samedi 12 août 2023

Propos centristes. France – Taux de chômage stable / Réforme des retraites / Circulation de la covid19 / Production d’électricité / Plan export / Niger…

Voici une sélection, ce 12 août 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Catherine Colonna (ministre de l’Europe et des Affaires étrangères)
> [Niger] Comme les chefs d'Etat de la région, l'Union européenne demande la libération immédiate du Président Bazoum et de sa famille, et le retour à l'ordre constitutionnel.

 

Olivier Dussopt (ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> Malgré l'inflation, le taux de chômage est stable à 7,2% au 2e trimestre 2023 au cours duquel notre économie a créé plus de 20000 emplois nets. Cela traduit une légère augmentation de la population active et le maintien du taux d'emploi à un niveau historiquement haut le montre.

> Réforme des retraites : Publication des décrets relatifs aux petites pensions, au minimum vieillesse et aux droits des aidants et des orphelins.
- Revalorisation des petites pensions, pour 1 nouveau retraité sur 4 chaque année (soit 200000), et 1,7M de retraités actuels
- Facilitation du recours au minimum vieillesse
- Création d’une pension de réversion pour les orphelins
- Instauration de droits à retraite pour les aidants. (…)
Cette revalorisation historique des petites pensions est la traduction la plus claire de notre engagement pour l’amélioration du pouvoir d’achat des retraités les plus modestes, aujourd’hui comme demain. Notre réforme des retraites bénéficie davantage aux plus modestes, mais également davantage aux femmes. Ces décrets concrétisent de nouveaux droits et met fin à certaines inégalités qui prévalaient jusqu’alors : pour les petites pensions, pour les aidants, pour les orphelins. Ils traduisent clairement le caractère redistributif de la réforme, qui demande aux travailleurs qui le peuvent de travailler plus longtemps, au bénéfice des retraités les plus modestes.

> Réforme des retraites : Publication des décrets sur la prévention de l’usure professionnelle.
- Création d’un Fonds d’1Md'€ pour la prévention de l’usure
- Amélioration du C2P
- Financement de formations et de reconversions pour les salariés exposés aux métiers difficiles. (…)
La mobilisation de tous dans la prévention de l’usure professionnelle – pouvoirs publics, branches professionnelles, entreprises – est un axe central de la réforme des retraites. Par la création d’un Fonds doté d’1 milliard d’euros pour la prévention, par l’amélioration du C2P, par le financement de formations et de reconversions pour les salariés exposés aux métiers difficiles : ces décrets viennent concrétiser le tournant de la prévention, condition nécessaire pour améliorer les conditions de travail et accompagner l’allongement de la durée d’activité. J’invite les partenaires sociaux à se saisir du nouveau Fonds d‘investissement dans la prévention de l’usure professionnelle au sein de la branche AT-MP pour le rendre pleinement opérationnel dès cette année.

> Réforme des retraites : Publication des décrets relatifs aux transitions.
- Faciliter les transitions entre l’activité et la retraite.
- Ouvrir la retraite progressive aux fonctionnaires et aux libéraux.
- Gagner des droits et augmenter sa pension par le cumul emploi-retraite.
La retraite progressive et le cumul emploi-retraite sont des réponses sur-mesure pour concilier préservation du pouvoir d’achat et transitions en douceur vers la retraite. Jusqu’à la réforme des retraites, les agents publics et les professions libérales étaient exclus de la retraite progressive, et les périodes travaillées en cumul emploi-retraite ne permettaient pas d’améliorer sa pension. En corrigeant les injustices du passé, ces décrets concrétisent notre engagement de rénover les transitions entre l’activité et la retraite.

 

Sylvie Retailleau (ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> Le Président Emmanuel Macron s’y était engagé, cela est désormais une réalité : l’arrêté instaurant une quatrième année de formation pour les médecins généralistes est paru au journal officiel.
La médecine générale était la seule spécialité à n’avoir que 3 années de formation en 3ème cycle. Cet allongement, va permettre un accompagnement plus fort des jeunes professionnels et une meilleure réponse aux besoins de santé, partout en France.

 

Aurélien Rousseau (ministre de la Santé et de la Prévention)
> Avec les équipes des ARS, nouveau point sur la situation des services d’urgences en métropole et outre-mer, et sur la circulation du covid19, faible, mais que nous suivons de près. Les gestes barrières restent les réflexes les plus efficaces pour se protéger et protéger les autres.

 

Stanislas Guerini (ministre de la Transformation et de la Fonction publiques)
> Retraite progressive : possibilité pour un actif de passer à temps partiel tout en bénéficiant d’une partie de sa pension de retraite, deux ans avant l’âge légal de départ. Avant les fonctionnaires n’étaient pas concernés par ce dispositif, c’est dorénavant le cas.

