Voici une sélection, ce 18 décembre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
Malik Azmani (premier
vice-président)
> La meilleure façon de lutter contre le crime organisé est de les
frapper là où ça fait mal : dans leur portefeuille. Ce n'est qu'en s'attaquant
rapidement et efficacement à leurs gains criminels que nous pourrons contrer
les réseaux criminels dans leurs avancées dans l'UE et aux Pays-Bas. Il s'agit
d'une étape cruciale pour briser les méthodes de travail des criminels."
Dragoş Tudorache
(vice-président)
> Nous sommes les premiers au monde à mettre en place une réglementation
réelle pour l’IA et pour le futur monde numérique piloté par l’IA, guidant le
développement et l’évolution de cette technologie dans une direction centrée
sur l’humain. La loi sur l’IA établit des règles pour les systèmes d’IA à haut
risque, protégeant la santé, la sécurité et les droits fondamentaux de tous
dans l’UE. Mais il fait plus que cela. Il établit des règles pour les grands
modèles d’IA puissants, en veillant à ce qu’ils ne présentent pas de risques
systémiques pour le syndicat. Il offre à nos citoyens et à nos démocraties de
solides garanties contre tout abus de la technologie par les autorités
publiques. Il protège nos PME, il renforce notre capacité d’innovation et de
leadership dans le domaine de l’intelligence artificielle et il protège les
secteurs vulnérables de notre économie. L’Union européenne est un projet qui a
apporté des contributions impressionnantes au monde; la loi sur l’IA est l’une
de ces contributions, avec un impact significatif sur notre avenir numérique.
Jordi Cañas (vice-président)
> Aujourd'hui, ce Parlement a largement adopté une résolution soutenant
la démocratie au Guatemala. J'en appelle aux autorités pour qu'elles s'engagent
dans une transition ordonnée conduisant à l'investiture du président élu
Bernardo Arevalo le 14 janvier 2024. Le Conseil doit accélérer le processus
pour adopter immédiatement des mesures restrictives ciblées contre ceux qui
sapent systématiquement le processus électoral de 2023.
Svenja Hahn
> Après plusieurs jours de négociations en trilogue, nous nous sommes
mis d’accord sur une loi sur l’IA qui fixe des règles favorables à l’innovation
pour l’intelligence artificielle dans l’ensemble du marché unique européen.
L’accord sur l’IA à usage général (GPAI) est extrêmement important pour que les
entreprises européennes puissent construire des systèmes sûrs. En particulier,
les petites et moyennes entreprises européennes qui intègrent des systèmes GPAI
tels que Chat GPT dans leurs propres systèmes ne seront pas harcelées par des
charges réglementaires inutiles. De plus, nous donnons aux entreprises
européennes innovantes en IA l’espace dont elles ont besoin pour jouer dans la
première ligue de l’innovation. »
*
Guy Verhofstadt
> Orbán a quitté la salle lorsque le rêve européen de l’Ukraine a été
soutenu par les dirigeants de l’UE… Il est toujours plus qu’heureux d’être dans
la salle avec Poutine. Choisir la Russie plutôt que la liberté… l’esprit de
1956 avait laissé le régime hongrois pour de bon !
> Décision scandaleuse de la Commission européenne: libérer 10 milliards d’euros pour la Hongrie… signalant que le chantage bat la solidarité ukrainienne, la bonne gouvernance et les valeurs de l’UE. Je retire ma confiance à Ursula von der Leyen et cette Commission !
Billy Kelleher
> La pandémie de Covid puis la crise énergétique consécutive à
l'invasion illégale de l'Ukraine par la Russie ont provoqué des difficultés
asymétriques dans les économies des États membres. Une approche univoque de la
gouvernance économique n'a plus de sens. Le vote d'aujourd'hui donnera aux
États membres suffisamment de flexibilité pour relever les différents défis
auxquels l'UE dans son ensemble est confrontée – tels que le changement
climatique – ainsi que les défis nationaux – tels que le vieillissement démographique
et la pénurie de logements – tout en veillant à ce que les États membres
restent sur la voie d'une dette viable.
Morten Helveg Petersen
> [COP28] Avec cet accord, nous ouvrons la voie à une transition verte
plus rapide en gardant le marché au centre de la réforme, garantissant ainsi
une meilleure protection des consommateurs européens sans sacrifier les
principes de concurrence. Cet accord apporte également stabilité et
prévisibilité, afin que nous puissions déployer les énergies renouvelables dans
notre système énergétique à un rythme beaucoup plus rapide, dans un cadre
solide pour une énergie moins chère et plus verte pour tous les Européens. Nous
avons également réussi à garantir une flexibilité dans la manière dont les
États membres peuvent concevoir leur feuille de route pour soutenir le
déploiement d'énergies plus propres. Après tous les efforts déployés, l’accord
représente un véritable progrès pour la sécurité énergétique, la stabilité des
prix et la décarbonation.
Adrian Vazquez
> La France et l’Allemagne disposaient déjà de telles lois nationales.
Les Pays-Bas et d’autres pays de l’UE envisageaient également d’en introduire.
Il était grand temps d’imposer des règles à l’échelle de l’UE pour assurer une
sécurité juridique aux entreprises européennes opérant au-delà des frontières.
Les nouvelles règles s'appliqueront également aux entreprises américaines,
chinoises ou indiennes opérant sur le marché européen. (…)
Nous avons prouvé qu’on pouvait être favorable aux entreprises, aux droits de
l’homme et à l’environnement. En fait, les deux vont de pair. Les clients du
monde entier ne veulent plus de produits fabriqués avec la sueur des enfants ou
en ravageant les forêts vierges. Nos entreprises disposent désormais d’un
avantage normatif. Nous les aidons à cadrer leur décision en termes de droits
de l’homme, d’impact climatique et environnemental et à éviter les risques
réputationnels.
Soraya Rodríguez
Ramos
Aujourd'hui, nous avons adopté en séance plénière, à une large majorité, ce
rapport où nous appelons la communauté internationale à s'engager à éradiquer
la privation systématique de liberté des enfants dans le monde. Nous, au
Parlement européen, adressons un message aux enfants du monde : votre vie,
votre enfance et votre liberté sont importantes, et l'Union européenne
travaillera pour garantir qu'elles prévalent toujours."
Eva Poptcheva
> Nous avons un accord sur les dispositions substantielles de la
nouvelle Autorité de lutte contre le blanchiment d'argent. L'AMLA va changer la
donne dans la lutte contre l'argent sale dans l'UE. Elle supervisera les 40
entités financières les plus risquées et elle supervisera les entités non
financières afin de prévenir la récidive d’affaires, tels les Pandora Papers.
L'AMLA jouera également un rôle crucial pour parer aux contournement des
sanctions financières ciblées, à l’instar de celles incluses dans les 11
paquets de sanctions approuvés par l'UE contre la Russie. La prochaine étape
consiste à trouver le meilleur endroit possible pour héberger l’AMLA.
Ramona Strugaru
> Cet accord politique est une histoire en devenir. Nous disposerons,
pour la première fois dans l'Union, d'un organe fort, doté de ressources et
d'une expertise adéquates pour lutter contre le blanchiment de capitaux,
garantissant une surveillance efficace du secteur financier et non financier.
Après tous les scandales massifs de blanchiment d’argent dont nous avons tous
été témoins, qui ont porté préjudice à l’intérêt public et aux vies, il était
grand temps de répondre aux attentes des citoyens de l’UE, lesquels méritent de
se sentir plus en sécurité, plus protégés et respectés. Et nous avons réussi.
Lucia Duris
Nicholsonova
> L'espace européen des données de santé, une fois mis en œuvre,
bénéficiera aux citoyens européens de deux manières : premièrement, en
améliorant la qualité des soins de santé grâce à la disponibilité numérique des
données de santé pour les professionnels au sein de leur État membre et au-delà
des frontières ; deuxièmement, en libérant le potentiel des données de santé
pour la recherche scientifique, favorisant ainsi des avancées cruciales dans le
domaine de la santé. En conséquence, cela renforcera la qualité des soins de
santé primaires pour les patients, en leur fournissant des solutions ou des
dispositifs médicaux plus nombreux et améliorés. Notre objectif dans les
négociations à venir avec le Conseil et la Commission est d'atteindre ces
résultats tout en adhérant fermement à des réglementations strictes en matière
de protection de la vie privée et des données. Avec l'approbation aujourd'hui
du mandat de négociation solide du Parlement, il est temps de se retrousser les
manches et de se mettre au travail !
Susana Solis Pérez
> L'espace européen des données de santé sera un élément différenciateur
par rapport au reste du monde, dans le but de faciliter nos soins de santé mais
aussi de renforcer la recherche au niveau européen. Notre priorité a été de
garantir les droits et la confidentialité des données des patients. Le citoyen,
qui est le propriétaire de ses données de santé, aura toujours le contrôle sur
qui peut y accéder et à quelles fins elles seront partagées. Nous construisons
un nouvel outil passionnant, sûr et respectueux de la vie privée, qui créera un
espace européen permettant aux patients d'accéder à leurs données de santé dans
toute l'Europe. Dans le même temps, nous atteindrons une masse critique de
données de santé anonymes qui changeront la donne pour la recherche et
l'innovation européennes dans l'intérêt de la santé publique.
Erik Poulsen
> Les maladies non transmissibles représentent un défi majeur pour les
systèmes de santé européens et le marché du travail en raison de la perte de
productivité, qui peut aggraver la pénurie de main-d'œuvre. Nous devons prendre
des mesures pour prévenir les décès prématurés, améliorer la qualité de vie des
citoyens et garantir la compétitivité de l'UE. À cet égard, il est important
d'identifier les populations à haut risque, d'améliorer les soins de santé et
la responsabilisation des patients et d'encourager l'innovation dans le domaine
de la technologie et des médicaments grâce à des droits de propriété
intellectuelle solides et à une protection réglementaire des données, entre
autres outils. Il est également important de renforcer la sensibilisation, la recherche
et le partage des connaissances par l'échange de bonnes pratiques. À cet égard,
le Parlement propose aujourd'hui de créer des partenariats sur les MNT et de
poursuivre la recherche sur les comorbidités et la gestion des MNT.
