Voici une sélection, ce 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> La persistance de la violence faite aux femmes n'est pas une fatalité,
nous devons y mettre fin et nous allons le faire. (…) Chaque jour, des femmes
subissent l'oppression, les sévices, l'emprise. Chaque jour, des coups sont
donnés et des vies sont détruites. Et cette persistance de la violence faite
aux femmes n'est pas une fatalité. (…)
Le déploiement de téléphones grave danger et de bracelets danger immédiat, la
création de places d'hébergement d'urgence, etc. ont porté leurs fruits.
244.000 victimes de violences conjugales ont été enregistrées cette année par
les forces de sécurité. C'est deux fois plus qu'en 2017. Et ces chiffres
traduisent bien sûr l'expression plus libre de la parole des femmes. C'est une
bonne chose, mais il n'en reste pas moins que 118 femmes sont mortes des mains
de leur conjoint en 2022
Les prochaines semaines marqueront la réalisation d'engagements importants avec
le déploiement du fichier de prévention des violences intrafamiliales en
janvier, qui permettra aux acteurs de terrain, forces de l'ordre et acteurs
judiciaires d'améliorer la connaissance et le suivi des auteurs de violences
conjugales et la prise en compte des signaux faibles, la création de pôles
spécialisés dans tous les tribunaux judiciaires à compter du 1er janvier et le
début d’une aide financière d'urgence versée pour les victimes à partir du 1er
décembre.
Nous devons continuer d'avancer, d'être plus exigeants, d'être plus
protecteurs, de mieux prévenir. Nous ne lâcherons rien.
> Nous n’oublions pas l’Holodomor. Une famine organisée, un génocide. Des millions d’Ukrainiens sont morts il y a 90 ans. Même en ce jour de mémoire, l’Ukraine est frappée par la Russie. Aux Ukrainiens, je redis toute notre compassion et notre soutien total.
> Plus de 70 millions d’arbres plantés en 2023. On accélère pour atteindre notre objectif : planter un milliard d’arbres en dix ans.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> La lutte contre les violences faites aux femmes ne
s’arrête jamais. Mieux sensibiliser, protéger les victimes et réprimer les
auteurs de violence : avec le Gouvernement, nous menons ce combat depuis 2017.
Dès les prochaines semaines, de nouvelles mesures seront mises en place.
> À
l’occasion de cette Journée internationale de lutte contre les violences faites
aux femmes, je tenais à avoir cet échange avec vous qui incarnait ce
combat au quotidien. Depuis 2017, vous le savez, le président de la République
a fait de l'égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de ses
quinquennats. Comme ministre puis Premier ministre, je me suis personnellement
engagé sur ce sujet et contre les violences faites aux femmes.
Avec mon Gouvernement, je suis déterminée
à mener ce combat. Les violences faites aux femmes, c'est d'abord une réalité
terrible qui prend des formes diverses : des agressions dans la sphère
familiale, dans la rue, au travail, mais aussi dans les transports. Et nous
étions, il y a un instant Gare Saint-Lazare, pour lancer la campagne de
communication contre les violences sexuelles et sexistes dans les transports
avec un message simple : « Contre les agresseurs, levons les yeux ».
Il y a évidemment toutes les actions
concrètes que l'on connaît, des actions de l'État, des collectivités, des
opérateurs de transport, mais on a aussi besoin d'une mobilisation collective
totale sur ce sujet.
Les violences faites aux femmes, c'est
aussi le harcèlement dans les milieux professionnels ou sportifs. J'ai demandé
à Bérangère Couillard
d'approfondir la question du harcèlement, notamment dans le cadre d'un lien
hiérarchique ou d'autorité. On va donc travailler sur ce sujet dans les
prochains mois.
Et puis, ce sont des coups assénés par un
conjoint violent, parfois jusqu'au pire. Et l'an dernier, 118 femmes sont
mortes sous les coups de leur conjoint. Et avec vous, je veux avoir une pensée
pour elles.
Les violences faites aux femmes, c'est
encore trop souvent la honte. Une honte qui envahit les victimes alors qu'elle
devrait accabler les coupables. C'est aussi parfois le silence de ceux qui
voient, qui savent, mais qui ne disent rien.
Mesdames et Messieurs, à toutes les
victimes, je veux dire que nous sommes à leurs côtés, que nous ne banaliserons
jamais et que nous agissons. Et je veux également vous remercier et rendre
hommage à votre action. Dans tous vos domaines, vous vous engagez, vous
écoutez, vous accompagnez, vous agissez.
Le Grenelle nous a permis de mieux
sensibiliser, de protéger les victimes et de réprimer les auteurs de violence.
