Voici une sélection, ce 29 mars 2023, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous
retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce
qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique
globalement centriste]
Elisabeth Borne
(Première ministre)
> Le Président m’a demandé de bâtir un
programme de gouvernement et un nouveau programme législatif. Parlementaires,
élus locaux, chefs de parti, partenaires sociaux : je consulterai dans les
prochaines semaines tous ceux qui veulent agir pour le pays
Mon cap :
- Apaiser le pays et rassembler les
bonnes volontés.
- Accélérer les réformes en proposant des
mesures aux effets rapides et concrets pour les Français.
Ces consultations débutent avec les présidents de groupe, les rapporteurs
généraux et les présidents des commissions de la majorité pour traduire nos
priorités en actes. Plein emploi, réindustrialisation,
ordre républicain, écologie, santé, éducation, nous sommes à la tâche.
> Oui pour se parler, oui pour avancer. Pas besoin de médiateur pour ça. La Première ministre l'a dit, sa porte est ouverte. Beaucoup d'enjeux autour de la question du travail et de l'emploi que nous voulons aborder avec les syndicats.
> Ensemble, continuons de lutter contre l’endométriose et ses conséquences sur la santé des femmes. C’est le sens du plan égalité que je présentais début mars 30 millions pour améliorer leur santé et soutenir la recherche de traitements efficaces.
> Avec Yaël Braun-Pivet, déterminées à ce que le dialogue se poursuive et que les majorités se construisent à l’Assemblée nationale, au service des Français.
> Échanges avec Gérard Larcher sur le futur calendrier parlementaire. Simplifier les textes, dialoguer plus en amont, trouver les compromis et construire des majorités texte par texte pour répondre aux attentes des Français.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et
Numérique)
> En 2022, grâce à une croissance solide et à de
bonnes recettes fiscales notamment d’IS, le niveau de dette publique atteint
111,6 % du PIB, ce qui nous permet de respecter notre objectif de finances
publiques avec un déficit qui s’établit sous les 5 %, à 4,7 %.
Notre détermination à rétablir les finances publiques reste totale. Nous avons
la même stratégie : améliorer la croissance de la France pour diminuer la dette
et maitriser nos dépenses. Nous confirmons nos objectifs : 3 % de déficit en
2027 et une diminution de la dette publique
Le projet de loi de finances pour
2024 devra marquer nos ambitions dans ce domaine.
> Revenons à
la base: si vous voulez une industrie de guerre, il faut d’abord avoir une
industrie. Notre pays a connu trois décennies de désindustrialisation massive,
2 millions d’emplois ont été détruits… Avec le président de la République,
nous avons pris les mesures nécessaires, difficiles, pour engager la
réindustrialisation de la France. Les résultats sont là aujourd’hui: pour la
première fois depuis 3 décennies, on ouvre en France plus d’usines qu’on en
ferme. 80 cette année en solde net, 123 l’année précédente. Nous y sommes
arrivés grâce à une politique économique dont nous ne changerons pas la
direction, c’est-à-dire une politique de l’offre favorable à l’excellence
industrielle. Je le rappelle à tous: il n’y a pas d’industrie sans capital.
Notre industrie de défense est lourdement capitalistique.
Deuxième pilier de cette politique, la formation, la qualification. Nous avons
des résultats positifs en la matière. Enfin, l’innovation, avec France 2030
avec 54 milliards d’euros à disposition pour investir. Enfin le financement: il
ne peut pas y avoir d’industrie sans financement. Nous avons demandé que dans
chaque banque française il y ait désormais un référent défense pour que les
banques françaises s’engagent, elles aussi, dans le financement de notre industrie
de défense. Nous voulons que ce soit la même chose au niveau européen. Nous ne
pouvons pas vouloir défendre l’Ukraine, lui apporter des armements et refuser
que l’Europe finance des investissements dans la défense. Voulons-nous être un
grand continent souverain, indépendant, puissant, y compris sur le plan
militaire? Oui la France le souhaite. Dans ce cas-là, il faut que la Banque
européenne d’investissement puisse investir aussi dans la défense. La perte
d’autonomie industrielle commence par l’absence de financements.
> Notre sécurité n’est pas négociable! N’opposons pas sécurité collective et protection sociale. La première est un prérequis à la seconde. Il faut garder en mémoire quelques repères, pour y voir plus clair en ces temps où tout se brouille. La France consacre plus de 30% de sa richesse nationale aux dépenses sociales. Nous faisons beaucoup dans ce domaine. Dans le même temps, nous consacrons 1,9% de notre PIB à nos armées. Notre objectif est d’atteindre 2% en 2025. C’est un objectif raisonnable et responsable qui correspond à celui des nations qui veulent compter sur le plan militaire.
> La LPM [Loi de programmation militaire] lance un
message fort, voulu par le président de la République Emmanuel Macron la France
continuera à investir dans sa souveraineté. Toute la singularité du moment,
c’est que nous devons dans le même temps rétablir nos finances publiques et
maintenir des investissements dans deux domaines stratégiques non négociables:
la sécurité des Français et la transition écologique. Nous devons réduire les
dépenses inutiles et limiter les dépenses de fonctionnement, pour garder les
marges de manœuvre nécessaires pour ces investissements. (…)
La composante inflation a été intégrée. Cette loi de programmation est
vertueuse parce qu’elle inscrit la dépense publique dans le temps. Ce
calendrier sur plusieurs années nous permet, sans brutalité et de manière
responsable, de conjuguer le rétablissement des finances publiques et les
investissements dans les domaines prioritaires dont les Armées font partie.
