Quand Donald Trump est apparu sur la scène mondiale (il a toujours été un acteur de la politique américaine depuis les années 1980 même s’il était d’abord un promoteur et un animateur de télévision), on a cherché, dans nombre de pays, des comparaisons nationales pour décrire une sorte de personnage à la fois clown, haineux, narcissique au dernier degré, menteur et complotiste qui pourrait être un Trump local.
A l’époque, la premier nom qui venait à la bouche en France était celui de Jean-Marie Le Pen, cet extrémiste radical qui faisait l’actualité par ses constantes transgressions et insultes envers ses opposants et les journalistes.
Le bonhomme semblait bien correspondre avec son passé de poujadiste (c’est-à-dire de populiste démagogue), sa guerre en Algérie où il s’est vanté d’avoir torturé et ses diverses occupations comme celle de vendre des disques de chants nazis.
Maintenant qu’il est à la quasi-retraite – mais toujours aussi haineux –, on s’était dit qu’il n’y avait plus personne qui pouvait endosser le costume de «Trump français».
On avait bien tort!
Non seulement on en a trouvé un mais il semble encore plus correspondre à la mentalité et au comportement du populiste américain.
Son nom: Jean-Luc Mélenchon.
Certains diront que le leader de LFI (même s’il n’a plus de titre officiel dans le parti) est à gauche alors que Trump est à droite.
C’est vrai.
Mais ils partagent tous les deux la même haine de la démocratie républicaine libérale, la même foi dans leur destin d’autocrate voire de despote, appelant tous les deux à un renversement du pouvoir en place dans leurs pays respectifs.
Tous deux profèrent des insultes, des mensonges, des fake news et de théories élucubrationistes (complotistes).
Tous deux ont des fan(antique)s qui rêvent d’en découdre constamment contre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux et leur promettent les geôles de leur futur régime en cas de victoire de leur héraut.
Même si Trump a été président des Etats-Unis et Mélenchon a échoué à être celui de la France, ils crient systématiquement à la fraude électorale, ne reconnaissent pas les victoires de leurs opposants et n’ont jamais été majoritaires dans leur pays (rappelons que Trump a gagné la présidentielle de 2016 alors que son opposante, Hillary Clinton, a récolté plus de trois millions de voix de plus que lui).
Et aujourd’hui, aux Etats-Unis et en France, ils sont les deux principales menaces contre l’ordre démocratique et la république.
Centristement votre.
Le Centriste
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