 

Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> C'était un angle mort de notre droit. Avec le projet de loi numérique que je porterai à la rentrée à l'Assemblée nationale, publier un deepfake pornographique d'une personne sera désormais puni jusqu'à 3 ans de prison et 75 000€ d'amende.

 

Olivier Becht (ministre délégué chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité et des Français de l’étranger)
> On a le recul du déficit de l'énergie, qui s'explique à la fois par le redémarrage de nos centrales nucléaires, qui étaient en maintenance l'année dernière, après deux années de Covid, et qui a nécessité d'importer beaucoup plus d'énergie. Nous avons les prix de l'énergie qui ont reculé sur les marchés, mais qui ne sont pas encore de retour totalement au niveau du pré-Covid. Et il y aussi le taux de change entre l'euro et le dollar qui, rappelez-vous, s'était pas mal déprécié l'année dernière ; il est aujourd'hui un peu meilleur. Tout cela, ça aide au niveau de l'énergie et ça explique, effectivement, que la balance des biens revienne d'un déficit qui était de 89 milliards au semestre 2 de l'année 2022 à 54,4 milliards d'euros sur ce semestre 2023. En revanche, il y a, au-delà de l'énergie, une véritable amélioration, de l'ordre de 7 milliards, lorsque l'on enlève l'énergie, qui est due, en réalité, à la bonne performance d'un certain nombre de secteurs. Je pense notamment à l'aéronautique. Je pense à l'automobile, aussi, qui bondit de +8%, grâce notamment à la vente de véhicules électriques. Je pense aux cosmétiques, qui bondissent de 7%, et même au textile, qui bondit de 3%. Donc il ne faut pas mettre ce bon résultat exclusivement sur le compte de l'énergie, c'est aussi la bonne performance de nos entreprises, de nos grands groupes, mais aussi de nos PME, puisqu'elles sont de plus en plus nombreuses à exporter.

> [Electricité] Nous allons désormais produire le niveau de production que nous avions en électricité grâce au nucléaire. D'ailleurs, nous recommençons à exporter de l'électricité, ce qui montre que, là aussi, la balance énergétique s'améliore. En revanche, sur l'énergie, nous demeurons évidemment dépendants des importations de gaz ou de pétrole. Nous avons besoin de pétrole pour faire voler nos avions, pour faire naviguer nos navires de fret ou encore, bien sûr, pour faire rouler la plupart de nos automobiles. Donc, cette dépendance, on ne va pas s'en passer rapidement, et donc, forcément, nous sommes plus sensibles à la volatilité des prix de marché.

> Nous avons repris nos exportations d'énergie vis-à-vis de nos voisins européens et nous répondrons présent vis-à-vis de nos voisins et amis allemands s'ils ont besoin de davantage d'électricité, puisque nous sommes désormais, grâce au redémarrage de ces centrales nucléaires, en capacité de retrouver notre niveau de production.

> [Commerce extérieur] La stratégie de la France est à la fois de continuer à appuyer ses grands groupes, ceux qui tirent la croissance de nos exportations. Vous l'avez dit : l'aéronautique, les cosmétiques, le luxe, bien sûr le secteur agricole, mais aussi la pharmacie, la chimie, et désormais aussi l'automobile, c'est une bonne nouvelle. Et puis, la stratégie, c'est surtout, aujourd'hui, de pousser nos petites et moyennes entreprises à l'export. Nous avons des chiffres très encourageants, nous avons plus de 148.000 entreprises qui sont désormais à l'export. Mais cela reste insuffisant, notamment par rapport à nos voisins ; les Italiens en ont 200.000, les Allemands 300.000-350.000. Donc il faut porter ces petites et moyennes entreprises à l'export. Elles le savent, lorsqu'elles vont à l'export, c'est une stratégie gagnante. D'abord, parce qu'elles diversifient les risques, elles ne mettent pas tous les œufs dans le même panier, comme on dit, donc s'il y a un marché qui se retourne, elles ne sont pas dépendants d'un marché unique, elles sont dans la diversification de leurs risques. Et puis, derrière, c'est aussi une stratégie gagnante en termes de chiffre d'affaire, puisque les entreprises qui vont à l'export gagnent généralement, dès la première année, plus de 150.000 euros de chiffre d'affaires. C'est évidemment quelque chose de très important pour nos PME, parce que ça permet aussi de créer de l'emploi derrière et puis de distribuer de meilleurs salaires dans les entreprises. C'est une stratégie qui est gagnante-gagnante.

