Voici une sélection, ce 22 juillet 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.
► Union Européenne
♦ Renew Europe
(groupe centriste et libéral au Parlement européen)
[Nota: les propos tenus par les députés européens français sont à lire dans
Propos centristes France]
> > 80% des déchets trouvés dans l’océan sont en
plastique !
Il y a deux ans, l’UE a interdit le plastique à usage unique. C’était une étape
importante.
Nous devons renforcer la prévention des déchets:
- Cesser d’utiliser des emballages inutiles
- Rendre les emballages recyclables d’ici 2030
- Créer des règles claires pour les entreprises et les consommateurs
> Il y a plus de 49 ans, Chypre a changé à jamais lorsque
l’armée turque a lancé une invasion, ce qui a conduit à l’occupation illégale
de 37 % du territoire chypriote
Nous n’accepterons jamais une solution à deux États.
Renew Europe soutient la relance du processus de paix et la réunification de
l’île.
Soraya Rodriguez
> Une étude de l’ONU conclut que plus de 7 millions d’enfants sont
privés de liberté dans le monde.
L’UE doit élaborer des politiques qui donnent suite à ses recommandations pour empêcher cela.
> Après de dures négociations au Parlement, nous pouvons dire aujourd’hui avec satisfaction que nous sommes mandatés pour entamer un dialogue avec la Commission et le Conseil afin d’avoir une loi sur la restauration de la nature. Un bon état de la biodiversité est la garantie de notre développement durable.
Catharina Rinzema
> Un accord sur les minéraux
critiques entre l'UE et les États-Unis est une étape nécessaire pour réduire
notre dépendance à l'égard de la Chine pour les technologies propres. Nous
avons besoin d'une coopération plus forte avec les États-Unis, notre plus grand
partenaire stratégique, en matière de commerce et de transition écologique.
Morten Helveg
Petersen
> Je me félicite de ce résultat.
Nous ouvrons la voie à une transition verte plus rapide en maintenant le marché
au centre de la réforme. Notre effort pour améliorer les infrastructures et les
échanges transfrontaliers d'énergie arrive au bon moment. Maintenant, nous donnons
le ton vers l'union de l'énergie qui mettra une fois pour toutes fin à notre
dépendance vis-à-vis du gaz russe, garantira une énergie verte bon marché aux
citoyens européens et apportera une contribution significative à l'économie
verte de l'Europe.
Petras Auštrevičius
> [Biélorussie] Le régime
autoritaire de Loukachenko persiste à opprimer, à abuser et à emprisonner
injustement des citoyens biélorusses pacifiques. Cette politique de suppression
systématique d’individus à l'esprit critique, de l'opposition politique et des
organisations de la société civile est intrinsèquement incompatible avec les principes fondamentaux
de l'humanité. Renew Europe reste fermement engagé à exprimer sa solidarité
avec la nation bélarusse, qui s'efforce sans relâche d'établir un Bélarus
démocratique et indépendant. Nous nous engageons de tout cœur à soutenir leurs
justes efforts.
Nicola Danti
> La cybersécurité doit devenir
une priorité pour l'industrie et les consommateurs. Avec le Cyber Resilience
Act, les produits connectés seront plus cybersécurisés, les vulnérabilités
seront corrigées et les cybermenaces pour nos citoyens seront minimisées.
L'Europe doit créer une culture de la cybersécurité et investir dans les
cybercompétences et aptitudes : grâce à ce règlement, nous serons mieux
préparés à nous défendre contre les cyberattaques en constante augmentation .
Morten Løkkegaard
> Nous menons une guerre qui
s'intensifie dans le cyberespace. Cette proposition législative protégera les
citoyens et les entreprises de l'UE en améliorant la sécurité des objets
connectés à l'internet. Cependant, nous devons également stimuler l'innovation
et protéger les start-up et les PME de charges administratives inutiles. Entre
autres choses, nous soulignons la nécessité de sas réglementaires dans les
États membres pour permettre à l'innovation de prospérer. Il est vital pour les
entreprises européennes d'assurer leur sécurité, ainsi que leur compétitivité
mondiale et leur innovation future.
Ivars Ljabs
> Cette nouvelle législation garantira que les systèmes informatiques
des administrations publiques communiquent et interagissent entre eux de
manière fluide. Il aidera les citoyens et les entreprises à bénéficier de
services publics au-delà des frontières nationales tout en économisant du temps
et des ressources. Les nombreux systèmes informatiques existants et futurs des
administrations publiques européennes devraient avoir une langue commune,
c'est-à-dire la capacité de se parler instantanément et directement dans la
même langue. Aujourd'hui, beaucoup d'entre eux parlent dans une sorte de sabir.
Il est essentiel de veiller à ce que les systèmes construits à l'aide de
dizaines de milliards de fonds de l'UE soient interopérables avec les systèmes
de toute l'Europe dès le premier jour.
● Allemagne
♦ Gouvernement
Christian Lindner (ministre des Finances)
> On le dit volontiers, mais on n’épargne pas pour les familles, les
enfants et l’éducation. Les prestations de la politique familiale de la
Confédération sont financées plus fortement par rapport à 2019, à
18,4 milliards d’euros.
> Pour le FDP, la priorité a toujours été de ne pas laisser l’État profiter de l’inflation. C’est pourquoi il était bon et juste que la loi de compensation de l’inflation prenne des mesures décisives contre les charges fiscales involontaires.
> Avec des coûts d’intérêts élevés et, en même temps, une inflation élevée, nous ne pouvons pas nous contenter de parler de dettes inépuisables et de répartition. Nous devons à nouveau nous concentrer sur la création de richesses.
> Nous ne sommes qu’au début d’un processus visant à rendre le budget plus tourné vers l’avenir, car notre prospérité ne se maintient pas d’elle-même. Nous devons créer de nouvelles marges de manœuvre en renforçant maintenant notre compétitivité.
> Je partage l’opinion selon laquelle il ne serait pas judicieux de compenser durablement des prix élevés de l’énergie par des subventions. Nous devons plutôt améliorer les conditions-cadres pour une meilleure offre d’énergie et des conditions d’implantation pour l’industrie dans son ensemble.
> Ce qui est clair, c’est qu’en l’absence d’une base économique solide, tous nos objectifs écologiques et nos objectifs sociaux ne resteront que des promesses non financières.
> [Réforme des retraites] Le capital des générations apportera une contribution importante à la stabilisation de la pension légale. Les retraites privées doivent également être réformées, par exemple avec un fonds de pension éligible. Ces propositions constituent un bon point de départ.