Chacun comprend qu’avec le retour de la guerre sur le sol européen il serait
irresponsable de ne pas réinvestir dans le domaine militaire. C’est ce que nous
faisons au niveau national et c’est ce dont nous essayons de convaincre nos
partenaires européens.
> Il existe une continuité entre industrie militaire et
civile. Les investissements dans la défense bénéficient au secteur civil.
Lorsque la France investit dans la nouvelle propulsion nucléaire de ses bateaux
de guerre, elle prépare les technologies qui équiperont les petits réacteurs
nucléaires civils.
L’industrie de l’armement signe entre 10 et 15 milliards par an de contrats à
l’international. C’est une industrie qui contribue au redressement de notre
balance commerciale. Et c’est une industrie qui occupe 200.000 emplois, bien
répartis sur tout le territoire, ainsi que des centaines de PME installées dans
toutes les régions.
Le positionnement de la France est solide: avec des budgets de la défense 20
fois plus modestes que celui des États-Unis, notre industrie réussit à produire
des capacités et des équipements militaires de classe mondiale. Le canon Caesar
ou l’avion de combat Rafale le prouvent sur le terrain tous les jours.
Gérald Darmanin
(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)
> [Casseurs] Il est difficile quand on n'a pas
d'images de les confondre, ils sont cagoulés, mettent des gants, connaissent
bien la police et ont de très bons avocats.
> Il n'y a pas de violences policières. Il se peut qu'il y ait un usage disproportionné de la force et ils sont sanctionnés.
> [Policiers et gendarmes] Ils s'en prennent plein la tronche. (...) Je suis étonné qu'on ne reconnaisse pas que ces ouvriers de la sécurité il faut les protéger et heureusement qu'ils sont là
> Les gens radicalisés, d'ultra gauche, casseurs sont en grande partie connus des services de police.
> Merci aux 13 000 policiers et gendarmes mobilisés partout en France pour assurer la sécurité des personnes et des biens, sous l’autorité des préfets. Plein soutien aux 175 d’entre eux qui ont été blessés. 201 interpellations à cette heure.
> Que s’est-il passé à gauche pour qu’on confonde casseurs et policiers ? Que s’est-il passé à gauche pour qu’on ne respecte plus l’uniforme de la République ? Que s’est-il passé à gauche pour qu’on oublie Clemenceau, Mitterrand, Chevènement, Joxe, Cazeneuve, Valls ?
> Violences répétées, attaques contre les forces de l’ordre, appels à l’insurrection… les « Soulèvements de la terre » ont encore montré à Sainte Soline la menace qu’ils représentent. En responsabilité, je lance la procédure de dissolution de ce groupement de fait.
> Ce matin, à Beauvau, je recevais une soixantaine de policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés ces dernières semaines, sur les près de 900 qui l’ont été, pour les remercier de leur action et leur réaffirmer mon plein soutien, ainsi qu’à leurs collègues.
> [Sainte-Soline] Je regrette que les responsables politiques ne condamnent pas unanimement ces violences contre les gendarmes. On peut être contre les bassines et éviter de jeter des cocktails Molotov à la tête de personnes qui ne font que leur métier.
> Quand on arrive au niveau de violence que l'on connaît depuis plusieurs jours, c'est pas l'objet du ministre de l'Intérieur que d'essayer de décourager ceux qui voudraient manifester de le faire, mais de faire en sorte que ça se passe le mieux possible.
Sébastien Lecornu
(ministre des Armées)
> La trajectoire - à la hausse depuis 2017 - de cette future LPM [Loi de
programmation militaire] doit être sincère et fiable, donc soutenable, afin de
poursuivre son exécution à l’euro près. Cela restera notre marque de fabrique
et c’est d’autant plus indispensable que cet effort est aussi important que
celui que les gaullistes ont décidé dans les années 1960. Dans le passé pour
d’autres programmations, les promesses étaient parfois alléchantes mais la
réalité n’était pas toujours au rendez-vous. Nous présenterons donc une
trajectoire pour ces 413 milliards d’euros entre 2014 et 2030 qui collera à la
fois à nos besoins militaires immédiats mais aussi qui préparent ceux de
demain. Par ailleurs, avec Bruno Le Maire, nous avons proposé à la première
ministre qui l’a accepté, de sortir de cette LPM les dépenses liées à l’aide
militaire à l’Ukraine. Une loi de programmation militaire doit servir à définir
le format des armées françaises. (…)
Malheureusement, nous ne sommes pas au bout de cette aide… Le «reporting» de
l’année 2022 n’est pas complètement terminé. Il y a deux types de dépenses:
celles qui servent à recompléter du matériel neuf livré, comme les canons Caesar
ou les munitions, et celles qui visent à remplacer des matériels que nous
aurions, quoi qu’il en soit, retirés prochainement de nos armées. C’est le cas
par exemple des VAB ou des AMX 10 RC. Nous sommes en train de documenter ces
coûts pour les présenter au Parlement.
> La réassurance du flanc oriental de l’Otan ne se confond pas avec l’aide militaire à l’Ukraine. Nous sommes ici dans le cadre des missions de nos armées telles qu’elles sont prévues dans les provisions des budgets initiaux. Pour 2022, c’est ainsi 530 millions d’euros qui ont été engagés pour les missions en Roumanie, en Pologne ou dans les pays Baltes.