Nous avons agi pour que la parole se libère et que chaque victime puisse être
entendue. Je pense à des mesures comme l'extension des horaires du 39 19, les
dispositifs de plainte hors les murs, ou encore une meilleure formation des
forces de l'ordre. Pour mieux protéger les victimes, nous avons déployé les
téléphone grave danger, les bracelets anti-rapprochement, je pense que le
ministre y reviendra. Puis, nous avons permis la levée du secret médical en cas
de danger immédiat. La lutte contre les violences faites aux femmes ne s'arrête
jamais.
Dans les prochaines semaines, et dès
aujourd'hui, plusieurs mesures nouvelles vont entrer en vigueur. Dès le 1er
décembre, les caisses d'allocations familiales verseront une aide financière
d'urgence aux victimes de violences conjugales qui doivent quitter leur
domicile ou se séparer. C'est évidemment important parce que la dépendance
financière et la crainte de ne pas savoir où aller poussent souvent les
victimes à rester avec leur bourreau. De plus, aujourd'hui, un décret a été
publié pour instituer dans toutes les juridictions, comme nous nous y étions
engagés, des pôles spécialisés sur les violences intrafamiliales pour mieux
traiter les dossiers au plan civil et pénal. Nous déployons le fichier de
prévention des violences intrafamiliales, là encore, comme le président de la
République s'y était engagé. Il permettra aux magistrats et aux forces de
l'ordre de mieux suivre les auteurs de violences et vous aurez une
démonstration dans quelques instants. Enfin, l'Assemblée nationale examinera
prochainement la proposition de loi de la députée Émilie Chandler qui instaure une ordonnance de protection
immédiate pour les violences de victimes conjugales.
Mesdames et Messieurs, aller plus loin,
c'est le sens de cette réunion. Nous pouvons, par exemple, réfléchir à
l'accompagnement des enfants dont les mères sont décédées sous les coups de
leurs conjoints. Parce que j'en suis convaincue, on ne peut pas dissocier ces
deux formes de violences. Un tel dispositif pourra, par exemple, s'appuyer sur
les futurs délégués départementaux à la protection de l'enfance, dont j'ai
annoncé la création lundi dernier, en lien étroit avec les acteurs associatifs
et l'État.
Alors, je souhaite que notre échange soit
libre, que nous trouvions ensemble des solutions nouvelles qui pourront
enrichir la feuille de route de mon Gouvernement.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> Nous sommes convaincus que la
Nouvelle-Calédonie est un territoire stratégique pour la France. Le territoire
a des atouts exceptionnels : nickel, tourisme, agriculture. Il faut les
valoriser, au bénéfice des calédoniens et de la France.
> Le nickel doit être l’un des atouts économiques du XXIe siècle pour la Nouvelle-Calédonie. Pour cela, j’ai proposé un pacte sur le nickel aux collectivités locales et aux acteurs concernés pour s’assurer de la rentabilité du secteur sur le long terme.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> La Nouvelle-Calédonie et les calédoniens ont
besoin de stabilité sur le long terme. C’est la condition sine qua non au
développement économique et social de l’île. Il est de notre responsabilité de
leur proposer cette issue.
> Les discussions entre l’État et les forces politiques calédoniennes se poursuivent. Il est maintenant temps que tout le monde se mette autour d’une même table pour discuter de l’avenir de nos concitoyens calédoniens.
> Le projet pour la Nouvelle-Calédonie de demain devra répondre aux exigences démocratiques, environnementales, d’égalité des sexes et d’autonomie dans les domaines agricole, économique et énergétique.
> Une enquête a été ouverte après la découverte de tags injurieux et menaces de mort absolument inacceptables sur les murs de la mosquée de Cherbourg : la police recherchera les auteurs pour les traduire en justice.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Aujourd’hui comme chaque jour,
luttons sans relâche pour éliminer toutes les violences faites aux femmes et
aux filles. Heureuse d’annoncer notre nouvelle contribution de 6 M€ au Fonds
mondial pour les survivantes et survivants de violences sexuelles liées aux
conflits
Ce Fonds pilote notamment un projet pour répondre aux besoins des victimes de
violences sexuelles commises dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la
Russie. Nous l'avons lancé il y a un an
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> Oui, il n’y aucune
fatalité. Le ministère de la Justice est totalement mobilisé dans la
lutte contre les violences faites aux femmes :
- 1000 BAR actifs qui ont permis d’éviter 3700 drames
en 2022
- 3600 TGD actifs (x10 depuis 2019) Oui, nous
éradiquerons ces violences insupportables!
> Le décret créant les pôles
spécialisés de lutte contre les violences intrafamiliales est publié! Au 1er
janvier, ils seront mis en place dans tous les tribunaux de France avec un
objectif: une justice plus forte et plus efficace face au fléau des violences
faites aux femmes!
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> La cellule Thémis
de recueil et de traitement des cas de harcèlement et de violence sexuelle au
ministère de la Défense sera étendue à tous les établissements sous tutelle du
ministère en 2024. Aucune impunité face au harcèlement.