● Belgique
♦ Les Engagés
Maxime Prévot (président)
> [Réforme fiscale] Un échec. Encore un.
Prévisible. Que de temps pompé par ce gouvernement Vivaldi [coalition
gouvernementale] pour se mettre des bâtons dans les roues à des fins purement
électorales de court terme plutôt que de consacrer de l’énergie à dégager des
solutions fortes de long terme. Notre pays est-il encore capable d’adopter d’importantes
réformes ? Les pensions ont montré que visiblement non. L’enterrement de la
réforme fiscale en ajoute une couche. Est-on condamné à l’échec ou, au mieux,
au plus petit commun dénominateur à chaque fois, là où nous avons besoin de
décisions audacieuses et assumées, parfois peut-être un tantinet impopulaire au
temps T pour garantir la qualité de vie et la valorisation du travail au temps
T+1 ? Pensons aux prochaines générations plutôt que systématiquement aux
prochaines élections. Réformons une fiscalité injuste et obsolète.
Les Engagés ont
présenté une vaste réforme fiscale crédible et globale, redonnant de l’oxygène
aux travailleurs et employeurs. L’échec de la Vivaldi c’est l’échec de tous les
Belges aspirant à ce que leurs efforts soient mieux récompensés.
♦ DéFI
François de Smet (président)
> «Grande
réforme fiscale de 6 milliards» donne une «Tax shift de 2 milliards» qui aboutit
à une «Tax pschitt» Les Belges continueront donc à subir le système fiscal le
plus injuste et le plus opaque. Pas merci la Vivaldi [coalition
gouvernementale] et l'incapacité de tous les partis qui la composent à se
transcender.
> Le naufrage de cette réforme fiscale est sans conteste le plus
grave échec de la Vivaldi [coalition gouvernementale], et il n'est dû qu'à
l'incapacité de ses présidents de parti à voir au-delà de la prochaine élection
et à raisonner autrement qu'en termes de trophées.
Notre pays a un régime fiscal opaque, injuste pour les bas et moyens revenus.
La première épure du ministre des finances, si elle n'était pas parfaite, avait
le mérite d'alléger drastiquement la fiscalité sur le travail, ce qui est sans
conteste urgent et nécessaire.
D'une grande réforme à 6 milliards on est passés à un modeste tax shift à 2
milliards et finalement... plus rien du tout. C'est une grave occasion manquée:
oui, gouverner à 7 est difficile, mais c'est aussi le type de majorité qui
pouvait imposer un changement de paradigme.
La Belgique continuera donc à être championne du monde de la fiscalité sur le
travail, de l'opacité et de la débrouille, et les bénéficiaires sont les
conseillers fiscaux. Cet échec est celui d'une classe politique prisonnière de
ses peurs et qui renonce à l'intérêt général.
> Notre pays a un régime fiscal opaque, injuste et l'un des plus
lourds pour les bas et moyens revenus et vous n’y changerez rien. (…)
Bien sûr, cet échec est collectif et chacun des partis en a sa part. Ceci
étant, il est frappant de voir que les reproches pleuvent en particulier sur
l’un de vos partenaires, que même le ministre des Finances montre du doigt. (…)
Il est intéressant de s’arrêter sur les arguments avancés par mes collègues du
Mouvement supposément Réformateur. A les entendre, il faudrait qu’une réforme
fiscale ne coûte rien et soit financée par la seule croissance. C’est là une
vision assez curieuse. Parce que le système fiscal est injuste indépendamment
du taux d’emploi.
Même avec un taux d'emploi à 80%, même avec une nette augmentation des
recettes, notre système fiscal serait toujours aussi injuste en matraquant
aussi fortement les bas revenus et les classes moyennes. Vous confondez l’effet
et la cause.
En refusant d’alléger la fiscalité sur le travail, vous freinez vous-mêmes le
trajet vers ces 80%, et vous augmentez le système D et le peu d'adhésion à
l’impôt. (…)
Vous avez montré dans cette séquence, chers collègues du MR, un visage qui
n’est ni libéral, ni réformateur mais conservateur. Vous êtes en train
d’envoyer le message qu’il n’est plus possible de réformer avec les
réformateurs. Je vous invite à y réfléchir.
Sophie Rohonyi (députée)
> Le MR, mouvement conservateur qui n’a de réformateur que son nom, justifie aujourd’hui son blocage de la réforme fiscale en affirmant qu’après tout, l’accord de gouvernement Vivaldi [coalition gouvernementale] parlait de « préparer » une réforme, pas d’en conclure une. Quelle mauvaise foi!
● Espagne
♦ Ciudadanos
Adrián Vázquez Lázara (secrétaire
général)
> Aujourd’hui, à Logroño,
sont décidées certaines des lignes qui marqueront l’agenda européen de la
justice des prochains mois.
Cette présidence est une occasion à laquelle l’Espagne ne peut plus être en
retard.
Pas une minute à perdre.
> Réunion bilatérale avec Angelika Schlunck, secrétaire d’État au ministère allemand de la justice. Sur la table, les projets législatifs les plus importants de la Commission des lois du Parlement européen et en particulier la nouvelle directive sur la discrimination Nous avons travaillé si dur cette législature.
● Italie
♦ Azione
> Il y a un an, Draghi a démissionné, alors qu’il était l’un des Premiers ministres les plus appréciés de ces dernières années. Aujourd’hui, nous nous retrouvons avec un gouvernement qui ne sait pas quoi faire de l’Italie. La différence est là : des propositions contre idéologie. Nous avons toujours su de quel côté nous étions.
Carlo Calenda
(secrétaire général)
> Pour nous, la boussole reste la suivante : l’esprit républicain.
Les droits et les devoirs inscrits dans la première partie de la Constitution
et l’aspiration à une Italie forte, cultivée, équitable.
> Je suis heureux qu’il y ait une ouverture du gouvernement à discuter du salaire minimum. Arrêtons les polémiques et essayons ensemble de faire quelque chose d’utile pour l’Italie.
> Avec les blagues de Tajani sur l’Union soviétique,
celles de Musumeci sur l’assistanat et les inévitables polémiques qui en
découlent, on ne va nulle part.
Je crois qu’il est nécessaire de baisser le ton, de rencontrer Giorgia Meloni
et de lancer une discussion.
Les oppositions ont présenté une proposition commune de salaire minimum sérieux
et détaillé. Si le gouvernement a des idées différentes sur la façon de faire
face à la pauvreté au travail, nous les écouterons attentivement.
> Peut-être que nous devrions réfléchir à cela aujourd’hui : Draghi est parti avec 70% de bonnes opinions. Le même pourcentage d’Italiens a ensuite voté pour des partis qui l’avaient désavoué ou jamais soutenu. Pourquoi ?
