
l’intention est commune : pour l’Assemblée comme pour le Sénat, l’IVG a toute sa place dans notre
Constitution. Pour toutes celles qui se sont battues pour ce droit, pour celles
qui se battent encore dans le monde, le Parlement est au rendez-vous.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Le développement de la géothermie pourra contribuer substantiellement
à nos objectifs de souveraineté stratégique et énergétique, d’atteinte de la
neutralité carbone et de sortie des énergies fossiles.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> [Réforme des retraites] La réforme sera un moment de vérité pour les forces politiques du pays.
Préserver notre système par répartition, c'est préserver notre modèle social.
Augmenter les impôts ou casser la dynamique du plein emploi serait une folie.
Nous n'aurons pas peur de ce débat.
> Dans l’hémicycle de Bruxelles,
j’ai répondu à ceux qui en Europe se font l’écho des chantages du Kremlin. Où
en seraient l’Ukraine et l’Europe si nous avions cru à ces menaces ? N’ayons
pas peur ! Continuons à aider l’Ukraine !
> Les Ukrainiens portent sur leurs épaules la sécurité de
l'Union européenne. Une nouvelle offensive russe d'une violence inouïe est
prévisible, alors ne laissons pas de répit au régime militaire de Poutine ! Ce
n'est pas à la Russie de fixer les lignes rouges, notre soutien sans faille au
peuple ukrainien doit se poursuivre.
> Les 27 réactions nationales à la loi sur la réduction
de l'inflation américaine sont vouées à l'échec. Nous avons besoin d'une
solution véritablement européenne pour garantir une autonomie stratégique
ouverte, investir dans des projets à l'échelle de l'UE et dans la révolution
technologique verte. Cela doit aller de pair avec une réponse européenne pour
renforcer le marché unique et réduire les charges pour les entreprises. Voici
les conseils de Renew Europe s’agissant du suivi de ce plan : faites-le vite,
faites-le grand, faites-le vert, faites-le simple
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] 20 270 amendements ont donc été déposés. En 2010, réforme
Woerth : 600 amendements. En 2013, réforme Touraine : 800 amendements. Examiner
tous ces amendements nécessiterait 4 mois de débat parlementaire. 4 mois. Ils
le savent, c'est impossible. Cela s'appelle de l'obstruction.
> [Réforme des
retraites] Ma réponse sur la question des femmes
et la réforme des retraites : battons-nous pour l'égalité salariale et
professionnelle ! Notre rôle n'est pas juste de corriger à 62 ou 64 ans...
> [Réforme des
retraites] Le président de la République aurait
pu dire « je laisse ça à mes successeurs» (…) Mais si on ne le fait pas, ce sont les
Français les plus vulnérables qui le paieront demain
> C'est fait ! Le
Sénat inscrit dans notre constitution le droit à l’IVG. Ensemble, unis, nous
allons vivre un moment historique et changer notre constitution pour protéger
les femmes.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] On soutiendra l'Ukraine jusqu'à la victoire de l'Ukraine, c'est ça notre
responsabilité [...] C'est étonnant de voir ceux qui se réclament du patriotisme
ici être les plus discrets sur le sujet
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Il n'y a pas d'escalade, il y a une résistance qui s'organise.
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] On aurait pu avoir un débat pour améliorer le texte sur les
inégalités, l’emploi des seniors, etc. Au lieu de ça, la NUPES dépose 20 000
amendements pour faire de l’obstruction et empêcher un débat serein. C’était
600 en 2010, 800 en 2013. Une parodie du travail législatif.
> [Réforme des
retraites] La NUPES ment aux Français. On ne peut
pas faire croire que les déficits ne seront pas payés par les générations
futures, que l’on peut prendre sa retraite à 60 ans et travailler 32 heures.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine]
La France Insoumise a dit hier soutenir le peuple ukrainien mais s’est opposée
à toute mesure d’aide militaire ! Comment prétendre vouloir aider l’Ukraine et
se réjouir, comme Jean-Luc Mélenchon, de l’annexion de la Crimée ?
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine]
Cette histoire de « cobelligérance » est un canard inventé par ceux
qui souhaitent la victoire de la Russie. Nous ne sommes pas cobelligérants et
ne le serons jamais. Ni la France ni ses alliés n’auront de troupes en Ukraine.
