Voici une sélection, ce 20 janvier 2023, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> [Défense nationale] La loi de programmation
militaire 2019-2025 avait une vocation claire : réparer nos armées.
> [Défense nationale] Alors que la Loi de programmation
militaire 2019-2024 représentait un effort de 295 milliards d'euros, je peux
vous le dire à présent, je solliciterai de la représentation nationale que nous
puissions consacrer, sur la période 2024-2030, un effort budgétaire de 400
milliards d'euros, ce qui permettra de couvrir un total de 413 milliards
d'euros de besoins militaires. Au total, ces deux lois de programmation
militaire auront donc conduit à un doublement des budgets de nos armées. Je le
dis avec gravité, ce sont des moyens considérables qui amplifient un effort de
défense dont la dynamique est sans précédent depuis cinq décennies. Ces
ressources exceptionnelles dictent évidemment une grande exigence. Nous devons
franchir cette étape essentielle afin de bâtir nos armées de demain, même si ce
n'est qu'une étape, car ces 413 milliards ne permettent pas de dessiner à eux
seuls le nouveau visage de nos armées, mais ils amorcent un investissement
inédit, un changement profond, qui sera ensuite irréversible.
> [Défense nationale] Nous passerons au « tout Rafale »
et maintiendrons cet avion d'exception au meilleur niveau mondial. Nous
poursuivrons résolument la modernisation de nos forces terrestres, et une
contribution particulière dans les nouveaux combats cyber. Nous augmenterons la
puissance et la protection de nos frégates, et bien sûr, nous développerons le
porte-avions de nouvelle génération. Nous devrons également innover en
développant des munitions guidées à distance, en élargissant l'usage des
drones. Nous renforcerons la défense solaire, car même avec la dissuasion,
notre territoire national n'est pas à l'abri de frappes isolées. C'est pourquoi
nous augmenterons nos capacités dans toutes les couches de la défense aériennes
d'au moins 50%. La frappe de longue portée, la lutte anti-sous-marine, feront
partie de ces priorités et de ce renforcement.
> [Défense nationale] Nous devons faire mieux et
différemment. C'est donc d'abord renforcer notre dissuasion. La dissuasion est
un élément qui fait de la France un pays différent en Europe. Elle mérite les
efforts considérables que nous lui consacrons. Le cœur de souveraineté, c'est
aussi le renforcement des postures permanentes. Cela suppose des capacités
accrues de renseignement, qui nous permettent d'anticiper les crises ou les
menaces. Cette Loi de programmation militaire à venir augmentera massivement
les crédits de renseignement de près de 60% au total. Capacité accrue aussi de
surveillance, avec des drones notamment et des moyens d'action dans nos espaces
de souveraineté, des moyens d'intervention. Mais la souveraineté, c'est aussi
la capacité de résistance, notre résilience, et d'abord la résilience cyber. Je
souhaite que nous puissions doubler notre capacité de traitement des attaques
cyber majeures. Face à des adversaires aguerris, technologiquement parfois
redoutables, nous devrons agir plus fort aussi, pour obtenir rapidement des
effets militaires décisifs : cela implique de durcir notre outil.
> [Réforme des retraites] Lors des
élections, les choses ont été dites clairement ! La réforme a été
démocratiquement présentée et validée. Elle est juste et responsable.
> Avec ce Traité de Barcelone,
nous continuons de tracer le chemin franco-espagnol, fondé sur une forte
communauté de pensée et de valeurs, et une action commune.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> [Réforme des retraites] Je salue l’engagement
des forces de l’ordre, comme des organisations syndicales, qui ont permis aux
manifestations de se dérouler dans de bonnes conditions. Permettre que les
opinions s’expriment est essentiel pour la démocratie. Continuons à débattre et
à convaincre.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Un des points cardinaux de la politique que
nous menons depuis 6 ans avec Emmanuel Macron,
c’est le travail mieux rémunéré. On ne peut pas demander aux Français de
travailler plus longtemps et ne pas leur garantir en même temps une juste
rémunération. Les deux vont ensemble !