> Une partie de la population soutient donc ce que nous proposons avec le salaire minimum parce que nous regardons à gauche. Lorsque nous voterons la réforme Nordio, ils écriront que nous le faisons parce qu’un espace s’est libéré à droite. D’ailleurs, j’ai déjà un certain nombre d’internautes qui écrivent que nous nous sommes abstenus sur l’interdiction de la production de viande synthétique, pour faire de l’opposition à Italia viva qui a voté avec le gouvernement. Beaucoup ont déjà dit que nous sommes pour la démission de Santanchè parce que nous regardons l’électorat populistes de 5 étoiles. Quelqu’un a écrit que notre vote contre la directive européenne est un rapprochement avec Forza Italia. Alors peut-être, mais peut-être seulement peut-être, vous comprendrez que nous votons pour ce que nous estimons utile pour le pays. Et que c’est la seule conduite honorable pour une personnalité politique. Je comprends que le jeu de l’étiquette est un passe-temps amusant. Malheureusement, le pays est en train de disparaître depuis trente ans. Mais c’est secondaire. Pour eux le jeu passe en premier. Pour perdre.
> Santé, Santé, Santé. Depuis novembre 2019, nous continuons à répéter que nous perdons le pilier le plus important de notre protection sociale. Nous avons fait des propositions structurelles et à court terme pour effacer les listes d’attente. Mais comme c’est le cas dans ce pays pour tout ce qui implique des compétences en gestion, rien ne se passe.
> Je voudrais lancer un appel personnel à Giorgia Meloni. Ces derniers mois, nous avons toujours mené une opposition responsable. Nous avons soutenu les mesures du gouvernement que nous pensions justes. Nous n’avons jamais crié au fascisme. Nous avons été, en quelques mots, sérieux et non idéologiques. Je voudrais demander à la Présidente la même attitude sur le salaire minimum. Arrêtez l’amendement suppressif de la proposition faite par les oppositions et ouvrez une table de comparaison. La pauvreté au travail est un fléau dans ce pays. Avec l’inflation, ce fléau s’est propagé. Travaillons tous ensemble pour trouver une solution.
♦ Italia Viva
Matteo Renzi (président)
> Ça fait 31 ans. Et pourtant les idéaux de Paolo Borsellino et des
agents Agostino Catalano, Emanuela Loi, Vincenzo Li Muli, Walter Eddie Cosina,
Claudio Traina, morts avec lui dans la via D’Amelio, restent gravés dans les
cœurs surtout de notre génération.
La mémoire de Borsellino a été outragée par des détournements, des
instrumentalisations, des lâches. Mais sa stature morale et civile reste l’un
des plus beaux exemples, surtout pour les plus jeunes. Merci Paolo.
> C’était en juillet 2015. Meloni m’accusait d’être
esclave des lobbies bancaires. Elle affirmait que je voulais introduire le
retrait forcé des comptes bancaires. C’était faux.
Juillet 2023 : Giorgia Meloni et Matteo Salvini introduisent le
prélèvement forcé sur les comptes courants, avec la loi de délégation fiscale.
Huit ans plus tard, la vérité émerge et les populistes montrent leur
visage : quelqu’un aujourd’hui va-t-il s’excuser?
► Autres pays
● Canada
♦ Gouvernement
Justin Trudeau (Premier ministre)
> On a créé l’Allocation canadienne pour enfants
afin d’aider les familles. Ces 7 dernières années, des centaines de milliers
d’enfants sont sortis de la pauvreté grâce à elle. Et l’allocation vient d’être
bonifiée pour compenser la hausse du coût de la vie.
> La semaine dernière, on était au Sommet de l’OTAN à Vilnius pour défendre la démocratie, renforcer la sécurité transatlantique et réaffirmer notre soutien aux Ukrainiens.
● Etats-Unis
♦ Gouvernement
Joe Biden (président-des Etats-Unis)
> La loi sur la réduction de l’inflation offre des crédits d’impôt pour
les projets utilisant des produits fabriqués aux États-Unis afin que notre
avenir énergétique propre soit fabriqué en Amérique.
Tous ces investissements se traduisent par des emplois chez nous.
Et nous nous assurons que ces nouveaux emplois viennent avec le choix libre et
équitable d’adhérer à un syndicat.
> Les travailleurs
américains sont les meilleurs au monde ; et aujourd’hui, avec un programme historique «Investing in America»,
nous prouvons que l’expression «Made in America» n’est pas seulement un slogan,
c’est une réalité. Au
cours de la «Made in America Week», nous célébrons les travailleurs, les
syndicats et les innovateurs qui alimentent la prospérité de notre nation et
permettent aux États-Unis de diriger à nouveau le monde de la fabrication.
Le secteur manufacturier américain est depuis
longtemps l’épine dorsale de notre économie. Mais pendant des décennies, les
entreprises ont déplacé des emplois et de la production à l’étranger, évinçant
la classe moyenne, récompensant la richesse au lieu du travail, laissant nos
chaînes d’approvisionnement vulnérables et privant d’innombrables collectivités
d’un sentiment de fierté et d’estime de soi. Je me suis présenté comme président
pour changer cela – et grâce à la loi historique que nous avons adoptée au
cours des deux dernières années, cela se produit. Ces lois forment la base de notre
programme «Investir en Amérique», qui a déjà attiré des centaines de milliards
de dollars en investissements privés et créé près de 800.000 nouveaux emplois
manufacturiers dans tous les domaines, des semi-conducteurs aux batteries de
voitures électriques en passant par les technologies énergétiques propres et
plus encore.
Notre loi bipartisane sur les infrastructures réalise
un investissement unique en une génération dans la reconstruction des routes,
des ponts, des chemins de fer, des ports, des aéroports et des systèmes d’eau
des États-Unis, en utilisant du fer, de l’acier, des produits manufacturés et
des matériaux de construction américains. Et parce que ce projet de loi comprenait des dispositions comme
7,5 milliards de dollars pour construire un réseau national de 500.000
bornes de recharge pour véhicules électriques avec de l’équipement fabriqué aux
États-Unis, nous avons assisté à un boom de la fabrication et des
investissements privés ici au pays. Notre loi historique sur les puces et les sciences nous permet de
fabriquer des semi-conducteurs, de protéger la sécurité nationale et
d’accroître notre offre de ces minuscules puces informatiques qui alimentent
tout, des téléphones portables aux ordinateurs en passant par les machines à
laver. Notre Loi sur la réduction de
l’inflation, quant à elle, fait notre plus gros investissement dans la lutte
contre la crise climatique de l’Histoire, avec des crédits d’impôt pour
stimuler la demande de technologies énergétiques propres américaines. Nous
élargissons les programmes d’apprentissage enregistré et de préapprentissage,
et formons la prochaine génération de travailleurs américains à diriger le
monde dans ces nouvelles industries tout au long du XXIe siècle. Le mois
dernier, nous avons lancé www.Invest.gov, un site Web interactif montrant les
investissements publics et privés historiques que ces lois apportent aux États
et territoires à travers le pays afin que les Américains de partout puissent
voir le «Made in America» progresser dans leurs propres communautés et sentir
renaître un nouvel espoir et une nouvelle fierté.
