Dans un monde où l’opinion a plus d’importance que la réalité, où la propagande avec ses fake news prend le pas sur l’information et les faits, où l’émotion est systématiquement instrumentalisée pour susciter des réactions épidermiques, il est difficile de poser les débats de manière rationnelle et encore plus difficile de les mener avec logique.
Au lieu de tenter d’y parvenir, tous ceux qui ont le pouvoir de communiquer massivement, comme les politiques et les journalistes, ont choisi de biaiser la discussion publique en parasitant le réel.
De nombreux exemples emblématiques et parmi eux, cette crise au Proche-Orient suite à l’attaque terroriste du Hamas contre Israël.
Evidemment, la situation dans cette région n’est pas réductible à cette attaque, ce qui augmente le parasitage de celle-ci
Mais il est tout aussi évident que la discussion se fait sur des bases qui n’ont rien d’objectives en l’espèce, ce qui d’ailleurs ne préjuge pas de qui est responsable de cette situation globale et des solutions à y apporter.
Or donc, si l’on veut bien poser le débat avec la logique nécessaire de la crise actuelle, il convient d’abord de désigner qui en est à l’origine.
C’est sans conteste l’organisation terroriste du Hamas qui a déclenché une attaque essentiellement contre les civils vivant en Israël, un acte de terrorisme qui a fait 1.200 morts officiellement.
Au moment de cette attaque, Israël ne menait pas d’opérations d’envergure contre les Palestiniens, notamment ceux de la bande de Gaza aux mains du Hamas.
Devant cet acte particulièrement odieux et barbare, où la violence a atteint un degré rarement atteint même dans le terrorisme, sauf par Al Qaeda et Daesh, Israël a décidé de réagir.
Donc, il est bien clair que l’agresseur, en l’espèce, est le Hamas et l’agressé, Israël.
Le responsable de la crise est donc le Hamas.
Ici, Israël ne fait que se défendre.
Or il est tout aussi clair que ce n’est pas ce que l’on entend ou ce que l’on veut nous faire croire.
Car, par un tour de passe-passe, voici que l’agresseur est devenu Israël et l’agressé les Palestiniens (et le Hamas).
Notons d’ailleurs qu’il serait facile de mettre fin à cette crise et au nombre important de morts, boucliers humains des terroristes du Hamas, si ces derniers se rendaient ce qui épargnerait la population civile de Gaza.
Que les soutiens du Hamas tentent, avec malheureusement un certain succès, d’inverser les responsabilités est compréhensible.
Que les médiateurs que sont les politiques et les médias dans les pays occidentaux adhèrent à ce discours est préoccupant, à la fois, pour cette crise mais aussi pour toutes les autres qui se succèdent sur la planète.
Dans le même registre, on commence à reprocher à l’Ukraine d’être trop rigide sur des pourparlers de paix et à Zelensky d’être un entêté dans sa volonté de récupérer les territoires occupés par la Russie (a-t-on oublié la France et l’Alsace-Lorraine?!) pour le plus grand bonheur de celui qui a envahi le pays et commis des crimes de guerre, Poutine.
Les terroristes du Hamas et Poutine, des assassins qui voient que le crime paye.
On savait qu’il n’y avait pas de morale dans les relations internationales mais à cette échelle…
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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