> L’économie française résiste!
Les Cassandre nous expliquaient que les nuages s’accumulaient sur notre pays.
Aujourd’hui, la BCE nous dit que la France devrait échapper à la récession en
2023. C’est la preuve que malgré la crise, nos fondamentaux économiques sont
solides.
> Les investisseurs étrangers sont
unanimes : s’il y a un pays en Europe où il faut être et où il faut investir,
c’est la France. Et tout cela, c’est grâce aux politiques économiques mises en
place depuis près de 6 ans par Emmanuel Macron.
> [Réforme des retraites] Cette réforme des retraites
protège ceux qui ont commencé tôt et qui ont donc des carrières longues. Ceux
qui ont commencé à travailler tôt continueront à partir plus tôt. Le dispositif
dit « carrières longues » sera plus juste et plus lisible. Ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans
partiront soit 2, 4 ou 6 ans avant l’âge légal. Ceux qui ont commencé à
travailler avant 16 ans pourront partir à la retraite à partir de 58 ans. Avant
18 ans à partir de 60 ans. Avant 20 ans à partir de 62 ans.
Cette réforme des retraites tient compte de la pénibilité. Le compte pénibilité
sera amélioré : baisse des seuils des principaux facteurs d’exposition aux
risques, prise en compte de l’exposition à plusieurs risques, déplafonnement
des droits. Ce compte pénibilité pourra être utilisé pour faciliter les
reconversions professionnelles.
Pour les situations professionnelles qui génèrent de l’usure, nous mettrons en
place un suivi médical renforcé dès 45 ans pour une meilleure prévention.
Nous mettrons également en place une visite médicale obligatoire de fin de
carrière pour identifier les personnes en incapacité de continuer à travailler.
Elles pourront bénéficier d’une retraite anticipée à 62 ans et à taux plein.
Les fonctionnaires en catégories actives (aides-soignantes, policiers,
surveillants pénitentiaires, pompiers, etc.) et les militaires, dont les
métiers sont plus usants ou plus dangereux que les autres, pourront continuer à
partir plus tôt.
Pour bénéficier d’un départ anticipé, la
durée de service exigée n’augmentera pas et il ne faudra plus obligatoirement
finir sa carrière dans ces catégories actives (aides-soignantes, policiers,
surveillants pénitentiaires, pompiers, etc.).
> [Réforme des retraites] Cette
réforme des retraites protège les plus modestes. C'est pour les 40 % de
travailleurs les plus modestes que les pensions augmenteront le plus. C'est
pour les 20 % de travailleurs les plus modestes que le décalage de l’âge de
départ sera le moins important.
La retraite des travailleurs modestes sera revalorisée. Leur pension ira
jusqu’à 1 200 € brut par mois pour une carrière complète au Smic.
Dès cette année, avec cette réforme, 1,8 million de retraités ayant travaillé
plus de 30 ans autour du Smic auront une revalorisation moyenne de leur pension
de 678 € par an.
Chaque année, environ 200 000 futurs
retraités ayant travaillé plus de 30 ans autour du Smic auront une meilleure
pension avec une augmentation moyenne de 400 € par an.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> Excellente nouvelle pour la sécurité des
Français: le conseil constitutionnel valide la loi d’orientation et de
programmation du ministère de l’Intérieur:
- des moyens inédits : 8500 policiers et gendarmes en plus,
200 nouvelles brigades de gendarmerie;
- une grande loi de transformation numérique.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Merci aux députés pour l’adoption de la loi de qui
permet de mieux protéger et mieux accompagner les élus victimes de violences.
Quelles que soient nos divergences politiques, on ne menace pas les élus. S’en
prendre aux élus, c’est s’en prendre à la République!
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Le discours de vœux d’Emmanuel Macron à nos armées est fondateur. Avec
413 milliards € pour la période 2024-2030, cette prochaine loi de programmation
militaire est historique. En 2030, le budget des armées aura doublé depuis
2017.