En même temps, nous utilisons le pouvoir d’achat
du gouvernement fédéral — le plus grand acheteur de biens de consommation au
monde — pour stimuler directement la demande de produits fabriqués aux
États-Unis. Au cours de ma première semaine à la présidence, j’ai signé un
décret ordonnant aux agences de resserrer les politiques «Buy America» et «Buy
American», d’éliminer les échappatoires, d’accroître la coordination et
d’assurer la transparence. Nous avons également apporté la plus importante
modification à la loi «Buy American» en près de 70 ans, exigeant maintenant
qu’un pourcentage record de 60% de la valeur des composants des produits soit
fabriqué aux États-Unis, ce qui atteindra 75% d’ici 2029. Nous utilisons
également un réseau national financé par le gouvernement fédéral — le Partenariat
de vulgarisation du secteur manufacturier — pour accroître les capacités des
petites et moyennes entreprises manufacturières canadiennes afin qu’elles
obtiennent plus de contrats fédéraux. Et pour aider toutes les entreprises
américaines à trouver ces opportunités, nous avons lancé www.MadeinAmerica.gov.
Ces mesures historiques font en sorte que les travailleurs américains
fabriquent des biens américains sur le sol américain — un élément clé de la
mission de mon gouvernement visant à reconstruire notre économie à partir du
milieu et de la base, et non du haut vers le bas. Les États-Unis ont toujours été un pays riche
en possibilités, et ensemble, nous continuerons de travailler pour faire de
notre économie la plus compétitive et la plus novatrice au monde, sans laisser
personne de côté. Cette semaine, nous pouvons tous ressentir une nouvelle
fierté à l’égard de ces trois mots puissants: «Made in America».
> L’intelligence
artificielle est une promesse énorme de risques pour notre société, notre
économie et notre sécurité nationale, mais aussi de possibilités incroyables.
Il y a à peine deux mois, Kamala Harris et moi
avons rencontré les dirigeants pour souligner la responsabilité de veiller à ce
que les produits qu’ils produisent soient sécuritaires avant de les
commercialiser.
Depuis, j’ai rencontré certains des plus grands
esprits de la technologie américaine pour connaître la gamme de perspectives,
de possibilités et de risques de l’IA.
Kamala Harris a rencontré des dirigeants de la
société civile pour entendre leurs préoccupations au sujet des répercussions
sur la société et des façons de protéger les droits des Américains.
Au cours de la dernière année, mon gouvernement a
pris des mesures pour orienter l’innovation responsable.
En octobre dernier, nous avons présenté une
déclaration des droits sur l’intelligence artificielle, la première en son
genre.
En février, j’ai signé un décret pour ordonner aux
organismes de protéger le public contre les algorithmes discriminatoires.
En mai, nous avons dévoilé une nouvelle stratégie
visant à établir sept nouveaux instituts de recherche en IA afin de favoriser
les percées dans l’innovation responsable en IA.
Et aujourd’hui, j’ai le plaisir d’annoncer que sept
entreprises se sont engagées volontairement à innover de façon responsable. Ces engagements, que les entreprises
mettront en œuvre immédiatement, soulignent trois principes fondamentaux :
la sûreté, la sécurité et la confiance.
Premièrement, les entreprises ont l’obligation de
s’assurer que leur technologie est sécuritaire avant de les commercialiser. Cela signifie mettre à l’essai les
capacités de leurs systèmes, évaluer leur risque potentiel et rendre publics
les résultats de ces évaluations.
Deuxièmement, les entreprises doivent accorder la
priorité à la sécurité de leurs systèmes en protégeant leurs modèles contre les
cybermenaces, en gérant les risques pour notre sécurité nationale et en
partageant les pratiques exemplaires et les normes de l’industrie qui sont
nécessaires.
Troisièmement, les entreprises ont le devoir de gagner la confiance du public
et de donner aux utilisateurs les moyens de prendre des décisions éclairées —
en étiquetant le contenu qui a été modifié ou généré par l’IA, en éliminant les
préjugés et la discrimination, en renforçant la protection de la vie privée et
en protégeant les enfants contre les préjudices.
Enfin, les entreprises ont convenu de trouver des
moyens pour que l’IA aide à relever les plus grands défis de la société — du
cancer aux changements climatiques — et à investir dans l’éducation et de
nouveaux emplois pour aider les étudiants et les travailleurs à tirer profit
des possibilités, et l’IA offre d’énormes possibilités.
Ces engagements sont réels et concrets. Ils vont
aider à remplir l’obligation fondamentale de l’industrie envers les Américains
de mettre au point des technologies sûres et dignes de confiance qui profitent
à la société et respectent nos valeurs et nos valeurs communes.
Permettez-moi de conclure en disant que nous
verrons plus de changements technologiques au cours des 10 prochaines années,
ou même au cours des prochaines années, qu’au cours des 50 dernières années.
Cela a été une révélation stupéfiante pour moi, très franchement.
L’intelligence artificielle va transformer la vie des gens partout dans le
monde.
Le groupe ici présent jouera un rôle essentiel
dans la promotion de l’innovation en assumant la responsabilité et en assurant
la sécurité par conception pour gagner la confiance des Américains. Et, très
franchement, lorsque j’ai rencontré les dirigeants mondiaux, tous , européens ,
membres du G7 se concentrent sur la même chose.
Les médias sociaux nous ont montré le tort que
peut causer une technologie puissante sans les mesures de protection
appropriées.
Et j’ai dit à l’État de l’Union que le Congrès
doit adopter une législation bipartisane pour imposer des limites strictes à la
collecte de données personnelles, interdire les publicités ciblées pour les
enfants, obliger les entreprises à accorder la priorité à la santé et à la
sécurité.
Mais nous devons être lucides et vigilants au
sujet des menaces des technologies émergentes qu’elles peuvent poser à notre
démocratie et à nos valeurs.
