Le feuilleton de la plus mauvaise sitcom américaine, «Trump, le retour» semble devoir durer jusqu’à novembre prochain où elle sera supprimée par les électeurs ou, scénario catastrophe, adoubée par ceux-ci.
Jusque-là nous allons devoir supporter des propos et des apparitions toutes plus abjectes les unes que les autres et suivre ses démêlés avec la justice (il a 91 inculpations!) qui, peut-être, le mettra hors de nuire avant cette date pour le bien de la démocratie américaine et mondiale.
Parmi les dernières frasques de l’apprenti-dictateur, outre des injures et menaces contre ses opposants tant républicains que démocrates, une habitude, on trouve des déclarations qui sont presque des copiés-collés de discours d’Adolf Hitler qu’il semble appréciés puisque son ex-femme avait affirmé qu’il les possédait tous dans une commode près de son lit.
Cette proximité avec le pire dictateur que l’Humanité ait connu n’est pas aussi étonnant que cela quand on sait son admiration pour toutes les crapules qui sont ou ont été à la tête de régimes totalitaires ainsi que sa proximité avec les organisations d’extrême-droite et certaines nazies des Etats-Unis.
Dans le même temps, la justice continue son travail avec cette volonté d’aboutir avant novembre 2024 afin d’empêcher un personnage accusé de corruption, de malversations financières et surtout d’avoir fomenté un coup d’Etat le 6 janvier 2021 de se présenter.
En relation avec ce dernier, la Cour suprême du Colorado, après le rejet de la demande par une juge de première instance (non pas sur ses actes mais sur l’application de la Constitution vis-à-vis de ceux-ci), vient de le déclarer inéligible au motif qu’il avait participé à une «rébellion» le 6 janvier 2021 et qu’il tombait donc sous le coup du 14e amendement de la Constitution qui stipule qu’une personne ayant prêté serment de défendre la Constitution ne peut exercer une fonction civile ou militaire si elle a participé à une insurrection ou une rébellion, ou bien a prêté assistance à des insurgés.
L’affaire sera jugée en dernière instance par la Cour suprême des Etats-Unis qui est très majoritairement pro-Trump et donc devrait infirmer cette décision.
Reste que d’autres recours ont été déposés dans d’autres Etats et que leurs Cours suprêmes devront sans doute se prononcer (jusqu’à présent cette du Minnesota a rejeté la demande d’inéligibilité), ce qui causera sans aucun doute du tort à sa candidature, non pas auprès des républicains qui sont, pour l’énorme majorité, quasi-hypnotisés par le populiste démagogue radical mais auprès des «independents» (non-affiliés officiellement à un parti) et de ceux des démocrates qui rechignent encore à voter pour Joe Biden parce que trop vieux ou pas assez à gauche selon eux.
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