Pour trouver une comparaison dans notre Histoire de cet effort politique,
militaire et budgétaire, il faut remonter aux Gaullistes. Aujourd’hui, nos
choix sont à la hauteur de leur héritage, avec la même ambition : assurer notre
sécurité et notre autonomie stratégique.
Après la réparation, c’est le temps de la
transformation pour notre défense. Face aux nouvelles menaces, nous adaptons
notre modèle d’armées. Ce sont les guerres de demain que nous devons pouvoir
gagner. Grâce à cette LPM, nous tiendrons notre rang de puissance mondiale.
Nous continuerons d’investir dans notre dissuasion et nos armes
conventionnelles, tout en tirant profit des sauts technologiques : cyber,
spatial, défense sol-air, drones, ou IA. Le soutien à nos forces, tant dans
leur quotidien qu'en mission, fera l'objet d'un effort majeur.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] La retraite minimum,
c'est une protection que nous garantissons aux salariés les plus modestes.
> [Réforme des retraites] Nous
sommes toujours ouverts aux améliorations.
> [Réforme des retraites] Le
minimum retraite à 1200€ brut peut-il encore évoluer et passer en net ?
"Ça fait partie des éléments de débat mais rappelons d'où nous venons et
d'où nous partons
> [Réforme des retraites] Le
président a toujours été très clair [...] Nous sommes convaincus que cette
réforme des retraites ne doit pas contrarier la politique de plein emploi, donc
oui pas d'impôt, pas de cotisation.
> [Réforme des retraites] Dans les
années 1970, il y avait 3 cotisants pour 1 retraité. Aujourd'hui, il y a 1,7
cotisant pour 1 retraité. À l'horizon 2050, nous pourrions être à 1,2. C’est
l'explication des mesures de rééquilibrage que nous prenons.
> [Réforme des retraites] Nous
allons proposer d’intégrer des trimestres particuliers, cotisés au titre de
l’assurance vieillesse, tant dans l’éligibilité au minimum de pension que dans
l’éligibilité au dispositif de départ anticipé.
> [Réforme des retraites] En même
temps que nous équilibrons le système, nous devons l’améliorer. Nous le faisons
pour apporter des droits, apporter des réponses à un certain nombre d’assurés
qui connaissent des carrières différentes, et qu’il faut mieux protéger.
> [Réforme des retraites] Je pense
qu'il y a des Français qui ont manifesté de bonne foi (...) Il y a d'autres
manifestants, responsables politiques et syndicaux, qui utilisent ce combat
pour diffuser des fausses informations, jouer sur les peurs.
> Il faut que les entreprises
jouent le jeu en recrutant des seniors.
> Ce premier accord social entre
les instances représentatives des chauffeurs VTC et les plateformes montre à
nos partenaires européens que nous pouvons marier l’indépendance,
l’entrepreneuriat et la protection des droits sociaux.
> Directive européenne sur la
présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes : "Nous
sommes convaincus de trouver une position respectueuse de chacune des
législations nationales.
Pap Ndiaye (ministre
de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> Il y a 17 ans, un jeune homme
était enlevé et torturé parce que Juif. Ilan Halimi avait toute sa vie devant
lui. Nous devons inlassablement enseigner à nos élèves l’histoire, les droits
humains, la fraternité.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Nouveau record : 1,072 million d'entreprises
ont été créées en France en 2022, a annoncé l'INSEE! Pour l'innovation, pour le progrès, nous continuerons
d'accompagner toutes celles et ceux qui veulent entreprendre.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> La recherche et l’innovation sont au cœur de
nos productions végétales et de notre agriculture. J’ai encore pu le constater
hier à l’occasion de ma visite au Salon
international des techniques de production végétale qui rassemble l’ensemble
des acteurs du végétal.
Ces innovations sont une chance !