Les Américains voient comment l’intelligence artificielle avancée et le
rythme de l’innovation ont le pouvoir de perturber les emplois et les
industries.
Ces engagements sont prometteurs, mais nous avons encore beaucoup de travail à
faire ensemble.
La réalisation de la promesse d’IA en gérant le risque exigera de nouvelles
lois, de nouveaux règlements et une surveillance.
Dans les semaines à venir, je vais continuer à prendre des mesures exécutives
pour aider l’Amérique à ouvrir la voie à l’innovation responsable. Et nous allons travailler avec les deux
parties pour élaborer des lois et des règlements appropriés. Je suis heureux
que les leaders démocrates Schumer au Sénat et Jeffries à la Chambre des
représentants et d’autres élus au Congrès en fassent une priorité bipartite.
Au fur et à mesure que nous ferons progresser le programme ici au pays, nous
dirigerons le travail avec nos alliés et nos partenaires sur un cadre
international commun pour régir le développement de l’IA.
Il s’agit d’une responsabilité sérieuse, et nous devons bien faire les choses.
Et il y a aussi un énorme potentiel d’amélioration.
> La concentration industrielle peut coûter
5 000 $ par an au ménage américain type.
Aujourd’hui, le ministère de la Justice et la FTC [ Federal Trade Commission]
ont publié de nouvelles lignes directrices sur les fusions proposées pour
indiquer clairement que nous ne pouvons pas accepter de mauvaises fusions qui
entraînent des licenciements massifs, des prix plus élevés et moins d’options
pour les Américains.
> Les «Bidenomics»
fonctionnent! Et voilà à quoi ça ressemble. Plus de 13 millions de
nouveaux emplois ont été créés au pays, dont près d’un demi-million ici, en
Pennsylvanie, au cours des deux dernières années et demie. Huit cent mille
emplois manufacturiers, vingt-huit mille ici en Pennsylvanie seulement au cours
des deux dernières années et demie.
C’est plus d’emplois en deux ans qu’un président
n’en a créés en quatre ans. Le taux de chômage est inférieur à 4%, la plus
longue période de chômage inférieure à 4% au cours des 50 dernières années.
Nous
commençons à nous relever. Nous pouvons le faire parce que nous donnons une
chance aux travailleurs.
Le chômage est en baisse. Mais à la surprise de
beaucoup d’économistes, l’inflation l’est aussi.
Vous vous souvenez de l’histoire? Pour que
l’inflation baisse, il faut réduire les salaires des travailleurs, il faut que
le chômage augmente pour que l’inflation baisse.
Eh bien, devinez quoi? Je n’ai jamais acheté ça.
Je ne pense pas que le problème en Amérique est que trop de gens travaillent ou
que les gens font trop d’argent.
Au lieu de cela, nous nous sommes concentrés sur
l’intégration des Américains dans la population active en réparant une chaîne
d’approvisionnement brisée, en réduisant le coût des produits, des soins de
santé aux produits que nous achetons.
Le fait est que les entreprises ont réalisé des
profits records pendant la pandémie. Et, en passant, je ne suis pas contre les
entreprises. Je viens du capital des entreprises du monde entier. De plus, plus
de sociétés sont constituées au Delaware que dans tous les autres États de
l’Union. Mais tout le monde devrait payer sa juste part. Tout le monde devrait
payer sa juste part.
Maintenant, elles diminuent, tout comme
l’inflation. Nous devons continuer de les réduire — les marges bénéficiaires et
les marges bénéficiaires de leurs profits. C’est une chose de faire des
profits; c’en est une autre d’être excessif.
Vous savez, c’est l’un des moyens les plus
importants de continuer à faire progresser l’inflation.
Alors que nous avons plus,
l’inflation a ralenti chaque mois au cours des 12 derniers mois, sur une base
annuelle pour les 12 derniers mois. Combien de fois avez-vous lu que
l’inflation — qu’une récession s’en venait? Ils ont même dit aujourd’hui, à
Wall Street, qu’ils ne s’attendaient pas à une récession.
C’est le point le plus bas de l’inflation depuis
plus de deux ans.
Les États-Unis ont le taux d’inflation le plus bas
de toutes les grandes économies du monde . Il est passé de 9% à 3% et il va continuer à diminuer.
En même temps, la rémunération des travailleurs à
faible salaire a augmenté plus rapidement en plus de deux décennies, et les
salaires augmentent plus rapidement que l’inflation. Cela signifie que beaucoup
de travailleurs commencent à avoir un peu de marge de manœuvre.
Selon les enquêtes, la satisfaction au travail en
Amérique est à un maximum de 36 ans. Nous avons plus de travail à faire pour
que les gens encore sur la touche retrouevnt un travail.
La proportion d’Américains en âge de travailler
sur le marché du travail est aussi élevée qu’elle l’a été en 20 ans, y compris
chaque jour sous mon prédécesseur.
Et ce n’est pas un accident, c’est mon plan
économique en action. Ce sont les «Bidenomics».
Depuis mon arrivée au pouvoir, nous avons attiré
plus d’un demi-billion de dollars en investissements privés dans la fabrication
et l’énergie propre aux États-Unis.
Au lieu d’exporter des emplois, c’était le cas
autrefois où il fallait trouver le marché le moins cher au monde, envoyer le
travail à l’étranger et rapporter le produit. Pas sous ma présidence. Ici même,
nous créons des emplois en Amérique et nous exportons des produits américains.
Sous
la direction des membres démocrates du Congrès, nous avons adopté la Loi sur la
réduction de l’inflation — bien que quelques républicains l’aient appuyée — le
plus important investissement dans la lutte contre le climat de tous les temps,
partout dans le monde avec un total de 368 milliards de dollars.
Nous connaissons l’urgence. Je
n’entends pas beaucoup de détracteurs du climat nier les inondations, les
vagues de chaleur, la fumée de feu de forêt qui a touché tant d’Américains
cette semaine seulement.
Mais
nous avons aussi des solutions. Beaucoup de mes amis du mouvement syndical
savent : Quand je pense au climat, je pense aux emplois. Je pense aux emplois
syndiqués.
Et
cette loi crée des millions d’emplois bien rémunérés dans le secteur de la
fabrication d’énergie propre, y compris l’énergie éolienne en mer.
Lorsque j’ai pris le pouvoir, je me suis fixé
comme objectif de produire 30 gigawatts d’énergie éolienne en mer d’ici 2030.
Trente gigawatts suffisent pour alimenter 10 millions de foyers, et cela
nous aidera à atteindre une énergie propre à 100 % d’ici 2035. D’ici 2035, toute l’électricité,
quelle qu’elle soit, sera une énergie propre.
