Il y a toujours une agression de la Russie poutinienne en Ukraine.
Il y a toujours une agression du totalitarisme contre la démocratie.
Oublier l’Ukraine serait porter un coup extrêmement dur à la démocratie, ce serait saper les valeurs humanistes de celle-ci.
On comprend que plus le conflit s’étire dans la durée, plus la mobilisation est difficile.
L’émotion et l’indignation des populations qui se manifestèrent lors du début de l’invasion du territoire ukrainien a laissé la place à une certaine fatalité quant à la possibilité de vaincre le dictateur Poutine.
Le temps semble ainsi agir en sa faveur même si cela se fait au détriment de son peuple et en particulier des milliers et milliers de jeunes russes envoyés à la mort.
Mais la bonne nouvelle et qui doit le demeurer, c’est que les démocraties ne se sont pas laissé faire.
Elles ont toutes apportées leur soutien à l’Ukraine et elles ont pris conscience du défi qui leur était imposé et des conséquences désastreuses d’une défaite de Kiev.
Pourtant, la lassitude est apparue et la résistante héroïque du peuple ukrainien n’est plus en une des médias ou si peu.
Si l’Occident se fait une raison de cette invasion, alors il prouvera que celle-ci peut se répéter avec une victoire, à terme, des régimes crapuleux.
Si l’Ukraine perd, alors on peut supposer que ce sera également le cas à terme de Taïwan et que tout un jeu de domino pourrait avoir lieu dans les années qui viennent.
C’est pourquoi le soutien à l’Ukraine est, non seulement, un devoir pour les démocraties mais aussi une impératif existentiel.
[Retrouvez quotidiennement ce billet rédigé par l’équipe du CREC concernant l'actualité du jour]
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