> Il y a 4 ans, la France fit le deuil de 13 de ses fils. Morts pour la France, au Mali dans la vallée d’Eranga. La Nation s’incline devant leur souvenir, et leur exprime sa plus profonde reconnaissance.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> La lutte contre les violences faites aux
femmes dans le monde du travail est une priorité du Ministère du
Travail.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> En ce 25 novembre, journée de lutte contre les violences faites aux femmes, je redis ma détermination pour
lutter contre ce fléau dans les établissements dépendant de mon ministère.
> Je n'accepterai jamais qu'une
étudiante ou un étudiant soit victime de violence sexiste ou sexuelle. Avec
détermination, nous agissons. J'annonce aujourd'hui le déploiement de nouveaux
moyens de lutte contre ces actes intolérables dans les établissements dépendant de mon ministère.
- 1,8M€ déployés pour soutenir les projets de 60 associations
qui réalisent des actions de sensibilisation sur les campus et accompagnent les
victimes
- Le renforcement de la campagne «Sans oui c’est interdit» pour continuer à développer la culture du consentement !
- Le déploiement d’une étude de
recherche en milieu étudiant sur l’impact de la prise de substances
psychoactives (alcool et autres drogues) dans la survenue de VSS.
Le gouvernement agit pour éradiquer ce fléau !
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> « Un jeune,
Un arbre » pour accompagner l’objectif fixé par le Président de la
République de planter 1 milliard d’arbres en 10 ans. La priorité du gouvernement est de déployer les actions et
moyens mis pour le renouvellement forestier qui consistent à redonner à nos
forêts leurs capacités à décarboner notre économie par la production de bois et
la reconstitution du puit de carbone, tout en protégeant notre biodiversité.
C’est l’ambition du fonds de renouvellement forestier de 250 millions d'euros
mis en place en 2024 par le ministère de l’Agriculture. Nous avons une
feuille de route claire qui engage désormais notre jeunesse pour cette filière
forêt-bois, au cœur des défis du changement climatique et de souveraineté. Je
tiens enfin à saluer l’engagement remarquable de tous les acteurs de la filière
forêt-bois, notamment sur la protection des forêts contre les incendies, sans
oublier le travail essentiel autant que courageux de nos soldats du feux.
Montrons-nous collectivement à la hauteur des enjeux et soyons tous acteurs de
la protection de nos forêts.
> Les
crises se cumulent sur la viticulture, reconnaissons-le. Nous avons
commencé par les taxes Trump, puis la covid19, puis l’inflation générée par la
guerre en Ukraine, puis la sécheresse, ou le gel, ou la grêle… Bref, c’est une
filière qui est particulièrement affectée par les dérèglements économiques,
géopolitiques et climatiques. Rappelons déjà ce que nous avons fait : le
soutien aux viticulteurs après le gel important de 2021, les dispositifs Ukraine,
la couverture des besoins de l’aval. Depuis qu’il y a des crises, nous avons
été au rendez-vous. Sur 2023, nous sommes dans une phase demandée par la
profession, grâce à laquelle nous avons pu construire des dispositifs robustes
qui essaient de répondre à la crise, à la fois conjoncturelle et structurelle.
2023, c’est l’année de la distillation en trois tranches pour 200 millions
d’euros qui permettent, on peut l’espérer, de retirer du marché des volumes
pour augmenter les cours de manière significative. 2023, c’est un plan
d’arrachage sanitaire ciblé sur la Gironde, 30 millions € avec un engagement à
38 millions € selon les besoins. Le dispositif vient d’ouvrir, ça va permettre
à un certain nombre de gens de retirer des parcelles et d’éviter des sujets
sanitaires.
Nous avons trois mesures complémentaires. D’abord l’étalement des Prêts
Garantis par l’État (PGE). Nous avons réussi à mettre en place un dispositif de
prêts bonifiés ciblés: sur les vitis qui ont contracté et consommé un PGE pour
allonger la dette sur 10 ans. Nous allons maintenant nous rapprocher des
banques pour qu’elles jouent le jeu du dispositif qui leur est offert,
conformément à l’engagement pris par le président de la République au printemps
dernier. Deuxième élément sur les zones touchées en particulier par la
sécheresse, je pense à l’Aude et aux Pyrénées Orientales, nous avons mis en
place un dispositif d’allégement des charges pour couvrir les difficultés
(environ 4 millions € sur ces deux départements, l’essentiel sur la
viticulture). Troisième élément, le fonds d’urgence annoncé dans le cadre
budgétaire, qui permet d’alléger les trésoreries à hauteur de 20 millions €.
Qui pourra couvrir des besoins de natures différentes : le mildiou (moins
élevé que ce que l’on pouvait penser cet été) et d’autres difficultés (y
compris pour ceux qui vont manifester de manière importante ce week-end).
Nous travaillons aussi sur un accompagnement de l’aval, qui est en fragilité.