Ce n’est pas hypothétique. La construction de deux
grands projets est déjà en cours au large de la côte Est. Et pas plus tard que
le mois dernier, le ministère de l’Intérieur a accordé des permis pour deux
autres projets éoliens sur la côte Est.
Et ici, au chantier naval de Philly, Great Lakes
Dredge & Dock prend également des mesures pour aider à atteindre les
objectifs en matière d’énergie propre.
Aujourd’hui, des travailleurs de neuf syndicats
différents vont commencer à construire un navire appelé l’Acadie. Il va placer
des roches lourdes à la base des projets éoliens extracôtiers pour les
stabiliser lorsqu’il les pose, et il va les projeter — pour les protéger contre
l’érosion.
Ce sera le premier navire de ce type fabriqué en
Amérique — appartenant à des Américains, exploité par des Américains. Et les
roches viendront des carrières américaines, et elles seront chargées dans les
ports américains.
L’acier pour un navire est fabriqué par les
Métallurgistes unis de l’Indiana.
Le moteur sera fabriqué par le United States
Electrical, Radio and Machine Workers à Pittsburgh.
L’équipage sera composé de marins américains de
l’Union internationale des marins.
Les turbines elles-mêmes seront aussi grandes que les bâtiments de Center City,
Philadelphie. Voilà leur
taille. Et les
pales : 110 mètres de long. Je suis allé les voir faire au Colorado. C’était époustouflant.
Et j’ajouterais, nonobstant ce que l’autre gars a
dit, les moulins à vent ne causent pas le cancer.
Certaines personnes ne savent peut-être pas qu’une
loi a été adoptée en 1920, la loi Jones. On dit que les navires qui circulent
entre les ports américains doivent être construits par des Américains,
appartenir à des Américains et avoir des équipages américains. Mais certains se contentent de se fier
à des navires construits à l’étranger sans équipages américains pour les
exploiter.
Encore une fois, pas sous ma présidence.
Nous renforçons la construction navale aux
États-Unis, soutenons de bons emplois syndiqués et amenons des chaînes
d’approvisionnement éoliennes en mer. Chez nous.
Avant la pandémie, la plupart des Américains
n’avaient jamais pensé à la « chaîne d’approvisionnement ». Mais aujourd’hui, après les retards
dans les pièces et les produits, tout le monde sait ce que signifie une chaîne
d’approvisionnement et pourquoi ils comptent.
Notre programme Investir dans les États-Unis
ramène nos chaînes d’approvisionnement en énergie propre à la maison.
Depuis mon arrivée au pouvoir, nous avons vu plus
de 16 milliards de dollars de nouveaux investissements dans l’énergie
éolienne en mer, y compris 18 navires éoliens en mer, 12 installations de
fabrication et 13 ports.
Aujourd’hui, nous avons annoncé la toute première
vente d’éoliennes en mer dans le golfe du Mexique. Nous allons dans le golfe. Vous pensez que je plaisante. Vous n’avez
encore rien vu.
De l’autre côté de la rivière Delaware à
Paulsboro, dans le New Jersey, des travailleurs soudent les fondations en acier
pour un autre projet éolien à grande échelle. Cela va créer plus de 3 000
emplois bien rémunérés.
Un projet au large de New York utilisera un navire
construit dans les chantiers navals de la Louisiane, du Mississippi et de la
Floride et reposera sur une sous-station électrique conçue au Kansas et
fabriquée au Texas.
La Loi sur la réduction de l’inflation offre des
crédits d’impôt pour des projets utilisant du fer et de l’acier fabriqués aux
États-Unis, de sorte que notre avenir énergétique propre sera fait en Amérique.
(Applaudissements.) Je le pense.
Et tout cet investissement — vous le savez mieux que n’importe quel groupe de
personnes à qui je pourrais parler — tout cet investissement signifie des
emplois bien rémunérés ici.
Nous veillons à ce que ces nouveaux emplois soient
gratuits et équitables et à ce que vous puissiez adhérer à un syndicat si vous
n’en faites pas déjà partie.
J’ai
pris l’engagement que je serais le président le plus pro-syndical de l’histoire
américaine et je tiens cette promesse.
Permettez-moi de vous expliquer pourquoi. J’ai
rencontré des gens d’affaires, les chefs d’entreprise du pays. Ils m’ont
demandé pourquoi. J’ai dit : « Parce que c’est bon pour vous. »
Je le dis constamment aux entreprises : les
travailleurs syndiqués sont les meilleurs au monde. On ne se contente pas de
dire : « En passant, je veux être électricien. Voici mon
permis. »
Ils font le travail à temps. Et à long terme, cela
coûte moins cher que le travail non syndiqué.
Et ici, au chantier naval de Philly, plus d’un millier de travailleurs
syndiqués seront employés sur place comme métallurgistes, chaudronniers,
électriciens. En fait, ce chantier naval gère un programme d’apprentissage qui
donne aux travailleurs les compétences nécessaires pour faire ces emplois. Ils
peuvent gagner jusqu’à 100 000 $ par année, et vous n’avez pas besoin
d’un diplôme universitaire.
Il y a quelques années à peine, ce chantier naval
ne comptait qu’une poignée de travailleurs — parce que ces gens savent que je
viens ici depuis très, très longtemps — depuis 1973 alors que c’était le
chantier naval. Et beaucoup d’entre nous se sont demandé s’il serait encore là,
n’est-ce pas? Beaucoup d’entre nous se sont demandé il y a 15, 10, 12 ans. Eh
bien, laisse-moi te dire : ça renaît.
Pas plus tard que cette semaine, mon
administration a terminé l’examen d’un éventuel projet éolien au large des
côtes du Rhode Island et du Connecticut. Ça fait partie de l’accord national
avec les métiers du bâtiment. Et je tiens à remercier la présidente de
l’AFL-CIO, Liz Shuler, de l’avoir fait personnellement.
Ensemble, nous transformons le pays non seulement par la fabrication, mais
aussi par la reconstruction de nos infrastructures.
Nous avons besoin des meilleures infrastructures
au monde si nous voulons être à la tête du monde. Auparavant, nous étions au
premier rang. Nous sommes maintenant au 13e rang mondial pour les autoroutes,
les ponts, l’électro... comment pouvons-nous être au premier rang mondial sur
le plan économique?
On ne peut pas avoir la meilleure économie sans
avoir la meilleure infrastructure. Ainsi, la Bipartisan Infrastructure Law,
pour laquelle un certain nombre de nos collègues des deux côtés de l’allée ont
voté — j’ai déjà annoncé 35 000 projets dans 4 500 communautés à
travers l’Amérique, prouvant que nous pouvons faire de grandes choses.
