Jamais la Droite dans son ensemble n’avait osé franchir le pas de la Gauche en dédiabolisant son extrême.
En s’alliant avec LFI et toutes les mouvances qui gravitent autour de ce parti trotskiste, populiste et combattant la démocratie républicaine libérale, le PS, EELV et le PC ainsi quelques autres ont permis à l’extrême-gauche de sortir de son ghetto où le confinait jusqu’à présent son extrémisme séditieux et violent.
Affirmer comme elle tente de le faire que l’extrême-gauche, ce n’est pas l’extrême-droite est une défense pitoyable.
Au-delà des idéologies évidemment différentes, les similitudes sont fort nombreuses et procèdent de la même vision totalitaire et du combat acharné contre la démocratie républicaine libérale.
Dès lors, aucune justification émanant de la Gauche n’est recevable.
Cela signifie-t-il que celle-ci a quitté l’arc républicain et le camp des démocrates?
Pour nombre de ses membres, cela est certain.
Pour d’autres, leur alliance avec l’extrême-gauche procède d’un jeu politicien de bas-étage qui a consisté à choisir la compromission pour éviter une claque électorale comme si les valeurs et les principes étaient optionnels lorsqu’il s’agit d’avoir des députés.
Bien sûr, il demeure encore une «gauche de gouvernement» qui tente de résister.
Il n’en restera pas moins que celle qui aura fait sauter le cordon sanitaire démocratique et détruit le front républicain face à l’extrémisme aura été la Gauche et elle en sera responsable devant l’Histoire.
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