> [Objectif de 200.000 entreprises exportatrices en 2030] Non seulement il me paraît atteignable, j'aimerais bien même d'ailleurs l'atteindre avant 2030. Je pense qu'il faut se fixer des objectifs ambitieux. Le chemin que nous avons mené, depuis maintenant quelques années, montre que nous pouvons y arriver, grâce notamment à la fameuse stratégie de Roubaix et à la mise en place de la Team France Export, et la réponse est oui, nous allons encore davantage accompagner les entreprises, avec la Team France. Un nouveau plan export sera dévoilé par le Gouvernement, d'ici à la fin août, et l'objectif, c'est vraiment de prendre en charge l'accompagnement des entreprises, puisque nous pouvons démontrer aujourd'hui que 94% des entreprises qui sont accompagnées se maintiennent à l'export l'année suivante et les années suivantes, alors que moins de 40% des entreprises qui ne sont pas accompagnées arrivent à se maintenir à l'export. Donc on voit bien que l'export est un pari, c'est un pari gagnant, mais c'est un pari gagnant si on se fait bien accompagner. On a aujourd'hui tout un écosystème, grâce à Business France, grâce aux chambres de commerce et d'industrie, grâce à Bpifrance, aux Régions, mais aussi aux conseillers du commerce extérieur de la France, pour y arriver. Avec des moyens financiers derrière, il n'y a pas de raison qu'on fasse moins bien que nos amis italiens ou que nos amis allemands.

> [Plan export] L'esprit de ce plan, c'est de faire en sorte que les PME aient le réflexe export. Et ça, c'est d'abord un état d'esprit qu'il faut donner à l'ensemble des chefs d'entreprise aujourd'hui qui, évidemment, sont en capacité d'aller à l'exportation. Nous allons donc faire beaucoup de porte-à-porte pour accompagner les chefs d'entreprise dans la réflexion vers l'export. Nous allons mettre des moyens, y compris des moyens humains, au service des entreprises, pour les aider à l'intérieur de l'entreprise à aller à l'exportation, en plus de ce qui existe aujourd'hui, déjà, à l'international, par exemple avec les VIE. Ce sont des mesures très concrètes, très pragmatiques, qui auront vraiment pour objet d'accompagner le chef d'entreprise dans sa démarche d'internationalisation. Je suis certain que nombre de chefs d'entreprise répondront présent à l'appel, parce qu'aller à l'exportation, encore une fois, c'est bon pour l'entreprise, ça permet de diversifier les risques, dans une période où l'on voit bien que les chocs se multiplient, les chocs sanitaires, démographiques, climatiques, géopolitiques. Donc il est important de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Et puis derrière, c'est important pour la France aussi, parce que la situation dans laquelle nous sommes, maintenant, depuis vingt ans, lorsque l'on importe plus que l'on exporte, eh bien, au final, on appauvrit le pays. Ce n'est pas un déficit public, mais c'est un déficit de la nation, c'est la France qui s'appauvrit. Et moi, je suis persuadé que la France peut redevenir une grande puissance exportatrice. Elle l'était par le passé. Elle a tous les atouts pour le redevenir. Il y a bien sûr la réindustrialisation qui est compliquée, mais le fait de porter nos PME à l'export, ce doit être aujourd'hui une grande cause nationale.

 

Agnès Firmin Le Bodo (ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé)
> C’est fait, parution au JO du jour des décrets permettant l’élargissement des compétences de vaccination pour les sages femmes, infirmiers et pharmaciens. L’accès à la vaccination sera ainsi facilité et élargi.

 

Fadila Khattabi (ministre déléguée chargée des Personnes handicapées)
>
L’incendie de Wintzenheim a bouleversé notre pays. Je suis aux côtés des familles de victimes et des professionnels pour m’assurer que tout est mis en œuvre pour garantir leur accompagnement. Le Gouvernement reste pleinement mobilisé avec l’ensemble des acteurs sur le terrain.

 

Laurence Boone (secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> La France bénéficie d’un total de 39,4 milliards d’euros de subventions européennes, dont 46% sont alloués à la transition verte et 21% à la transformation numérique de l’administration publique, de l’enseignement et du secteur privé.

 

Partis politiques

● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Guillaume Kasbarian (député)
> Le rappeur Médine aux universités d'été d'EELV et de LFI? Inviter ce genre de personnage autour d'un thé m'inspire un profond dégout. On attend autre chose de la gauche que de se vautrer dans la fosse à purin.

 

Maud Bregeon (députée)
> [Le Conseil d’Etat suspend en référé la dissolution de Soulèvements de la terre] Soutien à nos agriculteurs qui ont vu leurs biens saccagés et à nos gendarmes qui ont été attaqués. Espérons sincèrement que la décision « au fond » permettra de faire respecter le droit de propriété et tirera les conséquences des violences.

 

Mathieu Lefèvre (député)
> Et dire que EELV et la LFI s’affichent avec ce sinistre personnage. Leur rentrée politique est une grave sortie de route, antisémite et misérable. La gauche est-elle encore républicaine ? Ce monsieur Médine n’a rien à faire dans le champ du débat public.

 

● Parti radical
David Valence (député)
> Le Parti radical propose que soit reconnu à tout citoyen un principe d’autodétermination ultime, la capacité de choisir les conditions dans lesquelles on veut vieillir, dans lesquelles on veut vivre sa fin de vie…

 

 

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