En passant, ici même, à Philadelphie, nous allons
construire des tunnels d’un milliard de dollars sous l’eau en partant de la
station d’Amtrak vers le nord. Cela va augmenter la vitesse des trains. Ils
pourront passer à 100 milles à l’heure au lieu de 30.
Et devinez quoi? Quand vous arrivez au point A au
point B et que vous pouvez le faire en train et laisser votre voiture à la
maison, les gens laissent leur voiture à la maison. Cela permet d’économiser de
l’argent et de l’environnement.
Il n’y a pas de meilleur exemple qu’ici à
Philadelphie : un camion-citerne s’est écrasé et a fermé un tronçon clé de
l’autoroute I-95 le mois dernier. Vous vous en souvenez. Cent cinquante mille
véhicules traversent cette partie de l’autoroute — cent cinquante mille chaque
jour.
Sous la direction du gouverneur Shapiro, de Casey,
de Fetterman, de Boyle et de Kenney, il a ouvert dans moins de deux semaines.
Entendez-vous cela? Deux semaines. Félicitations, M. le maire.
Et devinez quoi? Il a utilisé des matériaux de la
Pennsylvanie — tout ce verre broyé, tout ce ba — je veux dire — et il a été
fait avec le travail syndical.
A également annoncé
78 millions de dollars pour des améliorations de sécurité le long du
boulevard Roosevelt ici à Philly, de North Broad à la ligne du comté de Bucks.
Entre 2012 et 2021, 119 personnes ont péri dans des accidents le long de cette
route, et je ne sais pas combien d’entre elles ont été blessées. Cent dix-neuf
sont mortes.
Près d’un habitant de Philadelphie sur trois vit à
moins d’un kilomètre de là, ce qui signifie que des milliers de familles en
profiteront lorsque nous rendrons cela beaucoup plus sûr.
Enlever tous les tuyaux en plomb en Amérique, y
compris environ 20 000 tuyaux en plomb ici à Philadelphie et des milliers
- et des milliers de tuyaux en plomb dans les fontaines des écoles partout en
Amérique, y compris ici à Philadelphie. Ils représentent un risque pour la
santé de tous, surtout pour nos enfants.
Nous faisons des investissements de ce genre dans
des collectivités partout au pays, dans des États rouges, des États bleus, peu
importe; je suis le président pour tout le monde. J’ai dit que, peu importe
qu’ils aient voté pour ou contre moi, je m’assurerais que nous changions cela.
Vous pouvez voir exactement où va cet argent, si
cela vous intéresse. Allez à — en ligne, allez à Invest.gov, et découvrez ce
qui se passe dans votre communauté, parce que — vous savez, nous avons parlé ab
— souvenez-vous de la « Semaine de l’infrastructure »? Eh bien, nous
avons la « Décennie des infrastructures ».
Et
devinez quoi? Il a engagé 1 billion 300 milliards de dollars. Et
devinez quoi d’autre? J’ai réduit le déficit fédéral de 1 billion
700 milliards de dollars au cours des deux premières années. Vous pouvez
faire les deux.
Vous
savez, je dis cela parce que nous avons appliqué des principes qui ne
fonctionnent pas.
Mon programme Investir en Amérique a également eu
un autre impact transformateur. Tous les membres du Congrès qui ont voté contre
le projet de loi se sont soudainement rendu compte qu’il était très bon. Et ils
s’en vantent. Je trouve ça intéressant.
Mais blague à part, tous les républicains — tous les républicains — ont voté
contre la Loi sur la réduction de l’inflation. Et maintenant, beaucoup essaient
de l’abroger. Vous savez, et c’était dans l’ordre, la raison d’être de la loi
était d’abroger les dispositions sur l’énergie propre. C’est pourquoi ils ont
voté contre. Mais cela ne les a pas empêchés de réclamer du crédit maintenant que
des milliards de dollars et des milliers d’emplois arrivent dans leurs États.
Et puis il y a le distingué sénateur de l’Alabama,
un ancien entraîneur d’une équipe de football gagnante à l’Université de
l’Alabama : le sénateur Tuberville - vous savez, celui qui bloque les
nominations des meilleurs dirigeants militaires américains, mettre en péril
notre sécurité nationale sur des questions sociales nationales.
Eh bien, il est aussi fortement opposé à la loi
bipartisane sur les infrastructures. Et maintenant — je l’ai écouté à la
télévision. Il a voté contre, et voici ce qu’il dit: « C’est formidable de
voir l’Alabama recevoir des fonds essentiels pour stimuler les efforts continus
en matière de large bande. »
Je
pensais qu’il pensait que c’était une mauvaise idée d’investir dans cela. Mais
maintenant, il arrive en Alabama et, bon sang, c’est une bonne chose.
Permettez-moi de conclure là-dessus. Je ne suis
pas ici pour déclarer victoire; nous avons beaucoup de chemin à faire sur le
plan économique. Mais je suis ici pour dire que nous avons encore du travail à
faire. Nous avons un plan qui change les choses assez rapidement.
Les «Bidenomics» ce n’est qu’une autre façon de
dire « Restaurer le rêve américain ».
Les administrations républicaines ont limité le rêve à ceux qui étaient au
sommet.
Mais je crois que tous les Américains prêts à
travailler dur devraient être en mesure d’obtenir un emploi, peu importe où ils
vivent — au cœur, dans une petite ville, dans les grandes villes — pour élever
leurs enfants avec un bon salaire et garder le toit au-dessus de — où ils ont
grandi, être en mesure d’y rester.
Mon père avait une expression — et je le jure
devant Dieu, c’était l’expression, quand les enfants grandissaient — et c’est
ainsi qu’il disait. Il disait : « Joey, un emploi, c’est bien plus
qu’un salaire. C’est une question de dignité. C’est une question de dignité. C’est
une question de respect. Il s’agit de pouvoir regarder votre enfant dans les
yeux et lui dire : « Chérie, ça va aller. » Et il le pensait.
Il n’est jamais allé au collège, mais il le
pensait. Il a travaillé comme un fou. Les emplois sont synonymes de dignité.
C’est le rêve américain. Ce sont les «Bidenomics».
Il est enraciné dans ce qui a toujours fonctionné
le mieux pour ce pays : investir en Amérique, investir dans les
Américains. Parce que lorsque vous investissez dans nos gens, vous renforcez la
classe moyenne, nous voyons une croissance économique plus forte qui profite à
tout le monde. Les riches s’en tirent encore très bien, et ils devraient
pouvoir s’en tirer.
