mardi 29 août 2023

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Oui, nous devons!

En 2008, le slogan de la campagne de Barack Obama fut le célèbre, «Oui, nous pouvons!» («Yes, we can!»)

La situation du monde aujourd’hui avec les menaces sur notre environnement, notre liberté, notre sécurité, en résumé, sur notre existence doit nous faire passer du «Yes, we can!» à «Yes, we must»

D’une volonté de changer le monde tout en préservant les avancées positives de l’Humanité, il convient de passer à un devoir de nous atteler à cette tâche avant qu’il ne soit trop tard.

Savoir que nous pouvons n’est plus suffisant.

Cela est évidement une obligation en matière d’environnement où il n’est plus temps de se demander si nous voulons sauver notre espèce de multiples catastrophes dans lequel nous entraînerons une grande partie du vivant de la planète.

Agir, ici, n’est pas une option.

Mais, c’est également le cas pour les valeurs humanistes qui forme la matrice des régimes démocratiques dans lesquels une partie de la population mondiale vit tandis qu’une autre vit de l’espoir de les conquérir.

La protection de notre environnement et la défense de la démocratie font partie de la sécurité globale qui demeure fragile partout sur la planète et qui impacte l’existence de nous tous et plus particulièrement celle des plus faibles.

Changement climatique et pollution, offensive des régimes et des idéologies totalitaires, précarisation et violences, les défis ne manquent pas.

Et nous n’avons pas d’excuse, nous, l’Humanité, car si nous le devons c’est parce que nous le pouvons!

Oui, il nous est possible d’agir, nous en avons les moyens intellectuels, technologiques et physiques.

Encore faudrait-il que notre espèce est une once de lucidité et de responsabilité pour s’unir er s’attaquer à changer ce monde.

Car je ne suis pas un naïf idéaliste qui croit qu’il faut seulement appeler les gens à de donner la main et former une chaîne humaine de huit milliards d’individus (chiffre de la population mondiale à la fin de l’année).

Mais je sais aussi que nous n’avons pas le choix de nous «mettre du plomb dans la tête» si nous voulons vivre la meilleure existence possible, voire si nous voulons tout simplement exister et non devenir une espèce en voie d’extinction…

Au-delà des déclarations de principes, des initiatives exemplaires, des réalisations collectives, c’est le logiciel de nos comportements globaux qu’il nous faut absolument mettre à jour le plus rapidement possible avant de créer des situations irrémidédiables aux conséquences cataclysmiques.

Il faut que nous soyons conscients qu’il nous faut être dans l’action et non la réaction, ne pas attendre que les problèmes deviennent pratiquement insolubles pour nous résoudre à les affronter…

Et c’est parce que nous savons que nous le pouvons que nous le devons.

 

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