Est-ce que ce sera un dispositif comme pour l’Ukraine ? Nous travaillons
avec la profession pour trouver des solutions. Car l’aval peut se répercuter
sur l’amont pour les sujets de rémunération compte tenu de la structure d’organisation,
en particulier dans l’ex-région Languedoc-Roussillon. Il y a un travail
prospectif sur la viticulture à horizon 10 à 15 ans mené par la filière, qui
vise à travailler sur les questions de résilience, d’évolution de la
consommation, de dérèglement climatique… Ce qui permet de se projeter à plus
long terme. Des financements de la planification écologique seront consacrés à
la question de l’adaptation des systèmes territoriaux en particulier aux
transitions liées au dérèglement climatique. Évidemment, on va travailler avec
la filière, on a déjà commencé sur toutes les mesures qui permettraient de
flécher une partie de ces crédits dans les zones qui ont besoin de s’adapter
beaucoup plus rapidement, parce qu’elles sont dans une situation d’impasse.
Ce sont des éléments que nous travaillons depuis le début de l’année avec la
profession et la crise s’est plutôt amplifiée. Il faut voir le résultat que
peuvent avoir la distillation, le plan d’arrachage sanitaire… Je signale que
nous sommes sur une année de production viticole qui est plutôt en baisse au
niveau mondial, ce qui a eu comme effet rebond que la France retrouve son
premier rang mondial, et que l’on peut espérer des prix qui se tiennent mieux,
même si la situation inflationniste peut poser des problèmes de consommation.
> La filière viticole est la seule filière que je
connaisse qui a vécu autant de crises qui ne sont jamais arrêtées. À force, la
crise succédant à la crise, ça vient fragiliser les systèmes. Quand on fait le
cumul de ce qui a été mis sur la viticulture, on dépasse largement le milliard
d’euros. Des moyens ont été mis. Il faut donc continuer à répondre à l’urgence,
ce que l’on fait là. Je tiens à saluer les professionnels qui se mettent tous
de bonne foi autour de la table pour trouver des solutions. Même si je
comprends la colère, l’impatience, la désespérance, c’est franchement une
filière qui n’a pas été abandonnée. Et c’est normal.
Il faut ensuite se mettre en prospective sur l’export. Je ne suis pas fermé à
ce que l’on mette des moyens en communication ou d’une autre nature pour
reconquérir des parts de marché. Nous avons une consommation française et
européenne plutôt stable ou en baisse. Si nous voulons garder notre potentiel,
il faut que nous allions plus encore à l’export sous une bannière France. Nous
devons le faire, nous avons la viticulture la plus exemplaire au plan
environnemental, des vins les plus reconnus en termes de qualité et qui porte
une image patrimoniale, culturelle... Il faut que nous partions à l’assaut de
la reconquête des marchés perdus, parfois au bénéfice de pays collègues et
voisins, italiens et espagnols, sans même parler du Nouveau Monde. Mais cela
nécessite de parler marché : comment les gens vont-ils consommer
demain ?
> Beaucoup de nos exploitations viticoles sont en bio ou en HVE (Haute Valeur Environnementale) : si ce ne sont pas des normes de durabilité, qu’est-ce que c’est ? Les vins italiens n’ont pas de normes de durabilité et ils gagnent des parts de marché sur nous ? Le sujet n’est pas de savoir si l’on a une agriculture durable qui ne soit pas connue des consommateurs. Le sujet est d’aller à l’export et de porter l’excellence des vins français. C’est le travail à mener. Tout ce qui peut être fait pour le développement durable est une bonne chose, mais en quoi est-ce que cela amène plus de consommateurs ? Le sujet principal est l’évolution des modes de consommation sur les marchés. Les appellations d’origine viennent célébrer la rencontre d’un savoir-faire humain, d’un terroir et d’un climat. N’essayons pas de tout mettre dans l’AOP. La baisse de consommation du vin n’est pas une question environnementale, c’est d’abord un changement de pratiques de consommation.
> Tout le monde peut se féliciter de la réduction de près de 30 % de l’utilisation de glyphosate. Je suis très fier du travail fait par les agriculteurs. Est-ce que cela a mis des gens en situation d’impasse ? Pas vraiment. En tout cas, je ne l’ai pas entendu. Revenir sur notre position pour remettre du glyphosate là où l’en s’en passe depuis 3 ou 4 ans ? Je trouverai franchement ça un peu curieux. La position française ne prend personne en défaut. Là où l’on peut réduire et se passer de glyphosate, on le fait. Là où il y a des impasses, comme certaines zones viticoles, on ne le fait pas. C’est du pragmatisme et du bon sens.