Hilde Vautmans
> Nous ne pouvons plus être naïfs dans nos relations avec la Chine. La
Chine est un partenaire commercial important, mais de plus en plus un rival
systémique et concurrent. Avec cette recommandation, nous indiquons clairement
que l'UE doit réagir à une Chine assertive en mettant en œuvre une stratégie
nouvelle et audacieuse. Nous devons continuer à coopérer avec la Chine dans la
mesure du possible, sur la base de règles réciproques. L'Europe ne doit jamais
fermer les yeux sur les violations des droits de l'homme par la Chine. Et pour
défendre nos valeurs et nos intérêts, nous devons de toute urgence renforcer
notre autonomie stratégique et minimiser les risques de nos relations. Surtout,
nous devons parler d'une seule voix européenne pour défendre nos intérêts et
nos valeurs européens."
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> Il s'agit pour l'Allemagne de réduire globalement son endettement afin
d'être en mesure d'agir en cas de crise. Nous avons déjà fait un bon pas en
avant dans ce domaine : Le taux d'endettement était de 69% en 2021, il sera de
64% l'année prochaine. Cela doit continuer.
> En 2021, il a été convenu de moderniser la procédure technique de calcul de la composante conjoncturelle du frein à l'endettement. Aujourd'hui, cela stimule l'imagination de certains. Mais il ne s'agit pas d'une réforme (partielle) et il n'y aura pas de hausse durable de la dette.
> Au sein de la coalition, nous avons une entente claire : depuis 2021, le taux d'endettement de l'Allemagne diminue à nouveau et cela doit se poursuivre. Nous réduisons les dépenses, mais en fin de compte aussi les impôts. Le budget 2024 reflète exactement cela.
> Avec le budgetfédéral 2024, nous garantissons des
chances de croissance économique :
- des investissements record.
- 15 milliards d'euros d'allègement fiscal pour l'impôt sur les salaires et les
revenus.
- 3 milliards d'euros de réduction de la taxe sur l'électricité
- Une loi sur les opportunités de croissance dans son intégralité.
> Nous avons réussi à inverser la tendance fiscale : le taux d'endettement et le déficit public de l'Allemagne diminuent. Avec le budget fédéral 2024, nous poursuivrons sur la voie de la consolidation. Le frein à l'endettement reste pour nous d'une grande importance - nous le respectons en 2024.
> Depuis sa fondation il y a 75 ans, le libéralisme en Allemagne a, avec le FDP, une voix et donc un combattant pour la liberté, le progrès et la tolérance. La mission n'est pas terminée, elle est permanente !
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> Je suis convaincu que notre pays a besoin
d'une force centriste et humaniste forte.
Catherine Fonck
(députée)
> Nucléaire,
énergies fossiles…Quand les ministres du gouvernement belge s’expriment à/sur la COP28, c’est la débandade. Chacun y va
de son avis personnel et contredit l’autre. Personne ne sait si cela engage le gouvernement et donc la Belgique. C’est
grave. Et encore plus vu les enjeux majeurs climat.
> Réforme fiscale pour baisser les impôts sur le travail? Non. Le gouvernement préfère augmenter les taxes sur des associations sans but lucratif aux moyens limités et aux missions essentielles : enseignement libre (uniquement le libre), secteur sportif/culturel, refuges pour animaux. Juste? Non. Seule solution mettre la pression!
> Ce marché public de logistique des vaccins contre le covid19 commence vraiment à devenir suspect. Le ministre Vandenbroucke doit transmettre tous les documents au parquet sur base de l’article 29 du code d’instruction criminelle. Juste une évidence.
Georges Dallemagne
(député)
> L'Union européenne décide d'ouvrir les
négociations d'adhésion avec l'Ukraine! Bravo ! Merci aux chefs d’Etats et de
gouvernements! Un pas important pour la paix, la liberté, la justice et le
droit en Europe. Slava Ukraini ! Fier d’être Européen.
> [Donald Tusk à la tête d’un gouvernement d’axe central] Excellente nouvelle pour la Pologne, pour l’Europe, pour la démocratie et les libertés. Merci les Polonais! Au plaisir de travailler ensemble pour la paix, la solidarité, l’avenir.
> En décembre 2022, comme membre
de la commission parlementaire qui suit nos services de renseignements, j’avais
demandé et obtenu un rapport sur l’ingérence exercée par la Russie sur certains
resp. politiques belges. Je visais le Vlaams Belang.
Le rapport concluait : « les services de renseignement sont conscients de
la menace et opèrent un suivi de celle-ci ». Il poursuivait : « la
menace d’ingérence ne provient pas que de la Russie. D’autres puissances
étrangères mènent des actions de ce type qui constituent une menace, notamment
le Maroc, le Qatar et la Chine.
Le rapport de décembre 2022 réclamait une enquête de contrôle « sans
délai » pour vérifier si nos services de renseignement disposent des
moyens nécessaires pour faire face à ces menaces. Nous ne l’avons pas encore
reçu. Je le redemande aujourd’hui. Le Financial Times confirme l’infiltration,
par la Chine cette fois, du Vlaams Belang.
Vanessa Matz
(députée)
> Rejoignez nous pour une politique respectueuse
et transparente! En tant que citoyens et responsables politiques,
engageons-nous en signant la Charte de la Fair politique. Rétablissons la
confiance, encourageons le débat constructif.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> Position résumée du gouvernement fédéral sur
le climat:
- Ecolo est toujours anti-nucléaire
- le MR est toujours pro énergies fossiles
Ces deux facteurs nous éloignent des objectifs des accords de Paris. Cette
incohérence ruine la crédibilité internationale de notre pays.
Or, à l'évidence, toute politique climatique sérieuse doit combiner en même
temps:
- sortie de toutes les énergies fossiles
- développement majeur du nucléaire et du renouvelable
- aide à la modération (isolation, etc.).
Concentrons-nous là-dessus.
Sophie Rohonyi
(députée)
> Condamnation de la Belgique
par la CourEDH pr non-respect du droit
d’être jugé dans un délai raisonnable: Le Ministre se targue d’avoir fait
passer le cadre des magistrats de 92 à 95%. Sauf que ce chiffre ne tient pas
compte de Bxl, des absentéismes et de l’insuffisance du cadre légal!
● Italie
♦ Azione
Carlo Calenda (secrétaire général)
> Aucune malédiction ne nous condamne au déclin. Ce qui s'est passé en
Italie au cours des 30 dernières années est le résultat de nos choix, et nous
pouvons aujourd'hui l'inverser complètement. Mais pour cela, nous avons besoin
d'un nouveau pacte entre la politique et les citoyens. Tout ce dont nous avons
besoin, c'est de le vouloir.
> L'oubli de la politique et la fin de la sphère publique. Tout le monde sent Machiavel, mais il faudrait relire Hannah Arendt.
> Avec l'effondrement de la participation, la politique devient un jeu de société pour ceux qui parlent de formules politiques absconses et de menaces inexistantes. Pendant ce temps, 80 % des Italiens pensent que le déclin est inévitable. Construisons une alternative républicaine à ce chaos.
> La saison du transformisme et des révolutions promises et jamais tenues n'a eu pour seul résultat qu'une démocratie au suffrage limité. Face à cela, nous pouvons fermer les yeux. Ou bien nous pouvons tenter, au prix d'un combat difficile, de briser ce schéma. C'est une obligation morale et éthique : et comme cela, pour les républicains, passe avant tout le reste, nous sommes et nous nous battons. Ceux qui veulent se joindre à nous sont les bienvenus.
> Dans un grand pays, lorsque la Première ministre s'exprime lors d'un événement public, parle de santé, d'école, de salaires, d'investissements, elle ne s'attaque pas à un influenceur. Au contraire, elle explique sa vision pour l'Italie. Cette politique toujours et uniquement contre ne mène à rien. L'Italie doit être unie et relevée, et non divisée et opposée à des ennemis imaginaires ou sans intérêt.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> [Editorial: États-Unis d'Europe]
Pendant que Giorgia Meloni et Giuseppe Conte se chamaillent autour des
contradictions - réelles ou supposées - sur le MES, le reste de la planète
débat des vrais défis de demain. La Présidente du Conseil agitant des fax au
Sénat est le signe d'un vieux monde qui ne sent plus l'avenir. Il suffit de
faire un tour du monde pour se rendre compte que les problèmes auxquels nous
sommes confrontés sont énormes et que l'Europe n'est pas là. Elle n'existe pas.
Elle n'est même pas mentionnée, prise en considération, écoutée. Et à quoi
assistons-nous ? À la façon dont, au Parlement, deux populistes se renvoient
l'un à l'autre le passé.
Le vieux continent a fait de grandes choses. À partir du charbon et de l'acier,
nous avons mis fin à une guerre civile séculaire sur nos territoires. À partir
du charbon et de l'acier, nous avons créé un géant mondial capable de rivaliser
avec tout le monde, partout. À partir du charbon et de l'acier, nous avons été
capables d'innover et de conduire le changement climatique, culturel et civil
de notre monde. Honneur aux pères fondateurs, qui ont su entrevoir un rêve et
le réaliser avec courage et confiance. Mais aujourd'hui ?