> Nous allons fournir très prochainement à Kiev un système de défense antiaérienne sol-air SAMP/T qui permet d’assurer autant la protection du champ de bataille que la population civile dans les villes. Ce système, développé avec l’Italie, représente une valeur de plusieurs centaines de millions d’euros. Nous allons aussi livrer des équipements terrestres nécessaires à la contre-offensive de l’Ukraine: nous doublons ainsi la livraison d’obus de 155 mm pour la porter à 2000 par mois à partir de cette fin mars. Et nous étudions, avec Élisabeth Borne, le réabondement du fonds de soutien à l’Ukraine voulu par la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale, dont les 200 millions ont été intégralement affectés.
> Les crédits sont déjà votés avec une première marche à
3 milliards d’euros pour cette année, ce qui porte le budget des armées à 44
milliards d’euros. Mais nous travaillons actuellement à la mise à jour de la
programmation pour faire le lien entre les deux périodes, pour faire le tuilage
en quelque sorte, entre la loi 2018-2023 et la future pour 2024-2030. C’est ici
que nous procédons aux mises à jour nécessaires que commande le retour
d’expérience de la guerre en Ukraine. Nous avons commencé en 2022 et nous
poursuivrons pour 2023.
Les lois de programmations militaires ont été inventées pour permettre de
financer de manière pluriannuelle de gros investissements militaires, et en
premier lieu la dissuasion nucléaire. Cela ne veut pas dire qu’une loi de
programmation militaire est nécessairement quelque chose de fixe: mieux que
cela, avec le contexte sécuritaire, il faudra garder à l’avenir de la souplesse
et pouvoir retourner devant le Parlement autant que nécessaire. Mais une fois
de plus, il faut rendre au président de la République qu’il sera le chef des
armées qui aura redonné les moyens militaires nécessaires au pays, après
plusieurs décennies de baisses parfois brutales. Par ailleurs, les
investissements industriels militaires participent à notre autonomie
stratégique et soutiennent les investissements civils.
> Tous les pays de l’OTAN ne sont pas encore arrivés à cet objectif [de 2% de leur budget consacré à la défense]. Mais plus que le budget en tant que tel, ce qui est important pour la France, c’est de s’assurer que chaque euro dépensé a bien un effet militaire utile. L’Otan est une alliance dissuasive et défensive. Ce ne sont pas des courbes budgétaires qui vont dissuader un compétiteur de s’en prendre aux intérêts stratégiques des pays membres de l’Otan. C’est la capacité à réellement mettre des troupes, des avions, des bateaux sur le terrain, c’est la capacité à avoir une dissuasion nucléaire robuste et crédible, c’est la capacité à avoir un modèle d’armée dans lequel précisément, l’économie de guerre fonctionne. Comment dissuader un compétiteur si nous n’arrivons pas à tenir les délais pour nous réapprovisionner en obus 155 millimètres? Chacun des membres de l’Otan doit prendre ses responsabilités.
Olivier Dussopt
(ministre du Travail, du Plein emploi et de l'Insertion)
> [Réforme des retraites] Il y a eu 175 heures de débats parlementaires, c’est plus
que l’addition des deux réformes précédentes ! (…) Les portes sont toujours
ouvertes" pour les syndicats
> [Réforme des retraites] Le premier respect, c'est le respect du résultat des urnes.
> [LFI] Vous ne souhaitez qu'une chose, c'est que la misère prospère parce que sur la misère, c'est vous qui prospérez.
> [Réforme des retraites] Lorsque vous assurez que ce gouvernement ne souhaite pas la concorde, c'est tout l'inverse. Avec cette réforme nous n'avons qu'un objectif, garantir la pérennité du système par répartition.
Sylvie Retailleau
(ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche)
> C'était une promesse d'Emmanuel Macron, c'était un
engagement que j'avais pris en arrivant à la tête de ce ministère. Dès la
rentrée 2023, nous améliorons le système de bourses et la vie étudiante, grâce
à plus d'un demi-milliard d'euros d'annonces
> Jamais je n’accepterai que le libre débat dans nos universités soit récupéré par la radicalité des extrêmes. Images inqualifiables à Lyon et Nice. Il n’existe aucun droit au blocage. Encore moins de droit à la violence, dont je condamne toutes formes avec la plus grande fermeté.
> L’endométriose touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes dans notre pays. En cette journée mondiale de l'endométriose, je renouvèle mon soutien à toutes les chercheuses et tous les chercheurs français mobilisés pour lutter contre cette maladie !
Marc Fesneau
(ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)
> Il n’est pas admissible, en aucune circonstance
et sous couvert d’aucune cause, de justifier l'intimidation, les menaces sur
les personnes et les biens, le non-respect de la loi, la vie et l’expression
démocratiques. Jamais. Sinon c’est la violence qui fera sa loi et la loi.
Justifier une violence ou une menace c’est toutes les justifier. Je les
dénonce, quelles qu’elles soient. Sans géométrie variable.
Cela s’applique pour Mme Tondelier comme pour tous ceux et celles qui sont
menacés ou agressés pour leurs idées ou dans leurs missions de maintien de
l’ordre depuis des semaines.
De la violence, rien n’émerge jamais de positif. De la justification de la
violence non plus. Merci aux forces de l’ordre et à la justice qui veillent à
l’application de ces principes et, au fond, à notre démocratie et notre
République.