> France 2030 et d’autres dispositifs peuvent permettre d’investir dans tout ce qui peut résoudre les différentes équations de transition. Il y a le technologique, la robotique, les drones, le variétal… Les nouvelles techniques génomiques, que nous poussons beaucoup au niveau européen, sont un élément de résistance aux maladies, au dérèglement climatique… Tous ces sujets techniques doivent concourir au fur et à mesure à la résilience de la filière. Je vois de la désespérance dans le vignoble, mais je vois aussi beaucoup d’initiatives pour essayer de passer le pas. En tout cas, je serai aux côtés des viticulteurs, qu’ils n’en doutent pas. Je le dis avec d’autant plus de sérénité que personne ne peut dire que nous n’avons pas été au rendez-vous.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Engagement tenu,
pour la planète, pour nos enfants. J'étais aux côtés d'Emmanuel Macron dans le Jura pour le lancement
d’un arbre, un élève. Notre objectif est de sensibiliser dès le plus jeune âge
aux enjeux climatiques, à l'importance de la biodiversité dans notre
environnement et aux solutions d’adaptation mises en œuvre afin de préserver
notre patrimoine forestier.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> 60 dirigeants de grandes entreprises lancent
un appel à accélérer la transition écologique. Chiche ! Organiser la sortie des
fossiles, investir plus dans le renouvelable et nucléaire, lancer la petite
voiture électrique à moins de 15000€, accompagner la sobriété… Il n’y a plus
qu’à !
> À celles qui n’osent pas parler
à leur entourage. À celles qui n’osent pas de peur pour leurs enfants. À celles
qui se disent « c’était la dernière fois ». À toutes celles qui se
pensent seules : vous ne l’êtes pas ! On vous croit. Parlez-en à des personnes
de confiance.
En cette journée de lutte contre les violences
faites aux femmes, le Gouvernement se bat pour mettre fin à ce fléau. Soyons
collectivement attentifs aux signes qui ne trompent pas. Victime ou témoin,
composez le 3919.
Rima Abdul-Malak
(ministre de la Culture)
> Retour de Bruxelles : intense conseil européen
des ministres de la Culture sur le statut des artistes, la conciliation de
l’intelligence artificielle et du respect du droit d’auteur, le pass Culture
pour les jeunes et la future législation européenne pour la liberté des médias.
Aurélien Rousseau
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> Journée de mobilisation contre les violences
faites aux femmes. Toutes les violences. Les plus flagrantes comme les plus
insidieuses. On n’en a pas fini de débusquer les stéréotypes qui continuent de
nous irriguer. Alors c’est aussi une journée travail sur soi et nos
organisations.
> Il faut que l’on comprenne que ce combat contre l’antisémitisme c’est un combat universaliste. L’antisémitisme en France a toujours été le prélude à d’autres formes de racismes et de persécution.
> [Installation forcée des médecins] Je ne suis pas pour, ça serait plus simple politiquement. Sans doute, je me ferais quelques minutes de notoriété. Mais si nous faisions ça, les médecins, les étudiants renonceraient à ce projet d’être médecins. Je suis certain que ce n’est pas la bonne réponse. Et ce n’est pas de l’inaction. C’est un choix politique de considérer que la responsabilité, elle va l’emporter.
> Ce qui est sûr c’est que Mélenchon voudrait qu’une partie de nos concitoyens d’origine musulmane bascule hors de l’universalisme et se disent qu’il y en a qui défendent les juifs et que Mélenchon défend les musulmans. A la fin c’est pour consolider un socle électoral. Ce n’est pas moral et c’est contraire aux valeurs de la République. Ce qui est sûr c’est qu’il fait un calcul politique qui est nauséabond.
> Je trouve que l’extrême droite a mis la main sur une grande lessiveuse. Elle se fait la chantre de la lutte contre l’antisémitisme pour pouvoir plus tranquillement et sereinement taper sur les musulmans. Et dans son œuvre de blanchiment c’est vrai que LFI l’aide bien.
> On appelle cela comme on veut : gestes barrières, bon sens, hygiène, réflexe de protection, contrainte « pénible mais qd même utile » … mais à la fin c’est bien ainsi qu’on se protège et qu’on protège le mieux les autres des épidémies.
Aurore Bergé
(ministre des Solidarités et des Familles)
> Dès le 1er décembre, toutes les femmes
victimes de violences pourront bénéficier d'une aide d'urgence pour avoir les
moyens de partir. Ce sera simple, ce sera rapide : c'est un droit que nous leur
devons.
> Quand on est féministe, on ne l'est pas à géométrie variable. Le 7 octobre en Israël, des femmes ont subi des exactions, des viols. On n'est pas féministe si on est incapable de s'en émouvoir et de le dénoncer !
> Huit Français sont toujours portés disparus ou retenus en otage par le Hamas. Pas un jour ne doit passer sans que nous pensions à eux. Pour leurs familles, la vie s'est arrêtée le 7 octobre dernier.
> Vivre ensemble: ce ne sont pas que des mots, c'est un projet de société pour garantir les droits de chacun.
> Le retour de l'autorité partout dans notre pays est une priorité absolue. Autorité dans nos familles, autorité à l'école, autorité dans la société. On ne rétablit pas l'ordre et la concorde sans retour de l'autorité.
