Voici une sélection, ce 13 octobre 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron (Président de la
République)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Presque
trois ans jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty, et dans un contexte
que nous connaissons tous, et je veux ici saluer l’extraordinaire courage du
proviseur, des enseignants, de toute la communauté des élèves que nous avons
vus ici, des personnels administratifs qui accompagnent et de tous les élus de
territoire qui font bloc autour d’eux.
L’enseignant qui a été tué s’est interposé d’abord. Il a sans doute sauvé,
lui-même beaucoup de vies. Son collègue gravement blessé, le personnel qui a
été aussi grièvement blessé, ont eu le même courage. Mais le proviseur
aussi et beaucoup d’autres dans ce moment. (…)
Je veux rendre hommage à tous nos enseignants et dire combien nous sommes à
leurs côtés dans ce moment. Je suis là pour témoigner du soutien de la nation,
pour dire que nous faisons bloc et que nous tenons debout. Et la plus belle
preuve en est donnée par le choix qui a été faite par le proviseur: il a décidé
de rouvrir demain l’établissement.
Le choix est fait de ne pas céder à la terreur, de ne rien laisser nous diviser
et de rappeler aussi combien l’école et la transmission sont au cœur justement,
de cette lutte contre l’obscurantisme. (…)
La police a pu intervenir quatre minutes après l’appel et c’est par la rapidité
de sa réaction, le grand professionnalisme de nos policiers, que nous avons
sans doute pu éviter un bilan encore plus grave.
> [Adresse aux Français]
Israël a connu, samedi, l’attaque terroriste la plus tragique de son Histoire.
Le Hamas a exécuté un plan qui, par son ampleur, sa barbarie, son bilan, n’a
pas de précédent.
Tout un pays surpris à l’aube par des tirs et une invasion aussi soudaine que
sanguinaire. Des centaines de nourrissons, d’enfants, de femmes et d’hommes
pourchassés, enlevés, assassinés, pris en otage. Des massacres de kibboutz, des
villages entiers décimés. Une haine meurtrière aveugle. Un déchaînement de
cruauté absolue.
Depuis dix-huit mois, le monde avait déjà connu le retour de la guerre en
Europe, que ce soit en Ukraine ou contre l’Arménie, mais cette violence a
sidéré une Nation et le monde entier.
Je parle en notre nom à tous quand je dis que nous partageons le chagrin
d’Israël. Que nous pensons à la terreur éprouvée par les Israéliens. Que nous
pensons à ces familles qui savent qu’elles ont perdu un des leurs et à celles
qui attendent des nouvelles d’un proche. Que nous pensons à ce peuple encore
dans l’épreuve et le deuil. Que nous nous tenons à ses côtés.
Nous Français nous savons, dans notre chair, ce qu’est cette douleur. Nous
avons, nous aussi, pleuré des victimes fauchées dans une fête, dans
l’insouciance de la jeunesse, dans l’ordinaire d’une vie de famille. Nous
savons, dans notre chair, que rien ne peut justifier le terrorisme. Il ne peut
jamais y avoir de « oui mais ».
La France condamne de la manière la plus ferme ces actes atroces. Disons-le
clairement. Le Hamas est un mouvement terroriste. Le Hamas cherche avant tout
la destruction et la mort du peuple d’Israël. Agissant comme il le fait, il
sait par ailleurs à quoi il expose de manière criminelle et cynique la population
de Gaza. Ce n’est pas une guerre entre les Israéliens et les Palestiniens.
C’est une guerre menée par des terroristes contre une Nation, un pays, une
société, des valeurs démocratiques.
Nous avons assuré Israël et son peuple de notre solidarité sans faille et de
notre soutien dans sa réponse légitime aux attaques terroristes. Israël a le
droit de se défendre, en éliminant les groupes terroristes dont le Hamas par
des actions ciblées, mais en préservant les populations civiles car c’est le
devoir des démocraties.
Nous savons que la seule réponse au terrorisme, la seule possible, est toujours
une réponse forte et juste, forte parce que juste.
Nous sommes aussi liés à Israël par la douleur du deuil. A cette heure, 13 de
nos compatriotes sont morts lors de ces attaques. Jamais, depuis l’attentat de
Nice en 2016 autant de Français n’ont été assassinés par des terroristes. Et ce
sont tous les Français, qui ce soir les pleurent. Comme nous nous inquiétons
pour le sort de nos 17 compatriotes, enfants et adultes, portés disparus, et
sans doute, pour certains d’entre eux, retenus en otage.
Je pense ce soir aux familles. Je veux leur dire que la France met d’ores et
déjà tout en œuvre, aux côtés des autorités israéliennes et de nos partenaires,
pour les faire revenir sains et saufs dans leur foyer. Car la France
n’abandonne jamais aucun de ses enfants. Nous ferons tout pour que ces otages,
quelle que soit leur nationalité, soient libérés.
Plus largement, nous sommes pleinement mobilisés pour assurer l’information des
familles sans nouvelles de leurs proches, pour garantir un rapatriement, pour
informer et secourir. Un premier vol affrété arrive ce soir à Paris. D’autres
vols sont prévus dans les prochaines heures et les prochains jours. Et nous
avons renforcé nos moyens pour épauler sur place les près de 200 000 Français
qui vivent aujourd’hui en Israël. Nous sommes à vos côtés et continuerons de
l’être.
Je sais aussi que nombre d’entre vous s’inquiètent d’un engrenage tragique pour
la région. Je me suis entretenu à plusieurs reprises avec le Président
israélien Isaac Herzog, avec son Premier ministre Benyamin Netanyahou. J’ai
également longuement échangé avec les principaux dirigeants des pays de la
région, ceux de l’Autorité palestinienne, la Jordanie, l’Egypte, le Liban,
l’Arabie saoudite, les Emirats Arabes unis, comme du Qatar. Avec nos principaux
alliés européens et américains nous partageons les mêmes priorités : apporter
un soutien ferme et complet à Israël, éviter toute extension du conflit aux
pays voisins, notamment au Liban, et coordonner l’action humanitaire
internationale.
Nous ne pouvons pas nous résoudre à une guerre sans fin dans cette région. La
lutte contre le terrorisme ne peut remplacer la recherche de la paix. Les
conditions d’une paix durable sont connues : ce sont des garanties
indispensables pour la sécurité d’Israël et un Etat pour les Palestiniens.
C’est la ligne que la France défend avec constance, qu’elle continue à défendre
sans varier et continuera de porter.