> Nous lançons un plan d’action
pour réduire l'utilisation des nitrites dans l'alimentation, à un niveau aussi
bas que possible et allant jusqu'à leur suppression pour certains produits
(jambons cuits, lardons, etc).
Les nitrites permettent de limiter le développement des
bactéries comme la listeria ou la salmonelle. Leur réduction se fera donc
graduellement afin de s’assurer qu’elle ne se fasse pas au détriment de la
sécurité sanitaire de nos aliments.
Le respect du Programme national nutrition santé, qui recommande de limiter,
par exemple, la consommation de charcuterie à 150g/semaine, est un élément
complémentaire pour respecter les doses journalières conseillées.
Des évolutions immédiates et dans le cadre d’un plan quinquennal pour lequel la
charcuterie produite en France suivra une nouvelle trajectoire ambitieuse. Un
plan fondé sur la science et au service de la santé de tous que nous traduisons
en actes concrets!
Christophe Béchu
(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)
> Dès 2025, il y aura des bornes de recharge
électrique pour les voitures tous les 60kms sur les principales routes
européennes ! Je salue l’accord européen trouvé cette nuit sur le règlement AFIR pour accélérer les usages
vers une mobilité durable.
> [Polluants éternels] Des recherches se poursuivent pour mesurer l'étendue exacte des conséquences et les moyens pour faire diminuer ces éléments.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre de la Transition énergétique)
> Un conseil énergie européen
marqué par l’adoption de textes majeurs pour
notre transition énergétique :
Développement de l’hydrogène et baisse de
notre consommation de gaz fossile
- Fin des véhicules thermiques en 2035 Et
une nouvelle rencontre avec mon homologue ukrainien.
> Conseil énergie: j’ai à nouveau réuni les Etats membres qui comptent aussi sur le nucléaire pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et renforcer la sécurité énergétique de l'UE. Nous construisons ensemble une feuille de route pour faire face à ce défi.
Jean-Christophe Combe
(ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées)
> J’en suis convaincu, la solidarité doit se
faire au + près de la réalité du terrain, grâce à une coordination constante de
tous les acteurs. Cet engagement sera au cœur du Pacte des solidarités.
Olivier Véran
(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du
Gouvernement)
> Oui pour se parler, oui pour avancer. Pas
besoin de médiateur pour ça. La Première ministre l'a dit, sa porte est
ouverte. Beaucoup d'enjeux autour de la question du travail et de l'emploi que
nous voulons aborder avec les syndicats.
Franck Riester
(ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement)
> Dans une grande démocratie comme la France,
aucun responsable politique ne doit cautionner la violence. J'ai été très
choqué de la présence de députés LFI à Sainte-Soline et de leur silence sur les
casseurs, qui vaut acceptation de leur violence.
> Oui on peut agir pour les Français avec une majorité relative à l'Assemblée ! Depuis 10 mois, 23 textes ont été adoptés en élargissant la majorité. 2 viennent d'être votés à plus de 400 voix. C'est dans cet esprit qu'Elisabeth Borne veut continuer à travailler.
> J’ai été choqué de voir des députés LFI à Sainte Soline. Il est inacceptable que des élus aillent dans des manifestations illégales où l’on sait pertinemment qu’il y aura des violences mettant en danger la vie des policiers et des manifestants
> Depuis le début du quinquennat, il y a eu 23 textes présentés, dont 20 ont été adoptés avec une majorité plus large que la majorité présidentielle. Vous voyez que l’on peut agir !. Nous allons continuer à œuvrer dans cette état d’esprit.
> L’immigration et le texte qui était dans les tuyaux restent une priorité. Il y a un besoin de répondre à un certain nombre de problématiques. Une feuille de route parlementaire sera présentée dans les semaines qui viennent.
> [Partage de la valeur] Il y a une volonté de transcrire rapidement dans la loi l’accord des partenaires sociaux. C’est ce que l’on verra dans les jours qui viennent.
> [Réforme des retraites] Elisabeth Borne invite les syndicats à Matignon, mais le recul de l’âge légal de départ à la retraite reste non négociable. Ce point-là, c’est le cœur de la réforme, sur lequel, depuis le départ, il n’y a pas d’accord.
> A l’Assemblée, une large majorité vient d’adopter le projet de loi sur les Jeux Olympiques et Paralympiques! Une excellente nouvelle pour la France, pour le sport. Et une nouvelle démonstration politique de la force du compromis au Parlement, pour les Français.
> Manifester, oui. Menacer une députée jusque chez elle, devant ses enfants, dégrader son domicile, non. Ces actions violentes salissent le mouvement syndical. Tout le monde doit les condamner sans réserve.
> Avec les présidents de groupe, rapporteurs généraux et présidents des commissions de la Majorité, nous sommes déterminés à agir au service des Français. Nos priorités : plein emploi, réindustrialisation, ordre républicain, écologie, santé, éducation.
Roland Lescure
(ministre délégué chargé de l’Industrie)
> L’union nationale derrière le nucléaire, ce qui
n’a pas toujours été le cas, est aujourd’hui de mise en France. Désormais
l’Europe doit reconnaitre le nucléaire comme l’une des sources d’énergie de
l’avenir.
> Un gouvernement qui met sa démission dans la balance pour une réforme, ce n'est pas anodin et ce n'est pas un coup de force démocratique.
