L’Humeur du centriste. Comment la presse d’opposition tente sans cesse de susciter la brouille entre Macron et Bayrou

Emmanuel Macron et François Bayrou

Constamment des articles et des reportages se focalisent sur les propos de François Bayrou et sur les décisions d’Emmanuel Macron qui seraient susceptible de créer une controverse et pourquoi pas une brouille entre les deux hommes et leurs formations respectives, MoDem et Renaissance.

Dans un art qu’il pratique particulièrement, Le Monde récidive dans sa dernière édition, cherchant dans l’interprétation des dernières déclarations de Bayrou la petite bête qui pourrait ronger l’alliance de la majorité présidentielle.

Bien évidemment, et on l’a déjà dit ici, certaines sorties médiatiques du président du Mouvement démocrate ont été quelque peu maladroites voire intentionnellement critiques vis-à-vis du gouvernement et du parti macroniste mais quasiment jamais contre le chef de l’Etat.

De même, il semble évident que Bayrou cherche son espace politique en vue de la présidentielle de 2027 sachant que s’il se présente il aura deux gros handicaps, le premier étant de ne pas être membre du parti majoritaire et le second de venir après dix ans de pouvoir de son camp, ce qui, généralement  provoque une volonté de changement chez les électeurs.

Reste que ce petit jeu de la presse d’opposition avait déjà eu lieu lors du premier quinquennat sans aucun résultat que quelques polémiques vite éteintes.

Néanmoins, elle ne désarme pas quand on vient de le dire avec l’article du quotidien Le Monde et elle tente d’y parvenir, par un moyen détourné en semant la zizanie entre François Bayrou et les autres leaders de la majorité.

Reste que si les politiques font parfois preuve de peu de sagesse ou s’enflamme de manière intempestive, ni Macron, ni Bayrou, ni aucun des partis de la majorité n’ont quoi que ce soit à gagner à se déchirer et l’ont d’ailleurs fort bien compris.

Soyons pourtant sûrs que cette stratégie de la recherche de la provocation pour obtenir un  clash continuera, ce qui démontre que ce n’est pas par les idées que cette presse porte son combat idéologique mais par quelques coups bas qui ne rehaussent guère le débat démocratique…

Centristement votre.
Le Centriste

 

 

La quotidienne centriste du 29 janvier 2023. L’Europe, définitivement un continent de guerre

Nous avions cru naïvement qu’après les boucheries des deux épisodes de la guerre mondiale (1914-1918 / 1939-1945), l’Europe était devenue un continent de paix.

La guerre dans l’ex-Yougoslavie (1991-2001) pouvait apparaître avant tout comme une guerre civile qui ne remettait pas en cause ce constat.

Mais il a volé en éclat avec la guerre de Poutine contre l’Ukraine (même si on peut inclure dans les guerres européennes celle qui a opposé brièvement la Russie et la Géorgie en 2008 toujours à cause du potentat russe).

Oui, l’Europe est un continent de constant conflit et les Européens n’ont guère appris de l’Histoire.

Les Français et les Allemands en 14-18, les Allemands en 39-45 et aujourd’hui les Russes n’ont pas empêché leurs dirigeants de déclencher des guerres sanglantes.

Et, contrairement à ce qu’on pouvait lire dans un média récemment, le 19^e siècle ne fut jamais ce havre de paix qui y était décrit.

Avait-il oublié que nombre des guerres napoléoniennes s’étaient déroulées en ce siècle mais aussi le confit entre la Prusse et l’Autriche en 1866 et celui entre la France et l’Allemagne en 1870.

La guerre, toujours la guerre, c’est le commun des Européens sur un continent morcelé.

L’espoir réside évidemment dans cette Union européenne qui vit le jour pour empêcher les anciens ennemis de se battre entre eux.

Une réussite pour l’Europe de l’Ouest avec la réconciliation que l’on souhaite éternelle entre les Français et les Allemands mais pas avec l’Europe de l’Est comme on l’a constaté en Yougoslavie et actuellement dans l’agression de la Russie contre l’Ukraine.

Ce qui est le plus désespérant dans l’affaire c’est que le 24 février 2022, un tabou a été levé.

Et l’on peut craindre que les années à venir voient la guerre s’installer en Europe, d’abord en Ukraine mais d’autres points chauds existent comme celui entre la Grèce et la Turquie ou entre la Serbie et le Kosovo.

De quoi désespérer.

 

 

[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]