Je le redis : la sécurité de l’Etat d’Israël, la lutte résolue pour
l’éradication du terrorisme dans la région, et le respect des aspirations
légitimes de chacun forment pour nous un ensemble indissociable. Ceux qui
confondent la cause palestinienne et la justification du terrorisme commettent
une triple faute : morale, politique et stratégique. Forte de sa clarté et de
sa constance, la France a la responsabilité d’agir, toujours, pour la paix et
le dialogue. Elle le fera.
Cet évènement est un séisme en Israël, au Proche-Orient et bien au-delà.
Cette barbarie heurte profondément la conscience humaine universelle.
Elle touche plus particulièrement nos compatriotes de confession juive.
Notre premier devoir est d’assurer leur sécurité et celle de tous nos concitoyens
sur le sol national et de ne laisser prospérer aucune parole, aucun acte
antisémite, aucune stigmatisation. Je sais l’inquiétude, parfois la peur qu’il
y a en ce moment-même chez beaucoup d’entre vous. Je veux le dire ce soir, la
République sera là pour vous protéger et elle sera impitoyable avec tous les
porteurs de haine.
Dès samedi, j’ai demandé au gouvernement de renforcer nos mesures de protection
des écoles, des lieux de culte et de culture. 582 d’entre eux ont vu leur
sécurisation accrue. 10 000 policiers et gendarmes sont mobilisés. Nos armées
sont engagées dans le cadre de l’opération Sentinelle. Les procureurs ont reçu
l’instruction de poursuivre avec la plus grande sévérité les actes antisémites
et les apologies du terrorisme. Les manifestations qui pourraient donner lieu à
des débordements seront interdites. Nous sommes d’une vigilance absolue, aussi,
face aux expressions de haines sur les réseaux sociaux et à la menace
terroriste.
Mais notre devoir est aussi, dans ce moment, de rester unis comme Nation et
comme République. C’est ce bouclier de l’unité qui nous protégera de tous les
débordements, de toutes les dérives, de toutes les haines.
Souvenons-nous de toutes les graves crises que nous avons traversées ensemble.
Souvenons-nous de la façon dont nous avons fait bloc, chaque fois, face au
terrorisme.
Je sais, je le disais, la peur de nos compatriotes de confession juive, que
cette résurgence, là-bas, de la violence antisémite, soit le prétexte, ici, de
paroles, d’injures, d’actes qui les viseraient. Et je mesure aussi l’inquiétude
de nos compatriotes de confession musulmane que les amalgames l’emportent sur
la raison. Nous combattons et combattrons toujours pour que nul sur notre sol
n’ait peur.
Ni suspicions, ni divisions entre nous ne doivent exister au sein de la Nation.
Gardons à l’esprit que l’antisémitisme a toujours été le prélude à d’autres
formes de haine : un jour envers les Juifs, le lendemain envers les chrétiens,
puis les musulmans, puis toutes celles et ceux qui sont encore l’objet de
haine, en raison de leur culture, leur origine, leur genre.
Ne menons pas chez nous des aventures idéologiques par imitation, par
projection. N’ajoutons pas, par illusion ou par calcul, des fractures
nationales aux fractures internationales. Et ne cédons rien face à toute forme
de haine. Dans ce moment que nous vivons mes chers compatriotes, nous devons
condamner le terrorisme et défendre nos valeurs fraternelles.
C'est le sens même de la rencontre que j'ai initiée tout à l'heure avec
l'ensemble des responsables de partis politiques représentés au Parlement et
les présidents des 3 chambres constitutionnelles. Ce fut un échange de respect,
du pluralisme, de la diversité des opinions, mais surtout de concorde et
d'unité. Cette unité républicaine est une force pour nous-mêmes, pour notre
cohésion et pour pouvoir porter la voix singulière et universelle qu'est celle
de la France.
Je vous le demande ce soir, restons unis. Unis pour nous-mêmes, unis pour
porter ensemble un message de paix et de sécurité pour le Proche-Orient. C'est
ainsi que nous serons à la hauteur de notre propre histoire, celle d'une
République qui protège chacun et d'une nation qui défend l'idéal de paix. Je
nous fais confiance pour cela.
Vive la République ! Vive la France !
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Face à l’attentat terroriste perpétré à
Arras, la Nation est sous le choc. Cibler l’école, les professeurs, les agents,
c’est s’attaquer à la République. Mes pensées vont aux familles et proches des
victimes, et à toute la communauté éducative, à nouveau si durement éprouvée.
Catherine Colonna
(ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> Nous lançons notre nouvelle stratégie français en
santé mondiale,
pour tirer toutes les leçons de la pandémie de covid19 et poursuivre résolument
notre action en faveur de la santé mondiale.
Cette feuille de route a l’ambition d’apporter des réponses concrètes
aux défis de la santé mondiale qui exigent une réponse internationale
coordonnée solidaire et basée sur la coopération, la transparence et la
science.
Éric Dupond-Moretti
(garde des Sceaux, ministre de la Justice)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Saisi d’effroi par la barbarie du terrorisme islamiste qui a
frappé ce matin au lycée Gambetta d’Arras. Je veux dire tout mon soutien à la
communauté éducative. Le procureur national anti-terroriste est sur place. Il
s’exprimera dans les heures qui viennent.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> Après des années qui ont vu fondre les
effectifs et le budget du Service de santé des armées, nous allons redonner au SSA les moyens, la confiance et
l’énergie pour poursuivre sa mission au service de nos soldats et de nos
concitoyens.
- + 50% de budget de fonctionnement sur la durée de la
LPM pour passer de 2 à 3 milliards d’euros permettant un renforcement de
l’ensemble des composantes du SSA.
- + 460 effectifs au cours de la LPM après des années de disette.
- + 240 millions d'euros de revalorisations salariales.
Et pour faire du SSA un pôle d’excellence tourné vers l’avenir, je souhaite la
création dès 2024 de l’Académie du Val-de-Grâce qui va porter haut et fort les
valeurs du SSA, faire rayonner ses savoir-faire et son expertise scientifique.
> L’Inde et la France célèbrent les 25 ans d’un partenariat stratégique unique, allant des fonds marins jusqu’à l’espace.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Un enseignant est mort sous les coups d'un terrorist>
[Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] e islamiste. Invariablement la barbarie s'attaque au savoir et
à l'enseignement, à ce qui nous élève. Je pense aux victimes, à leurs familles,
et je salue l'action des policiers. La République tiendra.