> Comme pour toutes les usines qui ferment en France, nous sommes aux côtés des salariés et des territoires.
Jean-Noël Barrot
(ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications)
> Nous voulons garantir la présence territoriale
de la Poste. 17 000 points de contacts sont maintenus, les horaires des
bureaux seront élargis, la médiation et l'accompagnement numérique des publics
vulnérables seront renforcés.
> Il y a 4 ans l'État confiait à Bpifrance, le plan Deeptech, avec pour objectif la création de 500 startups par an d'ici 2030. Avec 320 entreprises créées en 2022, nous touchons au but. Ce sont nos emplois de demain et notre souveraineté qui sont en jeu.
> nous annonçons l'extension du dispositif Alerte Cyber qui a permis depuis 2021 de détecter 9 attaques massives et d'informer 3.5 millions d'entreprises en moins de 48h. L'alerte sera désormais diffusée sur l'antenne BFM business.
Olivia Grégoire
(ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de
l’Artisanat et du Tourisme)
> Nos commerçants de proximité sont un rempart
face à l’inflation. Au quotidien comme quand les étiquettes valsent, ils savent
vous conseiller au mieux pour continuer d’acheter des produits de qualité au
meilleur prix. Lançons aussi le trimestre anti inflation dans nos commerces.
> Partout en France, nos commerçants enchaînent les épisodes de crise. Ils sont moralement épuisés. Ils ne demandent qu’une seule chose : qu’on les laisse bosser. Est-ce que ceux qui créent cette violence peuvent se mettre 2 minutes à leur place et comprendre leur exaspération ?
> J’entends l’exaspération et l’angoisse des commerçants face aux casseurs lors des manifestations. La liberté de commercer doit être respectée.
> [Fin des tickets de caisse repoussée] Je fais mes courses. Comme tous les Français, je regarde mon ticket de caisse et je le regarde trois plus en période d'inflation. En politique comme dans la vie, le moment est important.
> Le logement,
l’alimentation et le transport sont les principaux postes de dépenses des
Français.
- Bouclier tarifaire
- Augmentation des minima sociaux et des
bourses
- Remise carburant Sur la protection du
pouvoir d’achat, il y a ceux qui parlent et il y a ceux qui font.
Olivier Becht
(ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité et des
Français de l’étranger)
> Je me félicite de l’accord trouvé cette nuit
sur un nouvel instrument européen anti-coercition. Il permettra de défendre les
entreprises européennes contre la coercition économique. C’est un outil de plus
au service de notre stratégie pour un commerce européen moins naïf.
Carole Grandjean
(ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels)
> Le développement de l’apprentissage et de la
formation professionnelle est une priorité du gouvernement.
Clément Beaune
(ministre délégué chargé des Transports)
> Je regrette qu’à Paris, on ait simplifié ce
débat « pour ou contre » alors qu’on peut faire « pour » avec des règles »
> > [Réforme des retraites] Les leaders syndicaux ont fait en sorte, dans le choix des mots et des mobilisations, que l'on ait une démocratie sociale responsable.
> Je suis un soldat du dialogue social.
> [Trottinettes électriques] Il
s’agit d’un mode de transport choisi par près de 2,5 millions de Français
aujourd’hui. Face à un tel engouement, et à la demande des associations de
prévention routière, des familles de victimes mais aussi des élus locaux et de
parlementaires, nous avons travaillé pour donner de nouveaux outils aux
collectivités territoriales dans la gestion des mobilités. Les trottinettes en
libre-service sont disponibles dans plus de 200 villes en France et utilisées
quotidiennement par 100.000 personnes, un chiffre en constante progression,
nous nous devions de renforcer la régulation de ces engins.
Nous articulons ce plan autour de trois grands axes : Réglementation,
sensibilisation des utilisateurs et engagements des opérateurs. D’abord un
cadre réglementaire renforcé avec de nouvelles mesures. Par exemple, l’âge
minimum pour utiliser une trottinette électrique sur la voie publique va être
relevé de 12 ans minimum à 14 ans pour protéger les plus jeunes. Les sanctions
vont aussi être relevées pour éviter les comportements dangereux. Les amendes
qui sanctionnent la circulation à deux sur un engin et sur les voies interdites
passeront de 35 euros à 135 euros. On sait que dans un accident sur cinq, les utilisateurs
étaient deux sur l’engin, c’est important de faire comprendre qu’il ne s’agit
pas d’un jouet.
Nous allons développer des campagnes de prévention sur les risques notamment.
La sensibilisation passe aussi par des formations et une bonne communication
sur les dangers. Mais pas seulement. C’est pourquoi, nous allons créer un
observatoire national de ces « micro-mobilités ». Un organisme, réunissant des
membres de tous bords, politiques, associatifs et professionnels, pour
permettre de produire des connaissances objectives sur l’usage des trottinettes
électriques en France. Il y a un manque de transparence et d’objectivité sur
ces sujets de manière générale. Cet observatoire nous permettra d’avoir des
chiffres sur l’accidentologie, d’en connaître les causes. Mais aussi sur les
bénéfices environnementaux. Cela va nous aider pour faire évoluer notre cadre
de régulation et à avoir une meilleure vision.