Aujourd'hui, c'est changer ou mourir. L'Europe risque l'effondrement
démographique, le déclin économique, l'insignifiance politique. Seul un coup de
feu peut donc nous sauver, la capacité de revenir dans le jeu, la lutte pour un
objectif noble et élevé. Pour moi, le débat sur les États-Unis d'Europe
signifie avant tout ceci. Dépasser le droit de veto des États membres, imaginer
une Commission élue directement par les citoyens, avoir une équipe
gouvernementale qui ne soit pas composée d'un membre de chaque nation mais d'au
plus vingt personnes appelées à faire le bien de l'Europe, et non à arbitrer en
fonction d'intérêts partisans. Parler des Etats-Unis d'Europe, c'est dépasser
l'Europe des nations et embrasser le rêve de l'armée européenne, d'une
fiscalité qui ne divise pas les fils et les filles, d'un horizon identitaire
qui ait la force d'affronter l'avenir sans se laisser entraîner par la culture
de l'annulation de l'outre-mer.
C'est ce que je me disais en me jetant dans la gueule du loup, hier, en allant
discuter de la justice à l'Atreju [Convention politique annuelle organisée par
la Gauche]. Il y a une différence fondamentale entre ce monde de droite et la
seule véritable alternative possible : Meloni croit en une idée de l'identité
européenne du vingtième siècle, basée sur un concept de nation dépassé par
l'histoire. Nous pensons que les États-Unis d'Europe sont la réponse à la crise
démographique et culturelle de notre Occident. Les États-Unis d'Europe en tant
que communauté fière de son identité culturelle, de ses racines grecques et
chrétiennes, de sa force morale et pas seulement économique. Mais les
États-Unis d'Europe.
Je sais, ce thème semble lointain et abscons. Mais à mon avis, c'est sur ce
thème que se joueront les élections du 9 juin et surtout l'hypothèse éventuelle
- et pour l'instant très lointaine - de la construction d'une alternative à la
majorité actuelle. Tant pis pour les superbonus et les bureaux roulants....
> Meloni attaque Draghi et choisit de le faire sur la question de l'autorité internationale et de la politique étrangère. Il faut beaucoup de culot pour soutenir cet argument : dans les chancelleries du monde entier, on se souvient encore des rassemblements de Giorgia contre l'euro et contre l'OTAN. Et, inversement, le prestige de Draghi. Je crains que la Première ministre n'ait perdu le sens des réalités.
> A l' Atreju [Convention politique annuelle organisée
par la gauche italienne], j'ai dit aux Frères d'Italie qu'ils n'étaient pas
crédibles en matière de justice.
Au Sénat, j'ai attaqué publiquement Meloni (et Conte) sur l'idée de l'Europe.
J'aime la liberté de dire les choses en face, j'aime la politique, j'aime la
beauté de la confrontation. Au lieu de cela, sur quoi mes adversaires
m'attaquent-ils ? Sur mes déclarations d'impôts. Et même les journaux s'en
préoccupent plus que des États-Unis d'Europe ou du garantisme. Eh bien, sachez
une chose chers amis : je n'ai pas honte de payer plus d'impôts que les autres.
Aux collègues des autres partis qui m'attaquent, je dis : ce n'est pas ma faute
s'ils ne vous invitent pas à parler à l'étranger.
Je suis prêt à affronter n'importe qui sur la politique à n'importe quel
moment. Ceux qui vivent d'insultes et d'envie vivent avec de la tristesse dans
leur cœur. Moi, je préfère admirer que jalouser.
> Intelligence artificielle, aérospatiale, biotechnologies pour la médecine de demain : l'Italie a besoin d'un avenir. Giorgia Meloni, quant à elle, parle de ce qui l'intéresse vraiment : le Pandoro de Chiara Ferragni. L'affrontement entre les deux célébrités sociales du pays est sur scène : au Palazzo Chigi, nous avons un influenceur, pas un premier ministre. Et après plus d'un an de gouvernement, les réformes ont disparu de l'agenda politique.
> Après Vox et les Polonais [du PiS], l'étreinte de Meloni enveloppe le Sunak britannique : c'est une excellente nouvelle pour les travaillistes britanniques. Gageons qu'au prochain Atreju [Convention politique organisée par la gauche italienne], le premier ministre britannique sera Starmer et que Sunak finira comme Vox et les Polonais [du PiS].
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> [Déclaration à l’occasion de la Journée des droits de l’homme]
Il y a 75 ans jour pour jour, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté
la Déclaration universelle des droits de l’homme, consacrant ainsi notre
conviction commune selon laquelle tous les êtres humains naissent libres et
égaux en dignité et en droits. En cette Journée des droits de l’homme, nous
réaffirmons l’esprit de la Déclaration pendant que nous continuons de bâtir un
monde plus sûr et plus inclusif.
Le Canada défendra toujours les droits de la personne et la démocratie. Au
pays, nous continuons d’agir pour préserver la dignité que tout le monde
mérite, notamment les communautés traditionnellement désavantagées. Plus
tôt cette année, nous avons fait paraître notre Plan d’action 2023-2028,
une feuille de route qui nous permettra d’atteindre les objectifs de la
Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et de
faire avancer la réconciliation de manière concrète. Nous mettons également en
œuvre le Plan d’action fédéral 2ELGBTQI+ pour favoriser l’avancement de droits
et de protections égaux pour les communautés 2ELGBTQI+, contribuant ainsi à
l’édification d’un pays inclusif et prospère pour tous.
Le logement est essentiel à la dignité et au bien-être de la population. C’est
pourquoi nous avons reconnu le logement à titre de droit de la personne dans la
Loi sur la stratégie nationale sur le logement. Depuis le lancement de la
Stratégie nationale sur le logement en 2017, nous avons créé ou réparé plus de
150 000 logements afin de répondre aux besoins des personnes les plus
vulnérables en matière de logement. Et nous avons mis en place d’autres mesures
transformatrices pour combler les lacunes en matière de logement. Au moyen du
Fonds pour accélérer la construction de logements, nous augmentons l’offre de
nouveaux logements en accélérant la construction de milliers de logements d’un
bout à l’autre du pays.
À l’étranger, nous travaillons de concert avec nos partenaires internationaux
pour défendre les droits de la personne. Nous maintenons la pression sur ceux
qui vont à l’encontre des droits de la personne, comme en Iran et en Russie, en
imposant des sanctions. À l’heure où la Russie poursuit sa guerre d’agression
contre l’Ukraine, nous soutenons les Ukrainiens dans leur combat en faveur de
la démocratie et de la justice.
De plus, dans le cadre de l’Engagement de 10 ans du Canada en matière de santé
et de droits dans le monde, nous finançons des projets qui aident à faire
progresser les droits fondamentaux des femmes et des filles, y compris leur
santé sexuelle et reproductive et leurs droits connexes.
Nous continuons également de défendre les plus vulnérables face aux défis
mondiaux, comme la crise qui secoue actuellement Israël, la Cisjordanie et
Gaza. Des milliers de familles ont été dévastées en raison des attaques
terroristes du Hamas qui se sont déroulées le 7 octobre, et le Canada réclame
encore à ce jour la libération immédiate des derniers otages. La crise
humanitaire à Gaza demeure critique. Nous continuons de demander la protection
des civils, le respect du droit international et un accès rapide, soutenu et
sans entrave à l’aide vitale pour les civils, y compris les vivres, l’eau, le
carburant et les fournitures médicales d’urgence. La valeur de toutes les vies
est la même. Chacun – qu’il soit en Israël, en Cisjordanie, à Gaza ou ailleurs
dans le monde – mérite de vivre dans la paix, la sécurité et la dignité, sans
crainte et dans le respect de ses droits fondamentaux.
Aujourd’hui, tandis que nous soulignons la Journée des droits de l’homme sous
le thème «Dignité, liberté et justice pour tous», nous réfléchissons aux
progrès que nous avons réalisés et à ceux qu’il reste à accomplir. Ensemble,
nous pouvons bâtir un monde plus juste et équitable où les droits de la
personne sont protégés et respectés.
> Comme bien des villes au Canada, Vancouver a besoin de
plus de logements, et ce, rapidement. C’est pourquoi nous travaillons avec les
maires de tout le pays pour réduire les formalités administratives et changer
la façon dont nous construisons des logements. L’entente avec Vancouver que
nous avons annoncée aujourd’hui permettra de construire plus de logements, plus
rapidement, afin que tous les Canadiens puissent avoir un chez-soi bien à eux.
Des centaines de milliers de logements pour les
Canadiens. Et plus de 40 000 seulement à Vancouver. C’est ce que nous bâtissons
au moyen du Fonds pour accélérer la construction de logements. Et c’était le
sujet de l’annonce d’aujourd’hui.
> Après la Deuxième Guerre mondiale, le Canada a créé des conceptions d’habitations simples et préapprouvées qui pouvaient être construites rapidement. Aujourd’hui, nous reprenons cette idée et mettons en place un catalogue de conceptions à l’intention des constructeurs.
> Depuis huit ans maintenant, on offre aux familles le soutien dont elles ont besoin. On a instauré l’Allocation canadienne pour enfants et des garderies à 10 $ par jour. On a rendu les soins dentaires abordables. Et on va continuer de réduire le coût de la vie des Canadiens.
> Félicitations, Donald Tusk, pour votre nomination comme premier ministre de la Pologne. Cher ami, collaborons, comme nous l’avons déjà fait, dans les dossiers importants pour les Canadiens et les Polonais, et préservons l’étroit partenariat entre nos pays.
> J’ai parlé avec le premier ministre Netanyahu du conflit en cours entre Israël et le Hamas et du fait que le Canada soutient le droit des Israéliens et des Palestiniens de vivre en paix et en sécurité.
> Le nouveau Régime canadien de soins dentaires rendra les soins dentaires plus abordables et accessibles pour les quelque neuf millions de Canadiens qui n’ont pas d’assurance.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> [Déclaration lors de l’anniversaire du Bill of rights]
Le 15 décembre 1791, après des années de débats et de délibérations, nos
ancêtres ont ratifié le Bill of rights [Charte des droits]. Ce faisant, ils ont
consacré à jamais les droits et libertés fondamentaux que nous avons sacrés en
tant qu'Américains et mis en branle la plus grande expérience d'autonomie dans
l'histoire du monde.