Gabriel Attal
(ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Une attaque terroriste a eu lieu ce matin à Arras. Un
professeur est mort et deux autres victimes sont blessées. C'est un drame d'une
horreur inouïe qui frappe notre pays, et toute l'Education nationale.
J’adresse mon soutien absolu aux victimes et à leurs proches; à la communauté
éducative et aux personnels, parents et élèves. 3 ans après l’assassinat de
Samuel Paty, l’École et la République sont à nouveau mises à l’épreuve. Mais
l'École ne se laissera pas terroriser.
Face à la haine, à la barbarie terroriste, l’École restera soudée et elle
restera ferme. Je réunis ce soir l’ensemble des syndicats, les recteurs puis
les parlementaires demain pour créer ensemble les conditions du rassemblement
et de l’action résolue dont notre école a besoin.
Pour vaincre la barbarie et le terrorisme, protéger nos élèves, et garantir que
l’École soit toujours le sanctuaire qu’elle ne devrait jamais cesser d’être.
Nous devons rester unis. Unis pour surmonter cette nouvelle épreuve. Unis pour
notre École.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Pour Dominique Bernard. Pour chaque victime de la haine
terroriste. Pour les enseignants. Pour la République. Nous ne céderons rien.
> Les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche français sont fortement investis dans notre stratégie en santé mondiale. Ils permettent notamment le développement de plateformes de recherche internationale en santé mondiale. Il s’agit d’un nouveau modèle de partenariat équilibré, inclusif et adaptable, déjà expérimenté en Guinée, en Côte d’Ivoire et en République démocratique du Congo. La France s’engage aussi aux côtés de l’Académie de l’OMS à travers plusieurs partenariats avec des universités, instituts de recherche et établissements de santé publique. Notre objectif est d’enrichir l’expérience des apprenants grâce à un portefeuille de formation diversifié au sein de l’Académie.
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> La réouverture du marché italien est un énorme
soulagement pour nos filières d’élevage et le résultat d’un intense travail de
diplomatie sanitaire mené à tous les niveaux par la France. Le sérieux des
mesures de gestion et de surveillance mis en œuvre ainsi que l’excellence du
dispositif de suivi sanitaire français ont largement contribué à ce résultat
favorable. Les services du ministère de l’Agriculture restent mobilisés aux côtés des filières touchées. Merci
aux Italiens et aux Espagnols d’avoir pris ces décisions et de démontrer ainsi
les relations de confiance nouées. Ces deux pays représentent 95% de nos
exports dans l'UE de jeunes bovins. Le travail se poursuit pour les autres
pays.
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] L'horreur et l'effroi après le meurtre d'un enseignant dans un
lycée à Arras, ville où je me suis rendu la semaine passée. L'union nationale
et la solidarité doivent primer face à une telle barbarie. J'apporte tout mon
soutien aux proches des victimes et à la communauté éducative touchée en son
cœur par un acte d'une violence inouïe. Je salue l'immense courage de celles et
ceux qui ont tenté de s'interposer pour éviter ce drame.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Mon cœur et mes pensées sont avec les familles des victimes,
les élèves, les équipes éducatives et mes amis Arrageois bouleversés par ce
drame. Plus que jamais, restons unis. Inflexibles face au terrorisme islamiste
qui veut attaquer notre République.
> En 1 an, nous avons montré la sobriété en laquelle nous croyons : celle des grands acteurs, du bon sens, de l’équité et de l’efficacité. État, élus, entreprises, citoyens, réunis ce matin pour échanger sur ce bilan et les perspectives pour les années à venir.
> L'accord entre Orano et la Mongolie en vue d'exploiter une mine d'uranium contribue à la diversification des sources d'approvisionnement françaises. C'est une bonne nouvelle pour notre industrie nucléaire et notre souveraineté énergétique.
> - Baisse de notre
consommation gaz électricité de 12% en 2022-23.
- Baisse de nos émissions de gaz à effet
de serre de 4,3% au 1er semestre.
- Soutien massif à la rénovation
énergétique.
- Vente inégalée de véhicules
électriques.
J’appelle ça des politiques publiques.
> Des vitrines ou des bureaux allumés toute la nuit ? Ça n’a pas de sens et ça abîme la biodiversité. Nous renforçons la lutte contre la pollution lumineuse. Obligation d'éteindre la lumière une heure après la fermeture!
> Passoires thermiques : c’est +200% de facture et reporter le calendrier ne résoudra rien. Nous renforçons et accélérons les aides pour accompagner les propriétaires dans leurs travaux, notamment lorsque leurs locataires déménagent.
> Dans le cadre du plan sobriété, nous soutenons jusqu’à 80% l’achat et l’installation de thermostats programmables jusqu’à l’année prochaine quel que soit le revenu. C’est simple, concret et efficace !
> Je veux rassurer les Français : nous sommes prêts pour cet hiver. Gardons les réflexes de sobriété, qui doivent devenir une habitude.
> Nous l’avons fait ! Il y a un an, nous nous fixions l’objectif de réduire de 10% notre consommation de gaz et d’électricité. Résultat : -12%. Mon objectif est que cette baisse devienne structurelle fin 2024 et que nous allions plus loin.
> Bravo aux équipes de RTE et d’Enedis mobilisées hier soir dans les Alpes-Maritimes et le Var pour rétablir le courant de 150 000 foyers en moins de deux heures. Merci à tous ceux qui œuvrent 7 jours sur 7 pour assurer aux Français un réseau de qualité.
Aurélien Rousseau
(ministre de la Santé et de la Prévention)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Pas de mots, juste l’effroi. La tristesse infinie aussi pour
ce collègue enseignant victime du terrorisme islamiste. Des pensées pour les
blessés qui se battent pour vivre. Comme l’a dit le Président de la République,
restons unis et debout. Une Nation déterminée à faire face.
> Cette conscience collective du caractère multilatéral des risques sanitaires, aiguisée par notre expérience du covid19, doit être une opportunité pour réaffirmer et renforcer notre action de santé mondiale, de manière positive et ambitieuse. Nous devons aussi aller au-delà des enjeux de gestion de crise, avec comme fil conducteur nos valeurs-phare d’universalisme et d’humanisme, en investissant fortement, comme nous le faisons dans notre politique nationale de santé, dans la prévention et l’approche « Une seule santé ».
