Pour que tout marche mieux pour tout le monde, il faudrait plus d’argent.
Cette évidence qui n’en est pas une est en tout cas brandie par les extrêmes et la Gauche qui ne cessent de dénoncer l’abandon, la précarité et le manque de moyens dans une liste à la Prévert où, selon elles, l’Etat devrait donner encore et encore.
La santé, les retraites, l’électricité, le gaz, l’essence, la voiture, les transports en commun, le logement, l’alimentation, les loisirs, etc. devraient recevoir encore et encore dans une démarche du toujours plus.
Pourquoi pas si les Français décident de vivre en autarcie et, surtout, de passer à la caisse!
Non pas les quelques milliardaires et les nombreux millionnaires qui sont stigmatisés par les populistes extrémistes et dont la contribution supplémentaire, quel qu’en soit le montant et avant qu’ils aillent s’installer ailleurs, ne suffiraient pas à dégager assez de moyens mais tous les Français.
Raser gratis n’existe pas parce qu’il faut non seulement payer le barbier mais son échoppe et ses instruments ainsi que ses frais généraux.
L’argent du beurre et le beurre dans un même paquet cadeau est le fantasme de tous ceux qui croient au Père Noël.
Or donc, si l’on veut des moyens financiers sans fin – ou en tout cas jusqu’à soutirer le dernier sou à la population – il faut aller le chercher dans la poche de nous tous.
Nous devons en être conscients.
Ou alors de fixer des priorités, de dépenser mieux et non toujours plus tout en ajustant les budgets qui peuvent l’être pour trouver les meilleurs solutions possibles en regard du réel.
Redescendre sur terre pour adopter une vision et des comportements responsables est la première phase d’une réflexion collective sur ce que nous sommes prêts à faire et ce que nous pouvons faire.
En attendant, tous les populismes et les clientélismes excitent nos passions et nos désirs en racontant des contes où les fées et les génies exaucent soi-disant nos vœux en faisant apparaître des mirages qui ne sont que de vulgaires attrape-nigauds dont nous sommes malheureusement si friands.
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