Les libertés garanties par la Charte des droits - les libertés de religion, de
discours, de presse, de réunion, de vie privée, etc. - ont contribué à définir
qui nous sommes en tant que peuple et ont servi d’Étoile nord durable de notre
nation. Les 17 amendements supplémentaires qui ont été ratifiés depuis ont
ouvert la voie à l'élargissement des possibilités à chaque nouvelle génération.
Mais on nous a rappelé à maintes reprises que le progrès n'est pas linéaire et
que la liberté n'est jamais garantie; cela exige une vigilance constante.
La Cour suprême a retiré un droit constitutionnel au peuple américain, refusant
aux femmes de toute la nation le droit de choisir, un droit qui avait été
consacré dans un demi-siècle de précédent. Ces dernières années, plus de 20
États ont adopté des lois qui rendent plus difficile le vote. Une vague de
projets de loi anti-LGBTQI menace la liberté des Américains de vivre
ouvertement et authentiquement. En tant que nation, nous avons le devoir de
nous opposer à ces régressions et de défendre les valeurs représentées dans nos
documents fondateurs.
En tant que Président, j'agit dans ce service tous les jours. À la suite de
l'arrêt de la Cour suprême annulant l'affaire Roe c. Wade, j’ai publié trois
décrets visant à protéger la capacité d’une femme d’avoir accès à des services
complets de soins de santé génésique. Je continue de demander au Congrès de
rétablir les protections de Roe c. Wade en droit fédéral. Parce que le droit de
voter et de faire en sorte que votre vote soit le seuil de la démocratie, je
continue d'exhorter le Congrès à adopter la loi sur la liberté de vote et la
loi sur la promotion des droits de vote de John Lewis. Ces projets de loi
rétabliraient et élargiraient l'accès au scrutin et empêcheraient la
suppression des électeurs. J'ai également été fier de signer la loi sur la réforme
du comte électoral, en aidant à préserver la volonté du peuple et à protéger le
transfert pacifique du pouvoir. Mon gouvernement a fait des progrès dans la
défense des droits et de la dignité de la communauté LGBTQI. Lors de ma
première journée de mandat, j'ai signé un décret historique impute le
Gouvernement fédéral à protéger les personnes LGBTQI contre la discrimination.
En décembre dernier, entouré de dizaines de couples qui se sont battus pour
l'égalité dans le mariage devant les tribunaux pendant des décennies, j'ai eu
le grand honneur de signer dans la loi historique sur le respect du mariage
pour protéger les droits des couples de même sexe et interraciaux.
Il vaut la peine de donner tout ce qui est en notre pouvoir pour les droits et
les libertés qui sous-tendent notre démocratie, car ils définissent l'âme de
notre nation. Cette cause devrait unir chacun d'entre nous, quelle que soit
notre affiliation politique. Face aux menaces posées à nos institutions, nous
devons nous rappeler que les démocraties n’ont pas à mourir violemment - elles
peuvent mourir tranquillement, lorsque les gens ne défendent pas les valeurs et
les garanties inscrites dans la Constitution de notre nation. Cette Charte des
droits, réengageons-nous tous de sauvegarder les libertés fondamentales
garanties dans les 10 premiers amendements et ceux qui ont suivi. Dans nos vies
et dans la vie de notre nation, continuons à marcher vers notre Étoile du Nord
- en faisant la promesse de la dignité, de l'égalité et des chances pour tous.
> [Faire baisser les coûts des médicaments sur
ordonnance]
Nous sommes au NIH [National Institute of Health] pour parler du travail de mon
administration pour réduire les coûts des médicaments sur ordonnance, pour
remettre de l'argent dans les poches des familles qui travaillent dur, et
réduire les dépenses publiques en médicaments délivrés sur ordonnance.
Habituellement, quand vous parlez du gouvernement qui va affecter les dépenses,
vous pensez que cela va être le cas - nous allons aider les gens et cela va
coûter plus cher aux contribuables. Mais cela réduit les impôts et réduit les
coûts pour les particuliers.
Trop de gens se sont éveillés la nuit - et je le sais par expérience - en pensant
ce qui se passera si leur conjoint a un cancer ou si leur enfant tombe malade
ou si quelque chose arrive à l'un d'entre eux.
Ont-ils suffisamment d'assurances ? Peuvent-ils payer les factures médicales ?
Devront-ils vendre la maison ? Est-ce qu'ils se lèveront, et - vous savez,
c'est facile à comprendre. Et nous connaissons tous quelqu'un qui a vécu cette
expérience.
Il ne s'agit pas seulement des soins de santé. Il s'agit de votre dignité. Il
s'agit de sécurité.
Je pense à cette femme en Virginie du Nord et que cette femme qui m’a dit
qu'elle avait un problème, et le problème était qu'elle ne pouvait pas se
permettre de donner l'insuline pour ses deux enfants qui avaient du diabète
parce que le coût était jusqu'à 800 dollars par mois pour eux, et leur
assurance ne pouvait pas le couvrir. Pensez à toutes les personnes - toutes les
personnes de ce pays qui traversent quelque chose comme ça. Il s'agit de donner
aux gens un peu plus de marge de manœuvre. C'est de cela qu'il s'agit.
Pendant trop longtemps, les Américains ont payé plus pour les médicaments sur
ordonnance que n'importe quel pays avancé sur Terre. Vous pouvez avoir
exactement le même médicament fabriqué par la même société aux États-Unis, et
vous l'achetez en Amérique pour un prix. Vous allez à Toronto, Paris, Berlin,
ou n'importe quelle autre capitale importante dans le monde, en fait, vous
découvrirez qu'ils paient deux à trois fois moins que ce que l'Américain paie
dans une pharmacie américaine. Ce n’est pas juste.
Les résultats ? Les personnes âgées sautent des doses, coupant les pilules en
deux, en donnant entièrement les prescriptions parce qu'elles n'ont tout
simplement pas les moyens d'acheter leurs médicaments sur ordonnance.
Mais plus maintenant. Nous avons finalement battu «Big Pharma» [l’industrie
pharmaceutique] quand j'ai signé la loi sur la réduction de l'inflation pour
obtenir des personnes âgées et des contribuables une meilleure affaire.
Pendant des années, il n'y a pas eu de contrôle sur la hauteur ou la vitesse à
laquelle Big Pharma peut augmenter les prix des médicaments. Dans les années
qui ont précédé l'adoption de cette législation, les fabricants de médicaments
ont augmenté les prix près de quatre fois plus vite que l'inflation n'a
augmenté. Et ils étaient déjà trop hauts.
Appelons cela pour ce que c'est : c'est tout simplement de la destruction de
Medicare. Mais nous allons changer cela. Dans le cadre de notre législation,
qui a été adoptée l'année dernière, si les sociétés pharmaceutiques augmentent
les prix plus que l'inflation, elles devront rembourser la différence entre
l'inflation, telle qu'elle a augmenté, et le prix qu'elles facturent. Et cela
signifie que les consommateurs paieront moins aussi. Ils vont économiser de
l'argent des contribuables et décourager les entreprises d'augmenter leurs
prix.
Voici comment ça va marcher. En face, ça semble compliqué, mais ce n'est
vraiment pas si compliqué. Chaque
trimestre, Medicare publie une liste de médicaments administrés par les
médecins dont les prix ont été trop élevés, trop vite. Aujourd'hui, Medicare
annonce sa dernière liste : 48 prix des médicaments sur ordonnance ont augmenté
- ont été augmentés plus rapidement que le taux d'inflation a été augmenté au
cours de la même période. Ces médicaments sont utilisés par 750 000 Américains.
Si un médicament que vous prenez est sur
la liste, notre programme va limiter vos coûts. Par exemple, de nombreux
personnes âgées prenant le médicament Signifor, un trouble de l'hormone de
croissance - pour les troubles de l'hormone de croissance, économiseront plus
de 300 dollars par mois.
Au cours de l'année écoulée, 64 médicaments différents ont été listés pour ces
rabais. Certains aînés ont économisé plus de 600 dollars par dose. Et ce n'est
pas tout. Nous ne travaillons pas seulement à ralentir la hausse des prix, nous
travaillons aussi pour ramener les prix des médicaments, période, et simplement
les faire baisser.
Pour commencer, ma législation donne enfin à Medicare le pouvoir de négocier
pour faire baisser les prix des médicaments, comme le ministère des Anciens
combattants a été en mesure de le faire pendant longtemps. Maintenant, Medicare
est capable de le faire. Nous nous battons pour depuis des décennies pour donner ce droit à Medicare.
Avec cette loi, nous avons finalement battu Big Pharma, et nous l'avons fait,
je dois l'admettre, sans aucune aide de l'autre équipe. Pas un seul républicain
n'a voté en sa faveur. En août, les 10
premiers médicaments ont été sélectionnés pour la négociation - des médicaments
qui traitent des choses comme l'arthrite, le cancer, l'insuffisance cardiaque,
et bien plus encore.
Au total, cette loi va économiser 160 milliards de dollars au gouvernement
fédéral au cours des 10 prochaines années. Parce que Medicare va payer moins,
il va économiser 160 milliards de dollars au gouvernement fédéral et aux
contribuables au cours des 10 prochaines années. Et cet argent ira à réduire le
déficit et à ne pas enrichir Big Pharma.
Cela réduit également le coût de l'insuline pour les personnes âgées, qui est
passé de 400 dollars par mois à seulement 35 dollars par mois. Et cette loi va
donner gratuitement des vaccins importants pour les personnes âgées, comme le
zona, gratuits, en leur économisant 200 dollars par injection.