> Ce matin dans l’hémicycle, j’ai redit l’engagement du Gvt et de la majorité aux côtés des femmes touchées par l’endométriose. Je déploie avec détermination la stratégie nationale de début 2022, car elle assure des progrès réels à la différence des tentatives de récupération du RN.
> Lancement de la stratégie française en santé mondiale 2023/2027 pour une coopération multilatérale efficace. Une vision concrète qui allie les réponses de court terme et l’indispensable approche stratégique.
> En 2024, sera inaugurée l’Académie de l’OMS à Lyon. Espace de coopération en matière de réponses aux enjeux de santé mondiale, il sera un lieu permanent de formation et de partage des connaissances. Immense et indispensable ambition !
Aurore Bergé
(ministre des Solidarités et des Familles)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Il s’appelait Dominique Bernard et était enseignant. Pour lui,
pour nos enfants, pour notre avenir et nos valeurs, nous ne devons rien céder
face au terrorisme islamiste. Jamais. Ensemble, soyons unis face au terrorisme.
> Pour lutter contre la pauvreté et l'exclusion, pour en finir avec la reproduction de la pauvreté génération après génération, nous nous engageons avec les associations, avec les élus locaux, avec les personnes directement concernées.
Stanislas Guerini
(ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Le terrorisme islamiste frappe notre pays, et cherche à en
atteindre le cœur, l’École de la République. Je pense à Dominique Bernard, ses
proches, aux blessés et à toute la communauté éducative. À tous nos agents
publics, je veux dire notre détermination totale à les protéger.
> Le combat du RN contre l'écriture inclusive n'est qu'un prétexte. C’est la place des femmes dans la société et la féminisation de la langue française qui vous posent problème. Nos visions de la société sont diamétralement opposées.
> Depuis un an nous avons lancé un mouvement d’ampleur vers la sobriété énergétique. Le défi de l’Etat : impulser et accompagner ces changements de comportement, faire de la sobriété un engagement volontaire et non pas une contrainte.
> Renforcer nos services publics sur le terrain, au plus proche des Français, c’est l’une de nos principales priorités. La mise en œuvre de cette politique est désormais la mission des sous-préfets chargés des services publics. Je les ai réunis, ce jour, pour fixer le cap.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Nous ferons preuve de fermeté, ici en France,
contre ceux qui justifient les attaques en Israël ou qui commettent des actes
antisémites. La direction régionale de la police judiciaire a été saisie suite
au communiqué du NPA. Plus de 500 lieux communautaires juifs sont protégés.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] L’école de la République a été une nouvelle fois visée par une
terrible attaque terroriste. J’exprime ma pleine solidarité avec les victimes,
leurs familles et la communauté éducative. La culture et l’éducation
l’emporteront toujours sur l’obscurantisme et la barbarie.
> Le Parlement vient d’adopter des
textes majeurs pour les Français :
- Le projet de loi Industrie
verte permettra de poursuivre la
réindustrialisation de la France et d’en faire la
leader européenne de l’industrie décarbonée.
- Les projets de loi Justice consacrent une hausse historique du budget de 7,5 milliards
d’€ dont la création de 1500 postes de magistrats. Merci aux oppositions
constructives qui ont joint leurs voix à la majorité pour permettre une
adoption large de ces textes !
Bérangère Couillard
(ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la
Lutte contre les Discriminations)
> [Traite des êtres humains] Avec les acteurs du monde associatif en vue de l’annonce en
fin d’année du prochain plan contre la TEH [Traite
des êtres humains] et la future stratégie
nationale de lutte contre le système prostitutionnel. Le gouvernement sera
particulièrement mobilisé durant les JO à venir.
> Les atrocités qui ont été perpétrées par le Hamas et la tension entre les peuples palestinien et israélien ne doivent pas être un prétexte à la montée des agressions antisémites en France. Je le rappelle : l'antisémitisme n’est pas une opinion mais une infraction.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> [Adresse aux Français d’Emmanuel Macron] Un
message de fermeté absolue et sans condition face à l’horreur terroriste, de
compassion pour les victimes, les otages et leurs proches, de solidarité avec
le peuple d’Israël, de rassemblement et d’union sur notre sol.
> Pour réindustrialiser la France, nous avons besoin de foncier. J’appelle aujourd’hui l’ensemble des intercommunalités à nous faire remonter leurs terrains disponibles. Objectif : avoir 50 nouveaux sites clés en main pour accueillir efficacement de nouvelles industries dès 2024.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] La République ne pliera jamais, ne transigera jamais, ne
cédera jamais
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Le gouvernement partage le deuil des familles, de la communauté éducative et (...) de la communauté nationale. Je salue l'héroïsme de celles et ceux qui semblent avoir voulu s'interposer pour éviter le drame.
> Nous n'avons aucune leçon à recevoir de LFI en matière de sévérité avec les géants du numérique. C'est notre majorité qui depuis 6 ans assujettit les GAFAM à l'impôt et à nos règles européennes.
> Projet de loi pour sécuriser et réguler l'espace
numérique] Nos concitoyens rencontrent chaque jour de l'insécurité sur Internet
et ça finit par saper leur confiance dans le numérique et nous-mêmes, comme
responsables politiques, comme famille politique, on ne peut pas soutenir sans
garantir à nos concitoyens et en particulier à nos concitoyens les plus
fragiles et les plus vulnérables.
Je pense à l'exposition des de nos enfants, même très jeunes, à des contenus
pornographiques. Je pense à l'exposition de nous tous et toutes, aux campagnes
de SMS frauduleux qu'on a tous reçu de la part prétendument de la Sécurité
sociale, des impôts, pour la vignette critères et qui n'ont comme seul objectif
de nous piller nos données personnelles ou bancaires.
Et pour cela, et bien, le projet de loi prévoit une peine de bannissement des
réseaux sociaux pour les auteurs de harcèlement.
C'est une mesure qui préviendra la récidive et qui, je l'espère, sera
suffisamment dissuasive pour amener un peu d'apaisement de pacification sur les
réseaux sociaux.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Au cœur de notre École républicaine, le terrorisme a frappé. C’est
la transmission même de la culture et du savoir qui est attaquée. Restons unis
et faisons face, ensemble.
> Le crédit d’impôt métiers d’art est un outil essentiel pour nos artisans d’art et s’inscrit pleinement dans la stratégie que nous portons en faveur de leur développement économique et de leur ouverture à des marchés étrangers.