> Crépol n'est pas un fait divers. C'est un acte de barbarie qui a glacé les Français. Il faut que chacun en prenne la mesure et que la justice passe. Il n'y a rien de pire que des femmes et des hommes politiques dans le déni par rapport à des faits.
> Il faut sortir du déni sur le vieillissement de la population : ce défi démographique est essentiel à relever ensemble. Et c'est une chance pour notre pays ! Nous devons donc en avoir les moyens et tout mettre sur la table, sans tabou.
> Le polyhandicap ne doit pas empêcher l'accès à l'éducation et à la scolarité. Dans chaque département, nous devons créer des unités éducatives pour les enfants poly handicapés.
Bérangère Couillard
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les Discriminations)
> « Levons les
yeux ». C’est le sens de la campagne que nous lançons aujourd’hui. 87% des
femmes ont déjà été victimes d’agression ou de harcèlement sexiste ou sexuel
dans les transports. Responsabiliser les passagers pour combattre les violences.
> Sans auteur, pas de victime ! Les 30 Centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales permettent de faire de la prévention et de lutter contre la récidive. Je lance une campagne de communication pour faire connaître les CPCA.
> Nous allons mettre en place une aide d'urgence visant à réduire le nombre de féminicides par an.
> 244000 faits de violences à la
connaissance des forces de l’ordre en 2023 vs 120000 en 2017. La parole se
libère. La société est prête à écouter. Pour accompagner les femmes :
- Ligne tél 3919 : 24h/24, 7J/7
- Formation de 150000 policiers en gendarmes.
> Les victimes de violences conjugales font 7
allers-retours en moyenne avant de quitter leur bourreau. Pour faciliter leur
départ du domicile :
- Pack Nouveau départ
- Aide financière d’urgence de 250€ à plus de 1300€
- Ordonnance de protection en 24h
Il s’agit de sauver des vies !
> « Contre les agresseurs, levons les yeux. » 87% des femmes ont déjà été victimes d’agression ou de harcèlement sexiste ou sexuel dans les transports. Chaque passager peut agir en intervenant et/ou signalant aux forces de l’ordre.
> Face aux ambiguïtés de l’extrême droite, l’inscription de l’IVG dans la Constitution protège les françaises de tout recul. Rappel : en 18 mois, 14 États américains ont interdit l’avortement.
> Deux mesures phares déployées avant la fin de l’année pour aider les femmes victimes de violences à quitter le domicile : - le Pack Nouveau Départ, dans 5 départements pilotes - et l’Aide d’urgence pour les victimes de violences conjugales, partout en France dès le 1er décembre
> Autour de la
Première ministre, unis dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Des engagements forts :
- pôles spécialisés dans les tribunaux
- déploiement du fichier de prévention de violences
- réflexion sur l’accompagnement des enfants de victimes de féminicides
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> [Harcèlement dans les transports] On ne peut
plus mettre un tabou sur ce fléau de société.
> J’ai réuni le 3ème comité de
lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans les transports, créé il y
a un an . En ce 25 novembre, nous renforçons
notre arsenal de protection des femmes dans les VTC et les taxis.
- Dès 2024, l'examen des chauffeurs sera
modifié pour y intégrer une formation sur les violences à caractère sexuel ou
sexiste.
- Nous excluons de l’accès à la
profession de chauffeur toute personne ayant fait l’objet d’une condamnation à
caractère sexiste ou sexuel : tolérance zéro
- Nous exclurons aussi de la profession,
avec un dispositif accéléré, tout chauffeur qui serait condamné pour violence
sexiste ou sexuelle.
> [Voitures électriques] Pour les 50% des Français les plus modestes, on pourra accéder à une voiture électrique à moins de 100 euros par mois.
> Je ne crois pas qu'Anne Hidalgo soit une bonne maire de Paris. Sur la propreté, la sécurité, la circulation, on n'est pas du tout ravis.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Cette semaine l’Assemblée s’est pleinement mobilisée pour ne rien laisser passer contre les violences faites aux
femmes : installation d’un violentomètre, sensibilisation par la pièce
Vivantes, diplomatie parlementaire. Ce soir [25 novembre] la colonnade sera
illuminée à la couleur orange!
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Ce sont toujours ceux qui refusent le désespoir et la résignation qui,
au bout du compte, ont raison. L’histoire des hommes, au féminin comme au
masculin, c’est l’histoire d’une révolte contre la fatalité, contre des forces
qui paraissent incontrôlables et irrésistibles et qui nous obligent constamment
à nous dépasser dans un mouvement profond de confiance. Jean Monnet a dit : «Je
ne suis pas optimiste, je suis déterminé». Et nous, nous sommes déterminés à
croire que, même aujourd’hui, l’espoir doit avoir toute sa place.