Et elle va plafonner le total des coûts salariaux des médicaments pour les
personnes âgées sur Medicare à 3 500 dollars en 2024. En 2025, cela passera à 2
000 dollars par an, quelle que soit la charge de vos médicaments. Et les médicaments
contre la cancer peuvent atteindre 10000 à 14 000 dollars par an pour les
médicaments.
Cette loi va réduire les coûts, elle sauvera des vies pour les gens qui
renoncent à la drogue parce qu'ils ne peuvent pas se le permettre, et elle
donnera un peu plus - juste un peu plus de marge de manœuvre. (…)
Les fabricants de médicaments disent qu'elles ont besoin de ces revenus
supplémentaires pour développer des médicaments de pointe. Mais des études
montrent que Big Pharma a récemment dépensé plus pour les rachats d'actions, la
rémunération des dirigeants et la recherche que pour la recherche. Pendant ce
temps, les contribuables américains se basent sur la facture, plus de la
facture.
Grâce à leurs impôts, les Américains paient plus cher pour la recherche
fédérale sur les médicaments ici aux National Institutes of Health et d'autres
programmes que les gens dans n'importe quel autre pays du monde le payent. Et
nous sommes heureux de dépenser l'argent pour la recherche, parce qu'ils font
un si bon travail. Je pense que c'est une bonne chose que cela conduise à des
percées qui sauvent des vies. Mais les sociétés pharmaceutiques bénéficient
considérablement de cette recherche. Ils ne pouvaient pas fabriquer leurs
propres médicaments sans les recherches faites ici. (…)
Les familles américaines paieront enfin la même chose que les gens d'autres
pays pour de nombreux vaccins et traitements développés ou financés par leurs
propres dollars des États-Unis en premier lieu. C'est un principe simple. Vous
ne devriez pas payer le prix le plus élevé au monde pour les médicaments que
vos impôts ont déjà aidé à créer. Nous avons déjà commencé à garantir des
clauses de prix équitables dans les contrats de nouveaux vaccins contre la covid19.
Et nous avons récemment proposé que lorsque une société pharmaceutique commercialise
des médicaments si élevés que les Américains ne peuvent pas se permettre et que
ces médicaments ont été créés par les dollars des États-Unis, le gouvernement
fédéral peut intervenir et permettre à d'autres entreprises de fabriquer et de
vendre ce même médicament pour moins cher parce qu'ils l'ont fait ici. Tout
cela fait partie du travail de mon gouvernement pour promouvoir la concurrence
dans notre économie, pour réduire les coûts, augmenter les salaires et
améliorer les soins. (…)
Pas un seul républicain solitaire n'a voté pour aucune des lois qui est
responsable d'une grande partie de ces économies de médicaments. Mais je sais
que certains veulent. Maintenant, ils veulent abroger la loi et laisser Big
Pharma facturer à nouveau tout ce qu'elle veut pour les médicaments délivrés
sur ordonnance. Ils veulent nous renvoyer au mauvais vieux temps. En bref, les
Républicains veulent augmenter les coûts pour les personnes âgées et les
familles de travailleurs et permettre des profits exorbitants pour Big Pharma.
Je ne laisserai pas cela se produire aussi longtemps que je serai là. Je suis
capitaliste. Je suis capitaliste. Vous devriez être capable de faire des
bénéfices et des sommes importantes. Je n'ai cependant aucun problème à ce que
les entreprises réalisent des bénéfices raisonnables. Mais pas sur le dos des
personnes âgées et des travailleurs. Pour trop de gens, le coût même d'une
seule drogue peut signifier la différence entre la vie et la mort, l'espoir et
la peur. Il s'agit d'équité. Il s'agit de dignité. (…) Donc, nous allons
continuer à nous battre pour réduire les coûts des médicaments sur ordonnance,
non seulement pour les personnes âgées, mais pour tout le monde, pour étendre
la couverture des soins de santé, pour continuer à construire une économie du milieu
et du bas vers le haut où les soins de santé sont un droit, pas un privilège,
et les patients sortent avant les profits.
> [Onzième anniversaire de la fusillade de Sandy Hook] Il y a onze ans, l'âme de
Newtown, l'âme du Connecticut, et l'âme de la nation ont été percées pour
toujours quand vingt-six âmes ont été volées à l'école élémentaire Sandy Hook.
En quelques minutes, un tireur armé d'une arme de guerre a coûté la vie à vingt
élèves de première année qui avaient eu toute leur vie devant eux et six
éducateurs qui ont courageusement sacrifié leur propre sécurité pour protéger
leurs élèves. Aujourd'hui, ces élèves de première année devraient être au
lycée, rêvant de grands et sur le point de s'embarquer dans leur vie d'adulte.
Nous ne devrions pas avoir à vivre ainsi. Il s’agit d’une tragédie nationale
qui, plus d’une décennie plus tard, l’épidémie de violence armée de notre
nation n’est toujours pas résolue. Mon gouvernement met en œuvre la loi sur les
communautés plus sûres bipartisanes en vertu de la loi, nous avons pris des
dizaines d'actions exécutives, et cet automne, j'ai créé le tout premier Bureau
de la prévention de la violence armée de la Maison Blanche à prendre toutes les
mesures disponibles pour sauver des vies. Mais ce n'est pas suffisant. Nous ne
serons pas en mesure de protéger les Américains de la menace de la violence
armée tant que le Congrès n'aura pas joué son rôle et n'aura pas pris de bon
sens et de mesures éprouvées telles que la réussite de contrôles d'antécédents
universels, l'interdiction des armes d'assaut et des magazines à haute
capacité, et plus encore.
Notre nation a une dette de gratitude envers les courageux survivants, les
familles, les premiers intervenants et les responsables du Connecticut qui ont
transformé leur profonde douleur en action. Leurs années de plaidoyer ont rendu
possible la loi sur la sécurité de la sécurité bipartisane. Nous devons
continuer à suivre leur exemple et honorer les vies innocentes qui ont été
volées ce jour horrible en transformant notre douleur en objectif, notre perte
en détermination et notre colère collective et justifiable en un engagement
profond en faveur du changement.
> [Déclaration concernant la procédure de destitution
votée par les républicains à la Chambre des représentants] Le peuple américain
a besoin de ses dirigeants au Congrès pour prendre des mesures sur des
priorités importantes pour la nation et le monde. Mardi, j'ai rencontré le Président de
l'Ukraine, qui dirige son peuple dans une bataille pour la liberté contre
l'agression russe. Il est venu en Amérique pour nous demander de l'aide.
Pourtant, les Républicains au Congrès n’agiront pas pour aider. Le peuple
israélien est dans une bataille contre les terroristes, et il attend notre
aide. Pourtant, les Républicains au Congrès n’agiront pas pour aider.
Nous devons nous attaquer à la situation à notre frontière sud, et je suis
déterminé à essayer de résoudre le problème. Nous avons besoin de fonds pour
renforcer la sécurité des frontières, mais les Républicains au Congrès
n’agiront pas pour aider.
Nous devons poursuivre nos progrès sur l'économie et veiller à ce que
l'inflation continue de baisser et que la croissance de l'emploi continue
d'augmenter. Cela signifie éviter les crises économiques auto-infligées comme
une fermeture du gouvernement, que les Républicains au Congrès nous conduisent
dans quelques semaines seulement parce qu'ils n'agiront pas maintenant pour
financer le gouvernement et les priorités critiques pour améliorer la vie pour
le peuple américain.
Il reste beaucoup à faire. Mais après avoir perdu des semaines à essayer de
trouver un nouveau président de la Chambre et avoir à expulser leurs propres
membres, les républicains au Congrès partent pendant un mois sans rien faire
pour relever ces défis pressants.
Je me réveille chaque jour en me concentrant sur les problèmes auxquels sont
confrontés le peuple américain – de vrais problèmes qui ont un impact sur sa
vie, et la force et la sécurité de notre pays et du monde. Malheureusement, les
Républicains de la Chambre ne me rejoignent pas. Au lieu de faire quoi que ce
soit pour aider à améliorer la vie des Américains, ils se concentrent sur
l'attaque de mensonges. Au lieu de faire leur travail sur le travail urgent qui
doit être accompli, ils choisissent de perdre du temps sur ce coup politique
sans fondement que même les républicains du Congrès admettent ne sont pas
étayés par des faits.
Le peuple américain mérite mieux. Je sais sur quoi je vais rester concentré.
J'invite les Républicains au Congrès à me rejoindre.
> [COP28] Il y a huit ans, le monde s'est réuni à Paris
pour annoncer un engagement historique de faire face aux changements
climatiques et de protéger la planète pour les générations futures. Lors de mon
tout premier jour de mandat, j’ai pris des mesures pour ramener les États-Unis
à l’accord de Paris, rétablissant le leadership climatique mondial de
l’Amérique.
Depuis lors, mon gouvernement a mis les États-Unis sur une trajectoire sans
précédent pour faire face à la crise climatique dans le pays et à l’étranger –
assurer le plus grand investissement climatique dans l’histoire du monde,
libérer des percées d’énergie propre qui propulsera une économie propre et
créera des milliers d’emplois, et mobiliser les dirigeants du monde entier pour
relever notre ambition collective.
Aujourd’hui, à la COP28, les dirigeants mondiaux ont franchi une autre étape
historique – s’engageant, pour la première fois, à s’éloigner des combustibles
fossiles qui mettent en péril notre planète et notre peuple, en acceptant de
tripler les énergies renouvelables à l’échelle mondiale d’ici 2030, et plus
encore. Bien que nous ayons encore beaucoup à faire pour maintenir l’objectif
de 1,5 degré C à portée de main, le résultat d’aujourd’hui nous rapproche un
pas important.
Mais nous n'avons pas seulement atteint ce point d'inflexion. Les pays
vulnérables ont demandé aux grandes économies de prendre d'urgence des mesures.