Thomas Cazenave
(ministre délégué chargé des Comptes publics)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] À nouveau, notre République est attaquée dans ce qu'elle a de
plus précieux : son école, sa jeunesse. Je pense à l’enseignant qui a donné sa
vie en protégeant ses élèves, aux victimes, à leurs proches. Face à l’horreur
et la barbarie, soyons unis.
> Le budget vert vient concrétiser notre effort historique en matière de transition écologique. Il doit désormais nous servir de boussole pour réorienter nos dépenses vers des investissements durables.
> Et parce que l’État ne peut rien seul, j’étais cet après-midi au congrès Intercommunalités de France pour réaffirmer le rôle crucial qu’ont à jouer les collectivités locales dans le financement de la transition écologique. Le budget vert doit aussi être un outil pour elles !
Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et
de la Ruralité)
> Se rassembler pour construire ensemble les
territoires de demain. Au congrès des Intercommunalités
de France, le Gouvernement a rappelé le rôle
primordial des intercommunalités pour réaliser la territorialisation de la
transition écologique.
> C’est voté ! S’en prendre à élu = s’en prendre à un policier ou un gendarme, jusqu’à 7 ans de prison et 100 000 euros d’amende. C’est le sens du texte qui a été adopté hier au Sénat. Je suis fière d’avoir pu soutenir cette proposition au nom du Gouvernement.
Philippe Vigier
(ministre délégué chargé des Outre-mer)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Profonde tristesse et effroi face à l’assassinat d'un
enseignant à Arras. Mes pensées vont aux victimes, à leurs proches, aux
enseignants, élèves et parents. Toucher à notre école c'est s’en prendre à la
République entière. Face à la barbarie du terrorisme islamiste, restons unis.
Olivier Becht
(ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des
Français de l’étranger)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] La France a été odieusement attaquée en son coeur, dans
l'école de la République. Toutes mes pensées vont aux victimes, à leurs
familles, aux élèves, et au corps professoral dans son ensemble.
> Emmanuel Macron l’a rappelé ce soir : la France n’abandonne jamais ses enfants. Nous ne laisserons tomber personne. En tant que ministre des Français de l’étranger, je réaffirme notre soutien et l’aide permanente apportée par nos services à nos ressortissants en Israël.
> La Norvège est un partenaire prioritaire de la France en Europe du Nord. Je me réjouis du dynamisme de notre coopération, tant en termes d'échanges commerciaux que d'investissements.
Carole Grandjean
(ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] L’École de la République, pilier de notre société, a été
frappée par l’horreur. Je veux rendre hommage au professeur de français
lâchement assassiné, et adresser mes pensées émues aux blessés et à l’ensemble
de la communauté éducative. Fermeté et unité, face à cette tragédie.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Ils sont là ! Le 1er vol spécial en provenance
d’Israël vient
d’arriver à Paris. Cette solidarité, nous la devons à nos compatriotes. C’est
la France.
> J’ai réuni ce matin les associations environnementales dans le cadre de la revue des projets autoroutiers et de la planification écologique. Écouter, dialoguer, décider. Nous poursuivrons cette méthode. Une démarche inédite qui donnera lieu à des décisions courageuses.
Patrice Vergriete
(ministre délégué chargé du Logement)
> En cette semaine nationale des pensions de
famille, je souhaite saluer l’ensemble des travailleurs sociaux qui permettent
à des milliers de Français en situation de fragilité de prendre un nouveau
départ. La pension de famille est un modèle de solidarité qui a fait ses
preuves.
> Conscients de la complexité de
la rénovation pour les Français, nous allons simplifier l’accès aux aides. Il
n’y aura plus qu’un dossier à remplir pour toutes, tandis que le caractère
obligatoire de l’accompagnement par une personne agréée France Rénov’ sera
étendu.
Ce faisant, nous protégeons les Français de la flambée des prix de l’énergie
tout en réduisant l’empreinte carbone de l’habitat. En ce sens, nous illustrons
l’écologie à la Française telle que l’a définie le Président de la
République lors du Conseil de planification écologique.
Agnès Firmin Le Bodo
(ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de
santé)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Tristesse, émoi, horreur. Comme l’extrême courage du proviseur
qui ouvrira le lycée demain, « Nous faisons bloc, nous restons
debout »
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Chaque cas de violence faite aux enfants est un
drame. Nous devons toujours plus lutter contre cette brutalité. Des mesures
concrètes ont déjà été prises. Mais nous comptons sur vous et votre avis pour
aller plus loin : participez à la consultation sur agora.gouv.fr.
Sabrina Agresti-Roubache (secrétaire d’Etat chargée de la
Ville et de la Citoyenneté)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] L’horreur du terrorisme islamiste a encore frappé dans ce qui
est un sanctuaire, notre école, au Lycée Gambetta-Carnot à Arras. Je pense à ce
professeur au courage infini, symbole de nos valeurs républicaines. Mes pensées
vont aussi à ses proches et à toute la communauté éducative. L’obscurantisme ne
l’emportera pas. Nous resterons unis. Nous ferons nation.
> [Interdiction des manifestations pro-palestiniennes] Ces manifestations ne sont pas pro-palestiniennes, elles appellent à des messages de haine. Je n'ai pas vu la population palestinienne dans ces manifestations.
> Si on touche à un juif, on touche à la République. Si on touche à un musulman, on touche à la République. Nous sommes Français, unis.
> Je ne mets pas sur le même plan la réponse d’Israël face au groupe terroriste du Hamas, qui n’en a rien à faire des Palestiniens !
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Oui, l’Europe
change et la France est à l’initiative ! Pour
nous rendre collectivement plus forts et
solidaires dans un monde profondément bouleversé.
Chrysoula
Zacharopoulou (secrétaire d’Etat chargée du Développement, de la Francophonie
et des Partenariats internationaux)
> La solidarité internationale a été fortement touchée par l'accumulation de
crises majeures ces dernières années. À Marrakech, Bruno Le Maire
et moi avons échangé avec Ajay Banga, président de la Banque mondiale, pour bâtir un Nouveau pacte financier plus juste et plus efficace pour tous!
> La santé mondiale est un engagement fort de la France! Son financement est un défi et un des objectifs du Nouveau pacte financier.
Prisca Thevenot
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Face à l’attentat terroriste qui touche notre pays, mes
pensées vont aux victimes, à leurs familles, aux jeunes du lycée d’Arras ainsi
qu’à toute la communauté éducative. La diversité est notre force, l'unité est
notre bouclier contre la haine, la République fait bloc.