Nous donnons aux Ukrainiens les moyens de se défendre.
> Une réponse concrète apportée
face à l’exigence d’économie de guerre: notre industrie répond plus rapidement
aux commandes.
> L'Assemblée nationale soutient
le peuple iranien. Il s'appelle Shakeri Niloufar et il est détenu pour avoir
défendu la liberté. Je lui apporte mon parrainage et appelle à sa libération.
Stéphanie Rist (députée)
> [Réforme des retraites] Nous voulons débattre de la réforme nous n'avons pas peur du
débat. Mais depuis 2 jours le RN et la Nupes se disputent la tête d'affiche de la contestation plutôt que
de proposer des choses pour cette réforme !
Guillaume Kasbarian (député)
> Oui, nous revendiquons de porter
une loi pour protéger les logements et les petits propriétaires contre
l’occupation illicite. Oui, nous l’assumons auprès des associations. Rien ne
justifie le squat. Le squat n’est pas une réponse au mal-logement.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> L'Assemblée nationale soutient le peuple
iranien. Il s'appelle Saeed Allahverdi et il est détenu pour avoir défendu la
liberté. Je lui apporte mon parrainage et appelle à sa libération, tout comme
celle de Shayan Tcharani.
Bruno Millienne
(député)
> [Réforme des
retraites] La Nupes, LFI en tête, a décidé de
pourrir le débat sur les retraites en déposant des milliers d'amendements
d'obstruction. Ces gens méprisent le Parlement ! Si ces amendements sont
maintenus, ils porteront l'entière responsabilité du blocage parlementaire. Je
le regrette.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Parlement européen] Oui, il y a une bande de
corrompus. Les institutions européennes sont soumises à des ingérences
étrangères. C’est inacceptable. Je suis fortement engagée que pour l’UE puisse agir sans être
influencée.
> [Réforme des
retraites] Aujourd'hui, la gauche est le parti de
la paresse ! Aymeric Caron estime que le but est de travailler le moins possible. Mais on
n'a jamais eu autant de temps libre en France !
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine]
Zelensky est entouré des Européens à Kiev pour travailler sur après-guerre, la
reconstruction, pendant que Poutine est tout seul à Stalingrad en train de glorifier Staline.
> Le chemin de l'Ukraine vers l'UE ne va pas se faire en deux
jours. Il faut qu'on les accompagne. C'est un pays souverain, Poutine a du mal à le comprendre
! (...) Poutine a
fait de la Russie un
repoussoir.
> La France est partie, la junte
malienne a choisi Wagner, le résultat est tragique : exactions, pillages,
crimes. Le peuple malien est la victime des errements de ses dirigeants.
Pascal Canfin
> Nous nous sommes engagés pendant
notre campagne à mieux protéger les travailleurs des plateformes numériques. Le
Parlement européen a voté ce midi
sa positon. Les livreurs et les chauffeurs seront mieux protégés par le droit
européen.
Sandro Gozi
Réglementer la publicité politique
est essentiel pour offrir à nos concitoyens plus de transparence et un débat
politique plus ouvert et démocratique. Ce rapport est essentiel pour compléter
les actions que nous menons pour lutter contre toutes les formes de
désinformation et d'ingérence étrangère dans nos processus électoraux. Il
contribuera également à lever les obstacles à la création d'un véritable marché
unique dans ce domaine et à construire un environnement favorable aux campagnes
transnationales. Les élections sont proches et nous devons être prêts. Le
Parlement l’est, nous attendons du Conseil qu'il le soit aussi.
Valérie Hayer
Il est grand temps de progresser dans
le financement de l'UE. Je m'oppose à toute tentative visant à faire payer les
contribuables et les citoyens pour le remboursement de la dette de l'UE, soit
par une augmentation des impôts nationaux, soit par une baisse du financement
des bénéficiaires des politiques de l'UE. Ceux qui ne paient pas leur juste
part d'impôts doivent contribuer. Par conséquent, ceux qui s'opposent à de
nouvelles ressources propres sont en fait les meilleurs défenseurs des deux
premières options ».