Alors que l’agriculture doit évoluer et engager des transitions ambitieuses
mais nécessaires pour maintenir sa capacité à produire et nourrir, des
solutions existent déjà et d’autres sont en cours de développement.
Et à Angers comme partout sur le territoire, je sais que
tous les acteurs, exploitants comme filières, startups comme instituts de
recherche, sont pleinement engagés et mobilisés pour répondre à cette troisième
révolution agricole.
> Avec l’Espagne, nous continuerons d'agir pour sortir de la dépendance aux
engrais minéraux, pour faciliter l’accès et la gestion de l’eau en agriculture,
pour la réciprocité des normes dans les échanges commerciaux. Pour garantir
notre souveraineté et notre sécurité alimentaire.
> Nous avons besoin de science,
d’innovation et de recherche » afin de faire face aux grands défis de
demain.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> [Plan vélo] 250
millions d’euros pour le vélo en 2023 ! Un 1er appel à projet de 100 millions €
s'ouvre aujourd'hui pour toutes les collectivités qui développent de nouvelles
infrastructures cyclables et ainsi favoriser la mobilité douce.
A quoi serviront ces 250 millions
€ en 2023 ?
- 200 millions € pour les infrastructures
- 50 millions € pour le stationnement et la sécurité des équipements.
Plus de pistes, plus de sécurité : continuons nos efforts pour inscrire le vélo
dans le quotidien de tous les Français.
Le vélo c’est bon pour la santé, bon pour la planète,
bon pour le porte-monnaie.
> La rénovation des bâtiments est
le chantier du siècle ! Je salue le vote des députés pour accélérer la
rénovation énergétique des bâtiments publics. Il s’agit d’un levier essentiel
du Gouvernement pour respecter nos objectifs de baisse de la consommation
énergétique. Enfin, il s’agit d’une
opportunité pour l’emploi local : le secteur du BTP représente plus de 1,5
millions de salariés, et s’apprête à recruter massivement d’ici à 2030.
> [Billes de plastique sur des
plages] C’est un cauchemar environnemental, l’équivalent de 10 milliards de
bouteilles plastique. Nous soutenons les maires
qui portent plainte, j’expertise la possibilité que le ministère s’y joigne.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> La mobilisation générale porte ses fruits et
permet de réduire la menace sur notre système énergétique pour cet hiver. Mais
il nous faut maintenir le cap dans la durée pour bâtir une société décarbonée.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> J’ai réuni ce matin les directeurs et
directrices des Agences régionales de Santé pour faire un point sur
l’avancement des contrôles dans les EHPAD et réaffirmer notre volonté de lutter contre les situations
de maltraitances. J’ai également rappelé l’importance de garantir les droits
des résidents notamment la liberté d’aller et venir et de recevoir des visites.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> [Réforme des retraites] Nous portons
tous ce projet de la réforme des retraites, il en va de même dans la majorité.
La totalité des parlementaire qui compose
notre majorité (...) a fait campagne avec dans notre programme
l'idée de la réforme des retraites.
> Dire qu'il suffirait de taxer quelques dizaines de
milliardaires est totalement faux. Cela revient
à confondre la fortune personnel d'un chef d'entreprise avec le capital d'une
entreprise qui concerne tous les salariés.
Gabriel Attal
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Réforme des retraites] On peut encore
progresser et enrichir notre projet sur deux sujets : les carrières hachées, et
l'emploi des séniors. (…) Le message que je veux passer, c'est qu'il n'est
jamais trop tard pour se parler.
> [Réforme des retraites] Il n’est
jamais trop tard pour se parler. Sur la réforme des retraites, je multiplie les
rencontres avec des Français de tous horizons, y compris ceux qui doutent ou y
sont opposés.
> [Réforme des retraites] Les
actifs qui travaillent financent la pension des retraités. Il y a une cinquantaine
d'années, il y avait quatre personnes qui travaillent pour un retraité.