Patricia Mirallès
(secrétaire d’Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire)
> Le gouvernement continue d’œuvrer pour le pouvoir d’achat: revalorisation de +1,5% du point
de la pension militaire d’invalidité exceptionnellement avancée d’une année,
dès le 1er janvier 2024 au lieu de 2025.
Les crédits de l’Onacvg dédiés aux pupilles et orphelins de guerre majeurs passeront
de 1 à 5M€. Cette forte augmentation permettra
d’amplifier la politique de solidarité que la Nation doit aux enfants des
combattants et des victimes civiles de la guerre.
Pour la 2e année de ce nouveau mandat, le budget place le monde combattant, la mémoire et le lien
Armées-Nation-Jeunesse au cœur du développement de nos forces morales.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Immense tristesse face à cette violente attaque dans un lycée
d'Arras. Toutes mes pensées vont aux victimes, et aux proches de l'enseignant
assassiné. Je remercie également les policiers présents sur place pour avoir
interpellé l'auteur des faits.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] L'horreur vient de frapper un lycée d'Arras. Mes pensées vont à la
victime, aux blessés, à leurs familles. J'apporte mon plein soutien à toute la
communauté enseignante, aux élèves. Merci aux forces de l'ordre et de secours
mobilisées.
> Près de 400 millions d'€ sont dédiés essentiellement au déploiement de la Stratégie nationale de la biodiversité, que je présenterai prochainement. Ces moyens permettront la préservation et la restauration du patrimoine naturel dans tous les territoires.
> Pour stopper l’effondrement du vivant, l’État va consacrer plus d'1 milliard d'euros pour la biodiversité en 2024. Un budget inédit, à la hauteur de nos ambitions. Cette somme permettra d'engager des actions concrètes pour la préservation de nos écosystèmes.
> Face à l’urgence de la situation, nous sommes la dernière génération à pouvoir agir pour éviter le pire. C’est pour cela que le projet de loi de finances 2024 propose de mobiliser des moyens inédits pour la biodiversité, à la hauteur de nos ambitions.
> +475 millions d'euros par an : c'est le montant alloué aux agences de l'eau pour renforcer leurs moyens dans le cadre du Plan eau présenté par le Président de la République. Un budget historique et des moyens à la hauteur de nos ambitions pour économiser l’eau !
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> Le modèle social français est celui de la
solidarité maximale : la puissance publique prend en charge la totalité des
services : santé, école, chômage, retraites. La somme de ces services sont
garantis par la France.
> La question du travail est devenue un sujet important pour les Français. Dans notre société, il est un pilier de notre modèle social. Comme il est inscrit dans le Préambule de la Constitution de 1946x il est un droit et un devoir.
> [Avant-propos au rapport du Haut-commissariat au plan: «La
grande transformation du travail : crise de la reconnaissance et du sens du
travail»]
Un très grand trouble s’est développé dans notre société autour de la question du
travail. La société française n’est d’ailleurs pas la seule à subir une telle
remise en cause du statut, de l’image et de la place du travail dans la vie de
nos contemporains. La « grande démission » américaine, le départ d’un nombre
important de travailleurs, cadres notamment, est un symptôme brûlant de la
puissante vague de doute qui a submergé les esprits.
On croit à tort que cette mise en cause de l’intérêt et de la noblesse du
travail est récente. On se trompe fort. Le mot lui‑même travail
vient du latin tripalium qui signifie supplice et même un des pires supplices
imaginables, réservé aux esclaves fugitifs crucifiés sur trois pieux.
Rien n’est plus récent que la reconnaissance du travail.
Dans les sociétés qui nous précédaient, notamment les sociétés de castes, le
travail, entendu comme l’effort quotidien pour transformer le monde avec nos
mains et notre volonté, cet engagement était réservé aux basses castes. Dans la
société du Moyen‑Âge et même du début des Temps modernes, travailler
c’était déroger, c’était perdre son rang, déshonorer sa naissance et sa
famille. C’est par la terre d’abord que le travail a été réhabilité quand il
est apparu, disons à partir du XVIe siècle, que faire fructifier la terre était
un besoin universel, améliorable par l’intelligence et utile à la société. Puis
l’artisanat, conduit vers l’organisation de l’industrie, est apparu comme la
maîtrise d’une série de techniques, constamment enrichies par l’innovation,
après des siècles de stagnation et de répétition de tâches séculaires. Mais qui
aurait imaginé à Versailles, à la Cour du Roi, que n’ait jamais travaillé aucun
personnage d’importance ? Il faut ajouter que jusqu’au XIXe siècle, il n’y a
pas seulement des aristocrates méprisant le travail, mais très vite des
rentiers dont la réussite se mesure précisément au fait qu’ils sont dispensés
de travail.
L’universalité et la respectabilité du travail sont donc absolument récents dans
une société comme la nôtre. 150 ans, ce n’est rien. À peine deux ou trois vies
d’homme au masculin, et moins encore au féminin. L’installation du travail dans
un rôle de légitimation sociale, que nous croyons avoir toujours connu, est
donc un des plus récents des grands phénomènes sociologiques. Mais dès lors quelle
puissance ! C’est par le travail qu’on se définit, c’est le travail qui assure
l’épanouissement personnel et la reconnaissance sociale. Désormais, le travail
commence à l’école (« travaille bien à l’école et tu réussiras dans la vie »),
s’affirme dans la vie professionnelle, garantit le bien‑être de la
famille et par la retraite par répartition assure le versement des pensions des
« vieux travailleurs », selon le programme du Conseil national de la
Résistance. Au fond, le travail universel est précisément, depuis 150 ans, le
cadre principal dans lequel se reconnaît notre société.
Autour de cette primauté du travail s’est construit un système de valeurs.
L’affirmation de « l’honneur du travail » que Péguy défendit avec tant d’ardeur
et d’affection, la glorification du « travail bien fait », le travail porté par
Marx et ses épigones au rang d’agent du Progrès au même titre que le capital,
les travailleurs comme communauté majeure, y compris du débat politique,
c’était toute une vision du monde dans laquelle la société du XXe siècle reconnaissait
ses moyens d’émancipation et ses raisons de vivre.
Nous avions l’impression que cette place centrale serait pour toujours garantie
au travail. Nous nous trompions. Nous découvrons avec stupéfaction que cette
prééminence ne va plus de soi. Et alors que nous avons vécu dans une société où
tout le monde « cherchait du travail », où les « sans‑travail » se
sentaient marginalisés et exclus, où les permanences d’élus étaient pleines de
personnes qui demandaient qu’on leur « propose du travail », voilà que se
multiplient au contraire les signes d’un authentique rejet du travail, en tout
cas d’une remise en cause de son importance et de son caractère bienfaisant.