Quand l’I-95 a fermé le mois dernier, personne ne
pensait qu’on le rouvrirait en moins de deux semaines. Mais avec l’ingéniosité
américaine, les travailleurs américains, nous avons prouvé que tout le monde
avait tort.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais cela
m’a rempli de fierté quant à ce que nous pouvons faire lorsque nous travaillons
ensemble. Et nous avons travaillé ensemble sur ce projet.
Il en sera de même ici, à Philly Shipyard, et avec
l’avenir de l’énergie propre que nous bâtissons partout en Amérique. Ce sera
une transformation.
Et pour des milliers de familles qui comptent sur
de bons emplois pour leur projet — ces projets créent, cela signifie rétablir
un sentiment de fierté, un sentiment d’espoir, un sentiment de dignité qui
s’est perdu en cours de route.
Depuis longtemps, on nous dit d’abandonner la fabrication en Amérique.
Combien de fois avez-vous entendu ou lu dans les journaux au cours des 25
dernières années que nous ne pourrons plus jamais dominer le monde de la
fabrication? Eh bien, nous le sommes et nous le ferons. Nous n’y croirons
jamais. Je n’y ai jamais cru, et je ne pense pas que la plupart d’entre vous
l’aient cru.
Notre pays était le leader mondial dans le secteur manufacturier. Et nous
allons le refaire.
Je connais les gens de ce pays. Et je peux dire honnêtement : je n’ai
jamais été aussi optimiste quant à l’avenir de l’Amérique que je le suis
aujourd’hui. Je le jure devant Dieu.
J’ai longtemps dit à d’autres dirigeants mondiaux — et je
sais que presque chacun d’entre eux personnellement, les a rencontrés — qu’il
n’a jamais été bon de parier contre l’Amérique. Ce n’est jamais, jamais,
jamais.
Nous devons simplement nous rappeler qui nous sommes. Nous sommes les
États-Unis d’Amérique. Et il n’y a rien, rien qui dépasse notre capacité si
nous travaillons ensemble.
● Royaume Uni
♦ Liberal democrats
Ed Davey (leader)
> [Elections partielles] > Quelle nuit. Quel résultat. Somerton et
Frome ont parlé au nom du pays et envoyé un message à ce gouvernement
épouvantable.
C’est l’heure des élections générales pour mettre fin à ce cirque conservateur
et sortir ces clowns.
Des gens de tous les horizons choisissent les libéraux
démocrates. Parce que nous sommes à l’écoute et que nous nous battons pour
obtenir l’entente équitable qu’ils méritent.
Ce qui est particulièrement excitant pour moi, c’est de voir les
libéraux-démocrates gagner de nouveau dans notre vieux centre libéral du
Sud-Ouest.
La tendance était claire avant même hier soir, mais maintenant elle est
certaine. Les démocrates libéraux sont de retour dans le West Country.
● Suisse
♦ Le Centre
> Aujourd’hui, les couples mariés paient plus d’impôts et reçoivent moins de rente AVS [retraite] que les couples célibataires.
> Nous ne voulons pas de différenciation sur la base du modèle de vie dans l’AVS [assurance retraite]! C’est pourquoi nous luttons contre la discrimination actuelle au sein de l’AVS et défendons des pensions équitables.
> Les frais de santé explosent ! C’est pourquoi nous demandons depuis longtemps de saisir les opportunités de la numérisation et de rendre le dossier électronique du patient pratique. Cela simplifie les processus et les rend transparents pour les patients.
Gerhard Pfister
(président)
> Il est regrettable que la
Suisse se retrouve à nouveau dans la critique internationale en raison de la
passivité du Conseil fédéral et en particulier du ministre de l’économie Guy
Parmelin.
Sur la suspension des fonds des oligarques russes. Il ne serait malheureusement
pas nouveau que le Conseil fédéral ne soit prêt à bouger qu’en raison de la
pression croissante de l’étranger.
♦ Parti libéral-radical
> Le PLR milite pour une fiscalité simple et équilibrée, notamment pour les personnes physiques : les citoyens ne devraient pas devoir travailler plus de deux jours par semaine pour financer l'État.
Philippe Nantermod, (vice-président)
> [Opinion: Baisser enfin les impôts des personnes physiques
Au cours des dernières années, les Suissesses et les Suisses se sont
régulièrement exprimés concernant la réduction de l'imposition des personnes
morales, en abordant des sujets tels que le droit de timbre, la RIE,
l'imposition de l'OCDE, et autres. Il est clair que la Suisse prend soin de ses
entreprises, et c'est une bonne chose.
Cependant, il est important de ne pas négliger les personnes physiques,
c'est-à-dire les citoyens. Depuis plusieurs années, le pouvoir d'achat des
Suisses est mis à l'épreuve par des prélèvements obligatoires toujours plus
importants. L'augmentation considérable des dépenses sociales au cours de la
dernière décennie a certes apporté de nombreux nouveaux services, mais a
également représenté un coût important pour les contribuables.
De plus, les dépenses publiques n'ont jamais été aussi élevées. Passant de 23,1
% du PIB en 1990 à 28,5 % en 2021, elles ne tiennent pas compte de nombreuses
dépenses obligatoires.
Depuis longtemps, le PLR milite pour une fiscalité équilibrée qui permette aux
citoyens de profiter pleinement du fruit de leur travail. Nous demandons
notamment la mise en place d'un bouclier fiscal à 40 %, incluant l'ensemble des
contributions obligatoires (impôts, parafiscalité, assurances sociales, etc.).
Les citoyens ne devraient pas être contraints de travailler plus de deux jours
par semaine pour financer l'État, et il nous semble juste que la moitié du
produit de leur travail au moins sur une semaine de cinq jours reste à leur
disposition.
Nous souhaitons également adopter des mesures compensatoires pour la
progression de la croissance économique (progression à chaud). La progressivité
de l'impôt sur le revenu entraîne une augmentation constante du taux
d'imposition moyen avec l'augmentation régulière des revenus. Cette évolution
est indésirable et doit être corrigée.
Enfin, le système EasySwissTax (Motion du groupe parlementaire libéral-radical)
vise à introduire en Suisse un modèle de fiscalité simplifié, inspiré de la
flat tax (c’est-à-dire un système dans lequel tous les contribuables sont imposés
au même taux).
Ces mesures contribueront à améliorer le pouvoir d'achat des contribuables et
lutteront contre un État de plus en plus envahissant.
> Comment réduire les primes maladies ? Le débat dans forum hier soir à propos du projet PLR de modèle alternatif d’assurance « low cost ». Ceux qui le souhaitent doivent pouvoir alléger la douloureuse.
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