> Je déteste les illusions. Mais je crois que l’on peut
avoir une volonté, et même des rêves. Si l’on suivait les pessimistes, il n’y
aurait plus, aujourd’hui, qu’à s’asseoir au bord de la route et pleurer. Mais
il se trouve que ce n’est pas en pleurant qu’on élève les enfants. Ce n’est pas
non plus en pleurant qu’on les fait naître, qu’on les fait grandir, qu’on les
éduque. La seule attitude humaine possible, c’est de prendre son sac sur le dos
et d’avancer. Et d’avancer en riant, tant que possible. Il y a dans cette
attitude un défi, mais un défi bienfaisant.
L’idée qu’on renonce à vivre, à faire des enfants (ce qui est fréquent
aujourd’hui), pour moi, c’est une démission. Nous sommes dépositaires d’un
certain nombre d’idéaux. L’égalité, c’est une construction. La fraternité,
c’est une conquête. Je refuse de baisser les bras. Je l’ai toujours refusé et
je le refuserai toujours.
> Je crois que l’amour est plus fort que la haine. Je pense que la détestation et la rancœur sont des sentiments empoisonnants, comme un poison qui coule dans vos veines, un poison dans lequel on se noie sans la moindre chance de s’en sortir. Mes raisons d’espérer, ce sont les enfants que nous mettons au monde, ceux que nous éduquons, ceux qui nous tiennent la main quand ils sont tout petits et qu’ils ont leurs menottes autour de nos doigts. Ils sont tous porteurs d’un potentiel incroyable si nous savons leur accorder ce qu’ils méritent d’attention, d’éducation et d’amour. Et puis, au fond de moi, je suis persuadé que la haine ne triomphera pas… Elle connaît des victoires qui paraissent éclatantes, mais au bout du compte, un jour, elle finit par perdre.
> Espérer, cela ne veut pas dire ne pas éprouver le chagrin de l’absence, l’arrachement de la mort, et les innombrables défaites que subissent les défenseurs des idéaux. L’espoir ne veut pas dire que l’on ferme les yeux. C’est au contraire voir tout le noir du monde et choisir de regarder la lumière au bout du tunnel. Et pas seulement la regarder, mais faire ce qu’il faut pour qu’elle triomphe.
> Quand l’humanité a découvert l’écriture, puis l’imprimerie, la transmission électrique puis électronique de la voix et de l’image, à chaque fois, cela a été un défi et cela a provoqué d’incroyables pas en avant. Et dans cette technique qui réside dans la capacité à analyser un nombre incroyable d’informations et de les rassembler pour que soient générés des textes et des signaux sonores ou visuels, il y a d’incroyables progrès en gestation. L’IA, par exemple en médecine, en immunothérapie, va jouer un rôle inimaginable dans les 10 ans qui viennent. Et ce sera la même chose au niveau écologique avec la maîtrise d’énergies plus abondantes et plus propres. Cela va changer le monde, et à nous d’être dans ce monde nouveau des porteurs d’humanité. C’est dire l’immense responsabilité qui va reposer sur les générations à venir.
> Écrire avec de la lumière en mouvement, ce qui est le sens du mot cinématographie, cela a apporté pour moi une nouvelle dimension chez les êtres humains. On dit du cinéma que c’est le septième art, mais probablement qu’il est aujourd’hui un des tout premiers dans la perception de nos contemporains. J’admire beaucoup la capacité de création de ceux qui n’en font pas seulement une expression artistique, mais aussi un combat humaniste, ce qui est le cas de Costa-Gavras.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
> Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ! Depuis 2017, nous sommes résolument engagés aux côté et pour les femmes victimes, Ce combat de longue haleine qui se poursuit chaque jour !
Stéphane Séjourné
(Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au Parlement
européen)
> Nulle part dans le monde on a une organisation
politique aussi efficace que l’UE qui
nous a apporté paix et prospérité depuis des décennies. Et qui répondra à nos
enjeux climatiques, migratoires, économiques dans les 30 prochaines années.
> L’argument du Rassemblement national qui est uniquement de dire « mettez-nous devant la liste pro-européenne parce que c’est le meilleur moyen pour accéder au pouvoir en 2027 » n’est pas respectueux des électeurs. Nous leur devons un débat sur l’avenir de l’Europe.
> Je souhaite qu’on ait une campagne européenne sur les sujets européens. Je veux un vrai débat sur l’avenir de l’Europe et je ne veux pas que ce soit uniquement, pour un parti ou l’autre, un tremplin vers 2027.
> Crépol, Romans-sur-Isère : l’extrême droite fait preuve d’une indignation sélective des événements pour démontrer une idéologie politique. Le temps judiciaire est un temps important. Personne ne mettra un voile sur ce qui s’est passé.
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> Oui, nous réussirons les Jeux Olympiques malgré Anne
Hidalgo ! Pour Paris, pour la France, nous relèverons le défi du plus grand
événement sportif organisé en France. Peut-être trop grand pour une majorité
municipale à bout de souffle ?