Le cadre réglementaire et l’évolution des usages ne peuvent se faire sans les
opérateurs. Par définition, ils ont un contrôle qu’on ne peut imposer aux
trottinettes privées. Ils peuvent imposer le bridage de la vitesse,
l’immatriculation des engins, vérifier systématiquement l’âge des utilisateurs,
signaler les infractions. Ils doivent nous aider à faire des trottinettes, un
moyen de mobilité plus régulé. C’est pourquoi, ils signent ce mercredi une
charte qui les engagera dans l’amélioration de la sécurité de tous les usagers
mais aussi la garantie d’un service respectueux de l’environnement avec un
travail sur la durée de vie des batteries d’un minimum de cinq ans, comme l’a
imposé la ville de Lyon par exemple, et un recyclage obligatoire en France. (…)
Il ne vous aura pas échappé que les forces de police sont déjà très
sollicitées, de manière générale et particulièrement en ce moment. C’est
pourquoi les opérateurs doivent jouer le jeu et appliquer des mesures, comme la
vérification de l’âge des utilisateurs, par exemple, qui permettent de limiter
les usages frauduleux en amont. Ils peuvent aussi sanctionner par l’exclusion
certains comportements délictueux. Mais oui, il revient aussi à la police,
principalement municipale puisqu’il s’agit de la responsabilité territoriale,
d’appliquer le contrôle et les sanctions.
> [Trottinettes] Il ne faut pas non plus, je l’assume, qu’on bride les modes de transport plus écologiques en ville. Nous avons 20 % des usagers de trottinettes qui renoncent à un mode de transport polluant, c’est une évolution qu’il ne faut pas cadenasser.
> [Votation à Paris pour interdire les trottinettes] Je regrette beaucoup qu’on caricature le débat. D’ailleurs, il n’y en a pas vraiment à Paris. Cette votation, une première en neuf ans, laisse peu de mystère sur son issue puisque la ville a déjà dit qu’elle souhaitait l’interdiction. Je trouve dommage qu’on évacue l’option choisie par beaucoup de villes qui est : « pour, mais avec plus de règles ». Ce n’est pas proposé dans ce référendum binaire ! Je suis juste un peu surpris qu’une ville qui a mis elle-même 15.000 trottinettes en libre-service acte un échec et dise « on n’a plus d’autre voie que l’interdiction ». Surtout que ça ne règle en rien le sujet des trottinettes privées, de plus en plus nombreuses.
Olivier Klein
(ministre délégué chargé de la Ville et du Logement)
> Il est insupportable de laisser vivre nos
concitoyens dans des taudis. Nous faisons tout pour éviter ces situations et
nous ferons tout pour éradiquer ce fléau.
> Oui la situation du logement dans notre pays est une situation complexe mais, le gouvernement agit pour protéger et loger tous les Français !
> Nous sommes au travail pour relancer la construction de logements sociaux et abordables. Notre priorité : faire que chaque Français puisse trouver le logement qui lui correspond !
> Ville durable et solidaire, quartiers résilients et innovations pour construire plus vite, en respectant l’environnement. Le gouvernement au service des quartiers de demain !
> Partout, tout le temps, nous devons sensibiliser les jeunes au refus du racisme, de l’antisémitisme et de toutes les discriminations.
> La protection de l’environnement est la cause du siècle. En faire un prétexte au chaos et à la haine de l’Etat, est insupportable. Ne pas condamner les violences qui ont eu lieu à Sainte Soline, c’est les tolérer. Total soutien aux forces de l’ordre.
Agnès Firmin Le Bodo
(ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de
santé)
> En France, l’endométriose touche près de 10%
des femmes en âge de procréer. La santé des femmes est au cœur des priorités du
gouvernement: nous
devons mieux prendre en compte les spécificités de leur santé et renforcer leur
accès aux soins.
Dominique Faure (ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité)
> Nous allons créer un centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus. Ce dernier vise à coordonner notre action pour lutter efficacement contre les menaces qui visent les élus de notre République.
> Incendier des mairies, menacer des élus, dégrader des permanences, que s'est-il passé pour que certains en arrivent à ne plus respecter ni les symboles, ni les représentants de la République ? Je veux assurer mon soutien indéfectible à tous les élus agressés ces derniers jours.
> Tordons le cou aux idées reçues ! Non, le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) en 2050, ce n’est pas la fin du développement de nos communes. C’est penser différemment notre façon de se loger et d’aménager le territoire avec un modèle soutenable écologiquement et socialement.
Charlotte Caubel
(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)
> Aider plus, aider mieux, le gouvernement
augmente les bourses de 37€/mois pour les 700 000 étudiants qui en bénéficient.
La plus forte revalorisation depuis 10 ans !
> La surexposition des enfants aux écrans a des conséquences désastreuses sur leur développement psychique et cognitif. Nous travaillons pour renforcer la prévention, l’accompagnement des parents et la formation des professionnels.
> Un permis moins cher, plus simple et plus rapide. L’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la proposition de loi sur le permis de conduire Une mesure concrète en faveur de l’insertion et l’autonomie des jeunes !
Laurence Boone
(secrétaire d’Etat chargée de l'Europe)
> Devant les membres du caucus Europe du Congrès
étasunien, j’ai rappelé le soutien de la France et de l’Union européenne à l’Ukraine. Face aux conséquences de
la guerre et dans le nouveau contexte géopolitique mondial, la relation européo-américaine
et la coordination de nos politiques sont essentielles.
> Nous avons aujourd'hui les outils de politique industrielle, commerciale et environnementale pour que l'Europe prenne toute sa place dans le nouveau contexte géopolitique.