Et dans tous les coins du monde, les jeunes font entendre leur voix, exigeant
l'action de la part de ceux qui sont au pouvoir. Ils nous rappellent qu'un
monde meilleur et plus équitable est à notre portée. Nous ne les laisserons pas
tomber.
La crise climatique est la menace existentielle de notre époque. Mais comme
l’Amérique l’a toujours fait, nous transformerons la crise en opportunité –
créer des emplois dans l’énergie propre, revitaliser les communautés et
améliorer la qualité de vie.
Il est de notre responsabilité collective de construire un avenir plus sûr et
plus prometteur pour nos enfants. Nous ne pouvons pas nous reposer sur nos
lauriers. Nous devons continuer, et nous le ferons.
> [Guerre de Poutine contre l’Ukraine] Lorsque
le président Poutine a lancé son invasion totale brutale de l'Ukraine en
février 2022 et que les chars russes ont roulé par-dessus la frontière vers
Kiev, il y avait ceux qui pensaient que l'Ukraine ne survivrait pas pendant un
mois. Donc, personne - personne ne devrait oublier que pour vous d'être ici
aujourd'hui - encore aujourd'hui, près de deux ans plus tard, et que l'Ukraine
soit forte et libre est déjà une énorme victoire.
Poutine a échoué - a échoué dans ses efforts pour assujettir l'Ukraine. Le
peuple courageux d’Ukraine a défié la volonté de Poutine à son tour, soutenu
par le soutien fort et inébranlable des États-Unis et de nos alliés et
partenaires de plus de 50 nations - en Europe et dans le Indo-Pacifique. Et
l'Ukraine sortira de cette guerre fière, libre et fermement enracinée en
Occident, à moins que nous ne nous enéloignions.
Le peuple américain peut être et doit être incroyablement fier du rôle qu’il a
joué pour soutenir le succès de l’Ukraine. Nous continuerons à fournir à
l'Ukraine des armes et des équipements critiques aussi longtemps que nous le
pourrons, y compris 200 millions de dollars que je viens d'approuver
aujourd'hui dans un équipement indispensable : des intercepteurs de défense aérienne
supplémentaires, de l'artillerie et des munitions.
Mais sans financement supplémentaire, nous arrivons rapidement à la fin de
notre capacité à aider l'Ukraine à répondre aux exigences opérationnelles
urgentes dont elle dispose.
Poutine fait des opérations sur les États-Unis qui ne parviennent pas à livrer
pour l'Ukraine. Nous devons, nous devons, nous devons lui prouver qu'il a tort.
Les États-Unis et le Congrès doivent, comme je l’ai demandé la semaine
dernière, c’est stupéfiant que nous en soyons arrivés là. (…)
Les loyalistes de Poutine ont célébré la semaine dernière le vote des
Républicains pour bloquer l’aide de l’Ukraine la semaine dernière. L'animateur
d'un spectacle géré par le Kremlin a littéralement dit, et je cite : « Bien
joué, les Républicains. C’est bon pour nous », fin de la citation.
Permettez-moi de le dire à nouveau. Si vous êtes célébré par des propagandistes
russes, il est peut-être temps de repenser ce que vous faites. L’histoire et
l’histoire jugeront sévèrement ceux qui tournent le dos à la cause de la
liberté.
Aujourd’hui, la liberté de l’Ukraine est en jeu. Mais si nous n'arrêtons pas
Poutine, cela mettra en danger la liberté de chacun presque partout. Poutine
continuera, et les agresseurs potentiels partout dans le monde seront
encouragés à essayer de prendre ce qu’ils peuvent par la force.
Je ne m'éloignerai pas de l'Ukraine et le peuple américain ne le fera pas non
plus. Une nette majorité de personnes à travers les États-Unis et au Congrès
soutiennent votre pays. Ils comprennent, comme moi, que le succès de l’Ukraine
et sa capacité à dissuader l’agression à l’avenir sont vitaux pour la sécurité
du monde en général.
Et j'ai clairement dit à maintes reprises, nous avons également besoin de
l'Ukraine pour apporter des changements pour corriger le système d'immigration
en panne ici - nous avons également besoin que le Congrès apporte les
changements nécessaires pour corriger le système d'immigration brisé ici chez
nous.
Mon équipe travaille avec les démocrates et les républicains du Sénat pour
essayer de trouver un compromis bipartisan à la fois en termes de changements
politiques et fournir les ressources dont nous avons besoin pour sécuriser la
frontière. Le compromis est le fonctionnement de la démocratie. Et je suis déjà
prêt et j'ai déjà proposé un compromis.
Le fait de prendre en otage l'Ukraine en otage dans le but de forcer un
programme partisan républicain extrême à la frontière n'est pas la façon dont
elle fonctionne. Nous avons besoin de solutions réelles. (…)
Le monde entier regarde ce que nous faisons, alors montrons-leur qui nous
sommes. L'Amérique est pour la liberté aujourd'hui, demain, et toujours.
L'Amérique s'oppose à la tyrannie et à l'oppression, et l'Amérique se tient aux
côtés du peuple ukrainien.
> [IVG] Aucune femme ne devrait être forcée d'aller au
tribunal ou de fuir son pays d'origine simplement pour recevoir les soins de
santé dont elle a besoin. Mais c'est exactement ce qui s'est passé au Texas
grâce aux élus républicains, et c'est tout simplement scandaleux. Cela ne
devrait jamais se produire en Amérique.
Le chaos juridique et médical, comme nous le voyons dans des États comme le
Texas, le Kentucky et l'Arizona, est un résultat direct de Roe v. Wade étant renversé,
et comme nous l’avions prévu, la santé des femmes et leur vie sont maintenant
en jeu. Les élus républicains ont imposé des interdictions d'avortement
dangereuses qui mettent en danger la santé des femmes, les obligent à quitter
l'État pour les soins et menacent de criminaliser les médecins. Leur ordre du
jour est extrême et contraire avec ce que veulent la grande majorité des
Américains.
La vice-président e et moi-même continuerons de lutter pour protéger
l'accès aux soins de santé génésique et exhorter le Congrès à rétablir les
protections de Roe c. Wade de sorte que les femmes dans tous les États ont le
droit de prendre leurs propres décisions en matière de soins de santé.
> [Indice des prix à la consommation en novembre] Le
rapport montre que des progrès continus ont entraîné une baisse de l'inflation
et des coûts pour les familles américaines. L'inflation est maintenant de 3,1 %
- à près des deux tiers de son pic. L'inflation a diminué tandis que le chômage
est resté inférieur à 4 % pendant la période la plus longue depuis 50 ans, ce
qui signifie que les salaires des travailleurs et la richesse des ménages sont
plus élevés aujourd'hui qu'ils ne l'étaient avant la pandémie, ajustés pour
tenir compte de l'inflation. Les prix ont baissé pour un certain nombre de
produits au cours de l'année dernière, des voitures et des gallons de gaz aux
téléviseurs, aux jouets et à de nombreux appareils, aux œufs et au lait.
Malgré ces progrès, je sais que beaucoup d'Américains trouvent encore trop de
choses inabordables. C'est pourquoi je me bats pour réduire les coûts des
médicaments à l'insuline et à la prescription, les primes d'assurance maladie
et les factures d'électricité. Je me bats pour éliminer les frais de jonque
cachés qui peuvent vraiment s'additionner pour les Américains qui travaillent
dur. Et maintenant que nos actions ont aidé à reconstruire les chaînes
d'approvisionnement et à réduire les coûts d'entrée, j'appelle les grandes
entreprises à répercuter les économies sur les consommateurs.
Les républicains au Congrès n'ont pas l'intention de réduire les coûts pour les
familles. Leur seul plan est plus de cadeaux pour les Américains et les plus
grandes entreprises les plus riches. Ils se rangent d'intérêts particuliers
pour essayer de nous empêcher de réduire les coûts de l'insuline et des
médicaments sur ordonnance. Ils essaient toujours de réduire la sécurité
sociale, Medicare et Medicaid. Alors que les Républicains du Congrès se battent
pour les riches et les grandes entreprises, laissant les familles qui
travaillent dur pour en payer le prix, je continuerai à me battre pour faire
baisser les coûts et faire croître notre économie avec une classe moyenne
forte.
♦ Parti
démocrate
Hakeem Jeffries (leader du Parti démocrate à la Chambre des
représentants)
> Je prends la parole aujourd’hui pour
m’opposer fermement à cette enquête fausse, frauduleuse et fictive sur la mise
en accusation. Nous sommes ici aujourd’hui à la Chambre, à gaspiller du temps
et de l’argent des contribuables dans le cadre d’une enquête sur une
destitution illégitime parce que Donald Trump, le marionnettiste, a ordonné à
des républicains extrémistes MAGA de lancer un coup dur contre le président Joe
Biden.
Il n’y a aucune preuve que le président Biden
s’est engagé dans une infraction irréprochable. Rien ne prouve que le président
Joe Biden ait commis des actes répréhensibles ou qu’il ait enfreint la loi.
Nous savons que le président Joe Biden est un homme bon, honorable et décent,
qui a consacré sa vie au service public et qui a fait une différence pour le
peuple américain. Mais le marionnettiste en chef, Donald Trump, a ordonné aux
flagorneurs de cibler Joe Biden dans le cadre d’un effort pour saper la réélection
du président Biden.
C’est la tendance. C’est le processus. Et cela
révèle que nos collègues républicains extrêmes de MAGA n’ont rien fait, rien du
tout quand il s’agit de faire une différence dans la vie des Américains
ordinaires. Dès le début de ce Congrès, les démocrates de la Chambre ont
clairement indiqué que nous sommes prêts, disposés et capables de trouver un
terrain d’entente avec nos collègues républicains de manière bipartisane sur
toute question. Mais les républicains, ce Congrès républicain qui ne fait rien,
a choisi de ne rien faire pour résoudre les problèmes des contribuables
américains qui travaillent dur. Rien sur l’économie. Rien sur l’inflation. Rien
sur l’abordabilité. Rien sur la sécurité des armes à feu. Rien sur
l’amélioration de la qualité de vie du peuple américain.