Aujourd'hui, c'est une personne et demi qui travaille pour un retraité.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> 1,07 millions d’entreprises créées en 2022. Les
Français s’engagent de plus en plus dans l’entrepreneuriat. La politique de
soutien à la création et au développement des entreprises que nous menons
depuis 5 ans porte ses fruits. Continuons.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> La mobilisation des énergéticiens est la clé de
la réussite du bouclier copros qui protège tous les Français. Je les ai réunis en ce
sens. Il est maintenant essentiel que copropriétés et bailleurs se rapprochent
de leurs fournisseurs.
Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et
de la Ruralité)
> Première réunion
du comité de pilotage du programme Petites Villes de Demain depuis mars 2021.
L’occasion de faire un bilan d’étape et
de définir les perspectives à venir. Jusqu’en 2026, l’objectif reste le même : proposer un accompagnement sur
mesure à nos communes.
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> En mai 1950, Robert Schuman proposait de placer la production
franco-allemande de charbon et d'acier sous une haute autorité commune, ensuite
ouverte à tous les pays d'Europe. Comment ne pas y voir un lien avec la
situation actuelle , à l'heure où la France et l'Allemagne vont célébrer le 60e
anniversaire du Traité de l'Elysée et tenir un Conseil des ministres
franco-allemand, alors qu'une guerre fait rage aux frontières de l'Europe et
que la crise énergétique qui en découle est au cœur des enjeux.
> Le Traité
d’amitié franco-espagnol est une
grande étape pour renforcer encore nos relations, à un moment où nous
structurons ensemble notre réponse européenne à la guerre en Ukraine, l’IRA, face à la crise énergétique et pour la
gouvernance économique.
> À Davos, j'ai appelé à un triple choc pour une industrie verte
européenne avec :
- Des investissements pour la transition énergétique, facilités et plus rapides
- Du soutien plus stratégique, plus ciblé, plus simple
- Plus de financements européens.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Cinq propositions de loi adoptées à l’unanimité
au service des Français : la semaine transpartisane de l’Assemblée nationale
que j’ai initiée porte ses fruits ! Le dialogue, le compromis, le consensus :
c’est possible ! Merci à l’ensemble des députés pour leur travail.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Aurore Bergé (présidente du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] Comment faire de la
politique si même les faits, les constats sont mis en cause ? Les faits sont
clairs : moins d'actifs pour plus de retraités et un déficit du régime dès
cette année. Nous devons la vérité aux Français et donc travailler un peu plus
longtemps.
> [Réforme des retraites] Nous
sommes des députés au travail, respectés et écoutés. C'est ainsi que nous avons
renforcé le projet de réforme des retraites : la retraite minimale à 85% du
SMIC y compris pour les retraités actuels, les carrières longues, l'index
seniors...
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] C’est une réforme qui
est essentielle.
> Le Président Emmanuel
Macron annonce une loi de programmation militaire de 413
milliards d’euros. Une hausse considérable du budget des armées, après 25% de
plus au cours des 5 dernières années. La guerre est de retour: il est temps de
réarmer.
> Ne pas comprendre
la différence entre une valorisation boursière et un compte en banque, parler
plus de taxer les riches que d’aider les pauvres, tout voir comme un jeu à
somme nulle, ne pas savoir se réjouir d’une réussite française, ne jamais parler d’écologie: misère de nos
Verts.
Sylvain Maillard (député)
> Pas de leçon à recevoir de Clémentine Autain
sur le travail ! On a une vraie différence avec LFI, ils
veulent toujours taxer davantage les Français. Nous, nous baissons les taxes et
les impôts pour diminuer le chômage !
Pierre Cazeneuve (député)
> [Réforme des retraites] L'effort que nous
demandons aux Français est difficile. Cette réforme est impopulaire mais elle
est nécessaire pour préserver notre système par répartition et assurer que
notre génération en bénéficie un jour. Il faut avoir l'honnêteté de le dire et
le courage de le faire.