Les entrepreneurs, même dans des métiers réputés
valorisants, se plaignent de « ne trouver personne ». Beaucoup de jeunes, y
compris de jeunes formés, refusent des contrats de longue durée ou des contrats
à durée indéterminée. Les indemnisations pour perte d’emploi semblent
s’intégrer dans une organisation différente de la vie dans ces années qui
devaient être laborieuses.
La « crise du travail » apparaît à la une des grands magazines et fait craindre
un coup de frein brutal sur le développement de notre économie y compris dans
des secteurs cruciaux, le bâtiment et la restauration par exemple, ou de
pointe, le numérique et les métiers de l’ingénierie.
Cette crise du travail provoque des réactions d’incompréhension et de
lamentation. On a connu ces derniers temps revenir la déploration sur le thème
: « les jeunes n’aiment pas le travail », « génération trop gâtée », et mille
plaintes à l’avenant.
Il nous a paru intéressant, au Haut‑commissariat au Plan, de réfléchir
et de conduire l’enquête sur cette désaffection, non pas dans l’idée de la
condamner, mais d’en comprendre les raisons profondes, et de les prendre au
sérieux. Car nous postulons, contrairement à bien des jugements hâtifs, qu’il
ne s’agit pas de la paresse d’un peuple et de ses plus nouvelles classes d’âge,
mais d’un mouvement collectif qui s’analyse et s’élucide. Nous savons bien que
l’épidémie de Covid a joué un rôle dans ce regard nouveau et suspicieux porté
sur le travail. Elle a révélé, parfois à la plus grande surprise des
intéressés, que le travail à distance existait, qu’il était accessible à
beaucoup et que la vie pouvait être fort intéressante en mettant le travail à
distance. Mais le Covid, s’il a révélé des attentes et des doutes jusque‑là
inexprimés, n’explique pas tout. Ces doutes et ces remises en question,
l’épidémie les a révélés mais ne les a pas créés.
Nous croyons que ce mouvement de remise en question répond à des hiatus ouverts
depuis de longues années, compromettant la confiance que les travailleurs de
toute pratique, intellectuelle comme technique ou manuelle, mettaient dans leur
engagement professionnel.
Les raisons que cette note analyse sont de plusieurs ordres : l’organisation du
travail en tant que telle y a sa part, en augmentant la pression sur les
travailleurs, en fixant toujours plus haut les exigences qu’on leur impose ;
les technologies nouvelles, provenant notamment du numérique, si elles
facilitent un certain nombre de performances, multiplient aussi, et pas
toujours à raison, les sources de pression ; les questions de reconnaissance et
de progression salariale paraissent ne plus répondre aux aspirations légitimes
de celles et ceux qui s’engagent dans une carrière professionnelle ; les
menaces liées aux difficultés de financement de nos régimes sociaux font naître
la crainte d’une précarité nouvelle sur les droits dont nous relevons ; notre
goût national pour l’extrême centralisation (à Paris et en Île‑de‑France)
et désormais pour la même centralisation en direction des métropoles multiplie
les temps de trajets ; une inflation latente, monétaire et sectorielle, ne
permet plus aux travailleurs d’imaginer une progression de niveau de vie et une
protection de long terme de leurs acquis, notamment en matière de logement,
premier critère d’une réalisation personnelle et familiale, etc.
Cette réflexion ne serait pas sérieuse si elle ignorait d’autres composantes de
cette désaffection. Bien des jeunes considèrent que leur expérience
personnelle, essentielle à leur vie pour l’avenir est dans la multiplication
des découvertes et de la rencontre avec le reste du monde et avec des activités
jusqu’alors inconnues. L’exploration, nécessaire à leurs yeux, d’autres modes
de vie, d’autres continents, d’autres cultures ne leur paraît pas compatible avec
une pratique professionnelle qui les attacherait durablement. Cette dimension
d’attrait pour d’autres horizons ne relève ni des peurs ni des frustrations que
cette étude souligne. Elle est positive, mais n’en est pas moins un facteur de
limitation de l’attrait pour l’engagement professionnel notamment précoce. De
toutes parts, autrement dit, nombre des repères qui rendaient le travail désirable
et attrayant paraissent se fragiliser et se précariser.
Le parti pris de cette note est de penser que si nous identifions clairement un
certain nombre de ces fragilités nous pourrons sans doute mieux proposer une
vision mobilisatrice pour que le travail, nécessaire au maintien de notre
vitalité nationale et à la protection de notre modèle social, redevienne un
horizon aimable et désirable.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Indigné et révolté par l'attaque perpétrée à Arras. La
République a, à nouveau, été frappée en plein cœur. Là où elle instruit ses
enfants pour en faire des citoyens libres et éclairés. Elle doit être
impitoyable avec ses ennemis. Ils ne passeront pas.
Sylvain Maillard (président du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Trois ans après l’assassinat de Samuel Paty, l’École de la
République est à nouveau la cible du terrorisme islamiste, avec cette ignoble
attaque survenue au Lycée Gambetta-Carnot d’Arras. Toutes nos pensées vont aux victimes et à leurs proches,
ainsi qu’à toute la communauté éducative et à leurs élèves. Nous ne céderons
jamais face à l’obscurantisme.
> En plus de déshonneur de se coucher devant les terroristes islamistes du Hamas, Mélenchon essaie de propager une minable fake news [à l’encontre de Renaissance].
Benjamin Haddad
(porte-parole du groupe à l’Assemblée nationale)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Horreur à Arras. Toutes mes pensées aux proches de la victime
et aux blessés dans cette attaque épouvantable. Quand on attaque un lycée,
c’est toute la République qui est attaquée.
> Le Hamas est une organisation terroriste à but génocidaire. Dans sa charte aujourd'hui, les juifs sont désignés comme des porcs, des singes.
> Le Hamas est un mouvement islamiste génocidaire déterminé à détruire Israël. Il a mené des attentats terroristes pour torpiller les accords d’Oslo. Aujourd’hui il massacre les civils israéliens. Il n’y a pas de dialogue politique ou de paix possible avec le Hamas au pouvoir.
> Vengeance ? Non: un désir légitime de sécurité des Israéliens face au terrorisme du Hamas. Et derrière le Hamas, le régime théocratique iranien qui veut torpiller le dialogue avec les pays arabes comme l’Arabie Saoudite.
