Dans un an et demi auront lieu les élections présidentielles aux Etats-Unis.
Les médias ont pris l’habitude – fort préjudiciable pour le bon fonctionnement de la démocratie – de faire débuter la campagne… dès les résultats de la précédente élection et, donc, celle-ci est déjà lancée alors même que les premières primaires auront lieu début 2024, en février pour le Parti républicain.
Depuis que le président centriste sortant, Joe Biden, a décidé de se représenter, l’attention est portée sur le potentiel candidat républicain qu’il aura à affronter (même si des candidats à la candidature démocrate se sont faits connaitre, ils ont peu de chances de battre Biden en cas de primaires).
Dans le lot de plus en plus foisonnant de candidats déclarés ou en attente d’annoncer leur candidature, ce que l’on retient c’est qu’ils sont tous des radicaux de droite comme le gouverneur de Floride, Ron de Santis, un des favoris.
De même, ils sont tous sur la même ligne que Donald Trump, l’ultra-favori actuel, qui a annoncé qu’il se présenterait même si on ne sait pas encore si ses déboires judiciaires lui permettront de le faire (soit qu’il soit interdit de se présenter, soit que ceux-ci réduisent à néant ses chances de succès).
Dès lors, Joe Biden apparait comme un véritable rempart contre l’élection d’un radical conservateur qui pourrait encore rogner sur les libertés des Américains grâce à une Cour suprême aux ordres et aux mains des conservateurs les plus durs.
De même, sa politique sociale mais aussi ses décisions en matière de politique étrangère pourraient être catastrophiques pour le pays ainsi que pour la démocratie dans le monde (avec des baisses d’aides aux plus démunis, des cadeaux aux milliardaires, un arrêt de la lutte contre le changement climatique et une remise en question du soutien à l’Ukraine).
C’est d’ailleurs pourquoi une majorité d’électeurs déclarent qu’ils voteront pour lui, même si une majorité d’Américains ne veulent pas qu’il se représente au vu de son âge (il aura 82 ans en 2024)!
Certains estiment que cette nouvelle présidence Biden pourrait être celle de sa vice-présidente, la centriste Kamala Harris.
Pour autant, elle n’a pas encore convaincu qu’elle avait la stature pour devenir la première «commandante en chef».
Quoiqu’il en soit, Biden pourrait bien être avec ses deux mandats celui qui aura empêcher les Etats-Unis à devenir une autocratie.
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