> Le Projet de loi Immigration est un texte qui simplifiera les procédures d'expulsion des migrants déboutés. Les français nous ont demandé de l'efficacité dans l'exercice des Lois. Les Français veulent également mieux accueillir les étrangers qui travaillent à leurs côtés dans nos entreprises, nos hôpitaux,... C’est ce que nous proposons avec ce texte. En ce sens je salue la responsabilité des signataires LR et invite les bonnes volontés à les suivre, car les Français nous ont élus pour cela. Les députés Renaissance construiront avec tous les Députés qui se retrouvent autour de nos valeurs de liberté, de protection et de travail.
> « Levons les yeux » 87% des femmes ont déjà été victimes d’agression ou de harcèlement sexiste ou sexuel dans les transports. Lancement à la gare Saint-Lazare par Elisabeth Borne de la campagne afin de responsabiliser les passagers pour combattre les violences.
Emilie Chandler (députée)
> Les pôles
spécialisés VIF, c'est fait ! Issus de notre rapport Plan rouge VIF, ces pôles vont garantir la
circularisation de l'information et apporter une réponse à l’exigence de
rapidité des dossiers de violences intrafamiliales. Une mesure décisive pour
les victimes.
Véronique Riotton
(députée)
> Ça y est ! Le décret de création des pôles
spécialisés pour les violences intrafamiliales est publié pour mieux protéger
les victimes
- formation des magistrats et greffiers
- réponse adaptée au civil et au pénal
- prévention de la récidive.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> Derrière les
grandes tournures ampoulées de Marine
Le Pen il n’y a qu’une réalité et un projet clair: la
sortie de la France de l’Union européenne et de l’Euro. C’est aussi simple que
cela. Le RN, c’est la désintégration de
l’Europe et sa soumission.
● Parti radical
> [Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard
des femmes « Il faut éduquer et sensibiliser dès le plus jeune âge à l’égalité
femmes-hommes »]
Le constat est accablant. 244 000, c’est le nombre de victimes de violences
conjugales en 2022. Un chiffre en hausse de 15% par rapport à 2021. Les
victimes sont des femmes à 87 % et les mis en cause des hommes à 89 %.
Seulement une victime sur quatre a porté plainte.
Depuis début 2023 nous décomptons hélas déjà 95 féminicides.
A la veille de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à
l’égard des femmes, Laurent Hénart, ancien ministre et président du Parti radical,
rappelle son «engagement total et celui du Partir radical dans la lutte contre
ce fléau ».
La Loi du 28 février 2023 créant sur demande une aide universelle d’urgence
versée par les caisses d’allocations familiales aux victimes de violences
conjugales, leur permettant ainsi de quitter plus aisément leur domicile, et
l’expérimentation du « Pack nouveau départ » dans plusieurs départements
pilotes sont des avancées notables mais il reste beaucoup à faire. Environ
quatre femmes victimes de violences sur dix qui demandent un hébergement ne se
voient proposer aucune solution.
C’est pourquoi, le Parti radical lance un appel pour une amplification de la
politique publique volontaire, avec encore plus de moyens en matière
d’hébergements d’urgence, d’accompagnement et de suivi des victimes.
« Il faut encourager et promouvoir les initiatives locales de formation et de
coordination de l’ensemble des professionnels et acteurs locaux qui protègent
et accompagnent les victimes » souligne Catherine Michaud, conseillère
régionale déléguée d’Île-de-France et déléguée nationale du Parti radical.
Le Parti radical propose également d’augmenter le nombre de TGD (téléphone
Grave Danger) en élargissant les critères d’attribution. Actuellement il ne
peut être attribué que lorsque la victime ne cohabite pas avec l’auteur des
violences et lorsque ce dernier a fait l’objet d’une interdiction judiciaire
d’entrer en contact avec elle.
Enfin, il est essentiel d’intervenir auprès des jeunes, en les éduquant, en les
sensibilisant, dès le plus jeune âge, à l’égalité femmes-hommes.
Laurent Hénart
(président)
> Partout en Europe, les mouvements
populistes et d'extrême droite progressent. Les élections européennes qui
arrivent vont permettre de défendre la vision d'une Europe capable de protéger
les siens.
> La laïcité et le vivre-ensemble : même combat. Il faut redonner du pouvoir politique à des ensembles parfois plus grands que les États, comme l’Europe, pour forger des outils contre la méfiance et le repli sur soi.
> Très tôt, Emmanuel Macron s'est exprimé sur le conflit Israël-Hamas. Nous pouvons aller plus loin sur l'outillage au niveau international pour démanteler les organisations terroristes. On ne pourra pas faire l'économie de la neutralisation du Hamas.
> Ceux qui ne veulent pas de la haine de l'autre en France doivent le dire. Les actes antisémites et racistes doivent être poursuivis de manière implacable par la justice et par l'Etat.
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