Mais ce que nous avons vu depuis le tout début de ce Congrès
républicain, c’est le chaos, le dysfonctionnement et l’extrémisme infligés au
peuple américain. En ce qui concerne cette enquête de destitution frauduleuse,
plus de 100000 pages de documents ont été produites et examinées. Il n’y a pas
la moindre preuve que le président Biden a enfreint la loi. Cela m’intéresse.
Je me demande comment mes collègues de New York et de Californie qui ont été
envoyés ici pour améliorer la vie des Américains expliquent ce vote, qui n’est
pas conçu pour améliorer la vie des gens que nous avons le privilège de servir,
mais qui est un succès politique, un coup politique, un jeu politique.
Le peuple américain en a assez de la partisanerie, de l’esprit de bras de fer,
de cet effort de marquer des points politiques sur une base partisane plutôt
que de faire une différence. Les démocrates de la Chambre continueront de faire
passer les gens avant la politique. Nous continuerons de lutter pour des coûts
moins élevés, pour la croissance de la classe moyenne, pour des collectivités
plus sûres, pour la liberté de procréer, pour la défense de la démocratie et
pour l’édification d’une économie de la base vers le haut plutôt que vers le
bas. Les démocrates de la Chambre des représentants restent déterminés à se
joindre au président Biden et à faire avancer les choses pour le peuple
américain, pour la classe moyenne, pour les familles à faible revenu, pour les
familles de travailleurs, pour tous ceux qui aspirent à faire partie de la
classe moyenne, pour les jeunes, pour les Américains âgés, pour nos anciens
combattants. Nous avons l’intention de continuer à nous appuyer sur les progrès
que nous avons réalisés sous la direction du président Biden au nom du peuple
américain et il est temps que les républicains de l’extrême MAGA se joignent à
nous ou se retirent.
> Les démocrates de la Chambre protégeront toujours la sécurité sociale et l’assurance maladie.
> L’accession à la propriété abordable est la clé pour réaliser le rêve américain dans chaque endroit du pays.
> Les extrémistes pro-Poutine au Congrès veulent voir la Russie gagner. Inacceptable. Les intérêts de sécurité nationale de l’Amérique en Ukraine doivent prévaloir.
> La violence armée est la principale cause de décès des enfants en Amérique. Les démocrates sont prêts à agir. Nous avons besoin de républicains traditionnels pour rompre avec les extrémistes de leur parti et nous rejoindre.
> L’extrême effort républicain radicaux pour criminaliser les soins d’avortement à l’échelle nationale est un danger clair et présent pour les femmes d’Amérique.
> Les républicains extrémistes du Texas et de tout le pays risquent la vie de mères et menacent de faire emprisonner des médecins. Les extrémistes sont déterminés à criminaliser l’avortement. Nous protégerons toujours la liberté de reproduction.
Hillary Clinton
(ancienne secrétaire d’Etat)
> [Tribune coécrite avec Michelle Bachelet, Allida Black, et Ellen
Johnson Sirleaf: «Les droits de l'homme sont universels»]
La Déclaration universelle des droits de l'homme vient d'avoir 75 ans et est
plus importante que jamais
Le 10 décembre est le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits
de l'homme et, une fois de plus, nous sommes au milieu d'un débat sur la
question de savoir si elle déclare des valeurs occidentales ou universelles.
Partant de notre expérience dans le monde entier, nous sommes fermement
convaincus que les droits de l'homme consacrés dans la Déclaration sont en fait
véritablement universels. Ils appartiennent à tout le monde, partout. Et une
analyse de la manière dont la Déclaration a été créée montre clairement qu'elle
est née d'un débat mondial à la suite des horreurs de la Seconde Guerre
mondiale alors que les nations luttaient pour concilier souveraineté et
sécurité et droit international avec les droits de l'homme.
Le monde n'a jamais connu de traumatisme de cette ampleur. Quarante-cinq
millions de civils et quinze millions de soldats ont été tués. Vingt-cinq
millions de soldats ont été blessés et 45 millions de civils blessés. Plus de
11 millions de personnes ont été assassinées et torturées dans des camps de
concentration. Plus de 50 millions de réfugiés ont été coincés dans des camps à
travers l'Europe. Et les bombes atomiques ont dévasté Hiroshima et Nagasaki.
Alors que la guerre mondiale de Secord touchait à sa fin, les «Grandes
puissances » - les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie - se sont
réunies à Dumbarton Oaks à Washington, DC, pour concevoir une organisation
internationale qui réussirait là où la Société des Nations avait échoué. Les
délégués de ces pays se sont concentrés uniquement sur la sécurité et non sur
les valeurs que les dirigeants avaient proclamé qu'ils défendaient et
promouvaient tout au long de la guerre.
Cette omission a été relevée par d'autres, et un effort mené par les nations
latino-américaines, la Nouvelle-zélande, la Grèce et l'Inde, ainsi que par les
militants anti-coloniaux et les droits des femmes, les droits civils et les
organisations religieuses a été organisé pour élever l'attention aux valeurs
qu'ils pensaient devoir sous-être d'après-guerre. Ils ont tenu des conférences
régionales à Mexico et à Paris, convoqué des coalitions mondiales, rédigé leurs
propres déclarations de droits et inondé les grandes puissances des exigences
pour réviser leurs plans et construire une Organisation des Nations Unies aussi
dévouée à la garantie des droits de l'homme qu'à la prévention de la guerre.
Pourtant, en avril 1945, alors que 850 délégués de 50 nations se réunissaient à
San Francisco pour rédiger la Charte des Nations Unies, les droits de l'homme
restaient marginalisés dans tous les documents de planification. Les défenseurs
des droits de l'homme savaient qu'ils devraient utiliser tous les outils
politiques et diplomatiques à leur disposition pour recentrer la conversation
et faire en sorte que l'ONU et sa Charte traitent la sécurité des personnes
avec le même respect leur assurent la sécurité des nations.
Des groupes du Libéria et d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, Ceylan, Birmanie
et la Grande-Bretagne ont organisé la Conférence populaire tout-coloniale pour
insister pour que le droit à l’autodétermination soit reconnu. Vijaya Lakshmi
Pandit, qui avait été exclue de la délégation indienne (et plus tard serait
l'ambassadeur de l'Inde aux États-Unis et le président de l'Assemblée générale)
a travaillé avec d'autres alliés pour forcer la création du Conseil de tutelle.
Le danois Bodil Begtrup a travaillé avec des femmes de Chine, de la République
dominicaine, de Pologne, d’Uruguay et des États-Unis pour forcer l’inclusion
des droits politiques et civils des femmes. Une large coalition d'ONG
américaines a insisté pour que le Département d'État dirige les efforts visant
à déclarer les droits de l'homme comme un « objectif » central de l'ONU, exige
de tous les États membres qu'ils acceptent leur obligation de garantir les
droits de l'homme et incluent une référence spécifique à une commission des
droits de l'homme dans la Charte des Nations unies.
Alors que les Américains faisaient pression sur leur gouvernement, le grand
bloc latino-américain publiait les propositions rédigées après la conférence de
Mexico. L'Afrique du Sud, l'Égypte, le Paraguay, la France et la France ont
proposé des résolutions qui spécifiaient les droits de l'homme comme l'un des
principes fondateurs de l'Organisation des Nations Unies. Le général philippin
Carlos Romulo a dirigé une coalition multi-nations pour exhorter ces droits à
appliquer « sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion ».
Finalement, les défenseurs ont gagné le débat. Les droits de l'homme
comprendront les droits politiques, civils, économiques, sociaux et culturels.
La phrase d'ouverture de la Charte des Nations unies a réaffirmé « la foi dans
les droits de l'homme fondamentaux, dans la dignité et la valeur de la personne
humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes et des nations, des
grandes et petites, de créer des conditions dans lesquelles la justice et le
respect ... peuvent être maintenus, et de promouvoir le progrès social et de
meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ».
Mais ce n'était que la première étape. Comment les droits de l'homme seront-ils
définis et comment seront-ils promus et protégés? La nouvelle Commission des
droits de l'homme des Nations unies a été chargée de ce travail.
Lorsque la première Assemblée générale s'est tenue en janvier 1946, les
délibérations du Conseil de sécurité ont une fois de plus mis de côté les
droits de l'homme, mais en février, les débats sur la réinstallation des
réfugiés ont été saisis au centre de la situation alors que la Russie
contestait le droit des réfugiés de rentrer chez eux. Les dirigeants de la
délégation américaine ne s'étaient pas concentrés sur cette crise et se sont
tournés vers Eleanor Roosevelt, membre de la Commission, parce qu'elle connaissait
bien la question. Son démantèlement rapide et poli de la position russe non
seulement a augmenté sa stature au sein de l'ONU, mais a également rappelé à
l'Assemblée générale son mandat d'élaborer un projet de loi sur les droits de
l'homme.
Des délibérations ont commencé sur une proposition de charte des droits. La
politique, cependant, plutôt que les aspirations ou l'expertise ont régné le
jour. Les dix-huit délégués de la Commission, représentant des nations
dispersées dans le monde, ne sont pas d'accord sur pratiquement rien.
Mais les défenseurs des droits de l'homme ont insisté pour créer un document
aussi complet que possible. Cent cinquante des plus grands philosophes du monde
ont fait des commentaires sur ce qu’il fallait inclure.
Eleanor Roosevelt a rencontré des dizaines de défenseurs, lu et diffusé leurs
propositions, et a promu bon nombre de leurs positions aux États-Unis.
Département d'État et collègues de l'ONU. En tant que présidente du sous-comité
chargé de rédiger les protocoles relatifs aux droits de l'homme, elle les a
intégrés dans les délibérations sur la langue et l'intention.