Christopher Weissberg (député)
> [Réforme des retraites] Nous avons été élus
pour faire les réformes nécessaires: préserver en responsabilité et renforcer
dans la justice notre système de retraite, joyau de notre modèle social fondé
sur la solidarité intergénérationnelle. Notre légitimité démocratique en
dépend.
● MoDem
Jean-Paul Matteï (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Réforme des retraites] Le MoDem fait partie de la majorité
présidentielle et va voter pour ce texte. (…) On a eu un temps de concertation,
et on est assez satisfait de la méthode, puisqu'on s'est laissé du temps. (…)
On sera tous obligé de cotiser un peu plus, et ça aura un effet négatif. Mais
je rappelle quand même que cette réforme permet aussi de relever les petites
retraites, à 1.200 euros, qui concernera les entrants mais aussi, les retraités
actuels.
> [Réforme des retraites] On essaie d'avoir des
discussions avec nos collègues des LR, certains vont voter certainement cette
réforme. Mais je regrette de ne pas avoir une majorité plus large sur une
réforme qui peut être juste, me semble-t-il.
Bruno Millienne
(député)
> Les riches sont à
l'extrême-gauche ce que les immigrés sont à l'extrême-droite : un tout uniforme
sur qui pèserait l'entière responsabilité des maux de notre société. On cherche
à flatter les bas instincts en désignant des boucs émissaires. Niveau zéro de
la pensée politique...
> Évidemment, c'est écologique de
ne pas travailler, en restant sur le canapé toute la journée on ne polluera pas
la planète (…) Je n'ai pas la clé des circonvolutions cérébrales de Sandrine
Rousseau.
Caroline Yadan (députée)
> C’était il y a 17 ans jour pour jour. Il avait
23 ans. Il a été enlevé, séquestré, torturé pendant 24 jours par une bande de
barbares. Torturé puis tondu et brûlé vif. Parce qu’il était juif. Il
s’appelait Ilan Halimi. Nous ne l’oublierons jamais.
● Parti radical
> [Réforme des retraites] Le Parti
radical prend acte de la forte mobilisation contre la
réforme des retraites et de la colère sociale exprimée. Cette réforme est
nécessaire et le Gouvernement doit continuer à dialoguer avec les syndicats,
notamment sur la pénibilité, et rechercher un consensus.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Pas d’impunité pour les responsables de
l’agression de l’Ukraine et les auteurs des crimes de guerre qui en découlent:
Ukraine: les députés européens demandent un tribunal spécial pour punir les
crimes russes
> Votée ! Le Parlement européen
vient d’adopter à mon initiative une résolution d’urgence qui condamne le
blocus du corridor de Latchine par l’Azerbaïdjan, le rôle de la Russie et
appelle l’Union européenne à agir. Plein soutien aux populations arméniennes du
Haut-Karabakh.
> La vie politique aura changé
quand un homme politique tiendra le discours de Jacinda Ardem [Première
ministre de Nouvelle-Zélande]: «Je me suis donnée à fond, je n’ai plus assez
d’énergie , je ne suis plus la bonne personne, d’autres feront mieux que moi».
Chapeau bas Madame.
> La France a montré la voie en
livrant des AMX-10 RC. La question d'une fourniture de chars Leclerc est
aujourd'hui clairement posée. Les yeux sont surtout rivés sur les Leopard 2
allemands. Ce n'est plus le moment d'attendre.
Bernard Guetta
> [Opinion: «Le troisième acte»]
C’est le seul bénéfice du Brexit, mais quel bénéfice ! Du Nord au Sud,
d’Est en Ouest, le nombre d’Européens souhaitant que leur pays se retire de
l’Union est partout en baisse. Ce recul, relève le Guardian, est de 15,4% en Finlande, de 10,7% en
Slovénie, de 9,5% aux Pays-Bas ou encore de 8,3% en France.