> L’Union européenne a aujourd’hui des politiques industrielle, commerciale et environnementale ambitieuses qui en font un partenaire clé pour les États-Unis.
> Insupportable violence contre nos gendarmes. Cette violence sape l’ordre républicain et devrait être condamnée par tous les élus. Soutien total à nos forces de l’ordre.
Sarah El Haïry
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)
> Depuis 2017, le gouvernement agit pour l’école
:
- dédoublement des classes
- petits-déjeuners gratuits
- dispositif «devoirs faits».
Nous continuerons d’agir auprès des établissements et des équipes pédagogiques.
> Nous ne parlons pas de la jeunesse au singulier, nous l'accompagnons au pluriel dans ses difficultés et ses espoirs. La jeunesse a besoin d'un pays qui lui fait confiance, où elle a toute sa place.
> Nous avons mis en place des dispositifs concrets pour les jeunes : 1jeune1mentor, le Contrat d’Engagement jeune, les Colos apprenantes, les repas CROUS à 1€, le CNR Jeunesse. Là où les oppositions instrumentalisent la jeunesse, le gouvernement bâtit avec les jeunes !
> Le 49.3 est un outil de notre Constitution pour construire des majorités. En engageant la responsabilité du gouvernement, Elisabeth Borne rappelle que cette réforme est nécessaire. Nécessaire pour sauvegarder notre système de solidarité et protéger nos jeunesses.
> On apprend à devenir citoyens. Comment accompagner les jeunes ? En leur faisant confiance : nous avons abaissé l'âge pour saisir la Conseil économique, social et écologique à 16 ans. En leur créant un parcours de citoyenneté, avec des opportunités offertes par le Service civique, le SNU et le mentorat.
> Ma mission, c'est d'encourager un maximum de jeunes à faire le SNU. Nous continuons à l'améliorer, en consultation avec les mouvements de jeunesse, les organisations syndicales d'enseignants et les associations populaires.
> Manifester est un droit précieux dans notre pays. Les auteurs des débordements, commis ces derniers jours, mettent en danger ce droit. Il sont aussi une menace pour nos forces de l’ordre. On a le droit de ne pas être d’accord, la colère est légitime, la violence, non.
Bérangère Couillard
(secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie)
> Les animaux sauvages seront interdits dans les
cirques, à compter de fin 2028. Plus de 500 animaux non domestiques dont 300
fauves sont concernés par cette mesure Le gouvernementanticipe en déployant 35M€ pour accompagner les professionnels
du secteur dans la transition.
De plus, un nouvel appel à projets pour des places de refuges pour les animaux
sauvages captifs est lancé. En 2022, la première édition a retenu six projets
permettant de créer environ 150 places pour des animaux sauvages.
► Assemblée nationale
Yaël Braun-Pivet (présidente)
> Il y a 90 ans, entre 3 et 4 millions
d’Ukrainiens ont perdu la vie, volontairement affamés par le régime soviétique.
C’est l’Holodomor. Notre Assemblée reconnaît aujourd’hui cette tragédie comme
génocide. Plus que jamais aux côtés de l’Ukraine!
> Il est intolérable de s'en prendre à des députés, que ce soit à leur permanence ou chez eux. À travers eux, c'est la démocratie qui est visée. L’institution se tient aux côtés des députés ciblés.
► Haut-commissariat au Plan
François Bayrou (Commissaire, président du
Mouvement démocrate)
> [Réforme des retraites] Ça dépend
ce que médiation veut dire. Si l’idée était ou devait être de retirer le texte
pour entrer dans une médiation, ça, ce n'est pas possible. Le texte est devant
le Conseil constitutionnel et c'est dans les quinze jours qui viennent ou 20
jours qui viennent que le Conseil constitutionnel va dire si le texte est
constitutionnel ou pas. Il me semble qu'il l'est. (…)
Je pense que tous les exemples que nous
avons connus dans l'histoire récente, dans les 20 dernières années de pouvoir
exécutif, qui ont retiré le texte ou ne les ont pas appliquées. Ces exemples
n’ont jamais été favorables par la suite.
> [Réforme des retraites] Je dis toutes main tendue est bonne à prendre, toute main tendue doit être considérée et on doit tous ensemble, c'est ce qu'ont fait d'ailleurs les députés de notre groupe hier matin, on doit tous ensemble dire on est prêt à discuter, à examiner le très grand nombre de points qui restent à examiner.
> [Réforme des retraites] Le 64 ans est dans le texte. Je vous rappelle en même temps ce que le gouvernement a dit : Personne ne travaillera plus, devra travailler plus de 43 ans pour avoir l'intégralité de ses droits à la retraite. Et donc vous voyez que les positions ne sont pas tellement éloignées en vérité.
> [Réforme des retraites] Il y a un point qui est absolument certain dont on n'a pas mesuré la gravité
ou dont on n'a pas su, le gouvernement n'a pas su, aucun des intervenants n'a
su mesurer la gravité, la situation dans laquelle nous sommes est
insupportable, immorale, scandaleuse. C'est quoi cette situation ? On paie les
pensions avec de la dette tous les ans, une partie très importante des pensions
de retraites peut-être 20 % des pensions de retraites, 25 %. On peut,
on peut regarder les chiffres de près. Ces pensions sont payées par l'État qui
emprunte sur les marchés internationaux. (…)
Cette situation-là, il ne devrait pas y
avoir un responsable, ni politique ni syndical qui s'en accommode, qui
l'accepte. Et je sais que dans leur for intérieur et même dans les discussions
intimes et privées qu'ils peuvent avoir, beaucoup de dirigeants syndicaux
disent que, en effet, ce n'est pas acceptable.