> Il ne peut pas y avoir de paix ou de dialogue possible tant que le Hamas est au pouvoir, et prend les Palestiniens de la bande de Gaza en otage.
> La France Insoumise reproche au président de ne pas appeler à un cessez-le-feu. Traduisons les : ils ne veulent donc pas qu’Israël se défende après les attentats; ils veulent que le Hamas soit sauvé. Merci à la France de défendre ses valeurs démocratiques face à la barbarie.
> Israël, Arménie, Ukraine : C’est une avalanche de crises dans notre voisinage. Turquie, Russie, Iran: les régimes autoritaires poussent leur avantage. L’Europe doit se réarmer, sur le plan intellectuel, militaire, industriel pour défendre ses valeurs démocratiques et la sécurité de ses citoyens.
Pieyre-Alexandre
Anglade (député)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] L'horreur frappe à nouveau à Arras, où un enseignant a été assassiné à coups de couteau et deux
personnes grièvement blessées. Mes pensées émues vont à ce professeur, sa
famille, ses collègues et tous les élèves. Nous devons rester unis face à la
barbarie.
> La France agit pour éviter toute extension du conflit. En lien avec les acteurs dans la région et nos partenaires européens et américains, Emmanuel Macron est à l’initiative pour éviter tout engrenage dans la région.
> L’indignité de Mélenchon ce soir est absolue. Le Hamas n’a pas « déclenché une opération de guerre ». Le Hamas a perpétré des actes terroristes barbares contre des femmes, des enfants, des bébés, des personnes âgées, qui ont été lâchement assassinés parce que juifs.
> Le RN voulait « piéger » la majorité avec sa niche parlementaire. Il a surtout montré la faiblesse de ses députés et de ses propositions. C’est un échec retentissant pour Marine Le Pen incapable de faire adopter le moindre texte, grâce à la majorité.
Guillaume Kasbarian (député)
> Je ne laisserai pas le RN instrumentaliser la
question arménienne. C'est avant tout son ami Russe qui a lâché les Arméniens.
D'ailleurs, si Marine Le Pen veut se rendre
utile, qu'elle aille convaincre son ami Viktor Orban d'arrêter d'importer du
gaz d'Azerbaïdjan.
Mathieu Lefèvre (député)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Le terrorisme islamiste est une gangrène absolue. Nous
lutterons contre lui jusqu’à sa mort. Partout sur le territoire de la
République. Attaquer un lycée, c’est s’en prendre à tous les Français, à notre
projet républicain.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Attaquer, une nouvelle fois, le sanctuaire que devrait être
l'école. La barbarie à l'œuvre. Soutien à la communauté éducative et aux
élèves. Reconnaissance aux forces de l'ordre et aux secours. (…)
Recueillement, gravité et détermination : face à l'urgence et la nécessité de
l'Union, nous, Européens et démocrates, sommes engagés à défendre ce que nous
sommes
> Face à la gravité de la situation internationale, l’Union européenne doit s’affirmer comme puissance d’équilibre. Notre parti européen y contribue, renforcé par l’adhésion de nouveaux membres.
● Parti radical
> Ignoble attaque au couteau ce matin au lycée Gambetta d'Arras. L'école, symbole de la République, est à nouveau la cible du terrorisme. Toutes nos pensées aux proches de la victime, aux blessés, et à la communauté éducative.
Laurent Hénart
(président)
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Le lycée Gambetta d'Arras a été frappé ce matin par l'horreur. Mes pensées vont vers la
victime, les blessés et leurs familles. J'exprime mon soutien à toute la
communauté éducative une nouvelle fois touchée. Merci aux forces de l'ordre et
de secours qui sont mobilisées.
> Emmanuel Macron a raison d’affirmer le soutien de la France à Israël et le devoir d’éradiquer le groupe terroriste du Hamas . Libération des otages, soutien humanitaire aux Palestiniens, désescalade au Proche-Orient, laïcité et ordre républicain en France sont notre cap.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Une fois encore un attentat terroriste islamiste frappe notre
pays. Arrêtons de nous diviser, de nous invectiver, serrons les rangs. Nous
voulons tous qu’un professeur puisse enseigner en France sans risquer sa vie.
Nous voulons tous que notre nation s’unisse, qu’on y vive en sécurité et dans
la concorde.
> Depuis que nous sommes au Parlement Européen, nous sommes sans concession et avons obtenu de la Commission qu’elle ne finance aucune association dont les activités sont contraires aux valeurs européennes et se fasse rembourser en cas de doute.
> Suspendre en un tweet 600 millions d’euros pour la population palestinienne, il n’en avait pas le droit, il n’a consulté personne. J’appelle très clairement à la démission du commissaire Olivér Várhelyi.
> J’entends le RN afficher son soutien à Israël. Et je me demande comment Marine Le Pen concilie le soutien à Israël et à l’un de ses pires ennemis [Bachar Al-Assad]. Le RN se moque du monde, y compris sur les sujets les plus graves.
Pascal Canfin
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Je suis de tout cœur avec les Arrageois, les enseignants et
les élèves du lycée Gambetta. Ce lycée est celui de mon enfance. Nous
résisterons à la déstabilisation en étant unis. La France est bien plus forte
que les idéologies de mort qui cherchent à la provoquer.
> Comme prévu il n’y a pas de majorité qualifiée [au Parlement européen] pour soutenir la proposition de réautorisation du glyphosate pour 10 ans sans restrictions d’usage. Nous appelons encore une fois Ursula von der Leyen à modifier cette proposition inacceptable.
> Avec la nouvelle prime rénov’ jusqu’a 90% du coût des travaux d’isolation sont pris en charge ! Aux propriétaires de passoires thermiques G c’est le moment de lancer les travaux. C’est une mesure pour le climat et de justice contre la précarité énergétique.
Laurence Farreng
> [Assassinat du professeur Dominique Bernard par un islamiste à Arras] Terrible, terrifiant… la mort et la barbarie frappent encore dans ce lieu sacralisé qu’est l’école. À nouveau un enseignant tué dans l’exercice de ses fonctions, deux blessés. Intolérable.
Valérie Hayer
> Unité nationale et solidarité avec Israël. La cause palestinienne n’est pas représentée par un groupe terroriste. La France portera toujours la voix de la recherche de la paix. Le Président Emmanuel Macron plus clair que jamais : ne cédons rien à la haine.
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