Trouver un terrain d'entente s'est rapidement tourné vers des arguments
politiques et moraux nécessitant plus de 3 000 heures de débat litigieux. Les
droits de l'homme sont-ils issus de Dieu, de la loi naturelle ou de l'autorité
de l'État? Les droits de l'homme sont-ils universels ou dépendent-ils du
contexte et de la culture ? L'État doit-il donner à son peuple autant de
liberté que possible ou intervenir pour garantir certains droits? Quels sont
les droits de l'homme? Les droits sociaux et économiques sont-ils aussi
importants que les droits politiques et civils ?
Les délégués de l'Inde, de l'Uruguay et des Philippines ont affronté la
Grande-Bretagne et la France au sujet de l'autodétermination. Le Panama et
l'Afrique du Sud ont débattu de manière farouche de savoir si les droits de
l'homme étaient soumis au droit international. Les États-Unis et l'Union
soviétique se sont emmêlés sur la liberté politique et la sécurité économique.
Le Chilien Hernan Santacruz a insisté sur le fait que l'interdépendance non
seulement existe entre les personnes, mais aussi entre les pays. Hansha Mehta
et Eleanor Roosevelt ont débattu de la question de savoir si les « hommes »
incluaient des femmes ou des femmes devraient être spécifiquement reconnus dans
la Déclaration. Tous ont débattu de la manière dont la discrimination fondée
sur la race doit être abordée.
D'ici à décembre 1948, ils sont convenus d'une déclaration qui proclame trente
droits de l'homme universels et exige de tous les États et territoires membres
qu'ils promeuvent, protègent et défendent ces droits. Le 10 décembre, l'ONU a
adopté à l'unanimité la Déclaration universelle des droits de l'homme - avec
huit abstentions du bloc soviétique.
Le monde a accepté la liberté d'expression, de réunion et de religion et le
droit à l'éducation, à l'alimentation, au logement, à l'identité nationale, au
travail rémunéré et aux voyages. Elle déclare torture, détention arbitraire,
esclavage et violations involontaires des droits de l'homme de la servitude.
Tous ont le droit d'être jugés équitablement, de demander l'asile et de se
marier. Tous partagent la responsabilité de construire des communautés
respectueuses du « développement libre et complet » de sa personnalité.
Le monde a regardé la peur en face et présenté une vision concrète fondée sur
l'espoir et la détermination. La Déclaration influencera plus de
quatre-vingt-dix constitutions; sera inscrite dans de multiples pactes;
ratifiée par la Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l'homme; et
inspirera le Programme d'action de Beijing et le droit à un environnement
propre, sain et durable.
Pourtant, maintenant, alors que le UDHR est peut-être plus nécessaire que
jamais, beaucoup ont succombé à l'apathie ou au dédain. Ils ont été persuadés
d'oublier l'effort mondial qu'il a pris pour créer cette vision et de la voir
plutôt comme une propagande d'inspiration occidentale appliquée de manière
inégale ou un outil pour limiter leurs aspirations.
Il a fallu des efforts monumentaux pour créer la Déclaration. Tous savaient
qu'il était ambitieux, mais espérait qu'il pourrait promouvoir la paix,
améliorer les conditions de vie et lutter contre la discrimination. Ils ont mis
de côté les rivalités et ont fait des compromis. Aujourd’hui, dans l’ombre de
la covid19, du changement climatique, de l’autocratie et de la guerre, la
discrimination prospère, les économies sont incertaines et la confiance dans
les institutions s’érode. Le compromis est rejeté.
Nous devons trouver notre propre courage de défendre les principes que la
Déclaration consacre et, à l'instar de ses rédacteurs, s'engagent à la faire
avancer plutôt qu'à respecter les critères de pureté. Nous devons nous rendre
compte que « les droits de l'homme commencent dans de petits endroits près de
chez nous », comme l'a dit Eleanor Roosevelt, ainsi que le monde en dehors de
nos frontières.
Si nous le faisons, nous luttons contre la peur et le doute qui sapent la paix,
la sécurité et le progrès et qu'ils rétablissent l'espoir et la détermination
dont le monde a besoin.
> Au Texas, des responsables républicains élus et nommés ont décidé que l’accouchement forcé était légal. Même si cela signifie qu’une femme est laissée stérile, mutilée ou elle-même morte. En Arizona, la Cour suprême de l’État envisagera une interdiction totale de l’avortement criminel aujourd’hui. Partout aux États-Unis, nous ne pouvons pas nous reposer tant que la liberté reproductive n’est pas une réalité pour tous.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
> Le système de santé de l’Angleterre est confronté à une facture de
réparation record de 12 milliards de livres sterling juste pour éviter une
défaillance catastrophique des bâtiments hospitaliers. Le Parti conservateur
réduit en miettes nos services de santé, ce qui met en danger les patients et
le personnel.
> C’est absolument clair : ce gouvernement conservateur a trahi nos écoles et laissé tomber nos enfants. Ce rapport de l’IFS [Institute for Fiscal Studies] montre que les écoles accueillant les enfants les plus défavorisés ont subi les plus grandes réductions de dépenses.
> Le fait que la ministre du Climat ait été précipitée à
Londres après la COP28, alors que d’autres pays négociaient le texte final, est
un triste rappel de la façon dont les conservateurs ont si mal critiqué la
position du Royaume-Uni en tant que leader mondial sur le changement
climatique.
Rishi Sunak a nui au rôle de la Grande-Bretagne dans la lutte mondiale contre
le changement climatique et a nui à nos chances d’être une économie de pointe
pour l’avenir.
Sans un leadership mondial et des plans ambitieux au pays, la lutte britannique
contre le changement climatique sera perdue.
Bien que cette COP28 ait produit des résultats positifs, elle a également
montré à nouveau à quel point le processus peut être fragile et à quel point
nous devons aller plus loin - à la fois pour arrêter les coûts et les dommages
choquants du changement climatique et pour bénéficier du changement positif que
la transition verte peut apporter.
> Les chiffres lamentables montrent que l’économie est coincée dans un cercle vicieux de déclin sous les conservateurs. Au lieu d’un plan approprié pour faire croître l’économie, tout ce que nous voyons, c’est un chaos sans fin des conservateurs, des hausses d’impôt injustes et des loyers et des factures d’hypothèque exorbitants.
● Suisse
♦ Le Centre
> Le Centre veut des relations fortes et stables
avec l'Union européenne, qui garantisse la prospérité de la Suisse.
Le consensus interne entre les partenaires sociaux est la condition préalable
au succès des négociations
Le Conseil fédéral va de l'avant. Le projet de mandat de négociation avec l'UE
veut garantir l'accès sans obstacles au marché intérieur de l'UE en visant de
nouveaux accords sectoriels
Le Centre salue l'approche du Conseil fédéral. Nous nous engagerons dans le
cadre de la consultation parlementaire, afin que le Conseil fédéral garantisse
la protection du niveau des salaires, ainsi que nos institutions sociales au
moyen de clauses de sauvegarde efficaces
♦ Parti
libéral-radical
> [Relations bilatérales avec l’UE : un pas dans la bonne direction]
Le PLR salue l’action du Conseil fédéral
Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui le projet pour la poursuite des
relations bilatérales avec l’Union européenne. Le PLR salue l’avancée du
Conseil fédéral dans l’important dossier de nos relations avec l’UE et
particulièrement le travail du conseiller fédéral Ignazio Cassis. Il est
désormais indispensable que tous les acteurs prennent leurs responsabilités et
s’engagent à trouver des solutions durables.
L'UE et ses États membres sont nos principaux partenaires commerciaux et nous
partageons une histoire et des valeurs communes. Des relations bonnes et
fiables sont donc essentielles pour notre économie et notre société. La voie
bilatérale s'est avérée être la meilleure option pour les deux parties et le
mandat de négociation crée les conditions nécessaires au développement de la
voie bilatérale. L’engagement du conseiller fédéral Ignazio Cassis dans cet
important dossier est donc à saluer.
Chaque acteur doit prendre ses responsabilités
Il est désormais nécessaire que tous les partenaires sociaux et les partis
politiques prennent leur responsabilité et pensent d’abord à l’intérêt du pays
plutôt qu’à leurs intérêts électoraux ou corporatistes à court terme. Le
PLR se prononcera dans les cadres des prochaines étapes.
> Le Conseil national veut développer le dossier électronique du patient (DEP) et le diffuser plus largement. Un DEP qui fonctionne augmente la qualité des soins et réduit les coûts de la santé. Le PLR s'engage depuis des années pour un système de santé numérisé.
> [Budget] Grâce au bon sens de la droite, le Conseil national approuve un budget conforme au frein à l'endettement. Le PLR s'engage également au Conseil des Etats pour un budget équilibré. Car il est clair : les dettes d'aujourd'hui sont les impôts de demain !
Philippe Nantermod,
(vice-président)
> Avant de m’inquiéter des soucis que peuvent
avoir les migrants, je m’inquiète des soucis de la population qui a le droit
d’avoir une certaine sécurité dans tous les pays européens.
♦ Vert’libéraux
> Le Conseil
national a fait un grand pas vers de meilleures retraites: la voie vert'libérale s'est
imposée. L'augmentation des rentes de retraités en fonction du besoin mènera à
davantage d'équité intergénérationnelle !
Le Conseil
national a
reconnu le besoin d'agir pour les retraité·e·s les plus vulnérables :
- Les ménages retraités à bas revenu verront leurs retraites augmenter.
- Combinée à la réforme LPP, cette motion signifie que tous les ménages retraités
recevront des rentes plus élevées
Céline Weber
(députée)
> Nous
avons absolument besoin d'une relation stable et durable avec l'UE, que ce soit
pour notre approvisionnement électrique, nos entreprises, ou les milieux
académiques. Ce nouvel élan du Conseil Fédéral est une excellente nouvelle!
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