Sans qu’aucun des Etats membres ne fasse non plus exception, le pourcentage
d’Européens se disant très attachés à l’appartenance à l’Union a parallèlement
augmenté, souvent si spectaculairement que 72% des citoyens des 27, près des
trois quarts d’entre eux, considèrent aujourd’hui que leur unité est une bonne
chose. Bien que moins passionnément que Zidane ou Messi, l’Union est ainsi
devenue formidablement populaire non seulement parce que 60% des Britanniques
regrettent d’en être sortis mais aussi parce que les avantages et la nécessité de
l’unité se sont avérés face à la pandémie puis au retour de la guerre en
Europe.
Jamais, en un mot, la situation n’aura été aussi favorable à
l’approfondissement de l’unité européenne car l’évolution des Etats est tout
aussi nette que celle de l’opinion. Aucune des 27 capitales de l’Union ne
rejette plus les idées de Défense européenne et de politiques industrielles
communes financées par des emprunts communs. Autrefois uniquement françaises,
ces idées restent à définir et mettre en place dans d’inévitables empoignades
mais les tabous qui empêchaient tout progrès sont aujourd’hui tombés.
Après le marché commun et la monnaie unique, l’Union entre bel et bien dans le
troisième moment de son histoire, celui de la construction d’une union
politique qui s’affirme d’ores et déjà dans le front commun des Européens face
à Vladimir Poutine et leurs livraisons d’armes à l’Ukraine, mais comment
transformer l’essai ?
C’est la première question et la réponse est que l’erreur à ne pas commettre
serait de vouloir à nouveau tenter une réforme institutionnelle immédiate. Les
propositions de compromis auxquelles cela mènerait seraient forcément
incomprises puisque les Européens ne maîtrisent pas les institutions actuelles.
Sauf miracle, on irait vers de nouveaux « non » dans beaucoup de pays
et s’ensuivrait, comme après le rejet du projet de traité constitutionnel, un
long sommeil dont l’Union européenne ne peut plus s’autoriser le luxe alors
qu’elle est, de fait, en guerre.
Pour quelques temps encore, il faudra faire avec des institutions dépassées car
l’heure n’est pas aux débats sur les mérites comparés des fédéralismes
helvétique, allemand ou américain. Elle est, bien au contraire, aux
réalisations concrètes, attendues par 450 millions d’Européens et scellant de
nouveaux liens et de nouvelles solidarités entre les Etats membres. Ce sont ces
réalisations et non pas l’inverse qui donneront naissance aux institutions à
venir mais alors, deuxième question : quand et par où commencer ?
La réponse est dans le calendrier. Dans un an, s’ouvrira la campagne pour les
élections européennes. L’extrême-gauche, l’extrême-droite, la gauche, la
droite, le centre et les écologistes concourront à cette bataille pour le
contrôle du Parlement et chacune de ces familles politiques pourrait présenter
– dans chacun des 27 Etats puisque le scrutin demeure national – les sept
propositions qu’elle s’engagerait à défendre dans l’hémicycle afin d’y rallier
les chefs d’Etats et de gouvernement.
Pourquoi sept ?
Parce que neuf, onze ou treize ce n’est déjà plus une liste de priorités, que
ce chiffre est ambitieux sans être démesuré et qu’on ne peut pas être pris au
sérieux en rejouant les travaux d’Hercule.
La campagne se ferait ainsi priorités contre priorités et esquisserait des
coalitions d’idées dépassant des clivages traditionnels devenus caducs. Bien
plus que simplement européennes, ces élections seraient une première ébauche
d’élections fédérales et donneraient à l’Europe politique son acte de
naissance, le troisième acte de l’Union.
Pascal Canfin
> Face aux dirigeants mondiaux réunis à Davos,
des millionnaires appellent à être davantage taxés – Je suis persuadé qu’après
l’accord mondial sur la taxation minimum des profits des multinationales
nous devons lancer ce nouveau chantier. C’est urgent.
> Je salue le vote
ce midi du Parlement européen qui
interdit le transfert des déchets plastiques vers les pays tiers. c’est une
avancée majeure pour une économie européenne
plus circulaire et cela met fin au
scandale de l’exportation de plastiques qui finissent dans les océans !