> [Réforme des retraites] J'ai défendu longtemps l'idée qu'on fasse le meilleur texte possible et
qu'on le soumettre à référendum. Et je pense que c'était une méthode, mais
aujourd'hui, tout cela a été engagé, acté et venu dans l'Assemblée nationale
dans les conditions que vous savez, devant le Sénat, dans les conditions que
vous savez, avec des manifestations très nombreuses. On ne peut pas changer de
ligne à ce point. Je crois qu'on peut discuter et qu'il y a matière à discuter.
Et si vous écoutez attentivement au fond, ce que ce que Laurent Berger a dit,
ce qu'il a dit, c'est qu'il y avait matière à discuter. Peut-être une phrase
sur les manifestations. Rarement on a eu des manifestations aussi nombreuses et
responsables en même temps.
Je pense que tout le monde mesure que
lorsqu'il y a un sentiment d'incompréhension, il faut qu'il puisse s'exprimer
dans la rue. C'est ça une démocratie. Pour le reste, sur le fond, toute
décision ou toute orientation qui reviendrait à remettre en cause la nécessité,
je ne dis même pas politique, la nécessité morale, élémentaire de rééquilibrer
notre système de retraite. Cette nécessité, elle doit être respectée par tous
les responsables et c'est le travail de l'exécutif aussi.
> [Manifestations] Je pense qu'aujourd'hui on sait qui fait quoi. Je pense qu'en 86, vous vous souvenez, il y avait du désordre qui était très considérable. Des manifestations violentes, qui paraissaient échapper au contrôle. Mais le CPE, ce n'était pas tout à fait la même chose. C'était une adaptation du droit du travail pour les jeunes qui entraient au travail. Ça n'était pas la tentative de remettre en équilibre un système de retraites qui plombe tous les ans les plus jeunes du pays, ceux qui vont devoir payer, dont personne ne parle. Il y a même des gens qui les embauche pour manifester.
> Le. Le 49.3, je sais qu'on l'a laissé diabolisé, que même parfois, les déclarations multiples et variées ont paru le diaboliser. Le 49.3, qui a été établi par des gens très responsables autour du général de Gaulle et juste avant, avec des hommes comme Pierre Mendès France ou Pierre Pflimlin, ce 49.3, c'est une pierre, c'est une précaution de la Cinquième.
> L'idée qu'on
focaliserait sur une personne, les difficultés que nous rencontrons, serait une
idée beaucoup trop facile. La politique de boucs émissaires, ce n'est pas du
tout ce qu'il faut.
On a tous des responsabilités. Est-ce que
le gouvernement en a ? Oui. Est-ce que la majorité en a? Oui. Est-ce que
l'opposition en a oui puisqu'elle refuse de regarder la situation comme elle
est. Elle dissimule ou elle accepte que soient dissimulées les réalités que
nous allons payer et singulièrement que les plus jeunes vont payer. Donc tout
le monde a des responsabilités.
Est-ce qu’on aurait pu trouver une autre
méthode ? Oui, il l'a dit lui-même à votre micro. Il a dit lui-même que bon,
sans doute, on aurait pu faire mieux et autrement.
> La promesse [de Macron] en 2017 et en 2022 était la même. On va affronter les problèmes qui se posent dans notre pays et pas pousser la poussière sous le tapis. Comme très souvent, les événements ont conduit les dirigeants à le faire et en même temps, ça ne peut se faire que si on réconcilie et si on met autour de la table, et il faudra bien que se mette autour de la table une table officielle à la fin, une table discrète, avant que des échanges. Il faut bien qu'on sorte de l'affrontement.
► Partis politiques
● Renaissance
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes
et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stéphane Séjourné (Secrétaire général & président du groupe Renew Europe au
Parlement européen)
> L'excellence pour tous, l'accès au savoir pour
chacun, le mérite : pour certains ce sont des concepts et des discours. Pour
nous, ce sont des actes. L'effort historique engagé avec la réforme des bourses est plus
qu'un engagement tenu : il donne sens à la promesse républicaine.
Anne Genetet (députée)
> Reconnaître la famine de 1932-1933 comme
génocide, c'est réaffirmer le soutien de la France au peuple ukrainien à
choisir librement son destin.
● MoDem
Maud Gatel (Secrétaire générale)
> Action Cœur de Ville, numérisation, enjeux de
responsabilité sociale et environnementale : les commerces de proximité sont
des créateurs de lien indispensables, que nous devons continuer de soutenir.
> L'Assemblée reconnaît l'Holodomor, l’extermination par la faim, comme un génocide. Sans LFI et les communistes qui ont toujours autant de mal à dénoncer les crimes commis par Moscou.
● Parti radical
Nathalie Delattre (sénatrice)
> Nous comptons seulement 600 pédopsychiatres
pour près de 10 millions d'enfants. Il est grand temps d'établir un plan
budgétaire et d'oser ériger la psychiatrie en grande cause nationale.
► Autres
● Organisations
centristes
♦ Renaissance
(Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)
Nathalie Loiseau
> Merci à l’Assemblée nationale de suivre la voie
du Parlement Européen et de reconnaître l’horreur de l’Holodomor pour ce
qu’elle est.
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