Depuis le 18e siècle, la chevauchée sanglante du Hamas en Israël du 7 octobre est le troisième acte terroriste le plus meurtrier pour des civils français (31 morts selon le dernier bilan communiqué par Emmanuel Macron) après le 13 novembre 1995 à Paris (131 morts) et le 14 juillet 2016 à Nice (86 morts).
C’est dire que la France a été touchée directement par cette barbarie qui a fait 1400 morts selon le dernier bilan.
Et c’est pourquoi on est assez surpris que nombre de politiques, notamment à l’extrême-gauche aient «oublié» de condamner le Hamas ou de le qualifier de terroriste.
Leur haine envers Israël, leur vision romantique du combat libérateur selon eux du Hamas et de tous les terroristes palestiniens, leur combat contre la démocratie républicaine libérale sont les explications qui font qu’ils ne sont même pas capables de condamner des tueurs qui ont abattu froidement 31 de leurs compatriotes innocents.
D’autant que reconnaître ces victimes serait reconnaître la responsabilité du Hamas alors qu’ils accusent Israël d’être responsable du massacre en l’ayant provoqué et qu’ils considèrent l’organisation terroriste comme des «résistants» défendant une juste cause.
Mais on ne peut être étonné de ce manque d’humanité flagrante quand on sait que cette extrême-gauche dont fait partie LFI rêve d’un grand soir révolutionnaire qui serait évidemment sanglant avec nombre de victimes inévitables selon eux.
Heureusement, il reste les démocrates pour prendre la dimension de cet acte terroriste et de faire le deuil sans équivoque de ces morts comme ils l’avaient fait pour ceux du 13 novembre ou du 14 juillet, comme ils l’avaient fait pour ceux de Charlie ou du supermarché casher, comme ils l’avaient fait pour Samuel Paty et Dominique Bernard.
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